AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9781092016919
216 pages
Jigal (15/02/2017)
3.44/5   9 notes
Résumé :
Margot et Romain. Deux flics d’une même brigade. Ont en commun l’habitude de sortir du cadre autorisé pour régler à leur manière les affaires criminelles qui leur tiennent à cœur. Margot veut retrouver l’assassin du père de Romain, tué par balle, il y a vingt-cinq ans. Une famille au destin tragique…
Romain ne lui a rien demandé. Mais Margot ne supporte pas que des tueurs cavalent librement dans la nature. Romain, lui, traque les auteurs du carambolage meurt... >Voir plus
Que lire après Nu couché sur fond vertVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Après l'excellent "Trait bleu" qui ouvrait le bal de la saga des couleurs, je viens, une fois de plus, de confirmer que le vert n'a jamais été ma couleur préférée…

Qu'est-ce qui a foiré dans le récit ? Les personnages, tout d'abord, avec lequel je n'ai ressenti aucune empathie, aucune sympathie car ils m'ont semblé trop stéréotypés.

Lui, Romain, orphelin dont on va découvrir une partie de son enfance est un flic assez froid et Margot, sa même pas coéquipière accumule les problèmes d'une femme flic avec des enfants qu'elle ne comprend plus et un mari qui va tremper son biscuit dans une autre tasse de café.

Là où le bât a vraiment blessé, c'est dans leurs comportements à chacun. Romain va traquer les auteurs de l'accident de voiture qu'ils ont eu, son coéquipier Ivo et lui.

Problème, Romain et Ivo ne s'entendaient pas du tout et on essaye de me faire croire que Romain va assassiner les commanditaires et les hommes de main de cet accident ?? Qu'il le fasse pour lui, passe encore, mais pour un type dont il se fichait pas mal…

Sans compter la violence de la vengeance, le côté pas discret et nous sommes en France, cette fois-ci, pas dans le trou du cul de l'Amérique.

Margot, elle, ne va rien trouver de mieux que de chercher l'assassin qui tua le père de Romain lorsque celui-ci n'avait que 6 ans et dont il se contrefout royalement. Ils ne sont pas coéquipiers, pas copains, au départ, et Margot, qui a une vie bien remplie et trois gamines, va s'amuser à ça ? Ok, d'accord.

Quant au mobile du meurtre du père de Romain, je l'ai trouvé très léger, l'assassinat lui-même manquant de réalisme car qui laisserait un témoin de la scène ? À ce moment là, un cadavre de plus ou de moins, qu'est-ce que ça change ? La personne a vu votre tronche et vous la laissez repartir ? Moi pas…

Certes, pas de temps morts dans ce roman, ça pulse comme une salve de kalachnikov, mais justement, ça pulse un peu trop et ça défouraille pire qu'au temps de la prohibition ! le final est bourré d'adrénaline, mais justement, il y en a trop et une fois de plus, est exagéré par rapport aux faits.

Anybref, même si j'ai lu le roman avec plaisir, tous ces petites pierres d'achoppements m'ont fait trébucher et empêché de prendre vraiment mon pied littéraire, alors que dans Trait Bleu, j'avais adoré les ambiances, les personnages, le scénario.

Ici, il a manqué un poil de réalisme dans les actes, mobiles, un chouïa de sel « empathie » dans les personnages principaux et la main avait été trop forte avec les épices car à force de dézinguer dans tous les sens, on a les yeux qui piquent à cause de l'abus de poudre.

Cela ne m'empêchera pas de lire les deux autres couleurs "Rouge écarlate" et "Jaune souffre".

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          130
Ce roman était mis en avant à la bibliothèque, je l'ai emprunté parce que je cherche toujours à découvrir de nouveaux auteurs de romans. Je n'ai pas été déçue par cette rencontre, et je pense que je lirai d'autres romans signés Jacques Babion.
Revenons cependant à ce roman - je vais vous en dire un peu plus. Nous sommes face à deux policiers. Ce ne sont pas des co-équipiers, non, ils travaillent dans la même brigade. Margot est l'exemple même de la policière atypique dans un polar : elle est mariée, elle a trois filles qui ont toutes les trois des personnalités différentes et affirmées. Romain, lui, est un solitaire, qui ne s'entend que moyennement avec son coéquipier. Il est policier, mais il pourrait se contenter de vivre de ses rentes. Ce n'est pas qu'il cache un lourd secret, c'est que tout le destin de sa famille paternelle est tragique. Il n'en parle pas, pour quoi faire ? Seulement, Margot enquête pour faire la lumière sur le meurtre du père de Romain, cold case vieux de vingt-cinq ans.
Romain, lui, va chercher à venger la mort de son coéquipier - parce que la justice serait difficile à faire appliquer dans son cas.
Roman atypique, nous suivons parallèlement les histoires de Margot et Romain, épousant leur point de vue, leur ressenti, leurs amours aussi. Nous nous plongeons également dans le passé de Romain, celui de ses parents, artistes, heureux du monde qui voulaient aussi que les autres soient heureux, finalement.
Le livre est surprenant de bout en bout parce qu'il n'est pas qu'un roman policier. Il nous parle aussi de la société dans laquelle nous vivons, de tout ce que l'on peut faire pour aider les autres - ne peuvent être aidées que les personnes qui le veulent vraiment.
Commenter  J’apprécie          51
En seulement deux romans, Trait bleu et Rouge écarlate, Jacques Bablon a imposé ses histoires, ses personnages et son style, une voix faite de phrases qui tapent comme autant de coups de poing au lecteur. D'ailleurs, je n'avais pas hésité à évoquer James Sallis lors d'un de mes billets. Eh bien, Jacques Bablon est de retour avec une autre couleur, le vert. Mais ne vous leurrez pas, ce n'est pas la couleur de l'espoir …

