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Christiane Besse (Traducteur)
EAN : 9782757822746
512 pages
Points (07/04/2011)
  Existe en édition audio
3.66/5   590 notes
Résumé :
Par un pur hasard, Adam Kindred, jeune climatologue spécialiste des nuages, se retrouve dépouillé en quelques heures de tout ce qu'il tenait pour acquis: sa carrière, sa réputation, ses cartes de crédit, son passeport, son portable, et même ses vêtements, soit tous les signes extérieurs de son identité humaine. Une succession de terrifiantes coïncidences fait de lui l'auteur tout désigné d'un meurtre. Police et tueur à gages lancés à ses trousses, sa seule issue est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (103) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 590 notes
Santé, que de crimes on commet en ton nom !

Quand William Boyd publie ce roman, en 2009, l'affaire du Mediator débute et dévoile la mort d'environ 2000 malades en France.

« L'affaire Cahuzac » débute peu après et révèle que les laboratoires Pfizer finançaient depuis 1993 les campagnes électorales de Michel Rocard et du député maire de Villeneuve sur Lot par l'intermédiaire de comptes ouverts en Suisse. Les français découvrent ainsi comment Big Pharma « achète » certains politiques.

« Orages ordinaires » est le roman noir d'un médicament contre l'asthme : des enfants, des cobayes, meurent au cours des essais … ces incidents sont cachés afin de ne pas différer ou compromettre la mise sur le marché de ce prometteur blockbuster et le Directeur de la R&D est éliminé quand il s'apprête à dénoncer les méfaits du médicament testé.

Ce thriller est fascinant, c'est une alerte sur les menaces de financiers véreux qui investissent dans certaines Biotech et sur les moyens mis en oeuvre pour contourner « le principe de précaution » pourtant inscrit dans notre constitution.

Depuis l'an 2000, la justice américaine a jugé une série de scandales (Vioxx, talc J&J, etc.) et a condamné à 80 Milliards de dollars les coupables … mais ça ne rend pas la vie aux morts et la santé aux victimes d'effets secondaires …. comme on le constate avec des lots de vaccins contre le COVID ou le Gardasil soupçonné de la mort d'écoliers.

« Orages ordinaires » : une prescription utile à tout lecteur soucieux de sa santé !
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Spécialiste des phénomènes atmosphériques, conférencier de renom, Adam Kindred se retrouve par le plus grand des hasards dans l'obligation de se cacher dans les bas-fonds de Londres.

Auteur présumé d'un meurtre à l'arme blanche et activement recherché par la police, ce climatologue trentenaire est vraiment dans de sales draps, d'autant plus qu'un tueur à gages méticuleux et sadique est à ses trousses. Pour couronner le tout, il est dépossédé de ses vêtements, papiers et portable après s'être fait assommer par un délinquant. Tiraillé par la faim, terré dans un abri de fortune non loin de la Tamise, le jeune homme pleure toutes les larmes de son corps…

Le passage d'Adam du paradis à l'enfer, des nuages à la mouise, est relaté en quelques courts chapitres. Embarqué avec le fugitif dans l'engrenage infernal de la clandestinité, le lecteur ne lâchera plus « Orages ordinaires » : une dizaine d'heures de lecture palpitante au coeur de la marginalité londonienne.

Les très bonnes critiques relatives à ce thriller, écrit par William Boyd en 2010, n'ont pas échappé au Père Noël et ce pour mon plus grand plaisir.

« Orages ordinaires » : un grand éclair de bonheur !

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Après des déboires matrimoniaux, Adam Kindred rentre des Etats-Unis afin de recommencer une nouvelle vie à Londres.
Climatologue spécialisé dans l'étude des nuages, il espère de belles éclaircies dans sa vie. Las, ce sont de gros nuages noirs qui s'amoncellent au-dessus de sa tête !
En voulant restituer un dossier oublié à un homme croisé au restaurant, Adam découvre celui-ci assassiné dans son appartement.
Il s'agit du professeur Wang, un allergologue travaillant sur un remède miraculeux contre l'asthme pour une puissante firme pharmaceutique.
C'est le début d'une descente aux enfers vertigineuse.
Bien qu'innocent, tout semble accuser Adam.
Il est le dernier à s'être présenté au domicile de la victime et ses empreintes sont partout dans l'appartement. Naturellement la police se met aussitôt en chasse. Mais le véritable tueur est lui aussi sur le coup car Adam détient toujours le dossier du professeur Wang, un dossier que veulent récupérer à tout prix les dirigeants de la compagnie pharmaceutique.
Acculé, traqué, Adam est alors contraint de plonger dans la clandestinité des bas-fonds londoniens pour échapper à ses poursuivants.
Désormais sans toit, sans argent, sans papier, il va devoir apprendre à survivre dans la Londres des déshérités et des précaires, une ville labyrinthique aux véritables airs de jungle urbaine.

