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EAN : 9782748524901
376 pages
Syros (01/02/2018)
4/5   64 notes
Résumé :
L'histoire d'amour que vous n'oublierez jamais, un roman qui répare et un hymne à Paris
Inès a 17 ans et un objectif : être admise à Sciences Po après le bac. Elle vient de trouver un job de femme de ménage chez les Brissac, dans le 7e arrondissement de Paris, mais elle n'avait pas prévu le coup de foudre intense entre elle et Gabin, le fils aîné de ses employeurs.
" Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment, comme nous, d'un aussi grand amour. " <... >Voir plus
Que lire après Paris est tout petitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Inès a dix sept ans, jeune lycéenne musulmane de milieu modeste , elle vit avec sa mère , veuve, entre Montigny - le- Bretonneux et Guyancourt ,à côté de Saint- Quentin en Yvelynes , une ville de troisième niveau, là où la délinquance augmente et où des quartiers sont classés en Zone urbaine sensible.

Brillante et assidue , elle est en terminale littéraire , son but: intégrer Sciences-Po après le bac, un programme spécial est élaboré par des profs exigeants dans le lycée qu'elle a choisi.

Entre ses cours au lycée et sa préparation , elle choisit de trouver un job de femme de ménage chez les Brissac, une famille aisée, dans le 7 ° arrondissement de Paris.

Sa première journée de travail prend un tour inattendu lorsque Gabin , 19 ans , le fils aîné, en terminale à la maison pour cause de Phobie scolaire l'embrasse dans l'ascenseur .

Ils sont si différents : ils n'ont pas reçu la même éducation, la même culture , la même religion , le coup de foudre n'était pas prévu et pourtant ! Ils vont s'intéresser l'un à l'autre avec gourmandise même si Gabin reste respectueux et peu disert.

Il n'est ni snob, ni imbu de lui- même , ouvert et cultivé, bienveillant et attentif, il fait découvrir des films ,le cinéma en général , des BD, des musiques différentes à Inès , elle lui communique son amour de la littérature du X IX ° siècle, les classiques : Gustave-Flaubert,Guy de Maupassant , Hugo.....
Il a des rêves de Voyages plein la tête , et surtout c'est un AMOUREUX FOU de Paris.
Il a bien des choses à partager avec Inès et le lecteur.
Inès lit beaucoup, sort de sa réserve, évolue doucement , s'épanouit grâce aussi à la douce bienveillance de sa mère , femme de ménage discrète de l'Ecole Vétérinaire de Maison - ALfort où Pierre , le père de Gabin est enseignant chercheur.

Il la connaît depuis 10 ans , c'est par son intermédiaire qu'Ines a été embauchée chez les Brissac.
Malheureusement , la deuxième partie de l'ouvrage bascule avec les attentants du 13 Novembre 2015 au Bataclan. où Marie - Castille, la mère de Gabin trouve la mort.
L'auteure nous fait partager , la crispation de la peur, la violence inouïe , la sidération, l'impression de ne pas savoir quoi faire pour aider, l'horreur de ces vies brisées, la souffrance des survivants , l'angoisse de l'attente des nouvelles , , tous ces moments bouleversants , ceux du lendemain , après que le pire ait eu lieu......

Habilement elle aborde ces sujets en les liant à l'histoire d'amour d'Ines et de Gabin, autant leurs différences sociales et religieuses ,que le vide sidéral le chagrin, l'horreur dans la famille de Gabin, la douleur qui ronge celui- ci, il se bat avec elle chaque jour...
C'est un roman abouti qui délivre des messages forts sur le deuil, individuel et collectif, sur le basculement inouï de vies, la douleur mais aussi sur la mort, l'espoir , l'amour fou, la vie qui continue....
Une lecture pétrie d'émotions , de vie, de pudeur, de sensibilité qui ne peut laisser personne indiffèrent ..

