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Nous, Anastasia R tome 1 sur 3
EAN : 9782818909119
48 pages
Bamboo Edition (04/04/2012)
3.32/5   19 notes
Résumé :
Le massacre de la dernière famille royale de Russie.
Au cours de la nuit du 16 au 17 juillet 1918, dans une cave sordide, les serviteurs et la famille de Nicolas II, dernier Tsar de Russie, tombent sous les balles et les coups de baïonnettes. Tous succombent, enfin presque… Un jeune officier loyaliste, Félix Volodine réussit à extirper et cacher le corps meurtri mais encore vivant de la jeune duchesse Anastasia. Fou amoureux d’elle, il va risquer sa vie jusqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
La découverte des derniers ossements en 2007 de la famille impériale de Russie aurait dû mettre fin à toutes les spéculations. Mais non, rien n'y fait puisque voilà une nouvelle adaptation en bande dessinée après des dizaines de romans et de films. J'avais beaucoup aimé le dessin animé de Don Bluth sorti en 1997 mais qui restait très léger sur les conditions qui avaient permis sa survie. En l'occurrence, rien ne nous sera épargné dans la bd sur ce qui s'est passé dans la villa Ipatiev dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 à savoir le massacre de la famille du Tsar par les bolcheviques aux ordres de Lénine. La mise au jour des restes a prouvé la sauvagerie avec laquelle les bolchéviques ont massacré la famille impériale : nez et mâchoires brisés, traces de baïonnettes profondément enfoncées dans les os, etc…

Bref, le doute n'est plus permis. Anastasia a bel et bien été assassinée. La plupart des imposteurs qui se sont manifestés en prétendant être les Romanov étaient motivés par l'argent (mettre la main sur la fabuleuse fortune de la famille) mais aussi par un besoin pathologique de reconnaissance. de même le Tsarévitch, hémophile, ne pouvait avoir survécu à ses blessures, pas plus que ses soeurs dont tous les témoins affirment qu'elles saignaient de manière anormalement abondante en cas de blessure, et ce depuis leur enfance. Elles portaient sans doute le gène de l'hémophilie transmis par leur mère (mais sans souffrir de la maladie).

Pour en revenir à la bd, nous retrouvons le couple Patrick CothiasPatrice Ordas qui après avoir signé « La Rafale » pour traiter de la guerre d'Indochine chez l'Editeur Bamboo dans la collection grand angle décident de s'attaquer au mythe de la survivance des Romanov. On reprend le même éditeur et on recommence. Je dois bien avouer avoir préféré cette série à la précédente dont le premier tome est paru 3 mois plus tôt. On dirait une offensive sur les séries de type historique.

J'ai bien aimé la précision du récit historique malgré une faute particulièrement grossière. Ainsi, Nicolas II avait renoncé au trône au profit de son frère et ne comptait pas du tout mettre Anastasia sur celui-ci. Et pourtant, cela nous est présenté ainsi dès la première page. Il y a manifestement détournement de la réalité historique pour faire dans la romance. Et pourtant la suite sera parfaitement crédible et correspondra à ce que les témoins d'époque ont révélé à travers les centaines d'articles de presse. En conclusion, il ne faudra pas tout prendre pour argent comptant.

Le dessin reste toujours aussi vieillot. A croire que c'est une marque caractéristique du choix de ces auteurs pour un dessinateur qui entre dans leur univers. le dessin reste correct mais la colorisation fait sans doute trop dans les tons pastel. Bref, un graphisme léger à mon goût. Il y a également une erreur dans une bulle qui a été mise sous la forme de bulle de dialogue alors qu'il s'agissait d'une bulle narrative. C'est le genre de chose un peu énervante qui fait dire qu'il n'y a pas de relecture de l'oeuvre avant impression. de l'amateurisme qui ne devrait pas exister à ce niveau.

Néanmoins, j'ai été assez intrigué par le sujet et je pardonnerais toutes les erreurs et autres invraisemblances. Cela donne tout de même envie de lire la suite.
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Ekaterinbourg, dans l'Oural, 15 juillet 1918

Capturés par les Rouges, le Tsar Nicolas II et toute sa famille sont retenus prisonniers dans une villa de la localité.

Entourée de palissades, gardée par des dizaines de soldats, cette mini-forteresse n'offre à la famille Romanov aucune chance d'évasion.

