Au cours de ce colloque, en plein hiver, dans une petite université anglaise, Jean-Pierre Petit a donc recueilli des confidences de spécialistes. Suite à des accords passés avec eux, leurs véritables noms ne seront pas mentionnés. Ceux qui doutent pourront se reporter aux annexes techniques en fin d'ouvrage. L'auteur attend de pied ferme les scientifiques, ingénieurs, spécialistes de mécanique des fluides, de physique des plasmas et autres avionneurs qui accepteraient de débattre. li est inutile, en revanche, d'espérer assister à un face-à-face entre l'auteur et un spécialiste de MHD : il n'en existe plus en France depuis vingt-cinq ans! Le seul à avoir continué de s'intéresser à cette discipline, où il a joué un rôle de pionnier que les Américains connaissaient d'ailleurs parfaitement, c'est ... Jean-Pierre Petit.
Nous ignorons actuellement l'ampleur des connaissances que les militaires américains ont tirées de l'ensemble des études qu'ils ont menées sur le sujet, soit à partir d'observations, soit, comme cela a été parfois écrit, à partir de matériels qui auraient pu être récupérés. Quoi qu'il en soit, il est clair que le Pentagone a eu, et a probablement toujours, le plus grand intérêt à cacher, du mieux possible, toutes ces recherches, qui peuvent, à terme, amener les États-Unis à tenir une position de large suprématie vis-à-vis d'adversaires terrestres, tout en les dotant d'une capacité de riposte non négligeable contre une éventuelle menace venant de l'espace.
Aux Etats-Unis, des chercheurs essayent de réaliser des voyages interstellaires en trouvant une parade à la limitation résultant du fait qu'en principe, selon les lois de la relativité restreinte, il est impossible de se déplacer en dépassant la vitesse de la lumière. Certains ont eu une idée : pourquoi ne pas modifier localement cette vitesse, en l'accroissant, de manière à naviguer dans une « bulle d'espace-temps» à plus de 300 000 km/s.
L'exposé suivant est celui d'un Allemand que je ne connais que trop bien. J'ai participé à une émission de télévision avec ce «monsieur Ovni» d'outre-Rhin, en compagnie d'un autre «monsieur Ovni», belge celui-là. Je m'étais tellement ennuyé sur ce plateau, où les arguments scientifiques se traînaient au ras des pâquerettes, que j'avais failli m'endormir.
Entretien chez Thinkerview :
Jean-Pierre Petit : Modèle Janus et Armes russes