Elle célèbre Paris en grand : «  -Paris est tout petit , pour ceux qui s'aiment comme nous, d'un si grand amour » .....
.Jacques Prévert .






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Inès est une jeune lycéenne de milieu modeste qui rêve d'intégrer Science Po Paris. Pour gagner un peu d'argent, elle va faire le ménage chez les Brissac, une famille très aisée parisienne. Très vite, c'est le coup de foudre entre elle et Gabin, le fils aîné. Pas facile d'oublier leurs différences culturelles, mais les deux vont beaucoup apprendre l'un de l'autre. Malheureusement, nous sommes en 2015 et un certain 13 novembre approche à grands pas.

En nous proposant une intrigue assez romantique et clichée au départ, l'auteure Maïté Bernard va cependant très vite nous prouver son intelligence et nous faire passer un message très fort. En pleine adolescence, Inés et Gabin sont des personnages adolescents normaux. Ils débordent d'hormones et n'ont envie que d'une chose : profiter de leur vie et de leur jeunesse pour découvrir de nombreuses choses. Leurs différents milieux sociaux ? on s'en fiche. le fait qu'Inès soit musulmane ? Encore plus. Ils vont se découvrir et apprendre beaucoup de choses l'un de l'autre. Et là bam, le 13 novembre. Et l'adolescence est terminée. L'auteure se penche sur l'événement du point de vue d'une famille qui attend des nouvelles. C'est un passage extrêmement prenant et ce fut assez dur émotionnellement à lire car malheureusement criant de vérité. A partir de ce moment, l'histoire prend un nouveau chemin, l'écriture de l'auteure fait même plus travaillée et les réflexions beaucoup plus adultes. Les deux protagonistes, avec leurs nombreux défauts, sont crédibles tout comme leurs réactions.

