Peintre japonais, il a vécu des années difficiles à Paris.
Séduit par les couleurs de la Méditerranée et plus encore de la Corse, il est parti. Il s'est installé au bord de la mer, non loin d'Ajaccio. Là il peint...
Nous lui avons rendu visite, et il nous a reçu, avec la belle hospitalité orientale, dans une maison qui est aussi son atelier.
Ces quelques lignes, seulement pour lui dire «Merci» de son accueil.
Maitre Matsuï
Paris !
Vagues des jours qui passent
sombres, sans vie ni lumière.
La Corse !
Rencontres d'amitié
qui ouvrent tout à coup des horizons insoupçonnés.
Paysages de clarté
qui remplissent le cœur de lumière et de beauté...
Et la mer... et les vagues... !
Vagues de la mer
et vagues de couleurs sur la toile du peintre,
vous cherchez l'un et l'autre une plage
pour y laisser une empreinte
venue du fond de l'être ou du fond des âges.
Vagues ruisselantes de lumière,
douces et sereines sous le soleil,
Vagues du matin aux couleurs argentées
et vagues aux couleurs de nuit.
Vagues puissantes et grondantes de colère
et vagues aux crêtes blanches,
vous déversez, sans vous lasser,
votre flot sur le rivage.
Ami peintre d'une rencontre passagère,
vous faites émerger de votre être d'autres vagues,
et, de votre pinceau,
qui passe et repasse sur cette plage,
vous faites apparaître les traits de quelques visages.
Ils ont les couleurs de vos sentiments et de vos pensée*
et la marque de votre regard qui s'est posé et repose
sur un certain Jésus et Marie, sa Mère.
sur la vie, la souffrance et la mort,
sur la douceur, l'espoir et la belle sérénité
qui peut régner dans le cœur de l'homme
et qui a une saveur et un goût d'éternité.
En France, les migrations se succèdent venant de continents et de pays divers.
Les migrants arrivent dans notre pays avec :
Leur pauvreté dans leur valise,
Leur culture dans l’esprit,
Leur religion dans leur cœur.
Ils voudraient ne plus être pauvres,
Mais ils voudraient garder
Leur culture et leur religion.
C’est leur seule richesse !
Combiens d’arbres plantés
Sur les rochers escarpés
De cette île de beauté
Ont été déracinés.
Ils s’en sont allés, seulement pour se poser,
Un temps,
Parfois longtemps,
Sur le Continent.
Ils s’en sont allés gagner leur pain
Et assurer pour leur famille un lendemain.
Mais comme l’hirondelle en sa saison,
Un jour, ils sont revenus à la maison,
Au village qui es resté leur,
A la terre qu’ils n’ont cessé de porter dans leur cœur.