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Christel Espié (Autre)
EAN : 9782211319300
240 pages
L'Ecole des loisirs (26/10/2022)
4.02/5   103 notes
Résumé :
Mes parents m'avaient laissé une lettre : je passerais mes vacances de fin d'année chez ma grand-tante Léonie, à Londres. Pas vraiment un cadeau, vu sa réputation. Et le train partait dans une heure. "Délicieusement excentriques" ? Complètement irresponsables, je dirais. Heureusement que je me débrouille en anglais. Je me demande maintenant à quoi ressemblerait ma vie si j'avais raté ce train, si je n'avais pas été obligé d'aller dans ce musée, la National Gallery, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 103 notes
En guise d'ouverture des vacances de Noël, Oscar trouve un appartement vide et un mot de ses parents : ils ont dû s'absenter pour une affaire urgente, le garçon passera donc les fêtes à Londres, chez une grand-tante dont il ignorait jusqu'à l'existence. La vieille bique (elle ressemble à une Cersei Lannister qui aurait trente ans de plus) occupe un manoir anglais aussi cossu que ténébreux. Soucieuse de ne pas garder Oscar dans les pattes, elle l'envoie en stage à la National Gallery où se trament des choses étranges…

Dès les premières lignes, Camille Guénot nous embarque avec sa plume vive et imagée, son humour teinté d'ironie et un sens étonnant de la narration : dear sugar plums, quelle réussite que ce premier roman !

Nous voilà entraînés dans une balade londonienne haute en couleur, de la gare de King's Cross à Oxford Street en passant par Trafalgar Square. Il n'y aura aucun temps mort. À peine a-t-on le temps de s'attacher à Oscar et de se réjouir de l'art avec lequel l'autrice tire le portrait des autres personnages – par exemple ces parents fantasques, elle créatrice de « madones en mie de pain », lui que rien n'émeut plus qu'un « cercle rouge dans un carré bleu » – que nous voilà dans un jeu de Cluedo qui prend un tour pour le moins inattendu. Quel plaisir de se laisser promener sans savoir si on est chez Belphégor, Alice au pays des merveilles ou Agatha Christie, croisant tour à tour un majordome, une duchesse, un révérend amateur de patin à glace et une flopée d'artistes tous plus toqués les uns que les autres.

L'ensemble invente un genre quelque part entre intrigue policière, aventure initiatique et roman fantastique. le tout ponctué de quiproquos franco-britanniques et de multiples clins d'oeil à la littérature et à l'art, auquel ce roman livre à la fois une déclaration d'amour et une critique de certaines dérives.

To make a long story short: the best thing since sliced bread (j'adore la bizarrerie de certaines expressions anglaises). Une lecture de Noël au quart de poil, sweetie pies !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Il faudra se montrer patient avant d'en venir au fait de ce roman jeunesse à la couverture alléchante signée Christelle Espié.
Avec un titre comme celui-là, " A London Mystery", le lecteur s'attendra sans doute aussi à une intrigue policière ou un vol de tableaux au musée, quelque chose de ce genre.
Nous devrons nous montrer patient et faire tout d'abord connaissance avec ce jeune Oscar Goupil, frenchy laissé pour compte par des parents un peu trop extravagants et dillétants. Les vacances de Noël se programmeront sans Oscar car ses parents auront une opportunité ( dans un autre pays) pour conclure sur une nouvelle acquisition artistique ( le père est marchand d'art contemporain et la mère est plasticienne originale de renom) et le jeune garçon se retrouvera rapidement expédié chez une riche et vieille tante anglaise qu'il ne connaitra pas.
Pourquoi elle?