Margot Garonne et Romain Delvès travaillent tous les deux dans le même commissariat et pourtant ils n'ont fait que s'observer de loin. Quand il se décide à l'inviter à diner, il ne se passe rien entre eux. Tout juste Romain lui raconte-t-il que sa mère et son père se sont séparés, et que ce dernier a été assassiné quand il avait 6 ans, en sa présence.

En effet, 30 ans plus tôt, la mère de Romain s'appelait Anna, son père Paul. Elle était réalisatrice de films et venait de boucler le tournage de son premier film Case Départ. Elle avait juste accouché après la dernière scène mise en boite. C'est lors de vacances en plein été à la campagne que l'orage éclata entre Anna et Paul, Anna ayant perdu une bague familiale et suspectant une des jeunes filles logée dans la propriété. Romain avait alors 2 ans. C'est lors de cet été que Romain rencontra Dimitri, un jeune lettonien qui allait devenir son meilleur ami, malgré leurs douze années d'écart.

La deuxième rencontre entre Margot et Romain eut lieu dans un supermarché, au rayon bio. Margot lui révéla qu'elle avait 3 filles et que c'est la justice qui l'animait, comme si elle voulait purifier le monde pour ses filles. Romain lui a trouvé logique d'entrer dans la police suite au meurtre non élucidé de son père, mais pour autant, il n'a jamais cherché à en savoir plus.

Lors d'une opération musclée, Romain et Ivo, son partenaire poursuivent des trafiquants. L'accident de la route fut fatal pour Ivo et Romain en sortit indemne. Romain se jura de venger Ivo. Pendant ce temps-là, Anna découvre que le père de Romain était immensément riche. Soudain, la résolution du meurtre de Paul devient son objectif.

Après avoir lu ce roman, je me demande comment Jacques Bablon fait pour rendre ses histoires aussi évidentes, aussi simples, aussi passionnantes ? Je ne reviendrai pas sur le style si direct, si efficace de l'auteur, qui en a fait sa marque de fabrique. Même si, au fur et à mesure de l'histoire, les phrases coup de poing deviennent simples caresses pour mieux nous décrire la vie à la campagne … mais je vais un peu vite.

Si je devais juste dire une chose sur ce roman, c'est que ces deux personnages, si vivants à coté de nous, sont comme deux personnes qui n'auraient jamais du se rencontrer. Hasard des rencontres, fréquentation de collègues de travail, et les deux trajectoires que sont leur vie vont se dérouler en parallèle.

Deux personnages donc, avec deux vies aussi dissemblables, deux itinéraires et deux passions. Anna représente le glaive de la justice, une superbe Athéna, obsédée par la chasse du mal, comme si ce qu'elle faisait pouvait améliorer un peu le monde pour ses filles. C'est une sorte de mère louve et on retrouve à nouveau une allégorie mythologique … Romain est plutôt calme et désabusé, le genre sans passion, sans vague, sans vie. du moins c'est ce qu'on croit au début. Car c'est bien lui que l'on va découvrir au grand jour quand il va partir en quête de sa vengeance, une sorte de croisade personnelle. En cela, on découvre une facette plus complexe qu'il n'y parait, un impulsif du bon coté de la barrière, un personnage dont regorgent de nombreux polars, mais peut-être pas avec cette force.