Avec "Orages Ordinaires", William Boyd fait vivre à son personnage la pire des situations, la perte de tout ce qui faisait sa vie, à commencer par son identité. Seule la liberté lui appartient encore, mais à quel prix ! Obligé de se noyer dans la clandestinité, Adam Kindred apprend aux côtés d'autres marginaux, la débrouillardise, la ruse et la méfiance.
La trame policière ainsi déployée au début du livre et dont l'auteur maîtrise parfaitement les codes, est alors détournée au profit d'une description lourde de sens de notre monde moderne et de ses inégalités sociales.
D'un côté l'univers affairiste brassant des millions de dollars incarné par la puissante firme pharmaceutique, et de l'autre la foule interlope des invisibles peuplant l'East End et les bas-fonds de Londres.
L'histoire, aux personnages secondaires aux petits oignons tient alors davantage du Dickens moderne que du polar.
L'occasion pour l'auteur de croquer ainsi sur le vif des êtres dont le cosmopolitisme est souvent synonyme de graves disparités sociétales.

Et puis il y a Londres, cité tentaculaire, personnage à part entière du roman, une Londres underground qui n'a rien à voir avec les guides touristiques et que l'écrivain anglais nous fait visiter dans les moindres recoins, des ruelles mal famées aux immeubles délabrés, en suivant les méandres de la Tamise, de Chelsea jusqu'à son estuaire, car - encore un clin d'oeil à Dickens - « toute chose commence avec le fleuve et nous y finirons, sans doute… »

Comme pour ses précédents livres, ce dixième ouvrage de William Boyd a fait les frais d'un large travail de documentation et de recherche en amont.
Pour l'auteur, il s'agit que tout soit aisément vérifiable et puisse s'appuyer sur des faits réels et avérés, des 600 cas de disparitions de personnes chaque semaine en Angleterre, aux agissements des lobbies pharmaceutiques en passant par les interventions policières des brigades fluviales.
Chaque étape du roman est ainsi préparée en un planning serré, chaque plan, chaque séquence préalablement pensés et soupesés.
Une méthode bien organisée et bien rôdée qui vaut à "Orages ordinaires" d'être orchestré de main de maître.
Dense et rythmé, un très bon livre.
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"Les orages ordinaires ont la capacité de se transformer en tempêtes multi-cellulaires d'une complexité toujours croissante". 
La citation choisie par W. Boyd en introduction de ce roman le résume à merveille. C'est la bourrasque (pour le moins) !

Londres. Adam Kindred, jeune climatologue fraîchement revenu des Etats Unis, voit sa vie basculer alors que tout semblait "sous contrôle" : un entretien d'embauche, prometteur, un repas sans prétention et sans problème dans un sympathique restaurant italien, quelques banalités échangées avec son voisin de table, un certain Docteur Wang, immunologue, apparemment. Mais ce presque inconnu oublie des documents qu'obligeamment, Adam va vouloir lui rapporter... A partir de cette bonne intention, tout va dérailler. Dans son appartement laissé ouvert, Wang agonise, assassiné, un homme s'enfuit, Adam aussi, paniqué parce qu'il l'a vu, lui échappe. Témoin d'un meurtre, il en devient ainsi le suspect principal en même temps que la proie du véritable tueur peu diplomate. Alors, pour sauver sa peau, il fait disparaître toute trace d'identité : passeport, cartes de crédit, téléphone portable, jusqu'à rejoindre la foule des marginaux et des sans-abris qui peuple les bas-fonds de l'East End. Recherché par la police , il n'a d'autres issue que de se fondre dans la masse pour mener sa propre enquête.