Mais au loin, le bruit des canons se fait entendre, de plus en plus proche.
Les Blancs, l'armée impériale est presque dans les faubourgs de la localité et cela redonne de l'espoir au Tsar et sa famille.

Mais cette poussée militaire va au contraire précipiter les événements vers une orientation nettement plus tragique pour les Romanov.

De peur de voir l'armée impériale venir au secours et délivrer le Tsar, les responsables des Rouges viennent de confirmer au geôlier des Romanov l'ordre d'éliminer toute la famille au grand complet !!
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l'idée de base n'est pas originale mais repose sur un mythe historique étayé de pas mal de prétendantes au XX°s : la survie d'Anastasia Romanov, fille du tsar Nicolas II. Même Disney s'y est collé ... L'hypothèse choisie n'est pas non plus originale SPOILER : elle survit à la fusillade et est sauvée par un jeune russe blanc infiltré chez les Rouges ... le dessin/le graphisme est intéressant, le choix des couleurs, mais il y a parfois des ellipses, des raccourcis et il manque quelque chose que je ne peux identifier clairement, le truc qui fait que l'histoire m'embarquerait et que j'aurais envie d'y croire ... l'historienne que je suis reste un peu sur sa faim ... va pour le tome 2, mais sans enthousiasme débordant !
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Non, dans la "vraie" vie, Anastasia n'a pas survécu au massacre de la famille Romanov. Pourtant il y a eu, au cours des années, des espoirs qui se sont révélés être des fantasmes ou des supercheries.

Cette BD nous offre une version "qui aurait pu être" si ... l'amour et le destin avaient été au rendez-vous.

Les dessins sont précis et réalistes, les dialogues crédibles, la scène de la tuerie particulièrement poignante ... mais j'émettrais deux réserves : d'abord cette BD ne peut être vraiment appréciée et comprise si l'on ne connaît pas L Histoire (avec un grand H); ensuite, il lui manque un petit "je ne sais quoi" pour être passionnate et réellement accrocher le lecteur ...
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Juillet 1918. Seule Anastasia survit à l'assassinat de la famille du tsar, les Romanov, protégée par un jeune militaire fidèle de Nicolas II et amoureux. Un dessin réaliste au service d'une histoire aujourd'hui réfutée fausse. Il reste les ingrédients d'un récit politique et sentimental, où les traits des visages par moment se confondent, ce qui ne facilité pas toujours la compréhension.
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critiques presse (3)
ActuaBD
31 août 2012
Si l’ensemble reste de facture classique, le découpage et la virtuosité de l’auteur dans la gestion des successions des plans rendent la lecture de cette histoire captivante.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
29 mai 2012
Villa Ipatiev, tome un peu trop attentiste sur la forme, est néanmoins des plus agréables à lire.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
02 mai 2012
S’il y a en a eu d’innombrables, cette reconstitution historique, mêlée à la fiction, offre au lecteur une aventure passionnante et émouvante qui mérite l’attention.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On exorcise un lieu de ses démons mais les Romanov n'en étaient pas. Ils étaient des êtres humains et c'est toute l'âme Russe qu'ils hanteront désormais...
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Il était dévoué corps et âme à la famille, et inquiet pour la famille Romanov sur les difficultés de leur vie.
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"Nous sommes morts ! Je le jure..."
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Videos de Patrice Ordas (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patrice Ordas
Scénaristes : Patrick COTHIAS, Patrice ORDAS Dessinateur : Alain MOUNIER
Chirurgien, il affirme le pouvoir de la vie dans l'enfer des tranchées.
Il s'appelle Louis-Charles Bouteloup. Fraichement diplômé de la faculté de médecine, il se retrouve en première ligne, à Fleury, en janvier 1916. Il commande une ambulance hippomobile, surnommée l'As de Pique parce qu'elle est connue aussi bien pour le courage de ses infirmiers, que pour leur manque de soumission au Règlement. Bouteloup est un nom qui compte en politique, car le baron Horace, père de Louis, est député, lieutenant-colonel et proche du général Pétain. Cette relation privilégiée, loin de le protéger, fera du jeune officier une cible désignée pour les ennemis de l?élu, entre autres le redoutable Georges Clemenceau. Néanmoins, Louis accomplira la tâche épouvantable que la guerre lui impose, en essayant de préserver un humanisme auquel il est attaché jusqu?à la rébellion?
Lire des extraits ici : http://www.angle.fr/bd-l-ambulance-13-tome-1-5830732.html
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