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Cycle Marie Madeleine Marguerite... tome 4 sur 5
EAN : 9782707323057
170 pages
Editions de Minuit (05/09/2013)
  Existe en édition audio
3.49/5   255 notes
Résumé :
La robe en miel était le point d’orgue de la collection automne-hiver de Marie. À la fin du défilé, l’ultime mannequin surgissait des coulisses vêtue de cette robe d’ambre et de lumière, comme si son corps avait été plongé intégralement dans un pot de miel démesuré avant d’entrer en scène. Nue et en miel, ruisselante, elle s’avançait ainsi sur le podium en se déhanchant au rythme d’une musique cadencée, les talons hauts, souriante, suivie d'un essaim d’abeilles qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 255 notes
Bien que n'ayant pas lu les trois premiers volets de cette série consacrée à Marie Madeleine Marguerite de Montalte (tout simplement appelée Marie tout au long du roman) et ne me plongeant que dans le quatrième et dernier "Nue", je me suis rapidement familiarisée avec les personnages et n'ai eu aucun problème à m'enfouir dans l'histoire et ce, dès le départ.
Je ne vous cache pas qu'il me manques certainement quelques éléments (que je devine, voire même que j'imagine mais cela n'a aucune importance pour se laisser bercer pas l'écriture de Jean-Philippe Toussaint ; je dirais même que cela a éveillé ma curiosité et que j'espère bien lire les livres qui ont précédé celui-ci.

Ici, l'on se retrouve tout d'abord en plein milieu d'un défilé de mode que la créatrice de mode, que nous appellerons tout simplement Marie pour simplifier les choses (tout comme l'auteur le fait-lui-même d'ailleurs) a planifié, à ce qu'elle croyait être au mieux. Cette fois-ci, elle a visé haut en réalisant une robe époustouflante entièrement réalisée en miel et la mannequin qui doit la porter doit simplement défiler sur scène en étant suivi par un essaim d'abeilles. Puisque toutes les dispositions nécessaires ont été prises, pourquoi s'inquiéter me direz-vous ? Parce que il y a toujours un Mais, voilà pourquoi...Les animaux, tout comme les hommes, peuvent bien souvent se montrer imprévisibles !
L'histoire, vu à travers les yeux du narrateur, qui n'est autre que l'ancien compagnon de Marie qui, il va sans dire, l'aime toujours (sans cela il n'y aurait pas d'histoire, enfin pas comme celle-là, entendons-nous bien) est une pure merveille tant les mots qu'emploie l'ancien amant pour décrire la beauté de Marie et ce qu'il ressent pour elle sont justes et envoûtants. de cette scène de défilé, la narrateur nous entraîne au Japon (où on eu lieu les premières rencontres avec des apiculteurs professionnels, chargés de veiller à ce que le défilé se passe bien), puis à Paris où les protagonistes ont d'abord vécu ensemble puis chacun dans leur appartement suite à leur séparation et enfin sur l'île d'Elbe, à la Rivercina. Dans ce village où Marie est propriétaire de l'ancienne maison de son père maintenant décédé, elle et le narrateur se sont aimés, y ont passé deux semaines de vacances en tant qu"amis", puis y sont enfin revenus pour assister à un tragique événement, celui de l'enterrement de Maurizio, le voisin et gardien de la maison de son défunt père.

Je ne vous en dit pas plus en ce qui concerne l'intrigue sinon cela reviendrait à tout vous dévoiler mais sachez que même dans un ouvrage comme celui-ci, relativement court, il peut se passer bien d'autres choses encore.
J'ai parfois été gênée par des phrases que je trouvais trop longues à mon goût mais, au final, celles-ci sont tellement belles, que le lecteur ne s'en rend même plus compte. A découvrir !
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Nue de jean-Philippe Toussaint est un hymne à la féminité, "il émanait d'elle quelque chose de lumineux, une grâce, une élégance, une évidence...”.

C'est une parabole magique sur les rapports amoureux entre un homme et une femme, entre le conteur et Marie, une page illustration pour le livre Fragments d'un discours amoureux de Roland Barthes.

Marie styliste habille la femme, pose sur elle une parure, lui fait une enveloppe, pour la rendre plus belle, après la robe en gorgone et ses fruits de mer, elle présente la robe miel, où la parure se minimalise, la peau devient la robe talquée, rehaussée, pour devenir la Parure suprême de la femme, une femme nue juste un peu laquée de miel comme un parfum.