Malgré la dureté des événements qu'il décrit, Paris est tout petit est une véritable déclaration d'amour à la ville de Paris. Gabin est un véritable passionné de sa ville. Il emmènera beaucoup Inés au cinéma, dans des bars ou encore dans des musées. Son amour de la ville transpire entre les pages. Et c'est aussi cette ville qui le sauvera. Malgré les nombreux drames, Paris reste une ville qui a beaucoup à apporter et qui déborde de vie et d'amour, et c'est ce message fort que l'on retient de ce roman, merci Maïté Bernard !
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Je remercie Babelio et les éditions Syros pour l'envoi de Paris est tout petit suite à la dernière masse critique jeunesse. Cette lecture m'a permis de découvrir une auteure et une ME que je ne connaissais pas du tout et la rencontre est plutôt positive ! C'est tout d'abord la couverture du roman qui m'a attirée, puis le résumé : une histoire d'amour entre deux jeunes-gens de classes sociales différentes, impactés par les évènements du 13/11 au Bataclan. le sujet était délicat et méritait beaucoup de tact de délicatesse pour le traiter. Charlotte Bernard a réussi avec brio l'exercice et a su m'émouvoir dans sa façon de traiter ses personnages. J'ai également beaucoup apprécié la petite brochure accompagnant le livre, expliquant notamment comment le projet d'écriture de Charlotte s'est construit.
Paris est tout petit c'est une ode à la vie, à l'amour et avant tout une ode à Paris. N'étant moi-même pas Parisienne et n'imaginant pas pouvoir y vivre, elle a tout de même su m'entrainer dans les pas de Gabin à la découverte d'un Paris enchanteur.
J'ai énormément apprécié ma lecture qui a été très chargée en émotions. Les personnages sont extrêmement réalistes et très fouillés. L'entièreté du roman est retranscrite du point de vue d'Inès, qui est donc le personnage le plus décrit et analysé psychologiquement. On s'identifie totalement à ses questionnements, ses découvertes, ses doutes… J'ai trouvé ces ados/jeunes-adultes particulièrement matures et cultivés ; pourtant, chacun étudie dans des conditions particulières puisque Gabin suit des cours à domicile et Inès et ses amis sont dans une zone défavorisée, bien qu'ils aient intégré un programme spécialisé sciences po. Ils sont tous très impliqués dans leur éducation, pour que leurs parents soient fiers, pour avoir un avenir. Leurs connaissances littéraires et culturelles sont impressionnantes mais cela leur est « nécessaire » pour pouvoir s'intégrer. Ainsi, ces ados musulmans, d'origine étrangère, mais pourtant français puisque ce sont leurs grands-parents les immigrés, sont obligés de s'instruire deux fois plus que les autres pour justifier une appartenance à un pays aux yeux des autres ; c'est du moins ce que leur rabâchent leurs enseignants et, même si j'en ai été révoltée, je suis persuadée que ce genre de situation est monnaie courante. Pourtant, Inès ne remet à aucun moment en cause sa situation et fait avec. Je l'ai trouvé particulièrement touchante, jeune-fille qui découvre ses premiers émois, remettant en question les principes de son éducation mais assez ouverte d'esprit pour faire la part des choses. Au fil du livre, Inès s'affirme, se cherche, se découvre et apprend à s'écouter ; sa relation avec Gabin est belle et émouvante. Si elle se sent décalée dans son monde bourgeois, lui ne la juge pas et l'aime comme elle est.
Lorsqu'arrive le passage sur le Bataclan, je dois avouer que j'ai dû interrompre ma lecture ; afin de me préparer psychologiquement, car rien que de lire l'échange entre Gabin et son petit frère m'a donné la chair de poule. Et si, à la lecture du résumé, j'avais compris qu'il y serait fait mention, je n'avais pas conscience que ce serait dans ces proportions. Mais je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler ; sachez juste que les mots de Maïté Bernard sonnent juste et que, si je me suis retrouvée propulsée en arrière, avec ma propre vision de provinciale, j'ai apprécié le discours de l'auteure. Elle touche, elle réfléchit, elle cherche à comprendre. Comme tout le monde en fait. Mais à aucun moment elle ne tombe dans le mélo ou le sentimentalisme et elle amène également son lecteur à s'interroger.
La seconde partie du roman se déroule donc post-bataclan et nous pouvons sentir le désarroi des personnages. Pourtant il faut continuer à avancer, à vivre. Et cela, encore une fois, Maïté le retranscrit parfaitement. Paris est tout petit est un concentré de références littéraires et cinématographiques, qui campe des personnages avec les pieds sur terre, presque trop matures pour leur âge, qui se retrouvent face à l'affreuse réalité du terrorisme. Saviez-vous qu'il n'y avait pas eu autant de victimes simultanées dans Paris depuis la seconde guerre mondiale ? J'ai été touchée par tout, Inès et Gabin, les sentiments, les réflexions (dont j'en ai noté certaines) et, si la fin pourrait décevoir, je la trouve simplement parfaite, et je suis ravie que l'auteure ait choisi l'accomplissement d'Inès, même si cela peut se faire dans la douleur. Et puis, qui sait ce qui se passera dans 10 ans ?
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Un livre dont on en sort pas indemne.
Un petit bijou où chaque mot compte, facile à lire, facile à aimer.