William Boyd nous offre un très bon roman aussi bien par sa forme que par son fond. Il adopte les mécanismes du thriller pour mieux les détourner et nous déconcerter, notamment avec ce narrateur omniscient décryptant tous les événements pour mieux nous guider… le tissu social anglais est abordé dans toute sa complexité au travers de personnages secondaires très travaillés. Avec Orages ordinaires, William Boyd nous montre l'étendue de son talent, sa virtuosité à mélanger thriller et roman de société où un individu, en quête de son identité et de son innocence, survit grâce aux sans noms de notre système, dans une ville tentaculaire où leur disparition n'inquiète plus personne. Intelligent, prenant, d'une écriture précise, pleine d'ironie et d'humour, on se laisse très vite prendre par cette dégringolade qui semble sans fin.Bref, un roman passionnant et captivant : William Boyd maîtrise ses sujets d'une façon remarquable.
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William Boyd a du talent et quand il le met au service d'un thriller, le résultat est toujours spectaculaire (La Vie aux Aguets, L'Attente de l'Aube).
Ici, il y a deux personnages principaux, Londres la tentaculaire, tantôt sublime tantôt sordide, et Adam, le météorologue sur lequel la foudre s'est abattue, encore plus nu que son prénom le laisserait supposer. Ejecté sans ménagement ni délai de son paradis personnel : mariage dissous, emploi perdu, sécurité menacée, argent envolé, identité détruite, tout lui a été arraché en un éclair et le voici, en même temps, recherché pour meurtre par la police et traqué par un tueur à gages, vétéran de la guerre des Malouines, disposant d'appuis et de moyens illimités.
Comment pourrait-il se tirer d'affaire, faire reconnaître son innocence, échapper au tueur et démasquer les commanditaires ? Cela paraît impossible et d'ailleurs, y parviendra-t-il vraiment ?
A la rue, sans abri, contraint de fouiller les poubelles pour manger, ne disposant d'aucun appui, d'aucune autre ressource que son intelligence et son instinct de survie, il va croiser une compagnie pharmaceutique ambitieuse, une mère célibataire qui se prostitue pour survivre, un évêque et son église très particulière, des SDF et un caïd de cité très inamicaux, un lord aussi vaniteux que désargenté, un PDG qui ne maîtrise plus rien et une jeune policière de la brigade fluviale chargée d'enquêter sur le meurtre d'un… cygne !
Boyd dépeint (ses lecteurs habituels savent que c'est un de ses points forts) Londres, des beaux quartiers (Chelsea ou une remontée de la Tamise en vedette par un matin ensoleillé qui vous fait sentir les gouttes d'eau projetées sur votre visage) aux bas-fonds, du racket ordinaire aux conseils d'administration, de l'hôpital high-tech à la soupe populaire, des différentes façons de survivre dans une grande ville sans pouvoir éviter les coups qui pleuvent, juste en évitant le coup fatal. D'expédients en combines, de rencontres en traquenards, l'odyssée londonienne d'Adam, l'homme dont la spécialité était, avant d'être ainsi foudroyé, de déclencher la pluie, se révèle passionnante, les pages tournent de plus en plus vite jusqu'à la scène finale, lourde d'espoirs mais aussi de menaces. Vous avalez avec angoisse le dernier chapitre jusqu'à ce point final à l'issue duquel vous vous exclamez : « Oh non, comment a-t-il pu nous faire ça ? » Je n'en dis pas plus, c'est surprenant, vraiment très surprenant.
Pour moi, un des meilleurs Boyd (j'en suis à mon neuvième), un thriller formidable, une peinture sociale percutante.
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critiques presse (1)
Lexpress
02 juillet 2011
L'auteur de Brazzaville Plage explore les bas-fonds de Londres, cité fantomatique qu'il décrit en digne héritier de Dickens.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Si vous ne téléphoniez pas, ne régliez aucune facture, n'aviez pas d'adresse, ne votiez jamais, n'utilisiez pas de carte de crédit ni ne tiriez d'argent à une machine, ne tombiez jamais malade ni ne demandiez l'aide de l'État, alors vous passiez au-dessous du radar de compétence du monde moderne. Vous deveniez invisible, ou du moins transparent, votre anonymat si bien assuré que vous pouviez vous déplacer dans la ville – sans confort, certes, plein d'envie, oui, prudemment, bien sûr – tel un fantôme urbain. La ville était remplie de gens comme lui, reconnaissait Adam. Il les voyait blottis dans les embrasures de porte ou écroulés dans les parcs, mendiant à la sortie des boutiques, assis, effondrés et muets, sur des bancs. Il avait lu quelque part que, chaque semaine en Angleterre, six cents personnes environ disparaissaient – presque cent par jour – , qu'il existait une population de plus de deux cent mille disparus dans ce pays, de quoi peupler une ville de bonne taille. Cette population perdue, évanouie de Grande-Bretagne, venait de gagner un nouveau membre.
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Il était prêt à parier sa vie que tous les autres décès enregistrés par Wang étaient survenus en soins intensifs. Il devait exister dans les premiers symptômes un signal propre à déclencher les feux de détresse. Un médecin ou quiconque surveillant l'essai devait avoir su. Sortez-les d'ici - ils vont mourir dans quelques jours... Il but son thé. Il fallait qu'il parle à quelqu'un, un spécialiste des médicaments et de la grande industrie pharmaceutique.