Pour occuper ses vacances sainement, puisqu'on ne lui laissera pas le choix de lui fermer la porte au nez à cet enfant, Grande-Tante Léonie prévoiera à son petit-neveu un stage de Frenchy à tout-faire au célèbre musée de la National Gallery ( Léonie claque des doigts et les bénéficiaires de ces subventions s'exécuteront).
C'est une vraie chance pour un ado mais évidemment Oscar ne le verra pas de la sorte, à peine plaquer à cause du métier parentale à cause d'oeuvres d'art: voyager à Londres( un billet et des sous laissés par ses parents, un peu léger à notre goût ( tout s'expliquera), avant de prendre la poudre d'escampette) et un job dans un prestigieux musée de Londres( le garçon confié comme un paquet malodorant à sortir de temps à autres du manoir).
Est-ce la solitude (ou l'envie d'en découdre avec l'Art qui lui gâchera les fêtes de Noël) qui gonflera son imagination lorsqu'il s'imaginera que certains personnages de tableaux lui adresseront la parole pour le prendre de haut avec lui?

Quelle bande de snobs, tous autant qu'ils sont , grognera Oscar dans sa barbe ( de Père Noël?). Ses parents aiment-ils l'Art plus que lui ( à méditer, il y aura d'autres surprises à venir)?
Parler aux murs. C'est juste incroyable ou c'est pathétiquement triste?
La suite devrait nous le dire et enfin confirmer le genre du roman.

Boum! Les menaces d'un "corbeau"!
Un autre que lui déteste l'art contemporain et promettra le pire aux groupes d'artistes nouveaux qui voudront faire de l'ombre à l'art ancien plus légitime du musée avec leur Exposition temporaire exceptionnelle et très médiatique au National Gallery ( un attentat au ketchum sur une de leurs toiles?).
La menace nuira t-elle à l'événement ou créera t-elle l'événement au contraire ( le coupable est-il tapi parmi les artistes? Nous avons bien appris de nos épisode de "Scooby Doo et de sa machine à mystères", n'est-ce pas chers jeunes lecteurs?)

Lorsque l'on parlera enfin de disparitions, Oscar sera bien obligé de prendre la menace entendue au sérieux ( car cela le concernera de près).
Ah, si les murs pouvaient parler!
Ça sera peut-être le cas ici ( vous saisissez?) et qu'advient-il des témoins d'un crime dans ces cas là?

Cela demandera de laisser peut-être la magie opérer comme un sachet de thé anglais. Car c'est, selon nous, plusieurs chapitres plus loin depuis le premier que les lecteurs devraient se trouver récompensés de l'idée originale.
Oscar rêve t-il ou bien les tableaux sont-ils bel et bien impliqués?

Tout ne se passera pas qu'au musée, ce qui donnera aussi l'occasion aux lecteurs et à Oscar de faire connaissance de Danny "le mauvais garçon" et Danny pourrait nous mener au chef d'orchestre de toute cette affaire.
Le personnage de Danny permettra d'offrir un autre personnage de l'âge de Danny, un as de la débrouille lui aussi mais avec un fond de décor moins rupin.

L'inflexible grande-tante Léonie passera pour une méchante branche de la famille et ne fera pas grand cas des disparitions. Pourquoi?
Il lui arrivera même hors champs et un peu en colère de pester toute seule. Parle t-elle vraiment toute seule?

Nous n'en dirons pas plus mais nous avions foi en cette collection "Médium" de chez l'Ecole des Loisirs qui nous avait rarement déçu jusqu'à présent sur la qualité d'écriture certe mais surtout sur ses propositions d'intrigues.
Une lecture accessible et un "policier" fantastique à proposer pour les 10 ans (bons lecteurs) et plus.
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De l'humour, du suspense, un brin de fantastique, un peu d'anglais, pas mal d'ironie et plein de tableaux. Des tableaux parfois remuants voire insolents !
Un roman jeunesse qui m'a beaucoup plu.
Je voulais le lire depuis longtemps, et je n'ai pas été déçue.

