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EAN : 9782070430246
249 pages
Gallimard (07/04/1972)
4/5   8 notes
Résumé :
Al Barney, une outre à bière qui mange comme quatre, mérite bien son titre « d'homme à l'affût », car il est au courant du moindre potin qui circule à Paradise City, ce lieu de séjour enchanteur pour gros richards sur la côte de Floride. Le dernier scandale en date, il me l'a raconté. Don Elliot, une vedette de cinéma en perte de vitesse, s'acoquine avec Joey Luck, sa fille Cindy, des petits voleurs à l'étalage, et Vin Pinna, un arcan des barrières. Et c'est avec un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
PREMIERES LIGNES… :
« Par ce froid de canard et vu la neige qui s'amoncelait sur les trottoirs, j'en avais par-dessus la tête de New York. J'avais envie de soleil. Comme ça faisait deux ans que je n'avais pas mis les pieds à Paradise City, je rêvais de me détendre dans le luxe et le confort de l'hôtel Spanish Bay, le meilleur établissement de la Côte de Floride. J'avais vendu deux nouvelles au New Yorker et mon dernier roman venait en troisième position sur la liste des succès de librairie depuis six mois, je n'avais donc pas de problèmes financiers. La contemplation par ma fenêtre du ciel gris, de la neige et des gens qui se déplaçaient, telles des fourmis tout en bas, dans un vent glacé me poussèrent soudain à décrocher le téléphone. le téléphone peut être un instrument d'une miraculeuse commodité. Une idée vous traverse la tête et le téléphone transforme cette idée en réalité… à condition d'avoir l'argent nécessaire, bien entendu. J'avais de l'argent et au bout de quelques minutes, je parlais donc à Jean Dulac qui dirige l'hôtel Spanish Bay à Paradise City. Quelques minutes encore, et une chambre avec balcon ensoleillé dix heures par jour et donnant sur la mer m'était réservée.
Trente-six heures plus tard, je débarquai à l'aéroport de Paradise City où m'attendait une étincelante Cadillac blanche qui m'amena à ce fabuleux hôtel. L'établissement ne recevait jamais plus de cinquante clients à la fois, où chacun était traité comme un hôte de marque.»

Campbell vient à Paradise City pour faire un break et rompre avec la monotonie et la neige incessante de New York. Puis à l'hôtel, on l'invite à venir rencontrer et discuter avec al Barney connu comme le loup blanc comme étant un bavard intarissable et pourvoyeur d'histoires et d'anecdotes diverses.
On retrouve la même construction littéraire que dans le roman « l'homme à l'affut » écrit 3 ans auparavant avec ce même al Barney qui racontera cette folle histoire en voix off. J'ai été très marqué par la figure de style illustrant une conversation mais à tonalité unique dans ce bar ou al Barney y passe la majorité de son quotidien.

EXTRAIT AL BARNEY/CAMPBELL
« Vous voulez que je vous raconte ? »
Je lui répondis que les timbres ne m'intéressaient pas.
« je vous propose un marché. Qu'est-ce que vous en dites ? »
Je répondis qu'étant en vacances et sans rien d'autre à faire, j'étais prêt à écouter.
« Vous serez pas déçu, mon vieux. Vous avez faim ? »
Je répondis que non.
Il secoua la tête, l'air désapprobateur.
« Quand on a l'occasion de manger, mon vieux il faut manger. On sait jamais quand on aura la possibilité de remettre les pieds sous la table. »
Je répondis qu'il y avait là, en effet, matière à réflexion.
« Chaque chose en son temps, mon vieux, je reviendrai à lui plus tard. Je veux que cette histoire vous apparaisse dans son déroulement exact. (Barney jeta un regard anxieux à Sam qui était en train de servir une autre bière.) Pas à pas… une chose à la fois. Pour que vous compreniez le topo, il faut que je vous raconte tout ça à ma manière. »
Je lui déclarai que je n'y voyais aucun inconvénient et lui demandai s'il voulait bien commencer son récit.
« Je débuterai donc par Joey Luck et sa fille, Cindy, diminutif de Lucinda, parce qu'ils jouent un rôle important dans le vol des timbres Larrimore. (Il me gratifia d'un regard rusé.) Vous ne saviez même pas que ces timbres, qui valent un million, avaient été volés, je parie ? »
Je lui répondis que si je l'avais su, ça m'aurait laissé de glace