Il retourna dans son séjour et ouvrit un autre dossier. Depuis une quinzaine de jours, il avait systématiquement collecté, dans les journaux à sensation autant que dans les revues sérieuses, tous les articles concernant la fabrication des médicaments et les machinations de l'industrie pharmaceutique, dans l'idée de trouver un journaliste auquel il pourrait s'adresser et qui serait capable d'interpréter ses fragments de preuves. Il avait réduit sa liste à trois noms : un pris dans le Times, un dans l’Economist et un autre dans le Global Finance Bulletin, une petite revue spécialisée qu'il avait découverte abandonnée dans un wagon du métro. Sobre et bourrée de faits, sans illustrations hormis des courbes et des diagrammes, elle semblait destinée à des responsables politiques, des lobbyistes et des institutions financières.
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C’étaient, avait dit Philip, certains aspects dans les « rapports d'événements contraires » qui l'avaient d'abord alerté : rapports obligatoires qui décrivaient des malades abandonnant les essais à cause d’effets secondaires apparemment modérés : souffle court, accès de fièvre temporaires. Ce qui lui avait paru étrange, Zembla-4 étant si bénin. Il avait donc décidé d’enquêter personnellement un peu plus avant, et, après avoir visité les quatre hôpitaux et examiné en détail les rapports médicaux, il avait découvert, avec horreur, que, parmi les quelques dizaines de « sortants » (des chiffres parfaitement normaux pour des essais de cette ampleur), quatorze étaient morts un peu plus tard en soins intensifs.

- Ces morts n'ont aucun rapport avec le Zembla-4, avait aussitôt déclaré Keegan. Il s'agissait en premier lieu d'enfants très très malades, rappelez-vous. Nous avons traité des milliers d'enfants au Zembla-4 au cours des trois dernières années. Il n'y a aucune signification statistique.

-Je sais ce qui se passe, déclara Philip. C'est l'affaire du Taldurene qui recommence.

- Ces morts liées au Taldurene sont encore contestées », affirma Keegan, avec l'espoir d'être convaincant.

Il connaissait l'histoire - chacun dans l'univers Pharma la connaissait : cinq malades sur quinze étaient morts d'une défaillance rénale dans une particulière phase 3 des essais du Taldurene. Et parce que les patients souffraient déjà d'une hépatite, tout le monde avait présumé que leur mort n'avait aucun rapport avec le produit testé. Ce qui s'était révélé faux.
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Au cours de sa première semaine, quelqu’un lui avait demandé en passant quelle équipe il supportait, et, sans réfléchir, il avait lancé le premier nom qui lui passait par la tête : Manchester United. Les hurlements moqueurs et les cris de haine déclenchés par sa réponse le stupéfièrent. Désormais, on aurait cru qu’il arrivait tous les matins au travail dans un maillot de Manchester United tant il ne cessait d’être la cible de grossièretés à l’égard des gens du Nord et de remarques obscènes sur les membres de « son » équipe (dont les noms ne lui disaient absolument rien.)
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" _ Et toi ? demanda Adam, soucieux de changer de sujet.
_ Je suis écrivain, répliqua Thrale.
_ Vraiment ?
_ J'ai écrit beaucoup de romans, une douzaine environ, mais un seul a été publié.
_ Lequel ?
_ La maison de l'hortensia.
_ Je ne me souviens pas...
_ Tu ne pourrais pas. Il a, j'ai, été publié par un petit éditeur : Idomeneo Editore. A Capri.
_ Capri ? En Italie ?
_ Aux dernières nouvelles.
_ Bon. Au moins tu as été publié. Ce n'est pas rien. Tenir dans tes mains un livre que tu as écrit, avec ton nom sur la couverture : La Maison de l'hortensia par Gavin Thrale. Formidable impression, je dirais.
_ Sauf que j'écrivais sous un pseudonyme, dit Thrale. "Irena Primavera". Pas le même frisson.
_ Compris. Tu en écris un autre ?
_ Oui, puisque tu me le demandes. Ca s'appelle Le Masturbateur. Parfois je doute qu'il trouve un éditeur.
_ Est-ce que ça n'a pas déjà été fait ? Portnoy et son...
_ A côté de mon roman, Portnoy aura des allures de Winnie l'Ourson..."
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Au sommaire de la Critique, deux livres :
"Drive", recueil de poèmes de Hettie Jones resté jusqu'à présent inédit en France et disponible dans une édition bilingue chez Bruno Doucey (traduction de l'anglais (Etats-Unis) : Florentine Rey et Franck Loiseau).
"Trio", le nouveau roman de William Boyd paru au Seuil et traduit de l'anglais par Isabelle Perrin.
Nos critiques du jour : Marie Sorbier, rédactrice en chef du magazine I/O Gazette et productrice d'Affaire en Cours sur France Culture et Laurent Nunez, écrivain et éditeur.
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