Pauvre Oscar, déjà que la vie n'est pas toujours drôle entre des parents artistes et excentriques, mais là, c'est le bouquet : ils l'abandonnent sans prévenir pour les fêtes de fin d'année, et l'envoient à Londres chez une grand-tante inconnue mais assez peu réputée dans la famille pour son amabilité.
Laquelle tante, qui vit dans un appartement somptueux, avec majordome et chauffeur, s'empresse de lui trouver un travail, à la National Gallery.
Pas de quoi le changer de ses sorties obligatoires au musée avec ses parents.
Mais ce qui s'annonçait comme des vacances d'un ennui mortel va s'avérer une aventure pleine de péripéties, de surprises et de doutes.
Le musée s'apprête à accueillir les plus grands noms de la peinture moderne. Mais de lourdes menaces pèsent et des gens sont enlevés. Ou plutôt, ont disparu subitement, de façon inexplicable.
Oscar serait-il le seul à pouvoir dénouer tout cela ? Grâce au pouvoir étonnant qu'il se découvre. Mais aussi grâce à l'ami imprévu qu'il vient de se faire, à l'opposé du monde qu'il a l'habitude de croiser.

Une jolie balade londonienne (assortie d'un plan en début de livre). Un texte savoureux. Des tableaux inoubliables.
Curieusement, c'est à la fois une ode à la peinture "moderne", mais avec beaucoup d'ironie sur les "performances" de certains artistes.

Les peintres invités pour ce grand évènement à la National Gallery ont tous des noms très proches d'artistes réels. Ce sera transparent pour ceux qui connaissent bien l'art moderne. Les autres trouveront facilement par une simple recherche. Ou ne s'en préoccuperont pas, et liront cette aventure comme la simple fiction qu'elle est. Mais lorsqu'ils verront apparaître un nom proche, ça leur rappellera quelque chose !! Un nom un peu familier.
Et nous croisons aussi quelques tableaux plus classiques, et plus anciens.
Sans oublier quelques phrases en anglais, c'est toujours intéressant pour ceux qui abordent cette langue.

Un excellent roman jeunesse à mettre entre toutes les mains.

Lien : https://livresjeunessejangel..
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"Oscar Goupil : A London Mystery" s'est retrouvé dans mon pense bête suite à la jolie critique d'ileauxtresors, puis dans ma PAL grâce à la générosité de Ladythat. Merci les filles !

Leurs avis m'avaient donné envie de le découvrir, mais je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Et c'est aussi bien, car Camille Guénot mélange avec brio enquête, monde de l'art et fantastique. Pour un résultat étonnant et très réussi !

Excepté des parents un brin excessifs, les personnages sont tous plus intrigants les uns que les autres. le milieu de l'art est exploité avec humour, entre classicisme et clins d'oeil savoureux à l'art contemporain. Nous nous sommes beaucoup amusés à retrouver les modèles ayant inspiré les artistes et à chercher les tableaux évoqués.
La magie est utilisée avec parcimonie, juste comme il faut. Et Oscar est un héros très attachant. Il faut préciser qu'il est fan de "Harry Potter", "Blacksad" et du film "Truman Show", ce qui nous le rend éminemment sympathique.

Nous avons adoré suivre ses aventures, et espérons que ce n'était que le premier tome d'une série prometteuse. le nouveau roman préféré de mon loulou, c'est dire !
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Que feriez-vous si vous trouviez, le soir des vacances, une lettre de vos parents vous annonçant qu'ils ne fêteront pas Noël avec vous, car ils sont partis à l'autre bout du monde ? Qu'il vous reste 30 minutes avant de prendre un train pour Londres, pour vous rendre chez une mystérieuse grand-tante que vous ne connaissez pas ? C'est ce qui arrive à Oscar. Certes, ses parents n'en sont pas à leur première bizarrerie, mais le jeune homme est plus que dégoûté. le voilà donc à Londres, chez une grand-tante froide et distante, qui en plus de cela tient à ce qu'il "travaille" à la National Gallery. Mais Oscar n'est pas au bout de ses surprises...

