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EAN : 9791095456230
40 pages
Cipango Editions (05/06/2019)
4.6/5   5 notes
Résumé :
Il était un village perdu dans les montagnes, un village appelé Omoiyari. Inspiré par la culture et les croyances du Japon traditionnel, Omoiyari abrite un lieu imaginaire où les contes prennent forme et vivent en harmonie avec les humains.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique


: " Omoiyari" signifie en japonais " Compassion".
Voici donc la ligne directrice donnée à cette histoire qui parlera de Contes et de Conteurs.
Il n'existerait pas de Contes sans Conteurs et inversement.
" Omoiyari: d'où viennent les contes?"

L'auteure-illustratrice Marie-Alice Harel nous imaginera une belle légende japonaise autour de l'origine des histoires, elle sera très habitée par les Yôkai, des personnages de ces histoires.
Les deux fils qui tisseront cette histoire, illustration et texte, seront travaillés d'une belle poésie délicate, entremêlés finement.
Cela donnera une petite création légère et inspirante.
Ceci pourrait, jeunes lecteurs, introduire admirablement d'autres contes à suivre et à lire pour un après-midi ou une soirée.

"... Sur cette montagne, les hommes et les contes s'entraidaient.
Les villageois protégeaient les histoires,
les, aidant à s'épanouir,
les gardant de l'oubli.
Les contes, en retour,
leur rappelaient que les apparences
sont souvent trompeuses.

Que des amitiés inattendues
peuvent naître n'importe où.
Et que les différences sont des trésors,
qu'il faut chérir sans relâche,
avec patience et bienveillance..."

Les jeunes lecteurs chercheront sans doute comme nous à retrouver un conte connu ci ou là dans chacune des illustrations.
Pas certain que ces histoires existent, même si le texte qui reprendra au fil des images les qualités des contes nous inspirera quand même, accolé à l'image, des légendes moins japonaises. L'image de l'énorme corbeau et de la toute petite fille ne vous rappellerait t-elle pas la " Petite Poucette" d'Andersen?

Une dernière page viendra un peu répondre à cette question.
On le lit sans démonstration, l'auteure associera à chacune des images une valeur importante et précieuse, que l'on retrouvera probablement dans la culture des contes japonais, se dit-on: Printemps( renaissance), Eau, Air, Gardien, Amitié, Foyer, Trésor, Symbiose, Disparition, Espoir, Souffrance, Conférence et Bienveillance.
Les illustrations soulignées finement d'encre noire à l'aquarelle sont de toutes beauté.

C'est un petit objet délicat à accompagner pour mieux le savourer. Un petit morceau de sucre qui fondra dans le thé pour les plus jeunes.
Belle lecture.
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Coup de foudre !

Dès que j'ai ouvert cet album je suis tombée sous le charme. Quelle merveille !
Les illustrations de Marie-Alice Harel sont d'une infinie poésie, pleines de délicatesse, de légèreté...
Entre estampes traditionnelles et illustrations résolument modernes,c'est un véritable régal pour les yeux.
Je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté d'une telle artiste...!
Son style m'a totalement conquise.
Avec cet album j'ai voyagé au Japon sans bouger de la maison.

Le texte est très court, poétique, et m'a fait penser à des haïkus.
En quelques phrases on prend conscience de toute l'importance qu'ont les contes.

Les couleurs froides, pastel, plongent le lecteur dans une sorte de bulle de douceur, hors du temps.

L'autrice a personnifié les contes, expliquant d'où ils viennent, ce qu'ils apportent aux Hommes qui vivent en harmonie avec eux.
C'est plein de sagesse, méditatif autant dans les mots que les images.

Que dire de plus que c'est une splendeur à avoir dans sa bibliothèque ?
Marie-Alice Harel vient de faire une entrée fracassante dans mes illustrateurs favoris et se place sans rougir aux côtés de Rébecca Dautremer et Benjamin Lacombe.

Un album qui peut autant plaire aux petits qu'aux grands, à lire et relire sans modération.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Très joli album jeunesse. Les couleurs dominantes sont des couleurs froides mais tellement douces au regard! Les contes revêtent un rôle propre dans l'histoire, ils cohabitent avec les hommes dans un village.
Les toutes dernières pages proposent une recherche de l'origine des contes, plusieurs réponses sont offertes et prêtent à la réflexion...
A découvrir, au moins en bibliothèque.
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Enorme coup de coeur pour la qualité des illustrations, la légèreté des textes, la beauté de la couverture.
Ce n'est pas un livre de contes, plutôt un livre entre rêverie et invitation à continuer à rêver. C'est un livre pour les adultes qui aiment les beaux objets.
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critiques presse (1)
Ricochet
31 décembre 2019
Il ne s’agit pas ici d’un recueil de contes, du moins pas tout à fait. Marie-Alice Harel ne nous en raconte aucun explicitement, elle nous présente cependant des pistes thématiques dans le texte et les images. En effet, la disposition du texte sur la page, qui laisse beaucoup de blanc, invite le lecteur à imaginer ses propres contes à partir des indices textuels et visuels qui lui sont donnés.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Et que les différences sont des trésors,
qu'il faut chérir sans relâche,
avec patience et bienveillance.
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