AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070134472
176 pages
Gallimard (30/11/-1)
3.53/5   35 notes
Résumé :
« L'impatience heureuse des commencements. L'horizon est un cercle parfait, la mer est déserte, vide comme la page blanche qui m'attend, comme les jours à venir, avec juste le soleil et la mer, et les îles. Et le soleil se lèvera sur la mer, se couchera sur la mer. Je pourrai sortir le matin sur le pont le regarder se lever jusqu'à ce que l'aube grise devienne la rose aurore, et ensuite me rendormir, tout enclose dans la beauté du jour naissant. Le bonheur se confo... >Voir plus
Que lire après O solitudeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 35 notes
5
3 avis
4
5 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
Il y a des livres qui vous entraînent si loin de tout et si près de vous-mêmes en peu de temps que vous ne regretterez pas de les avoir pris pour compagnons éphémères, car, en réalité, ils ne cesseront de vous accompagner, en profondeur, beaucoup plus longtemps que vous ne pensez, tout au long du chemin.
A quoi est-on convié ici ? Au voyage immobile du solitaire qui a beau parcourir le monde qu'il ne s'en trouve pas moins seul à la fin du périple comme il le fut au cours de celui-ci, malgré maintes rencontres et maintes illusions. C'est de nous dont il s'agit, de chacun d'entre nous.

Ce livre, O Solitude, de Catherine Millot, j'en dois la découverte à Piatka, que je remercie, mais que je ne peux égaler dans la description concise et saisissante qu'elle en a donnée et qui a éveillé mon envie et ma curiosité.
Je vais simplement suivre mon fil de lecture.

Quelle est la typologie de ce livre ? Sous quelle forme le ranger ? S'agit-il de simples confidences, d'analyse, d'auto-analyse, du récit de petits faits réels de la vie mêlés à de la fiction, à des réminiscences, à des réflexions et à des références et allusions aux oeuvres de grands artistes ou penseurs, dont Roland Barthes ? Je serais bien embarrassé pour répondre, car les pages de cet ouvrage tiennent de tout cela à la fois.
Il y a autant de considérations sur l'amour, sur l'art que sur la solitude éprouvée ou réelle. Est-ce un hasard ? Évidemment pas. Car c'est l'adulte qui revient sur des impressions connues depuis l'enfance et dans lesquelles la solitude a à voir avec tous les états de conscience et ce à travers toutes les étapes de la vie.

La solitude, c'est la douleur lancinante qui se manifeste d'avoir perdu un être cher. Il y a aussi la pénible solitude des personnes âgées que l'on délaisse. Mais l'auteure n'a rien à faire de tout cet aspect de la solitude éprouvée dans les dernières lignes droites de l'existence, où il y a pourtant de la détresse et de la déréliction. Catherine Millot, dans l'absolu de l'idéal de ce pourrait être la vieillesse, libérée de tous les maux physiques, regarde cet âge de la vie comme la préparation, dans une acceptation sereine et totale, à la vraie solitude, que ce soit à celle d'avant ou à celle d'après la mort.