***

Un très chouette roman jeunesse , qui combine aventure, art, enquête, humour et mystère.
Un roman entraînant, qui se lit tout seul, où le personnage principal est un ado désabusé qui nous régale avec ses réflexions sur son entourage. Un roman qui mêle réalité et fiction, où les tableaux parlent et dans lesquels on peut voyager, pour notre plus grand plaisir.

Comment ne pas craquer devant la superbe couverture, réalisée par Christel Espié, qui rend parfaitement compte de l'ambiance du roman ? Comment ne pas apprécier les nombreuses références artistiques et littéraires ? Comment ne pas sourire devant les jeux de mots, les personnages délicieusement loufoques, les notes de bas de page parfois pleines d'humour ? Et cette immersion à Londres, pour Noël, un régal !

Bref, une très bonne lecture, que je recommande, of course !
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critiques presse (1)
Ricochet
16 janvier 2023
Pour les fêtes de Noël, Oscar est envoyé par des parents fantasques chez une obscure grand-tante anglaise. Cette dernière, richissime mécène, s’arrange pour qu’Oscar effectue un stage à la National Gallery. Sous la houlette d’une employée expérimentée, Oscar aime se perdre dans les dédales du musée en pleine préparation d’une exposition contemporaine.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
– Rentre ton tee-shirt dans ton pantalon, ordonna une voix aiguë.
J’eus l’impression d’avoir raté une marche. Je fis volte-face : personne.
– Non mais, qu’est-ce que c’est que ces manières?
Mon cœur battait à tout rompre. La galerie était déserte. Y avait-il une fenêtre, un haut-parleur?
– Qui cherches-tu comme ça? Je suis là, sous ton nez !
Mes yeux s’ouvrirent tout grands: un peu plus loin, dans le tableau près de l’escalier, une femme me regardait.
–Tu as interrompu ma lecture, se plaignit-elle, en s’éventant d’un air agacé.
Était-ce un écran de télévision, une illusion d’optique ? Je clignai des yeux mais, rien à faire, la femme agitait toujours son livre.
– Excusez-moi, je... je ne voulais pas vous déranger, répondis-je.
Il était préférable d’être un fou poli.
– C’est fait. Et dois-je te rappeler, jeune homme, que l’usage veut que l’on s’incline devant une lady ?
– Mais vous n’êtes pas une lady, vous êtes seulement... Femme lisant n° 2, ajoutai-je après un coup d’œil au cartouche du tableau.
– Oui, eh bien, ce n’est pas une raison, dit-elle en rajustant l’étoffe autour de ses épaules. J’ai essayé de faire comprendre à ce maudit restaurateur que je méritais mieux que l’escalier, mais il n’y avait rien à en tirer!
Je tendis la main vers la toile. Ce n’était pas une peinture, ça ne pouvait pas...
– Bas les pattes, malotru! s’indigna la femme.
– Mais... vous parlez souvent aux gens comme ça?
– À vrai dire, non, même si je me sens bien seule dans ce recoin où personne ne s’arrête. Je vous ai remarqué aujourd’hui et j’ai pensé que, vous aussi, vous aviez peut-être envie de parler à quelqu’un...
– Pas faux, avouai-je. Depuis que je suis arrivé ici, je me sens complètement à côté de la plaque. Remarquez, à la maison, c’est pire. J’embarrasse mes parents.
– Vos parents qui vous ont abandonné pour Noël, dit-elle avec compassion.
– Comment le savez-vous? m’exclamai-je, abasourdi.
– Euh... euh..., bégaya-t-elle en tripotant son étole, je me suis dit qu’un jeune Français, tout seul ici en période de fêtes...
Je la regardai d’un œil soupçonneux.
– Et je suis experte en drames familiaux, voyez-vous, ajouta-t-elle pour se justifier. Ce roman m’a tout appris. Il faut dire que je le lis depuis cent cinquante ans!
