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EAN : 9782709667449
144 pages
J.-C. Lattès (15/03/2023)
3.92/5   44 notes
Résumé :
En Égypte, on aime dire que deux choses sont éternelles : les pyramides et Oum Kalthoum.

Charles de Gaulle la surnommait « la Dame » et Maria Callas, « la voix incomparable ». Mais comment cette jeune fille paysanne, empêchée d’aller à l’école faute de moyens, obligée de se grimer en garçon pour chanter, est devenue une immense diva et icône mondiale ?

Ce roman graphique retrace le parcours exceptionnel de la chanteuse égyptienne,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Qu'est-ce qui explique une telle ferveur ?
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Ce tome constitue une biographie tout public de la chanteuse Oum Klathoum. Sa première parution date de 2023. Il a été réalisé par Chadia Loueslati pour les dessins, et Nadia Hathroubi-Safsaf pour le scénario. Il se termine avec trois pages consacrées à la présentation de son entourage (Cheikh Aboul al Mohammed, Zakaria Amhmed, Ahmed Mohammed Rami, Sadik Ahmed, Gamal Abdel Nasser, Hassan el Hafnaoui), un arbre généalogique (ses parents, son frère, sa soeur), deux pages recensant les décorations et distinctions reçues à travers le monde arabe par la chanteuse), une page consacrée à une aperçu de sa discographie, une page de bibliographie, expositions et documentaires, huit pages croquis et de recherches graphiques.

Paris, le treize novembre 1967, la journaliste Diane Moulins se rend à un concert à l'Olympia. Elle remonte la longue file de spectateurs, canalisés par des barrières de police, qui attendent pour pouvoir accéder à la salle de spectacle. Elle n'en croit pas ses yeux, du nombre de personnes dans la queue. L'un d'eux lui adresse la parole, surpris qu'elle ne sache pas qui est Oum Kalthoum, car c'est la plus grande chanteuse du monde arabe. L'astre d'Orient, la diva égyptienne. Elle parvient à entrer dans le bâtiment. Elle explique qu'elle est journaliste et qu'elle a été invitée par Bruno Coquatrix. Un monsieur à l'accueil lui indique qu'il va l'en informer. Elle rejoint la salle et s'assoit. Les musiciens en costume entrent en scène. Les applaudissements retentissent, fournis. L'orchestre entame la première chanson, et Oum Kalthoum fait son apparition, rejoignant lentement le micro, son mouchoir à la main. Elle entame la mélopée, et dans les spectateurs sont en extase, en transe même pour certains.

La représentation se termine sous des applaudissements nourris. Quelle performance ! Tenir trois heures sur scène avec seulement trois chansons. Chaque récital est unique. C'est la signature d'une diva. Diane Moulins fait la connaissance de Bruno Coquatrix qui lui confie que la réussite de ce soir n'était pas gagnée d'avance. Il y a trois jours, il n'avait pas vendu la moitié des billets, et aujourd'hui c'est plein à craquer. L'idée de ce spectacle lui a été suggérée par Charles de Gaulle lui-même qui a beaucoup d'admiration pour elle. Alors que la chanteuse sort sous le crépitement des flashs, la journaliste demande au directeur s'il pourrait lui organiser un entretien avec elle avant son départ. le lendemain, elle pénètre dans la suite de Kalthoum à l'hôtel George V. Elle fait la connaissance de Sadik Ahmed, son imprésario, puis d'Oum Kalthoum elle-même. Tout le monde prend place dans le salon, avec une tasse de thé, et l'entretien peut commencer. À la question sur son succès, la chanteuse répond qu'elle ne triche pas et que les spectateurs le sentent. Elle est à eux totalement à chaque récital. Elle ne se cache derrière aucun artifice. Ils la reconnaissent comme une des leurs. Une femme du peuple ! Elle continue : elle est née en Égypte, un soir de ramadan à Tmaé, un village du delta du Nil, au nord du Caire.

Le lecteur peut être intimidé par la couverture austère de l'ouvrage, capturant bien l'identité visuelle de la chanteuse. Il ouvre le tome et entame sa lecture : il se rend compte qu'il s'agit d'une narration tout public emprunte de gentillesse, sans aspérité ou critique sur l'artiste, avec un niveau basique d'information. Pour autant les autrices ne donnent pas dans l'hagiographie. Elles s'en tiennent aux informations essentielles, factuelles, sans jugement de valeur, sans louanges. Elles ont opté pour une tonalité qui montre le chemin parcouru depuis le petit village et l'absence d'éducation, jusqu'à devenir une chanteuse en arabe à la renommée internationale. En quelque sorte, il s'agit d'un ouvrage de vulgarisation sur la vie d'Oum Kalthoum. le lecteur ne doit pas s'attendre à une analyse de ses chansons, de l'évolution de son orchestre au fil des décennies, ou de ses prises de position politiques. Pour autant, l'ouvrage s'appuie sur un véritable travail de recherche. Il suffit de découvrir la première scène pour pouvoir apprécier la maîtrise du sujet par les autrices. Elles ont choisi la première prestation d'Oum Kalthoum dans un pays occidental, sa première date à l'Olympia (elle s'y est produite également le 15 novembre 1967). Elles ne mentionnent pas qu'elle a exigé du directeur, d'être l'artiste la mieux payée à jouer à l'Olympia, ni qu'elle a fait don de son cachet au gouvernement égyptien.

