Après un premier excellent tome, l'auteur confirme.
Le dernier grand îlot de résistance organisée mondiale est Bordelais.
Nos héros (quelques uns) ont réussi à rejoindre la zone propre. L'objectif est de maintenant comprendre et éradiquer le virus. Deux opérations sont montées. L'une sur un laboratoire P4 à Lyon (Jean Mérieux pour les intimes), la seconde au fin fond du monde russe pour les origines du dit virus.
Nous aurons quatre POV, deux principaux (les expéditions), deux mineurs (gouvernement de Bordeaux et une expédition sud-coréenne).
Les critiques (éloges et défauts) sont les mêmes que pour le premier tome. En dehors de quelques actions improbables (mais nécessaires sinon, il n'y aurait pas de roman avec héros), c'est vivant, soigné, immersif, page turner.
Bref c'est du lourd qui mérite sa place au panthéon de la littérature zombiesque.
Va falloir que M. LANG nous fasse plaisir et qu'il y aille de sa trilogie : La reconquête. (Même si après recherches sur Internet, il n'en a pas l'intention, faute de temps, sachant que c'est paru en 2014 et que les dernières nouvelles remontent à 2017).
Mais qu'on se rassure, sincèrement, le diptyque est une oeuvre achevée, à lire absolument pour les fans du genre.
Commenter  J’apprécie         910
Ce deuxième tome commence bien, mieux que le premier. On suit l'histoire juste après la fin du tome un. Il y a peu de répétitions et la scène de début nous remet tout de suite dans l'ambiance. On retrouve ensuite les personnages suivis précédemment, Adrien Lassale, Alison Cornell et Kiyo Hikashi.
Comment les survivants de la zone de Bordeaux vont-ils s'en sortir ? (ou pas, car on assiste à de nombreux échecs au début de l'histoire)
Le livre contient toujours des références techniques à l'aviation, le côté militaire, et de nombreuses explications scientifiques sur la maladie, intéressantes. Mais je me suis habituée à cette écriture synthétique, et je l'ai retrouvée avec plaisir, comme une vieille connaissance. Certains passages sont un peu trop grandiloquents, des réflexions clichés (sur les asiatiques, les femmes...) sont limites, c'est dommage. Heureusement, l'action est toujours au rendez-vous.
Une bonne lecture dans l'ensemble.
Commenter  J’apprécie         340
Vraiment rien à jeter dans ces deux ouvrages. Que ce soit Pandémie ou l'Effondrement, le plaisir reste le même.
Grand amateur de post-apo, je suis sidéré du manque d'enthousiasme pour cet auteur et ses livres, même s'il est vrai que ceux sont ses premiers.
Malgré un style d'écriture un peu "militaire", les pages et les chapitres passent comme un (bon) film et j'ai eu un réel désespoir à la lecture du mot "fin".
D'ailleurs, en y pensant, je stoppe là cette critique et je retourne de ce pas me relire d'une traite les 2 tomes...
Miam, j'en salive d'avance !
Commenter  J’apprécie         71
un bon post-apo français, enfin la suite, comme le premier volume, action, rebondissements sont au rendez-vous. Je recommande pour les amateurs du genre.
Commenter  J’apprécie         50
A nouveau, Cornell se leva. Contrairement à ses hommes, équipés de matériel français, elle avait gardé son uniforme et ses insignes des US Navy SEALs.
Nostalgie, fierté ? Difficile à dire...
En tout cas, elle avait de la gueule, avec ses patchs et ses symboles d'unité flamboyants. Mais elle était clairement à un niveau au-dessus des hommes, même des meilleurs.
D’après ce qu’elle savait sur le Fléau, quelqu’un avait joué à l’apprenti-sorcier et s’était brûlé les doigts avant de mettre le feu au bâtiment. Les ruines étaient encore fumantes.
Comme elle l’avait déjà vécu plusieurs fois, il y avait pire que les infectés. Les hommes. Féroces, sauvages, sans scrupules et surtout plus intelligents.
Le facteur humain... A la fois la meilleure des opportunités, et la pire des menaces. Pire que celle qui planait dehors... Se pouvait-il que le vrai ennemi soit ici, à l'intérieur ?
… Va falloir que je porte ma chef ! Parce que la ‘pitaine, c’est le lapin Duracell sans ses piles en ce moment.