Elle me montra fièrement la couverture du livre qu’elle tenait sur ses genoux. Je dus plisser les yeux pour en déchiffrer le titre. C’était Tom Sawyer de Mark Twain.
– Moi aussi, j’adore lire. Harry Potter est mon roman préféré. Vous connaissez ? C’est drôle parce que les tableaux parlent aussi.
– Bien sûr qu’ils parlent! Son autrice, Mrs J. K. Rowling, a pris conseil auprès de Wallis pour que tout soit conforme.
– Wallis?
– Wallis Simpson, enfin, la duchesse de Windsor! Elle est à la Portrait Gallery, mais nous avons été voisines de rénovation pendant quelque temps. La malheureuse avait la peau du cou toute fripée! Ce n’est pas parce qu’on est l’épouse du roi que...
– Attendez ! Vous voulez dire que les autres tableaux... parlent aussi?
Je me sentis défaillir. Mark Twain, J. K. Rowling, Wallis machin-chose... je n’y comprenais rien.
– Cher ami, je vais finir par croire que vous êtes sot! Évidemment que nous parlons! C’est le miracle de l’art!
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Mon père, Fernand Goupil, était marchand d’art. Il avait ouvert une galerie dans le 8e arrondissement et s’était bâti une petite réputation dans le milieu de l’art contemporain. Rien ne l’émouvait plus qu’un cercle rouge dans un carré bleu.
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J'étais entouré d'amis silencieux - Harry, Katniss, Nicolas, Blacksad, Lyra, Enid ... - avec qui je vivais, du fond de mon lit, des aventures extraordinaires. Pourquoi irai-je me confronter aux autres quand, avec eux, je pouvais frissonner, rire, pleurer, et surtout rester moi-même ? Avec eux, j'avais le droit d'être très ennuyeux ou complètement fou, cela ne changerait rien, et j'aimais cette constance par-dessus tout.
Commenter  J’apprécie          60
Le seul espace où je me sentais chez moi était ma chambre. Une immense bibliothèque en bois, à laquelle je grimpais à l’aide d’une échelle coulissante, couvrait un mur entier, et des piles de romans, de bandes dessinées et de mangas s’entassaient au petit bonheur autour d’un matelas à même le sol.
Une baie vitrée inondait mon lit de lumière et, en ce mois de décembre, dévoilait les branches couvertes de givre des tilleuls de la place Martin-Nadaud. Ici, rien ne pouvait m’atteindre du monde extérieur. Je ne connaissais pas plus grand bien-être que de griffonner sur mes carnets dans un coin de soleil ou de me blottir sous ma couette après la classe avec un saucisson, une part de tarte aux noix de pécan – oh, bonheur suprême ! – et d’ouvrir un livre. J’étais entouré d’amis silencieux – Harry, Katniss, Ophélie, Nicolas, Blacksad, Lyra, Enid... – avec qui je vivais, du fond de mon lit, des aventures extraordinaires. Pourquoi irais-je me confronter aux
autres quand, avec eux, je pouvais frissonner, rire, pleurer et surtout rester moi-même ? Avec eux, j’avais le droit d’être très ennuyeux ou complètement fou, cela ne changeait rien, et j’aimais cette constance par-dessus tout.
Commenter  J’apprécie          10
- Attendez ! Vous vous voulez dire que les autres tableaux...parlent aussi ?

Je me sentis défaillir (...)...je n'y comprenais rien.

- Cher ami, je vais finir par croire que vous êtes sot ! Évidemment que nous parlons ! C'est le miracle de l'art !

- Mais...mais...

- Maimai-maimai, singea la femme. nous parlons mais pas à tout le monde. Rares sont ceux à qui nous révélons notre secret.
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Vidéo de Camille Guénot
À l'occasion du "Salon du livre et de la presse jeunesse" 2022, Camille Guénot vous présente son ouvrage "Oscar Goupil : a London mystery" aux éditions L'École des loisirs.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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