Comme dans la grande majorité des romans écrits dans son dernier tiers de sa carrière, l'auteur nous offre sur un plateau des portraits saisissants de malice.
On y croise un père et sa fille pickpocket ou volant dans les grands magasins leurs repas quotidiens. Ils croiseront le chemin de Vin Pianna, petit voyou peu recommandable à l'éthique douteuse. Lui, ce qu'il veut ce ne sont pas les vols de portefeuille à la petite semaine mais « le gros coup » le gros paquet de fric ! Ce délinquant malfaisant les entrainera dans un vol de timbres uniques au monde qui pourrait leur prodiguer pas loin d'un million de dollars !
Mais le centre névralgique de cette histoire c'est Don Elliot !!!
Un mauvais acteur qui n'a que son physique de bellâtre comme atout. Une espèce d'Errol Flynn plus actuel. Les 5 films qui ont rapporté un énorme paquet de pognon à ceux qui les ont produits, ne sont que des navets ou Elliot ne fait que réciter des répliques stupides, exhibant son sourire « ultra brite » multipliant les cascades et chutes improbables sans jamais une égratignure voire sans une mèche de cheveux de travers. Triomphant de tous les dangers haut la main, ridiculisant tous les tueurs à ses trousses, faisant pâmer toutes les dames qui croiseront son regard. Tout allait pour le mieux, sa carrière était au firmament quand, suite à un accident, il vit son pied amputé. Depuis ce jour, c'est la descente aux enfers.
Affublé d'un pied artificiel et boitant, tous ses contrats pour de futurs films (ou plutôt navets) furent annulés. de vedette adulée il passa dans l'indifférence totale. Ayant gagné un immense paquet de fric, don Elliot se retrouvera sans aucun revenu à l'exception de ses droits d'auteurs bien minces. Mais surtout, surtout, durant ces fastueuses années, il aura claqué plus de fric qu'il n'en aura gagné. Rien ou quasiment plus rien n'est à lui…
Son immense hôtel particulier est hypothéqué, sa Cadillac dernier cri n'est pas encore payée, il doit de l'argent absolument partout !!! Au joaillier, au marchand d'Art, à son tailleur.. Acculé, il s'enfuira de sa somptueuse demeure y laissant tous ses domestiques, jardiniers ect pour fuir les créanciers qui viennent toquer à sa porte de plus en plus impatients !!
Il croisera alors la route de nos 3 compères voleurs.
Ce roman est fabuleux, subjuguant et totalement addictif ! Même si on suit avec intérêt le futur casse de cette collection de timbres, il faut avouer que la description qui ira crescendo de ce naufrage fiscal supplantera tout le reste !
On y croisera le personnage diabolique d'Herman Radnitz qui aura fait nombre d'apparitions dans de précédents romans (Offciel, La blonde de pékin et d'autres..) Et aussi le marchand d'art véreux Kendrick (déjà présent dans l'homme à l'affut)
Un Chase très réussi et une structure narrative particulière qui laisse pantois (L'histoire est racontée depuis un bar par cet alcolo d'al Barney) Un roman prégnant, prenant et puissant.
Et ce personnage de Don Elliot attachant, touchant, émouvant…
Chase au-dessus des nuages pour l'éternité.

EXTRAIT ILLUSTRANT LE PERSONNAGE ATYPIQUE DE DON ELLIOT
« Quand Errol Flynn a cassé sa pipe, il y avait donc une place à prendre pour un acteur. Pacific Pictures avait Elliot sous contrat et ils se sont rendu compte que s'ils le bichonnaient un peu, ils pouvaient le lancer sur les traces de Flynn. Ce qu'ils ont fait et ça a très bien marché. Ses trois premiers films ont eu du succès et ont rapporté plein de pognon. C'était un mélange de Flynn et de Fairbanks père. Comme vous le dites vous-même, ça n'était pas un acteur, mais pour l'estoc et la taille, il ne craignait personne. Son imprésario, Sol Lewishon, a été assez astucieux pour lui obtenir un pourcentage après son troisième film et Elliot s'est mis à ramasser du fric à la pelle. Comme la plupart des vedettes de cinéma, il jetait l'argent par les fenêtres. (Barney se tut un instant, le temps d'avaler le reste de son hamburger.) Ils sont bizarres, ces gens de cinéma. Ils ont un complexe d'infériorité. Vous voyez ce que je veux dire ? (Il me fixait de ses petits yeux au regard calculateur.) Ils croient que s'ils ne mènent pas la vie à grandes guides, le reste du monde va les prendre pour des minables. Il faut qu'ils aient des grosses bagnoles, des bonnes femmes qui en jettent, des maisons gigantesques, des piscines. Elliot était comme ça. Il est venu à Paradise City et il s'est fait construire une villa tout en haut de la colline, une villa, monsieur Campbell, qui avait tout ce qu'on peut imaginer. Il paraît qu'elle a coûté un demi-million de dollars. C'est peut-être exagéré, mais pas forcément. Elle n'était pas tellement grande, mais il y avait tout. Un de mes copains journalistes a écrit un article à ce sujet et m'a montré des photos. (Barney respira à fond.) Elle était équipée de tous les trucs possibles et imaginables. Quatre chambres à coucher, quatre salles de bains, un living-room où on pouvait se tenir à deux cents sans se marcher sur les pieds, une grande salle à manger, une piscine, une salle de jeux, plusieurs saunas, un barbecue, – absolument tout ce qu'on peut imaginer, Elliot l'avait. Il avait même son propre cinéma. Il possédait trois voitures, une Rolls, une Alfa et un bolide Porsch. C'était un gars très sociable que tout le monde aimait bien. Les richards qui vivent par ici le recevaient et réciproquement. Ses films rapportaient de l'or. Son avenir semblait donc assuré, mais, comme ça arrive bien souvent, la chance a tourné. »
Chase développera aussi un joli portrait désarmant d'un père voyant sa fille chérie devenir une jeune femme et les premiers amours s'y greffant.

