Le titre questionne:
ou est passé l'amour?
En fait, la question adressé par Lucie Vincent, ne serait elle pas plutot: l'amour existe t il (hors des contingences hormonales et sociétales) ... et si oui (un peu=etit oui) ne va t il pas disparaitre prochainement sous la pression du rapprochement des cerveaux féminins et masculins?
En fait la thése s'organise autrour de plusieurs points:
- l'homme et la femme sont des étrangers l'un pour l'autre (et donc des dangers)
- l'amour est un aveuglement nécessaire pour franchir cette différence (au moins le temps de procréer) quelques années. "l'amour cache misére"
- lorsqu'il s'estompe, inoxérablement , il laisse la place au mieux à un couple harmonieux..."ou disons de maniére plus réaliste, un couple qui réussit à se supporter en trouvant que la compagnie de l'autre vaut mieux que la solitude" ("voyage au bout de l'ennui"...)
- notre seule histoire d'amour est celle avec nos parents... ou de notre premier amour d'adolescent gravé dans notre "mémoire"
- l'accés aux contraceptifs et à l'autonomie financiére de la femme (même si persistent des inégalités) l'ont rendue moins dépendante,
- la baisse structurelle et constante du taux de testostérone des hommes, l'accroissement de leur taux d'oestrogénnes (à travers les modes de consommations contemporains) , leur prise en charge amplifiée des relations avec les enfants (et avec les reconnaissances ocytociniennes associées qu'ils partagent désormais avec les femmes) les "féminisent",
- gomment largement les différences hommes femmes, et de ce fait...,
- rend l'amour (déja largement désacralisé dans les premiéres parties) ....tout simplement inutile.
Un peu rapide ce résumé: certes. Tous commes certains enchanements de livre.... Mais bonne maniére de questionner différemment ce vaste sujet, et sosu une vision propsective et non plus historique, pas si fréquente.