Ce prologue à Tokyo, où la robe est présentée, installe Marie dans une recherche de perfection, où la haute couture avec ou sans couture, doit donner au corps de la femme sa splendeur.

Pages visuelles qui suscitent le toucher et la sensualité du lecteur. "elle, faisant tinter délicatement les coupes l'une contre l'autre, c'était deux épidermes hypersensibles que l'on mettait pour la première fois en contact, comme deux lèvres qui se rapprochent et s'effleurent".
 
Jean-Philippe Toussaint avance encore vers Marie, le séjour à l'île d'Elbe lui offre toutes les poses, les éclairages, les senteurs pour décrire Marie, habillée désinvolte, nue ou à moitié nue, le conteur est fou de son modèle. "cette disposition océanique que j'avais repérée en elle, qui acérait sa sensibilité, l'exacerbait, faisait vibrer ses sentiments".

Tout est fragile en amour, le coeur se dévoilera, après une longue absence, les pas dans le cimetière réveillent le corps, l'odeur du chocolat mêlée à d'autres senteurs aqueuses prennent Marie à la gorge, elle est enceinte. Un autre femme émerge une femme amoureuse, pleine d'énergie et de désirs.


Cette scène est l'une des plus belles, si bien colorisée et si étrangement olfactive, que des sensations traînent dans votre propre corps, et quand elle vomit ses tripes c'est aussi son passé qui s'en va.

Un beau prix Fémina qui n'en fût pas, à quoi rêvent les jurys ?
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Un petit billet pour parler de Nue, dernier opus qui ferme la tétralogie de Jean-Philippe Toussaint, le cycle Marie Madeleine Marguerite de Montalte.
Nue, qui peut être lu indépendamment des trois autres volets, relate les derniers épisodes de la relation amoureuse entre le narrateur et Marie, créatrice de mode. L'histoire est ténue. Après l'avoir suivie au Japon pour la préparation d'un défilé de mode, le narrateur, séparé de Marie, emménage seul à Paris dans un nouvel appartement et n'a plus de ses nouvelles pendant deux mois. Elle reprend contact et lui demande de l'accompagner sur l'île d'Elbe pour assister à l'enterrement du gardien de la maison de son père décédé.
Nue, comme la plupart des livres de l'auteur, et c'est ce qui fait sa réussite sur le plan littéraire, est composé d'une succession et d'un enchaînement de scènes que l'on pourrait qualifier de visuelles ou cinématographiques. Tout son art consiste à décomposer, décortiquer à l'extrême des moments, des situations, et à nous offrir de cette manière, des tableaux d'une très grande précision où l'architecture et la géométrie trouvent toute leur place. Les émotions, les sentiments sont incorporés à ces scénographies et le temps est dilaté, distendu, étiré, ce qui donne l'impression que tout se passe au ralenti.
Les différentes visions de Nue sont belles, comme celle du défilé de la robe de miel, mais elles ne valent pas les scènes d'anthologie auxquelles il nous avait habitué, et notamment celle du cheval dans l'avion dans La vérité sur Marie.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas le titre du cycle que j'ai préféré. Il y a de magnifiques passages, une langue précise et poétique, de l'humour et des épisodes cocasses, de la tendresse, mais on voit trop les fils avec lesquels il a cousu son ouvrage, comme si la technique prenait le pas sur le contenu.

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Nue, extravagante de miel, escortée par un essaim d'abeilles, la Top model fait bourdonner le podium. Mis à nu par la douleur de l'absence, un homme se retrouve sur un toit à épier celle qu'il ne peut oublier. Ce perchoir de voyeurisme se trouve au Japon. Il pourrait être ailleurs, les lieux n'ont plus d'importance, symétriques d'un bout à l'autre de la planète tant l'espace est absolument architecturé de l'être cher. Tout autour de la femme aimée, la femme styliste - Marie - une foule se presse. Costumes noirs, grimaces branchées, la cacophonie de la ruche humaine creuse le tourment de celui qui attend.