Après la très belle couverture, le lecteur découvre la narration visuelle des pages intérieures. Cela commence par une magnifique case occupant les deux tiers de la page, et montrant les toits de Paris, avec la tour Eiffel en fond. L'effet est magnifique avec des dégradés de gris pour différencier les surfaces contigües. La journaliste remonte la file d'attente, et le lecteur apprécie à nouveau la qualité esthétique des cases, tout en s'interrogeant sur l'exactitude de ce qui est représenté. Il remarque qu'un fois à l'intérieur de l'Olympia, les fonds de case perdent en niveau de détail, même si l'usage de camaïeux à base de nuances de gris produit des fonds du plus bel effet. le lecteur continue de regarder les paysages et les environnements : d'autres toits de Paris très, très propres sur eux, un peu plus conformes à la réalité, la salle de réception de la suite de de la chanteuse au George V, très propre sur elle, le village Tmaé et ses rues en terre battue, un champ de coton, les jardins d'une demeure luxueuse, le train qui emmène la jeune adolescente au Caire, les pyramides du plateau de Gizeh, etc. Tout baigne dans une douce lumière, avec une sensation aseptisée et apaisée. le lecteur se dit que d'un côté il éprouve la sensation d'évoluer dans des décors tellement nets qu'ils en deviennent factices, et que de l'autre côté, il comprend bien où se déroule chaque scène. D'un côté, il voyage dans ce wagon de train bondé ; de l'autre côté la largeur intérieure du wagon est peu plausible. Juste auparavant, il effectue un voyage en cariole (page 75) dont les rayons des roues sont d'une perfection géométrique et d'une finesse impossibles. Et dans le même temps, le niveau de détails de certains environnements est d'une densité impressionnante.

Les personnages produisent une autre impression : ils sont tous souriants, ou au moins gentils, mais aussi avec des caractéristiques physiques ou vestimentaires bien différenciées, permettant de les distinguer facilement. La ressemblance d'Oum Kalthoum est rendue avec justesse, ainsi que celle des autres personnalités connues. Dans un premier temps, le lecteur peut se dire que ces individus bienveillants semblent sortir d'un manga pour filles, mais en avançant dans sa lecture, il se dit que ce mode de représentation se rapproche plus des caractéristiques des dessins animés tout public des grands studios américains. Cependant la narration visuelle n'en devient pas mièvre ou naïve pour autant. Cette approche tout public, avec des décors créés à l'infographie et une douce luminosité qui nimbe tout, rend les pages très agréables à l'oeil et accentue les moments délicats. le lecteur suspend sa lecture à plusieurs reprises pour apprécier un visuel marquant : les cinq pages (douze à seize) du concert parisien d'Oum Kalthoum (une vraie diva : sa présence, ses gestes, son absence de retenue pour être tout entière pour son public), la très jeune Oum essayant de convaincre ses parents de l'envoyer étudier au kouttab (école coranique) avec l'innocence de l'enfance, la récolte du coton dans les champs, la représentation du chant du rossignol sous la forme de calligraphies arabes superbes, la suite d'une dizaine de petites silhouettes pour montrer Oum s'habillant en garçon en page quatre-vingt-un, Oum et Hassen el Hafnaoui se donnant la main sur une berge du Nil alors qu'ils viennent de décider de se marier, etc. La dessinatrice apparaît d'une belle sincérité dans sa narration visuelle.

En fonction de sa familiarité avec la chanteuse, le lecteur peut trouver l'ouvrage très léger, une présentation très sommaire, ou au contraire apprécier d'avoir ainsi un premier contact avec une dame à la vie hors du commun. Entre les deux, il peut regretter que les autrices ne développent pas la dimension musicale de son oeuvre, son inscription dans la tradition et son intégration d'éléments modernes, ou même tout simplement la qualité de sa voix et sa capacité à transmettre les émotions dans ses interprétations. Il aurait bien aimé également en savoir plus sur ses engagements politiques. Dans le même temps, à voir ainsi se dérouler la vie d'Oum Kalthoum, il mesure l'exemple qu'elle a donné d'une femme émancipée, respectable, pouvant faire elle-même ses choix de carrière, apportant son soutien à l'indépendance de l'Égypte. Il découvre une vie rendue un peu lisse par les choix narratifs, impressionnante par le talent de la chanteuse, et par son implication dans la société.

