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EAN : 9782940431472
220 pages
La Baconniere (19/01/2016)
1/5   2 notes
Résumé :
Par delà le vrai et le faux est un essai libre, alternant chapitres théoriques et sections narratives, écrit en 1964- 1965 et qui, dans son style anarchiste, préfigure l’explosion de mai 68. Jamais publié, il aura cependant été fondateur et essentiel pour Alain Roger, aujourd’hui largement reconnu comme philosophe (« Bréviaire de la bêtise », Gallimard, 2008) et romancier («La Travestie », Grasset, 1987). Ce texte sera lu et recommandé par Gilles Deleuze, son profes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Pour commencer voici comment l'essai d'Alain Roger est résumé en 4ème de couverture : "Par delà le vrai et le faux est un essai libre, alternant chapitres théoriques et sections narratives, écrit en 1964-1965 et qui, dans sont style anarchiste, préfigure l'exposition de mai 68. Jamais publié, il aura cependant été fondateur et essentiel pour Alain Roger, aujourd'hui largement reconnu comme philosophe et romancier".

Je n'ai jamais été attiré par les grands textes philosophiques, néanmoins je m'intéresse beaucoup aux différentes questions de la vie, de l'amour, et de tout ce qui nous entoure... Ce petit résumé m'a donc accroché tout de suite... cependant j'ai été déçue de cet essai.

Je pense que ce livre n'est pas destiné à des amateurs de philosophie mais plus à des fins connaisseurs. En effet, l'écriture est assez complexe et les termes sont plus pour des initiés, tout comme les nombreuses références aux différents philosophes de tout siècles. Je n'ai pas réussi à lire un chapitre en entier sans me demander ce que l'auteur voulait dire et sans être complètement perdue dans les réflexions d'Alain Roger. Il est difficile de savoir où l'auteur veut nous amener et parfois on ne sait même plus le sujet de base de la réflexion car cette dernière part un peu dans tout les sens...
Ayant reçu ce livre par l'intermédiaire de la masse critique, je me suis obligée à le lire jusqu'au bout afin d'être objective...mais dans d'autres circonstances je ne l'aurais pas fini.
Pourtant, les débuts de chaque chapitre sont avenants et paraissent intéressants, les sujets de réflexion sont percutants. Mais les tournures de phrases demandent à notre cerveau de chauffer énormément afin de comprendre tout ce qui est dit. L'aspect "anarchiste" de l'auteur est un point qui m'avait plus au début, car j'aime les gens qui s'affranchissent des codes et qui disent tout haut ce que les autres pensent tout bas... cependant trop d'originalité dans la façon de penser, et surtout la façon de mettre ses pensées par écrit, nuit à la bonne compréhension du texte, des idées principales et le lecteur se sent totalement perdu.

Après je ne décourage pas les amateurs de philo, je pense que pour quelqu'un de passionné, ce livre peut être accessible et même intéressant... mais pour le "commun des mortels" il est compliqué a saisir.
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Mes choix de lecture peuvent être variés, mais vont rarement vers la philo. Les cours au lycée m'en ont radicalement détournée. Voilà pourtant que je me trouve avec l'essai d'Alain Roger entre les mains. La présentation de la jaquette a opéré, ma curiosité a été piquée. « essai libre, alternant chapitres théoriques et sections narratives », « style anarchiste », c'est une promesse de non conformisme réjouissante. Alain Roger trouve son inspiration dans l'insatisfaction. Il laisse aussi à son lecteur toute latitude pour aborder le texte comme bon lui semble, quitte à en ignorer une partie, s'il le souhaite. C'est avec un a-priori favorable que j'entame le livre. L'avant-propos ne me déçoit pas.

Alain Roger aborde les grandes questions du sens de la vie, de l'histoire, revisite Rousseau et Marx, la cité idéale de Platon, les utopies pour terminer sur une évocation d'un monde commandé par les machines. Par delà le vrai et le faux, il nous livre son sentiment personnel, plutôt révolutionnaire, et en cela intéressant. Il manque toutefois aux sections narratives l'attrait que j'avais espéré, et les annexes me semblent dénuées de cohérence avec le sujet. Ou peut être suis-je bien, décidément, imperméable à la philo, et incapable d'en saisir sens?
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Je remercie BABELIO dans le cadre de Masse Critique et les Editions LA BACONNIERE de m'avoir permis de prendre connaissance du livre"Par delà le vrai et le faux". Ecrit par Alain ROGER, philosophe que je ne connaissais pas, élève et ami de Gilles DELEUZE, il se compose en deux parties : la première d'après un manuscrit des années 1964-1965, la deuxième contemporaine. La première partie développe la philosophie de l'auteur : n'ayant pas de grandes connaissances philosophiques, j'ai compris, semble t il, qu'il avait une conception matérialiste, existentialiste de la vie.
La deuxième partie traite des expériences sexuelles de l'auteur, vraies ou inventées, qui parfois sont difficiles à lire.
Au total, un essai qui n'était pas très passionnant à lire pour moi, à part quelque passages pouvant m'intéresser relativement, car d'un abord assez facile.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La Vie ne se propose jamais sa propre fin, qu'il s'agisse d'idéal ou de disparition. (...) Seule l'Histoire peut délibérément vouloir sa propre fin, c'est à dire "devenir ce qu'elle est", une Histoire sans histoire.
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Le commencement, c'est, en l'occurrence, l'apparition de l'humanité, avec son corollaire, l'Histoire, l'historicité de l'espèce humaine. Faute d'information suffisantes sur cet événement originaire, j'en suis réduit à me poser deux questions générales. 1) Quelles possibilités s'offrent à la Vie, quand elle perd sa force évolutive? (...) réponse plausible : chaque individu est alors condamné à reproduire l'exemplaire qui l'a précédé et cela jusqu'à l'extinction de l'espèce. (...) 2) Mais qu'adviendrait-il si la Vie perdait sa capacité d'évoluer au-delà de notre espèce?
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Bataille a raison quand il soutient que tout plaisir érotique et, ajouterai-je, que toute pulsion philosophique réside dans la conscience d'une transgression.
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Si Kant n'a jamais tenté une véritable déduction de l'Histoire, son renoncement n'implique pas qu'une telle déduction est impossible.
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Elle ( la guerre ) est à la paix ce que la passion est au sentiment.
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Video de Alain Roger (1) Voir plusAjouter une vidéo

Alain ROGER : Court traité du paysage
Du musée d'Orsay, Olivier BARROT présente le livre d'Alain ROGER, "Court traité du paysage", édité chez GALLIMARD, "réflexion brillante sur la domestication de la nature dans l'art". BT tableaux du Musée d'Orsay.
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