Puis, les vies de nos deux piliers vont continuer, en parallèle, même s'ils vont se croiser. Et l'histoire se dérouler, les deux enquêtes avançant … jusqu'à la fin, un véritable déferlement, un tel feu d'artifice, mais avec si peu de mots, qu'on en ouvre grand les yeux, tant on arrive à visualiser la scène dans notre tête. C'est très fort, très impressionnant, et surtout inoubliable. Alors, non, ce vert là n'est pas la couleur de l'espoir, mais bien la couleur du feu de signalisation autorisant Jacques Bablon à nous offrir de tels polars.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
Commenter  J’apprécie          23
Je me méfie toujours des critiques élogieuses mises en évidence sur la couverture ou sur le plat verso. C'est un peu comme une crème de régime anticellulite à base de caféine ou une boite de pilules anti-pannes pour messieurs mous qui présente sur l'emballage la mention « vu à la télé » ou « produit star de téléshopping ».
Dans le cas de cette oeuvre, je concède à la justesse des critiques : « bourré d'adrénaline » ou encore « maitrise stylistique qui dégage une énergie vivifiante». La force de ce polar est effectivement son rythme. On ne s'ennuie pas une seule seconde, les intrants tempêtent à en fendre les chalets. Jacques Bablon arrive habilement à développer ses personnages et contribue ainsi à faire d'un bon polar, un très bon polar.
Deux personnages ont une place centrale. Deux policiers, flics ou condés ; comme vous préférez:
Margot, mère de quatre adolescentes croquignolettes est une femme délaissée puis trompée, enfin larguée. Elle est bien foutue pour son âge et a, en elle, une détermination stakhanoviste quand il s'agit de mener une enquête.
Romain est un être torturé, un peu sociopathe. le fait qu'il soit un parvenu issu d'une famille bourgeoise au destin tragique n'explique cet état qu'en partie. Ce flic à la personnalité complexe, plus ou moins rejeté par sa mère peut se montrer généreux dans d'autres circonstances. Il est assez bon tireur quand la motivation est là. Il ne jouit pas d'une popularité immense au commissariat où son amour pour les ficus n'est pas bien compris par la horde de butors qui lui sert de collègues.
Deux personnages pour deux destins liés:
Margot sera touchée par l'assassinat de Paul, le père de Romain. Agé de 6 ans lors de l'homicide, Romain dévoilera de faibles indices. Elle mettra toute son énergie pour retrouver l'assassin.
Romain, le paria du commissariat est associé à un coéquipier : Ivo, son antithèse. Charismatique, volubile, apprécié de tous, il a le don de l'agacer au plus haut point - On a tous eu envie de rosser la tronche de ce type de mecs sûrs d'eux qui semblent intouchables en dépit de qualités intrinsèques à peine dans la moyenne. On a tous au moins un nom en tête - Définitivement, ils ne peuvent pas s'encadrer et cette mésentente a tendance à peser sur la qualité de leurs interventions. Par ailleurs, Ivo trouvera la mort lors d'une de celles-ci. Les deux se feront griller dans leur bagnole façon barbecue de couronne périurbaine. Romain survira à la braise qui le poursuivra au fil de l'histoire et mettra tout en oeuvre pour retrouver les pyromanes assassins de son meilleur ennemi.
Imanol SIBERNA (CULTURE-CHRONIQUE.COM)