La superbe couverture quelque peu austère ne doit pas effrayer le lecteur : à l'intérieur, il découvre une narration tout public, un peu lisse, très plaisante à l'oeil, quelque peu édulcorée. Pour autant l'ouvrage remplit son office : une forme de vulgarisation de la vie d'Oum Kalthoum, permettant de découvrir son parcours, l'ampleur grandissante de sa renommée, la singularité de ses chansons en arabe, son implication dans la vie de son pays. Un ouvrage qui donne envie d'en savoir beaucoup plus et d'écouter l'astre de l'Orient.
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Club N°52 : BD non sélectionnée
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Femme puissante et sensible, on connait son nom, voilà son histoire.

Morgane R.
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J'avais très envie de découvrir l'histoire de cette grande chanteuse, symbole de liberté et de l'émancipation des femmes.

La BD retrace son parcours mais le traitement est très lisse et linéaire, sans beaucoup de surprises.

Marine
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« La dame », « L'Astre d'Orient », « La Quatrième pyramide d'Egypte », « la Voix des Arabes ». Tous ces surnoms sont ceux d'une seule et même personne: Oum Kalthoum.

Cette BD retrace simplement mais de manière très instructive le fabuleux destin de celle qui hypnotisait les foules avec sa voix, amenant le public jusqu'à l'extase.

Le récit débute lors de son concert à l'Olympia (la France est le seul pays européen où elle se produisit) et dessine le parcours de la diva qui a marqué l'histoire de la musique égyptienne et du monde arabe. de sa naissance en 1898 dans un milieu pauvre à son statut de star mondiale, en passant par la femme politique proche de Nasser, on découvre plus qu'une chanteuse, une véritable icône, un symbole patriotique.

Chadia Louestali et Nadia Hathroubi-Safsaf font revivre un mythe. le duo (une est illustratrice, l'autre journaliste et romancière) fonctionne à merveille. On perçoit leur tendresse et leur admiration pour cette femme extraordinaire que l'on peut aussi aborder comme une figure féministe.