L'auteure d'O Solitude évoque la solitude par choix, une solitude heureuse, et replacée dans le rapport au temps, quand la mer sur laquelle vogue notre frêle esquif est - ou semble - calme. Mais c'est pour évoquer ensuite : A la recherche du temps perdu, de Marcel Proust - une lecture pour temps de solitude ? - et rappeler les malheurs du solitaire qui souhaite ardemment mais vainement la présence de l'objet aimé dont l'absence fait mal. La solitude ici est remplie d'inquiétude et d'angoisse - soit exactement l'état dans lequel peut se trouver une personne amoureuse. Et à quoi cela tient- il ? Pour le savoir, il faudra attendre d'en arriver au deuxième tiers de notre lecture. Proust disait que le manque d'amour éprouvé dans l'enfance expliquait nos amours et notre façon d'aimer. Plus loin, on nous rappelle que lorsqu'un seul être est parti, qui tenait lieu de tout, et que tout paraît dépeuplé, on cherche à combler le vide par le premier être venu disponible, par celui qui se présente et qui s'offre à être là. On va alors s'enfermer avec cette personne dans une salle obscure, un cinéma, qui devient planche de salut. Là, dans le noir, se produisent le phénomène de la catharsis et le déversement des larmes retenues trop longtemps et qui parviennent à se libérer devant un spectacle qui les fait jaillir. Et puis, chez soi, on se laisse volontiers aller à un sommeil réparateur - recette qui permet d'ajouter un jour à l'autre et de se refaire. On peut d'ailleurs mener une vie d'intérieur par choix, dans une sorte de repliement sur soi qui n'en est pas tout à fait un, car l'on n 'est jamais totalement coupé du monde. Un lien avec l'extérieur est maintenu, ne serait-ce que par les bruits qui en proviennent, la luminosité, les variations de couleurs, les odeurs et par ce que les autres nous en rapportent. Sans bouger, le monde est à portée. Tient-on un monologue intérieur dans cet état qui virerait au cas pathologique sans l'experience de la lecture, qui peut mener à
celle de l'écrit. le plaisir de rester au lit, la "clinophilie" est une aventure inévitable lorsque s'ajoute à cela une maladie à traiter - ce qui est arrivé à Proust justement. Et, connaissant Proust, il ne pouvait y avoir renoncement à l'écriture. Catherine Millot fait ici l'apologie de l'immobilité qui libère la pensée. Et de s'interroger : "la solitude heureuse est-elle possible sans oeuvre ?" Et s'il est vrai que les livres que l'on écrit "sont le fruit d'une fécondation par d'autres livres", c'est donc que le Narrateur de la Recherche "écrit parce qu'il a lu". Se rappelle-t-on que la soif de lire, de connaitre, naît souvent à l'occasion d'une maladie, quand on est alité ? Vous souvient-il de pareils moments vécus durant votre enfance ? Et c'est ici que nous atteignons le noyau dur, le coeur du livre de Catherine Millot, qui nous démontre que "le goût de la solitude et du silence, comme celui de la lecture et de l'écriture est peut-être le goût de l'enfance", que tout ce que nous sommes, une fois devenus adultes, s'enracine là, et plus fondamentalement encore dans notre rapport à la mère, que nos expériences de la solitude, aujourd'hui et demain, s'expliqueraient à partir de l'expulsion du ventre de la mère par l'apprentissage progressif de l'obligation de se débrouiller seul. Alors, nos échecs amoureux participeraient eux aussi de cette logique de l'expulsion, de l'impression de l'abandon. Heureusement, il existe d'autres formes graduées et moins "traumatisantes" qui nous font faire de la solitude, mieux qu'une habitude, une envie, qui passe très bien dans une vie à deux, dans un couple, quand chacun a sa passion à satisfaire. "La solitude rêvée est une solitude entourée", rappelle Catherine Millot.

Comme en écho à tout cela, l'auteure nous décrit des lieux situés dans différents coins du monde, avec des "couchers de soleil beaux comme des incendies". Que la végétation y soit luxuriante ou qu'elle se fasse rase comme en un désert, les plus majestueux ou les plus dénudés des paysages, qui sont décrits superbement, n'en sont pas moins vides de toute présence humaine, hormis celle de la narratrice ou de l'observateur solitaire, pris comme exemple, William Henry Hudson, qui pourraient bien tous deux, au fond, être de trop en ces endroits et étrangers à toute cette nature qui les précède et qui leur survivra.

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)

Commenter  J’apprécie          367
Ce livre n'est pas un roman, ce n'est pas non plus une autobiographie, ni une réflexion sur la solitude. C'est tout cela et bien plus encore.
Il est inclassable et c'est ce qui fait son charme. Un vrai coup de coeur !

J'ai eu la chance de tomber dessus dans une librairie grâce au petit marque-page qui dépasse parfois d'un livre, attention du libraire qui partage ainsi ses découvertes.
Je l'ai vécu comme un voyage au pays intime et érudit de C. Millot, écrivain et psychanalyste. Ses voyages sont d'ailleurs réellement le fil conducteur de ce livre, prétextes à des réflexions personnelles imprégnées de littérature, de philosophie, d'émotions artistiques.
En Méditerranée, par exemple, elle nous dit la solitude, l'amour en compagnie de Proust ; en Allemagne, c'est un tableau de Friedrich qui sert de point de départ à sa réflexion...et je ne vous en dirai pas plus. Il faut s'offrir ce voyage immobile bien calé dans son fauteuil préféré !
C'est beau, sensible et limpide, tout en étant profondément réfléchi.
Commenter  J’apprécie          365
Ce livre ne parle pas de la solitude, mais des solitudes.
- Celle subie, qui génère de l'angoisse.
- Celle qui suspend tout discours, intérieur et extérieur, quand on est fatigué du langage, et qui aspire à la quiétude.
- Celle qui permet d'accueillir le monde avec plus d'acuité, débarrassée des bruits ambiants.
De ces deux dernières émergent deux grands types de solitaires, ceux qui ne sortent pas de leur chambre comme Barthes, et ceux qui voyagent jusqu'aux confins du monde comme Hudson, ornithologue du XIX ( «le flâneur de Patagonie») et ont un rapport profond d'empathie avec la nature des grands espaces. Une solitude qui permet l'effacement de soi et l'accès à des moments d'extase.