Lien : http://www.culture-chronique..
Commenter  J’apprécie          31
Il m'a fallut passer le style d'écriture déroutant, (les phrases sont courtes, pas toujours de sujet redondant) qui avait surement pour but de nous transposer directement dans l'esprit et les pensées des protagonistes. J'ai eu du mal avec ça. Ça fonctionne peut-être de temps en temps, mais en faire toute une construction de récit... C'est un choix. Je respecte. Sans forcément avoir été conquise là-dessus.
Pour le reste, l'enquête reste divertissante : on s'attaque à deux chemins de vie : une enquête classée d'il y a vingts ans, et une vengeance qui se transforme en traque forcenée. Pas de temps mort, pas vraiment de place pour les sentiments non plus, même si parfois, la conscience tente de refaire surface. Les héros ont un but, et mettent tout en oeuvre pour l'atteindre. Famille et amour passent après. le devoir avant tout.
Entre ironie et désabusement, on parcourt la ville au volant d'une voiture de flic, on affronte le passé d'une manière crue et on fait face au présent avec ce qu'on peut, ce qui vient. On y lit la fuite, l'incertitude et l'humanité.
Le final est explosif, (peut-être un peu trop) mais on en attendait pas moins de ces enquêtes "hors des clous".
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Titillée par le meurtre de Paul Delvès, [Margot] avait demandé à Romain de rassembler ce qui avait trait à l’été meurtrier. Il avait mis dans une boite tout ce qu’il avait ramené du chalet. Romain ne savait pas quoi penser de l’insistance de Margot à reprendre en main l’enquête. Qu’elle s’occupe de son père mort qu’elle n’avait pas connu vivant était troublant. Ça tenait de l’hommage ? De l’intrusion déplacée ? Il se dit surtout qu’il ne risquait rien à la laisser faire. Au mieux, il ne serait pas mécontent que l’assassin de son père se fasse choper. Ce serait sans l’ordre des choses. Mais pas plus, il n’était plus motivé par le sujet. Il savait que ça ne réparerait pas les dégâts que ça lui avait causés, qu’il n’y avait pas d’autre choix que de faire avec…
Commenter  J’apprécie          10
Tout le service évoluait en duo, ils n’étaient pas dans la même équipe. Ils ne passaient pas leur temps à se mater quand ils n’étaient pas de sortie. Ils ne pouvaient pas non plus faire semblant de ne pas se voir. Il avait remarqué que les lanières de son holster tendues sur la poitrine mettaient ses seins en vedette ; elle, qu’en revenant d’intervention, il glissait son arme dans son tiroir comme si c’était une bestiole qui ne vivait bien que dans le noir.
Ils s’étaient reluqués, frôlés, reniflés pendant des années, et après ? Rien. Pour l’un comme pour l’autre.
Commenter  J’apprécie          00
Elle vivait mal la compromission. Est-ce que le renoncement à ses idées ne risquait pas d'être mal jugé par ses filles ? N'allaient pas trouver méprisable sa lâcheté ? Ne seraient-elles pas plus rassurées par une mère sans faiblesse ?
Commenter  J’apprécie          10
Et Romain, pourquoi flic ? Il avait 6 ans quand son père était mort. Pas de mort naturelle. Un meurtre. On n’avait pas retrouvé l’assassin. Il s’était juré de réparer l’injustice, avait pensé, naïf, que devenir flic lui donnerait des facilités pour reprendre l’enquête. Il avait fait ce qu’il fallait pour entrer dans la grande maison quand il en avait eu l’âge. Le boulot ne lui permit pas de se consacrer à cette vieille histoire et son mordant s’émoussa.
Commenter  J’apprécie          00
Des gens qui apportaient de la vie et donnaient du plaisir aux enfants hospitalisés. Clowns, films, arts plastiques. Boulot remarquable. Il les avait vus à l’œuvre. Il avait envoyé un chèque pour les aider, ils le remerciaient pour le geste.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Jacques Bablon (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques Bablon
Paris. Un immeuble ancien avec une cour pavée. Cinq étages. Fin de semaine calme. Si ce n'est que… Que la grosse fête au quatrième chez ces trentenaires bien dans leur époque tourne mal. Qu'au premier, un des deux Lettons de passage dans la capitale a pris un éclat de grenade GLI-F4 dans le dos et saigne comme un boeuf. Que l'homme du deuxième qui a accueilli une sans-papiers ne rêve que de la baiser. Que la belle étrangère sait particulièrement bien calmer les ardeurs des hommes qui se croient tout permis. Que le jeune du cinquième connaît tout des horreurs commises par le salaud du deuxième et qu'il ne va pas en rester là. Que l'importateur de pistaches qui habite au troisième a pris une balle dans la tête. Mais qui pourrait affirmer que dans ce nid de vipères l'amour ne pourrait pas éclore ?
Dans ce nouvel opus, Jacques Bablon – usant là encore de son style minimaliste, évitant le superflu, tendant à l'ascèse – va nous entraîner dans la cage d'escalier d'un immeuble parisien très intrigant. Avec lui, nous allons monter les étages un à un, nous arrêtant à chaque palier. Et en poussant la porte des locataires, Jacques Bablon va nous laisser entrevoir des pans entiers de leur vie… Une vie qui aurait pu couler des jours relativement paisibles. Mais l'ironie du sort semble vouloir s'en mêler… On va découvrir leurs aventures personnelles, tumultueuses, qui pourraient peut-être les entraîner vers le chaos… le mélange est savoureux. La famille est omniprésente comme si l'auteur avait voulu lui donner le rôle principal… Elle est naturellement source de problèmes qui tourneront parfois au cauchemar. Monde pourri ? Désespérant ? Pas totalement. Reste une petite lumière. Tant qu'il y a de la vie… Et comme d'habitude avec Jacques Bablon, on va retrouver dans cet excellent roman noir, son don pour donner chair à ses personnages, leur apporter une profondeur qui ne peut que nous faire courir d'un étage à l'autre pour suivre leur destin… L'écriture claque, égratigne, dézingue jusqu'à en devenir jubilatoire !
« Dans ses romans, Jacques Bablon va toujours à l'essentiel. Dès l'ouverture du polar, l'ambiance est bien là, donnant envie d'aller plus loin, de lire encore et encore. Avec lui, pas le temps de souffler, on ne lâche pas le livre tant qu'il n'est pas terminé. Des romans noirs dignes des plus grands. » Emmanuel Fleury.
+ Lire la suite
autres livres classés : affaires classéesVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (34) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}