D'abord une belle histoire d'amour partagée, surprenante mais évidente.
Et soudain ... 13 novembre 2015, le Bataclan. Qui vient détruire bien au-delà des personnes présentes ce soir-là.
C'est bien sûr l'essentiel de la trame de l'histoire.
Mais autour de ça, on a une merveilleuse découverte, de Paris, Paris intime, Paris hors des circuits touristiques, Paris et toutes ses beautés.
Mais ce n'est pas tout ce que Gabin va faire découvrir à Inès. Il y a aussi toute une culture assez étonnante, puisqu'ils vont passer des films "de cinémathèque" à la musique en tout genre, des albums de Tintin aux Comics. autant de découvertes pour une fille qui jusque là, dans son besoin de se cultiver pour les études qu'elle ambitionne, s'était surtout cantonnée aux lectures classiques.
Malgré le sujet, c'est toujours léger, agréable à lire.
Tout est analysé très finement, sans parti-pris ni haine.
La difficulté de la rencontre entre deux mondes, une jeune fille musulmane, d'une commune peu favorisée, avec les gens plus riches, plus cultivés, de Paris intra-muros. Dit comme cela, ça semble un peu caricature, et ça ne l'est vraiment pas, on réfléchit avec chacun, on admire la force et la volonté d'un côté, la gentillesse et la tolérance de l'autre.
Beaucoup de personnages sont sympathiques et émouvants.
Et les réflexions sur l'après attentat sont terriblement importantes, toutes en délicatesse et en vérité.

Je crois que la phrase qui m'a le plus marquée est :
"Marie-Castille est morte dès les premières minutes et nous l'avons aimé vivante jusqu'au lendemain."
Je la dédie aux parents de Matthieu.
Matthieu dont j'ai appris qu'il était au Bataclan par les appels sur Internet, qui disaient qu'on ne le trouvait pas, mais que des personnes l'avaient vu, oui, il était forcément vivant, caché ou blessé, mais on espérait puisque il était certain qu'on l'avait vu.
Hélas non, il n'y avait plus rien à espérer.
Je ne connaissais pas Matthieu, je connaissais ses parents, je ne connaîtrai sans doute jamais ses enfants, même sa fille née quatre mois plus tard, mais je ne les oublierai pas, et je remercie Maïté Bernard de donner à tous ces disparus une vraie présence, au-delà de l'émotion des premiers jours, des chiffres et de la colère.

Je me suis un peu attardée, ce livre remue tellement de choses, mais passé le choc des attentats, ce n'est pas un livre triste, mais un texte vraiment superbe, à lire absolument.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Un grand merci à l'opération Masse Critique Babelio, ainsi qu'aux éditions Syros, de m'avoir offert l'opportunité de découvrir ce livre. Paris est tout petit, c'est l'histoire d'amour entre Gabin, un jeune garçon aisé, et Inès, une jeune femme ambitieuse mais qui provient d'un milieu moins favorisé. Malgré leurs différences de classe, les deux ados vont se rencontrer et s'aimer…. jusqu'au 13 novembre 2015, où leur vie va basculer !

Le roman avait mal commencé pour moi. Cette relation qui s'est liée trop rapidement entre la jeune femme de ménage et ce fils de riche, c'était trop simple, trop bâclé, trop évident. J'étais déçue de ce début d'histoire, que je pensais voir perdurer tout au lieu du récit. Mais il n'en est rien, puisque Maïté Bernard a réservée de nombreuses surprises à ses lecteurs. Tout bascule, la petite histoire trop prévisible et un peu gnangnan entre Inès et Gabin se transforme en une véritable tragédie des temps modernes. La vie entière des deux adolescents se voit transformée : alors qu'ils étaient insouciants, amoureux et pleins de vie, l'horreur du Bataclan va les transformer.

C'est une histoire tragique et émouvante que nous raconte l'auteure. La façon dont des vies entières peuvent être brisées en un rien de temps. Famille, amis, collègues… quand l'horreur s'abat sur quelqu'un, la tristesse touche tout le monde. Nous nous glissons dans la peau des victimes, et découvrons comment leur vie a changée, seulement quelques mois après le drame du Bataclan.

Malgré l'horreur des événements décrits, l'histoire n'en reste pas moins gaie et lumineuse. L'amour et Paris restent plus forts que tout ce qu'on peut leur faire subir. Jacques Prévert le disait très bien : « Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment comme nous d'un si grand amour« .