Catherine Millot part de sa propre expérience de solitude et la met en résonance avec celle d'artistes - Caspar Friedrich - et d'écrivains - Barthes, Lacan -
Un très grand moment de lecture, d'une grande richesse, porté par la musique de Purcell -Ô Solitude- extrait de Musique for a while. Poème inspiré de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant (1594-1661) qui commence ainsi :

«Ô ! que j'aime la solitude !
Que ces lieux sacrés à la nuit,
Eloignés du monde et du bruit,
Plaisent à mon inquiétude !
Mon Dieu! Que mes yeux sont contents
De voir ces bois qui se trouvèrent
A la nativité du temps,
Et que tous les Siècles révèrent,
Etre encore aussi beaux et verts,
Qu'aux premiers jours de l'Univers !

Si vous aviez envie d'écouter ce chant je me permets de vous conseiller la très sensible interprétation d'Alfred Duller ... inoubliable !

Commenter  J’apprécie          130
Catherine Millot (à ne pas confondre avec Catherine Millet, écrivain aussi) est écrivain et psychanalyste, auteur de plusieurs livres, mais O Solitude est son premier roman. Je parle de « roman » parce que c'est écrit dessus, comme disait un célèbre fromage, mais la dénomination est trompeuse à mon avis.
Le titre lui, annonce bien la couleur puisque Catherine Millot se donne pour ambition de vanter les mérites de la vie solitaire, « Ecrire, cette fois-ci, pensais-je, ce serait pour dire à mon tour le bonheur de vivre seule. » Pour illustrer son propos, elle convoque d'autres solitaires, des artistes comme le peintre Caspar David Friedrich ou le musicien Purcell, des personnages tirés de la littérature, l'oeuvre de Proust est souvent citée, ainsi qu' Edgar Poe, mais ce sont aussi et surtout Roland Barthes écrivain philosophe et W.H. Hudson naturaliste, fou des oiseaux et de la Patagonie qui lui fournissent de nombreuses pages enrichissant son livre de références vécues.
Mais c'est aussi ce qui me fait tiquer, quand je vois le terme « roman » imprimé sur la couverture de ce livre. Car en fait, le texte est un vaste mélange des genres, la biographie avec Barthes et Hudson ainsi que l'essai psychanalytique – le naturel revenant au galop. Et là Catherine Millot nous entraîne dans des considérations que j'aurais peut-être appréciées si j'avais un essai entre les mains, mais qui m'ennuient un peu, d'abord parce que glissées à mon insu dans un roman et ensuite parce que ça ressemble furieusement à du jargon roboratif, j'en citerai cet exemple « Si l'expérience de la perte est coextensive à l'émergence du moi, avec sa signification protectrice et défensive, la voie de retour consisterait à parvenir à faire relâche avec ce moi et avec les défenses dont il est bâti. »
En rédigeant cette chronique, je m'aperçois que je ne sais pas quel avis porter sur ce livre, car si les points négatifs sont nombreux, le mélange des genres et le charabia du psychanalyste, j'y ai aussi trouvé plusieurs centres d'intérêts, les longues pages sur Hudson m'ont donné envie de le lire, et ce que Catherine Millot dit de la solitude choisie semblait parfois correspondre à mon propre portrait, même si ses propos ne sont pas exempts d'évidences « La vieillesse est un bel âge de la vie, pour peu qu'elle ne soit pas grevée par la maladie ».
Donc, puisque ce livre ressemble à un cocktail, en voici la recette après l'avoir dégusté, un tiers de lecture agréable et instructive dilué dans deux tiers de chiants !
Commenter  J’apprécie          91
Grâce à une amie, c'est à une triple découverte que j'ai été conviée, avec ce sentiment que les arts se parlent et se complètent merveilleusement:
"ô solitude, my sweetest choice", magnifique hymne à la solitude chanté sur l'air de Purcell par Alfred Deller - Music for a while, chez Harmonia mundi (sa voix de contre-ténor exceptionnelle confère à la plainte une douceur surréelle!)
Loin des clichés d'un ascétisme monastique où le renoncement et le silence ornent le quotidien, la solitude volontaire est un art de vivre. Pascal Quignard m'en a montré le chemin dans Villa Amalia. Il ne restait que la troisième étape, cet ouvrage qui m'enchante, pose des mots sur ce choix de vie qu'est le désir d'être seul.
Catherine Millot nous invite à voyager dans ces ilots solitaires de sa vie. Nous y croisons Barthes, Lacan bien sûr, mais aussi des écrivains, comme Musil, ou Proust et le narrateur de la Recherche du Temps perdu qui aime rester dans son lit pour savourer les moments de solitude. A lire dans vos moments de... douce solitude !
Commenter  J’apprécie          120