Il attend, suspendu à une fausse promesse, celle murmurée lors d'un été pyromane sur l'île d'Elbe, celle de retrouvailles possibles. Survient l'automne, à Paris. le crépitement du gris, l'appartement en solo insuffisamment meublé et les longues heures d'observation infructueuses face à la fenêtre. Nul appel, simplement l'obsession du silence et la pelote de souvenirs. Il attend. Enfin, un signal, un rendez-vous dans une brasserie, un soir de mauvais temps. A nouveau, elle est là, son corps de l'été calfeutré entre des couches de tissu, un peu éteinte, moins belle. Elle lui parle. L'accompagner sur l'île d'Elbe pour les obsèques d'un proche. Relique d'un ancien feu. La bouche de Marie se clôt sur un secret …

Designer des mots, Jean-Philippe Toussaint berce d'une retenue feutrée le vertige d'une séparation. D'une thématique maintes fois abordées, il réussit par la grâce de son phrasé à voiler d'intemporalité le dénuement des coeurs. Infiniment mélodique, ce court roman est aussi une déclaration d'amour à la grande littérature, de celle qui nous grise tant elle concerne notre intimité. Il est doux d'être une femme et de lire ce qu'un homme ose encore écrire pour une femme. Il est doux d'être une femme et de lire la peine d'un homme, cet homme dont bien souvent nous omettons les tourments nous arrogeant la légitimité du mot. Sans fausse pudeur mais avec un sens minutieux de l'horlogerie littéraire, Jean-Philippe Toussaint ré-enchante l'espoir du retour de l'être aimé. Un roman fluide dont la quête de perfection demeure suffisamment discrète pour laisser au lecteur la place qui lui revient. A lire tout au creux de soi.

