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EAN : 9781090627865
Editions du chat noir (02/11/2015)
4/5   6 notes
Résumé :
Mars 1890.
Voilà près de vingt ans que la guerre franco-prussienne est terminée. Le canon hypersyntrophonique utilisé par Napoléon III a assuré une victoire retentissante au goût pourtant amer. Les retombées de l’arme monstrueuse ont causé des millions de morts à la surface de la Terre, détruisant également la faune par une lèpre incurable tandis que la végétation mourait peu à peu. Grâce à l’intelligence des scientifiques autant qu’au pouvoir des enchanteurs... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai mis une semaine et demie à le lire, une semaine et demie à le savourer. Ce n'est pas mon genre de laisser un livre qui me plait comme ça mais avec lui, un je ne sais quoi m'a plu. Je voulais rester le plus longtemps possible dans ce monde et révélations sur révélations ce n'était pas vraiment évident. Les 100 dernières pages, beh elles ont filé à la vitesse de l'éclair. FLAAASH ! *-*

Les personnages sont attachants tous autant qu'ils sont. Ils sont complexes, bien travaillés et se dévoilent petit à petit avec leur lot de mystères chacun. Je ne vais pas les nommer un par un car ça serait long et j'ai beaucoup de choses à dire. Comme je ne veux pas spoiler, ni donner des indices, beh VOUS N'AUREZ PAS ! Toc !
Sinon, ils sont énigmatiques. C'est écrit à la troisième personne et nous suivons plusieurs d'entre eux. Finalement, je ne résiste pas. Oksibure, est un détective particulier, une énigme à lui tout seul. Il est accompagné de Piouf-Lune, cette adorable flammèche que je veux adopter. Beh ouais ! Quand vous lirez le roman, vous comprendrez ! Vi. =D Ne doutez pas que j'ai craqué sur son nom. Niark niark ! Puis, nous avons Aldebrand, une jeune homme qui est « hanté » par son passé, Katherine, une jeune vampire qui a des problèmes avec une malédiction et enfin, Cropityore (j'adore ce nom, ça lui va comme un gant en plus x)), un incube intelligent et des idées fort étranges. *tousse*
Je ne dis plus rien. Les personnages sont vraiment supers, vous allez être surpris, dégoûtés peut-être, ravis, et à fond derrière eux !! Oui, ui !

Nous sommes en 1890. La guerre franco-prussienne est terminée depuis longtemps et le pire pour la gagner, une énorme catastrophe est arrivée. Les survivants se voient obligés de vivre sous un dôme. le Royaume garonnais. Pas tip, tops hein !
Une certaine tranquillité s'est installée mais c'est sans compter sur les meurtres ignobles commis et une maison pas tout à fait comme les autres.
L'histoire est vraiment géniale. J'avais déjà beaucoup aimé « La nuit des coeurs froids » du même auteur, Esther Brassac. C'est un plaisir immense que je me suis plongée dans « Par la Grâce des Sans Noms ». Rien que le prologue nous fait saliver. Ce roman nous titille dès le départ et ce n'est pas pour nous déplaire. On est directement dans une ambiance, puis commence une enquête hors norme. =P

Comme je le disais, j'ai mis un moment à le lire. Pourtant, je me suis régalée à suivre tous ces personnages et en apprendre sur cet univers et l'histoire. Cette dernière est soignée. Progressivement, elle se révèle. Je me demandais où on allait. Quel est le lien avec le prologue ? Sérieusement, hein ! Brrrrrrr.

Alors qu'on s'imprègne de cette atmosphère, on ne voit pas le temps du récit passer. Petit à petit, ça avance doucement et fatalement. On avait des éléments pour attiser notre curiosité mais j'étais loin de savoir ce que nous réservait la suite. J'arrivais parfois à deviner mais c'était quelques secondes avant la ou les révélation(s). Je suis restée scotchée plus d'une fois devant ma lecture. On nous mène par le bout du nez. Je vous jure ! L'écriture de l'auteur est tellement fluide et particulière qu'on avance tranquillement jusqu'à la dernière page.
J'ai eu beaucoup de réaction entre le dégoût, la surprise, une petite grimace, le sourire et même le rire. L'auteur ne mâche pas ses mots et j'étais vraiment contente de certaines réactions des protagonistes. Ils évoluent dans le roman et changent... ou pas. On n'est vraiment pas au bout de nos surprises. Rebondissement sur rebondissement, les retournements de situations qui nous surprend et cette manière de mener l'histoire, ouh la la. Je n'ai pas les mots. Je ne sais pas comment décrire quelque chose. Je vais essayer. =D

