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France Farago (Éditeur scientifique)
EAN : 9782200352028
254 pages
Armand Colin (14/03/2008)
3.67/5   6 notes
Résumé :
Cet ouvrage (3e édition) de Jacqueline Russ, philosophe qui a beaucoup écrit pour transmettre aux jeunes générations le savoir philosophique, illustre la fécondité de l'histoire des idées qu'elle a toujours défendues avec une belle détermination et un solide talent de pédagogue. Elle réussit à mettre de l'ordre dans les savoirs pour mieux les diffuser. Ce parcours de l'antiquité à nos jours réussit le tour de force d'offrir un panorama assez complet de l'histoire de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre de 250 pages qui couvre tous les grands courants philosophiques de la naissance de la philosophie (-500 av JC) jusqu'au XX° siècle.
L'intérêt de ce livre réside dans une formulation très synthétique et accessible des concepts et des idées exprimés par les plus importants philosophes.
A titre d'exemple, le stoïcisme (doctrine philosophique qui resta vivante pendant cinq siècles dans l'Antiquité) occupe trois malheureuses pages dans ce livre contenant 250 pages. C'est court, très court. En trois pages, l'essentiel est exprimé. D'où l'intérêt unique de ce livre à mon avis : disposer d'une information succincte, claire et simple à comprendre sur les grandes notions philosophiques qui ont traversé le temps.
Livre à avoir dans sa bibliothèque pour un usage occasionnel.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Philosopher, c’est, avant tout, réfléchir par soi-même, réaliser un travail critique de la pensée sur elle-même. La philosophie désigne un effet de réflexion libre, une interrogation sur les choses mêmes, une critique de l’opinion, ce jugement sans fondement rigoureux. Mais ce travail critique est aussi un exercice spirituel, un effort pour se construire et se retrouver pratiquement, pour bien conduire son existence dans le présent, une recherche de la vie pacifiée et juste.
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Premier grand biologiste connu, Aristote est aussi un anthropologue éminent.
Qu’est l’homme, à ses yeux ? Non plus une dualité, comme dans la doctrine platonicienne, où le corps est le tombeau de l’âme, mais une unité psychosomatique, une totalité où l’âme se révèle principe d’organisation et forme de l’être vivant. Toutefois, une définition unique de l’âme ne pourrait rendre compte de la variété du vivant. Les êtres vivants possèdent une âme, l’âme végétative ou âme des plantes, l’âme sensitive, ou âme des animaux et enfin, chez l’homme, une âme douée de raison. L’âme assure donc une triple fonction, végétative, sensitive et intellectuelle, comme nous le dit Aristote dans le traité De l’âme.
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La philosophie ? Un mot équivoque, souvent chargé d’affects, de répulsions ou de sympathies, un mot qui inquiète ou rassure : en bref, un terme ambigu, parfois entendu dans un sens très large ou très vague – une certaine vision du monde –, le terme de « philosophie » est parfois aussi, toujours en une acception non spécialisée, utilisé comme synonyme de sagesse résignée.
Toutefois, « philosophie » signifie, en grec, amour de la sagesse, laquelle peut désigner la science, mais aussi la quête du bonheur. Ainsi, dans la notion de philosophie, figurent deux exigences importantes, l’idée d’une recherche du vrai et celle d’une quête des valeurs
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Condamné à mort, Socrate conclut que l’âme est étrangère au corps (sôma) et que philosopher, c’est se détacher de ce dernier, qui n’est qu’un tombeau (sêma). Philosopher, c’est donc apprendre à mourir, c’est durant notre vie même, refuser de se compromettre avec les passions corporelles. De quoi s’agit-il ? De mourir au sensible, de manière à être à proximité de la vérité ; à atteindre les Idées, en fuyant le corps, obstacle davantage que moyen :
 L’âme ne raisonne jamais mieux que quand rien ne la trouble, ni l’ouïe, ni la vue, ni la douleur, ni quelque plaisir, mais qu’au contraire elle s’isole le plus complètement en elle-même, en envoyant promener le corps et qu’elle rompt, autant qu’elle peut, tout commerce et tout contact avec lui...
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Ne trouve-t-on pas également, dans la peinture de la Renaissance italienne, les traces évidentes de cet humanisme ? La fin de cette peinture cesse d’être exclusivement religieuse et chrétienne, comme aux siècles précédents. Goût du monde sensible, emploi de l’univers matériel pour lui-même, surtout conquête du corps et de la figure humaine : la Renaissance s’achève dans la découverte de l’individu.
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