critiques presse (3)
Actualitte
14 novembre 2011
C'est ainsi que Catherine Millot signe un livre profondément méditatif et recueilli, irrigué de mystère. Un récit d'une sobre beauté, d'une profondeur entêtante! Chaque phrase, chaque ligne sonde l'énigme que constitue le fait d'être au monde : naître du néant pour finalement y retourner, entre-temps choisir de vivre, de voyager ou de rester au fond de son lit, d'aimer, ou s'extraire du cycle, et s'absenter.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Lexpress
19 septembre 2011
De fil en aiguille, c'est à un nuancier des solitudes qu'aboutit Catherine Millot. Elle distingue la solitude heureuse ou solaire dont jouit l'enfant dans son rapport poétique au monde, et la solitude dévastatrice, celle de l'abandon néantisant qui frappe sans appel l'amoureuse ou l'amoureux humilié.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
18 août 2011
Alliant érudition et intimité, une exploration brillante de l'isolement et de ses vertiges.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Lire est comme une rencontre amoureuse qui n'aurait pas de fin. Ici, pas d'arrachement, mais une succession sans rupture, voire une coexistence heureuse de liens multiples, durant parfois toute la vie. Cela commence par un coup de foudre pour un livre. Alors je lis tout de son auteur, j'aime tout de lui. Puis vient l'accomplissement de l'amour qu'est l'écriture. Ecrire, pour moi, veut dire élire un de ces compagnons de prédilection, un peu comme on se décide à s'engager dans une liaison qui durera des mois, voire des années, jusqu'à ce que son fruit arrive à terme.
Mais écrire, c'est aussi s'engager dans une ascèse qui, d'ailleurs, comporte son plaisir propre. Il faut inventer à sa mesure, ses rythmes, ses rites, ses règles de vie, un cadre et une discipline, sans omettre de préserver la part due au lien avec les autres, car, dans l'ascétisme, il faut se garder des excès, tous les ascètes le savent. Roland Barthes l'a très bien vu, qui s'est longuement interrogé sur les modes de vie solitaires, l'aménagement des relations nécessaires avec les autres, qu'il souhaitait le plus légères possibles afin de préserver le temps qu'il faut pour écrire, c'est-à-dire pour laisser la solitude s'épanouir.
Commenter  J’apprécie          60
[ Incipit ]

L'impatience heureuse des commencements. L'horizon est un cercle parfait, la mer est déserte, vide comme la page blanche qui m'attend, comme les jours à venir, avec juste le soleil et la mer, et les îles. Et le soleil se lèvera sur la mer, se couchera sur la mer. Je pourrai sortir le matin sur le pont le regarder se lever jusqu'à ce que l'aube grise devienne la rose aurore, et ensuite me rendormir, tout enclose dans la beauté du jour naissant. Le bonheur se confond avec la mer et le soleil et l'écriture à venir, les longues matinées d'écriture, le temps rendu à sa liberté.
Commenter  J’apprécie          60
Ma vie fut ainsi rythmée par une alternance d'amours et de solitude. dans l'amour, je me dépossédais de cet amour de soi qui fonde, justement, la capacité d'être seul, et si celui-ci ne m'était pas rendu par l'amour reçu en retour, il me laissait dépouillée de toute enveloppe, dérobée à moi-même, réduite à quelque chose que je ne saurais qualifier autrement que d'être la proie du vide, d'un vide qui, tel un siphon, menaçait de m'aspirer dans son tourbillon, de m'engloutir, pour peu que celui au profit de qui je m'étais ainsi dépossédée m'y laisse choir. Alors s'amorçait une autre phase, le temps du deuil, celle d'une lente reconquête, une réappropriation de ce dont je m'étais désistée. Lorsqu'elle était ainsi achevée, la vie m'était rendue, plus intense d'avoir été ainsi dénudée. (Gallimard, mai 2011, p. 68-69)
Commenter  J’apprécie          40
L'émotion la plus profonde que puisse donner la nature ne vient-elle pas de ce qu'elle se passe si bien de vous ? Votre existence, d'apparaître aussi superflue, en devient légère comme un nuage. La solitude n'est jamais aussi grande ni aussi sereine que lorsque l'indifférence des choses ouvre à l'absence de soi.
Commenter  J’apprécie          110
Ne pas sortir de chez soi relève de l'exercice d'une liberté. Est-ce pour cela que c'est si mal vu ? On soupçonne le réfractaire, celui ou celle qui se soustrait à la loi du recrutement, à la loi commune. I prefer not to, je préfère ne pas - comme disait Bartleby de Melville. Ne pas sortir de chez soi, c'est un peu faire secession, comme ne plus allumer la télévision.
Commenter  J’apprécie          90

Videos de Catherine Millot (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catherine Millot
Catherine Millot vous présente son ouvrage "Un peu profond ruisseau..." aux éditions Gallimard.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2526219/catherine-millot-un-peu-profond-ruisseau
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (84) Voir plus



Quiz Voir plus

Philo pour tous

Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

Les Mystères de la patience
Le Monde de Sophie
Maya
Vita brevis

10 questions
438 lecteurs ont répondu
Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..