Astrid MANFREDI, le 23/09/2013
Une chronique à retrouver sur : http://laisseparlerlesfilles.wordpress.com/
Lien : http://laisseparlerlesfilles..
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Fin, hélas!, du cycle consacré à Marie Marguerite Madeleine de Montalte, par l'auteur fascinant qui a redonné ses lettres de noblesse au Nouveau Roman, en y introduisant l'humour, la légèreté et la profondeur qui lui manquaient. Après 'Fuir', Faire l'amour', La Vérité sur Marie', voici 'Nue', le quatrième opus de la série que Jean-Philippe Toussaint consacre aux amours du narrateur et d'une créatrice de mode. L'histoire, ne la cherchez pas, comme toujours dans le Nouveau Roman, elle n'a aucune importance. Tout est dans le détail, dans la perception, dans le mouvement. Les livres de Toussaint sont une chorégraphie en plusieurs tableaux, chacun d'entre eux permettant d'entrevoir, et seulement d'entrevoir les sentiments, et derrière eux, les personnages. Ce quatrième roman du cycle est aussi fabuleux que les précédents, je n'ai qu'une seule envie, c'est de les relire. Toussaint est, à mon sens, le meilleur écrivain francophone (il est Belge). Il mérite le Goncourt. je pense qu'il l'obtiendra cette année.
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critiques presse (9)
LeDevoir
30 décembre 2013
Nue (Minuit) de Jean-Philippe Toussaint, grand oublié des prix littéraires, laisse pourtant une traînée magique après qu’on l’a refermé.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LeMonde
23 décembre 2013
Jean-Philippe Toussaint, au moment de clore ce cycle extraordinairement travaillé, intriqué, dit la part de hasard dans la création. C'est comme si cet aveu le libérait, l'autorisait à tenter de nouvelles expériences avec sa phrase - plus libre, plus rythmée.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
19 septembre 2013
Ce qui est intéressant chez Toussaint, c'est qu'il ne se confine pas, comme certains de ses collègues, dans la bulle protectrice et dorée du second degré, de l'évitement phobique et de l'ironie française. Ses volutes, son élégance ne l'empêchent jamais d'affronter le premier degré de l'amour, de la mort et ici de la naissance.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Lhumanite
09 septembre 2013
Jean-Philippe Toussaint n’a pas son pareil pour nouer les relations entre les êtres à la trame hétéroclite du réel. Ce qui sans doute distingue la littérature de la bluette amoureuse.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
LaLibreBelgique
09 septembre 2013
Un peu d’exotisme, un brin d’érotisme, un zeste de suspense et des phrases d’une grande beauté et sensualité qui sonnent justes, parlant de nos émotions. “Nue” est un candidat clair au prix littéraires, comme en témoigne sa présence dans la première liste du Goncourt.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Culturebox
09 septembre 2013
"Nue" est un merveilleux roman, où chaque page est un festin. Il achève une œuvre consacrée à un sujet vieux comme le monde, simple comme son titre, mais toujours mystérieux. Avec intelligence et drôlerie, Toussaint en donne une vision à géométrie variable, celle d'un sentiment perché entre les plus grands emballements et la banalité du quotidien, entre l'acidité chloridryque et la douceur du miel.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Lhumanite
02 septembre 2013
La modernité littéraire dans ce qu’elle a de plus convaincant.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Telerama
28 août 2013
Rêvée, tendre, indifférente... Marie, l'insaisissable, réapparaît dans le quatrième volet d'un grand roman d'amour à la grâce limpide.
Lire la critique sur le site : Telerama
LeFigaro
21 août 2013
Avec Nue [...], Jean-Philippe Toussaint clôt sa tétralogie de Marie la créatrice de mode, son amante fantasque, entamée avec Faire l'amour en 2002, en publiant son douzième roman. Cette fois-ci, l'auteur de La Salle de bain a quitté le Japon pour planter son décor entre Paris et l'île d'Elbe, mais sans se départir de son habituelle préciosité d'écriture.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Elle ne m'avait pas regardé, elle avait simplement soulevé la main à côté d'elle et avait pris la mienne avec naturel, et ce geste si tendre qui m'emplit d'apaisement, ce geste si inattendu, me parut aussi surprenant que si les deux navires que nous avions sous les yeux, abandonnant un instant la froideur impassible avec laquelle ils cohabitaient dans le port, s'étaient soudain rapprochés dans un geste de tendresse. Je sentis la main de Marie humide contre ma paume, et je savourai aussitôt physiquement, comme à titre exclusivement privé, la pertinence de cette loi physique universelle qui veut que deux corps qui entrent en contact ont tendance à égaliser leur température.
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En dehors du côté spectaculaire de certaines des robes créées par Marie dans le passé — la robe en sorbet, la robe en calycotome et romarin, la robe en gorgone de mer que paraient des colliers d’oursins et des boucles d’oreilles de Vénus —, Marie s’aventurait parfois, en marge de la mode, sur un terrain expérimental proche des expériences les plus radicales de l’art contemporain. Menant une réflexion théorique sur l’idée même de haute couture, elle était revenue au sens premier du mot couture, comme assemblage de tissus par différentes techniques, le point, le bâti, l’agrafe ou le raccord, qui permettent d’assembler des étoffes sur le corps des modèles, de les unir à la peau et de les relier entre elles, pour présenter cette année à Tokyo une robe de haute couture sans couture. Avec la robe en miel, Marie inventait la robe sans attaches, qui tenait toute seule sur le corps du modèle, une robe en lévitation, légère, fluide, fondante, lentement liquide et sirupeuse, en apesanteur dans l’espace et au plus près du corps du modèle, puisque le corps du modèle était la robe elle-même.
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Marie me prit doucement la main sous la
pluie. Elle ne m’avait pas regardé, elle avait simplement soulevé la main à côté d’elle et avait pris la mienne avec naturel, et ce geste si tendre qui
m’emplit d’apaisement, ce geste si inattendu, me
parut aussi surprenant que si les deux navires que
nous avions sous les yeux, abandonnant un instant
la froideur impassible avec laquelle ils cohabitaient dans le port, s’étaient soudain rapprochés dans un geste de tendresse.
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"[..] quand on va voir quelqu'un dans un cimetière, il est naturel qu'on ne le voie pas, il est normal qu'on ne le trouve pas, car on ne peut pas le trouver, jamais, c'est à son absence qu'on est confronté, à son absence irrémédiable."
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Je l’apercevais dans la foule, et il émanait d’elle quelque chose de lumineux, une grâce, une élégance, une évidence...
... elle le retint par le bras et lui demanda avec beaucoup de grâce et de naïveté
charmante, dans un sourire désarmant, complice, irrésistible, qui semblait dire qu’elle était consciente qu’elle exagérait peut-être un peu, mais qu’on ne se refait pas, s’il ne serait pas possible d’en avoir plutôt des noires, des olives noires.
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Videos de Jean-Philippe Toussaint (62) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Philippe Toussaint
Philippe de la librairie le Divan partage ses lectures de la Rentrée littéraire 2023 "Une rentrée littéraire sans Jean-Philippe Toussaint c'est moins bien, donc là on en a deux, c'est formidable."
Notre mot sur "L'Échiquier" de Jean-Philippe Toussaint ----- https://bit.ly/3MrAIZy #coupsdecoeurduDivan #PhilippeDivan #lechiquier #jeanphilippetoussaint #leseditionsdeminuit #booktok #litteraturefrancaise #litteraturetraduite #ebook #livrenumerique Tous nos conseils de lecture ICI : https://www.librairie-ledivan.com/
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