Les aventures de nos protagonistes vont bon train. Pauvres petits choupinets quand même. Ils ne sont pas épargnés et nous avec. Pff. Piouf. Pour nous faire méchamment patienter jusqu'à toutes les révélations, on nous titille en nous mettant l'eau à la bouche et nous donnant des informations au compte-goutte. En plus, comme les personnages sont super bien travaillés et attachants tous à leur façon, on veut toujours savoir ce qu'ils font. Même là, des fois « j'oubliais » quand on « sauté » d'un personnage à un autre. C'est très bien fait, on ne sent pas trop le changement. Ça coule de source et on tourne pour connaitre l'issu final. J'avoue, parfois, je grommelais car je n'avais pas la suite de suite des événements appropriés à un protagoniste/moment. =P
Je vais m'arrêter là je sens. Hé hé hé ! Un dernier truc, je suis restée complètement idiote vers la fin. =P HEIN ? Oh Oh Oh ! O_o



Esther Brassac mène avec brio son histoire et ses personnages. Elle nous emporte dans un univers complet, complexe et une histoire qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin ! Vivement son prochain livre. =D ♥

Ps : La couverture est sublime ! J'adore le coup de crayon de Mina M.
Lien : http://de-fil-en-histoire.bl..
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J'ai adoré ce côté un peu loufoque, ce monde parallèle, ou Napoléon III a recours a une espèce d'arme nucléaire et où seule une cité survit à l'hécatombe. Un monde de science steampunk et de monstres en tout genres, loups garous, vampires, fantômes et tout ce qui s'en suis.

J'ai adoré cette ambiance un peu mélancolique chez les artistes. Et notre incube est exquis. J'ai adoré cette obstination et ingéniosité du côté enquête. Et ce côté désuet des deux côtés

Avouons le, j'ai aussi beaucoup aimé le manque de délicatesse de certaines scènes.

J'ai admiré la complexité. Mais j'ai aussi un peu buté sur quelques incohérences et sur certains manques d'information

Et je ne me suis attachée à aucun personnage, mais ça ne m'a étrangement pas gênée. du côté des deux illustrateurs, leur tendance à faire des cachotteries et des accès de fierté mal placée m'a agacée, Oksibure en lui même est agréable à suivre, mais dès qu'il y a sa flammèche, avec ses traits d'humour sans finesse, c'est fini, ça me gonfle. Les autres personnages sont plutôt drôles dans leur genre mais rien ne touche à mes sentiments. Même les passages qui devraient, surtout Aldebrand. J'ai l'impression que son histoire d'amour manque de quelque chose, qu'elle est sous-exploitée.

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Esther Brassac développe un univers assez particulier auquel j'avais déjà goûté dans La nuit des coeurs froids. Son écriture est dense et elle possède un goût pour le détail. Point d'esprit synthétique ici donc mais une envie de prolonger la vie des personnages et d'apporter un souffle héroïque à son intrigue.

La quatrième de couverture la résume d'ailleurs très bien cette intrigue. Je ne vais donc pas revenir dessus. Les chapitres alternent entre l'enquête d'Oksibure et la tâche artistique d'Aldebrand, Katherine et Cropityore. Vous aurez aussi remarqué le don de trouver des noms compliqués et pas toujours facile à prononcer! Bref, chaque intrigue se noue dans son coin jusqu'au moment où bien sûr elles se rejoignent. C'est peut-être le seul bémol que j'apporterai au roman. Pour faire coïncider ces deux intrigues, le point de jonction m'a paru un peu tiré par les cheveux. L'intrigue s'étale trop à mon goût et les rebondissements s'enchaînent pour ne (presque) jamais finir. A part cela, j'ai véritablement apprécié l'atmosphère du livre.