Un récit plein d'émotions, qui raconte l'histoire d'une famille brisée par les attentats du Bataclan. Leur quotidien se voit transformé à jamais, mais la vie continue, malgré tout. Un roman rempli d'espoir, qui vous fera passer du rire aux larmes !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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critiques presse (1)
Ricochet
30 septembre 2018
Écrit avec la proximité d’un dialogue intérieur très centré, l’ouvrage parvient toutefois à faire ressortir une universalité : la vie, grandir, la mort, toujours l’espoir, etc.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Et je sais que je peux compter sur toi, que je peux te retrouver n'importe où dans Paris parce que...
Il va sûrement dire "Parce que tu es toujours là quand j'ai besoin de toi" mais, je ne sais pas pourquoi, je lance :
-Parce que "Paris est tout petit pour ceux qui, comme nous, s'aiment d'un aussi grand amour".
Il me regarde sans comprendre. Gênée, j'explique:
-C'est une réplique que tu avais dite dans le métro quand on revenait du musée Carnavalet...
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- C'est quoi, le malaise ?
J'ai un petit rire :
- C'est marrant, comme question...
Il me regarde sans trop voir ce qu'il y a de marrant.
- Non, dis-je, c'est que vous êtes le seul à l'avoir posée. Tout le monde a mis ça sur le compte de l'adolescence et d'une année difficile...
Nous savons à quel point cet adjectif est en-dessous de ce que nous avons vécu et vivons toujours, et je lui dis soudain ce que je n'ai réussi à dire personne :
- Je ne supporte plus qu'on attende de moi que je sois un exemple. Je ne supporte plus d'avoir à prouver que si on donne une chance aux "gamins de banlieue", ils réussissent, que si on tend la main aux musulmans, ils ne se font pas sauter dans les lieux publics. Je ne supporte plus qu'on attende de moi que je prouve que le "modèle républicain" fonctionne. Je n'en peux plus de ces expectatives qui m'étouffent et m'empêchent de réfléchir pour moi-même. On ne peut pas réfléchir quand on ne peut même pas respirer !
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J'ai à nouveau besoin d'une pause. Les terroristes sont entrés au Bataclan et Marie-Castille est morte. Elle fait partie des premiers touchés, ceux pour qui ça s'est terminé en moins de cinq minutes. Il n'était même pas 22 heures. Depuis nous nous sommes trompés. Parce que, de notre côté, nous avons patienté, nous avons espéré, nous nous sommes démenés, sans savoir que notre vie d'avant avait pris fin. Je ne comprends pas celle qui nous attend maintenant. J'ai l'impression qu'elle est comme ces fermetures Eclair que l'on n'arrive pas à remettre sur leurs rails. On hésite à jeter la trousse ou le vêtement parce qu'on y tenait, et puis peut-être que quelqu'un va arriver à réparer la fermeture, mais personne n'y arrive, ou ça ne tient pas longtemps. Mais on ne peut pas poser une vie de côté comme on le fait d'un vêtement. Non, vraiment, je ne comprends pas ce qu'il va falloir faire.
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Lisez tous les jours un petit peu. C'est-à-dire : pratiquez, pratiquez, pratiquez. Comme un concertiste. Le jour du concert, le morceau est tellement inscrit dans son corps que ses émotions parasites ne peuvent pas l'empêcher de l'exécuter. De cette manière vous rayonnerez malgré vous.
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Tu veux savoir si on continue ou si on arrête, mais on aurait dû arrêter dès qu'on a su qu'elle était morte ! Tout aurait dû s'arrêter ! Ce n'est pas normal que la vie continue ! Tout le monde me dit ça, "la vie continue", je sais que c'est bien intentionné, mais la vie ne continue pas pour elle, alors qu'elle continue pour ceux qui ont commandité les attentats ! Ce n'est pas normal !
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Videos de Maïté Bernard (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maïté Bernard
Interview de Maïté Bernard et Christophe Guillaumot pour la sortie de leur roman co-écrit à quatre mains, "Petits désordres", chez Liana Lévi.
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