Très synthétique, cet album n'apprendra sans doute pas grand chose aux admirateurs de Oum Kalthoum mais pour les autres, c'est une belle entrée en matière, même si rien ne remplace le plaisir d'écouter sa voix.
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J'ai découvert Oum Kalthoum grâce à Daniel Pennac il y a bien longtemps. La ferveur qu'elle suscitait et suscite encore est difficile à concevoir à une époque où un fait divers chasse une guerre à la vitesse d'un clic sur Internet.
Cette biographie dessinée retrace le parcours de ce Rossignol égyptien. J'aime le dessin, simple, sans fioritures, qui convient bien à cette grande dame. Par contre la narration est plate. La modernité d'Oum Kalthoum est avancée timidement, presque en s'excusant : en se mariant à 53 ans, elle a exigé un contrat de mariage et le droit de demander le divorce. le contraste qui aurait pu être fait avec le destin de sa soeur qui n'est plus visible passé le moment où la carrière d'Oum Kalthoum décolle ou des autres femmes de sa génération est à peine suggéré. C'est bien dommage.
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Découvrez, si vous ne la connaissiez pas, l'enfance et la détermination d'Oum Kalthoum, diva d'exception du monde arabe à travers le trait de Chadia Chïbi Loueslati. On y découvre une petite fille qui revendique son désir d'instruction, l'appui de sa mère et la compréhension de son père. On y voit comment sa voix d'exception s'impose à tous. Un destin que j'ai découvert pour ma part.
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critiques presse (1)
ActuaBD
30 mars 2023
Vous savez ce qui est bien ? Les livres qui parlent de musique. Et vous savez ce qui est mieux ? Ceux qui nous font découvrir de la musique. Que vous connaissiez Oum Kalthoum ou non, cette BD fait les deux : à la lire, on entendrait chanter la diva égyptienne.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
À 22 ans, j’apparaissais enfin sous mon vrai visage, celui d’une chanteuse. Mon appréhension était si grande que j’ai gardé mon mouchoir dans les mains pour me rassurer. Je me produisais tous les soirs dans les salles de spectacle du Caire. Le public était conquis. Dans la foulée, j’ai enregistré mon premier album : Si je te pardonne, écrit et mis en musique par Ahmed Rami et Mohamed el Kasabgi. Ce fut un véritable succès en cette année 1926. J’ai vendu 15.000 exemplaires en trois mois, un record pour l’époque. Je croulais sous les demandes de concerts qui affluaient des pays voisins. J’avais besoin de repos entourée de ma famille. Nous avons loué une petite maison à Ras el Bar. À mon retour, j’ai enchaîné les enregistrements en studio. Puis j’ai signé un contrat avec la radio Masr pour un concert en direct chaque semaine. J’étais la voix du Caire qi s’invitait tous les jeudis dans les foyers d’Égypte. En 1936 ? grande surprise, le metteur en scène allemand Fritz Kramp, directeur des studios Misr, est venu à ma rencontre. L’accord trouvé, le tournage a pu commencer. J’y ai chanté mes plus belles chansons d’amour. Le film a même été sélectionné à la biennale de Venise. Je ne pouvais espérer mieux pour commencer ma carrière cinématographique. Je me suis installée à Zamalek, sur les bords du Nil. Père n’étant plus en mesure de s’occuper de mes affaires, j’ai alors engagé une assistante. Samia était fidèle et loyale. Je pouvais compter sur elle dans n’importe quelle situation.
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Oum Kalthoum restera à jamais dans l’histoire de son pays comme le rossignol du Nil, l’astre d’Orient, la quatrième pyramide d’Égypte, la voix des Arabes, la mère de l’Égypte, el sett, la Dame. Elle laisse un répertoire de 400 chansons écrites par les plus grands noms égyptiens. Mais on ne peut réduire l’astre d’Orient à cela. Elle a fait bien plus pour son pays. Elle a financé des bourses d’études pour de nombreux enfants, fondé une grande bibliothèque à Tmaé sa ville natale, et fait avancer la cause des femmes à sa manière en défiant le patriarcat et en refusant de devenir un objet sexualisé. Elle osa inclure dans son contrat de mariage la clause du pouvoir de la conjointe qui lui permettait de divorcer si elle le voulait.
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Une diva à Paris, par Diane Moulins. Hier, à l’Olympia, le spectacle se jouait à la fois sur scène et dans la salle. Oum Kalthoum, la diva venue d’Égypte, a ensorcelé les spectateurs. À 21h25, le rideau s’est levé sur ses musiciens en smoking bientôt rejoints par celle qu’on surnomme l’Astre d’Orient. Vêtue d’une élégante robe longue verte et parée de diamants qui scintillent sous les projecteurs, elle tient un mouchoir en tissu, c’est sa signature. La salle retient son souffle et explose d’une seule voix. Sous les acclamations de la foule, elle entame les premières paroles de L’Amour de la nation. Elle chante pendant une cinquantaine de minutes, puis s’accorde une pause. Dans la salle, certains sirotent des rasades de boukha (alcool de figue), d’autres grignotent des graines de courge ou des casse-croutes. Il est 23h35 quand la chanteuse remonte sur scène pour interpréter son titre phare, Les Ruines. Le public est hypnotisé. Après un deuxième et dernier entracte, la Dame chante toujours. Le métro a baissé ses grilles depuis longtemps quand le rideau tombe. Peu importe, le public ne bouge pas. Il est conquis. Qu’est-ce qui explique une telle ferveur ? Il faut remonter jusqu’à un petit village du delta du Nil pour le comprendre. Oum Kalthoum nait dans une modeste famille de paysans. Son père est imam et sa mère travaille à la cueillette du coton. C’est dire si rien ne prédestinait la petite fille à conquérir Paris…
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Un jour, mon amie Aïcha m’a annoncé que ses parents avaient décidé de l’envoyer au kouttab de Cheikh Abdel Aziz. J’étais si contente pour elle, son enthousiasme m’avait gagné. Moi aussi, je voulais aller au kouttab. Mais comment présenter ma requête ? Mes parents déployaient déjà beaucoup d’efforts pour nous nourrir et nous vêtir. Nous étions si pauvres que pour nous chauffer, nous utilisions des galettes de boue séchée. […] Grâce à l’opiniâtreté de ma mère, je suis allée au kouttab. J’étais heureuse. Mais cela n’a pas duré longtemps. Très vite le cheikh a jugé bon de m’envoyer aider sa femme plutôt que de me laisser étudier. C’est ainsi que j’ai pris conscience de ma différence de classe avec Aïcha. Je ne m’étais jamais posé de questions avant.
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L’appartement où nous étions logés était situé en plein centre-ville. Je répétais tous les jours avec Zakaria. Et le soir, je me produisais dans les théâtres et salles de spectacle. C’est à cette époque que j’ai fait la connaissance du célèbre poète Ahmed Rami qui allait écrire la plupart de mes chansons. Je recevais de plus en plus d’invitations à me produire, mais mon père insistait pour que je continue à me travestir en homme.
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