Les personnages sont coupés du monde à la suite d'une catastrophe causée par un gigantesque canon. Ils vivent sous une bulle. Vampires et loups-garous sont tolérés. Esther Brassac a véritablement le don de développer un univers dans le moindre détail. Ici, la science est devenue la nouvelle religion et le préfet de la ville sait qu'il en va de la survie de la population. le roman est clairement étiqueté steampunk et c'est assez bien fichu, juste la bonne dose pour faire voyager le lecteur dans un autre monde.

Les personnages sont également bien développés. J'ai particulièrement apprécié Cropityore, qui malgré son nom à coucher dehors, est un personnage truculent. Démon succube, il possède un ego surdimensionné. Il est fan de Baudelaire et joue les poètes incompris. J'ai vraiment adoré ce personnage haut en couleur et finalement très drôle. Oksibure, le spectre-détective m'a aussi beaucoup plu. Il fait équipe avec une petite flamme nommée Piouf-Lune tellement adorable! Et que dire du loup-garou, bouquiniste, qui a peur de tout même de son ombre! C'est vraiment le point fort du roman: les personnages ont tous de l'épaisseur et une personnalité propre.

Il faut du temps devant soi pour se plonger dans ce beau pavé de 476 pages où chaque détail compte. La lecture est dense mais l'intrigue et les personnages très intéressants. Esther Brassac prouve une fois de plus qu'elle possède un réel talent pour entraîner son lecteur dans son univers.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Si l'on doit bien reconnaître une qualité à Esther Brassac, c'est son imagination débordante. J'ai pris grand plaisir à découvrir ce roman qui sort résolument de tout ce que j'ai pu lire en Steampunk ces derniers temps. L'intrigue est complexe, toute en circonvolutions et rebondissements, on ne risque pas de s'ennuyer avec ce thriller ni de deviner trop tôt où l'auteur veut nous conduire. Disons-le franchement : ça change !

La suite sur le blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Pratiquement en transe, il salua la tranquillité nocturne avec délectation avant de reporter son attention sur la rue. Un chat biomécanique aux oreilles et pattes cuivrées s’enfuit devant lui, dans un miaulement plaintif.
L’incube leva les yeux vers le simulacre de ciel formé par la voûte artificielle, ses étoiles factices et l’imitation de satellite qui singeait imparfaitement les phases de la Lune véritable. Une violente oppression le saisit. Il lui faudrait retourner aux Enfers durant quelques heures pour atténuer ce sentiment de claustrophobie. À chacune de ses visites terriennes, il en subissait les effets délétères. La zone préservée demeurait trop étriquée pour des êtres tels que lui.
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Videos de Esther Brassac (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Esther Brassac
Montres Enchantées Précommande : http://editionsduchatnoir.com/shop/fr/38-montres-enchantees.html Anthologie steampunk sur le thème du temps Sortie Avril 2014 aux Editions du Chat Noir
Auteurs : Marie Angel, Marie Lucie Bougon, Esther Brassac, Fabien Clavel, Sophie Dabat, Hélène Duc, Clémence Godefroy, Cécile Guillot, Claire Stassin, Geoffrey Legrand, Lucie G. Matteoldi, Pascaline Nolot, Laurent Pendarias, Marine Sivan, Marianne Stern, Vincent Tassy, Adeline Tosello
Indécis entre fuite et union, le temps est un amant insaisissable. Omniprésent, dès qu'on le regarde, il s'efface pourtant, déjà évanescent. Inlassablement, il permet croissance ou use jusqu'à l'extinction. L'être humain pourchasse depuis toujours ce dieu créateur et destructeur, en quête de son asservissement. Secondes, minutes, heures... L'esprit cartésien a beau le fractionner, il n'en demeure pas moins incontrôlable. Et si la relecture de notre passé, de notre culture, ou encore du progrès scientifique nous en accordait la maîtrise, l'Homme saurait-il mieux gérer son temps ? Plongez-vous sans perdre une minute dans cette anthologie et peut-être, parmi ses pages, percevrez-vous le tic-tac de ces montres enchantées.
+ Lire la suite
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