EXTRAIT ILLUSTRANT CE PERE FACE AUX AFFRES DU TEMPS QUI PASSE
« Au retour de Cindy, Joey comprit rapidement qu'il s'était passé quelque chose. Elle avait ce regard lointain qu'ont les filles quand elles en pincent pour un gars. (Barney se tut un instant et poussa un profond soupir.) Si je vous disais le nombre de fois, quand j'étais jeune, où j'ai vu cette expression dans les yeux d'une fille, vous en seriez épaté. Tout comme moi, Joey reconnaissait les symptômes, et il s'est brusquement senti glacé, mais il a été assez malin pour ne pas poser de questions.
A la nervosité que manifestait Cindy en rentrant, Joey comprit qu'elle allait enfin parler. le père avait eu six jours pour s'habituer à l'idée que, finalement, Cindy était tombée amoureuse. Il n'avait cessé de se répéter que c'était inévitable et il savait à présent que s'il ne voulait pas perdre Cindy il lui faudrait jouer serré. Il pouvait s'agir d'une simple amourette, une passade, mais en fait, il en doutait. Il décida qu'il n'y avait qu'une chose à faire : se montrer compréhensif, feindre d'être très heureux à l'annonce de cette nouvelle et espérer que le gars serait à la hauteur et ne laisserait pas tomber Cindy. L'idée de passer le reste de ses jours seul le déprimait, mais il savait qu'il devait accepter cette perspective. Il essaierait de persuader Cindy de ne pas faire un mariage précipité, mais en usant de douceur. »

Pour terminer, j'étais étonné par quelques vocabulaires utilisés dans ce roman notamment « bancroche » (dans la phrase en anglais que j'ai retrouvé, j'ai lu le terme tin foot) Alors que bancal ou boiteux passait, j'ai apprécié ce terme moins commun.
« Pégriot » et aussi « soliveau » (dumb en anglais dans la phrase original )
En revanche voici les deux extraits anglais et français :

‘have you gone dumb on me ? » (page 98)
Traduction : « te voilà transformé en soliveau ! »
« you and who else …tin foot ? » (page 66)
Traduction : « écrase… espèce de bancroche ! »

Etrange traduction… On passe d'une forme interrogative à une forme assertive !!
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Titre original : You're Dead Without Money.

Sur la côte de Floride, un couple de pickpockets, père et fille, un acteur sur le déclin et handicapé, une petite frappe de cambrioleur vont tous converger vers le même but : voler huit timbres russes d'une valeur d'un million de dollars à un riche amateur.
Cette histoire est racontée par Barney, une espèce de clochard grand mangeur et grand buveur de bière à l'écrivain Cameron (que le narrateur continue à appeler Campbell). C'est une mise en abyme intéressante car l'histoire est relativement complexe et sa complexité même incite à l'auteur d'offrir des pauses au lecteur. Ainsi, c'est lors de ces pauses du récit que Barney recommande un hamburger ou de la bière que Cameron lui offre généreusement.
Tout le monde se demande ce que ces timbres ont de spécial, vu leur cote et aussi parce la CIA s'y intéresse de très près tout comme le riche M. Radnitz et les antiquaires gays connus de l'acteur Don Elliot. En fait de mise en abyme, ce sont les nombreuses surveillances et filatures des uns et des autres qui sont souvent un moteur du suspense.
Or, l'actuel propriétaire des timbres, Larrimore, philatéliste de renom– dont on n'est même pas sûr au début qu'il les détient – ne veut surtout pas les lâcher. Il faut donc tout un stratagème et que le charme de Vin –le cambrioleur beau gosse- opère sur la fille de Larrimore. Il y a des investissements de départ mais, bien sûr, et c'est là tout l'intérêt de cette histoire, des mésententes finales. Chacun cherche à la jouer en solo et n'a pas les mêmes aspirations : l'acteur veut se retirer quelques temps avant de mettre fin à ses jours, le couple père-fille souhaite une maison sur la côte où ils pourraient arrêter leurs activités illégales et Vin, le cambrioleur, rêve comme tous les jeunes gens de filles et de belles voitures.
Souvent, je suis mitigé en ce qui concerne le dénouement des polars. Soit c'est trop attendu, soit c'est trop tarabiscoté pour être « vraisemblable ». Celui-ci ne tombe dans aucuns de ces travers et la fin est des plus intéressantes qui soit. Un bon polar rend compte de l'époque dans laquelle il est écrit et doit se terminer de façon un peu originale, que le chemin parcouru ne l'ait pas été en vain.
Sur ces critères, on ne peut rien reprocher à Chase qui ne m'a jamais déçu.

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Pas de vie sans fric est un roman policier pas comme les autres, sortant de l'ordinaire, sortant des sentiers battus et des choses en vigueur dans le monde du polar : en effet, ici, vous ne trouverez pas de coup de feu, pas de flic ni d'enquête criminelle, ou même de bandit !
Rien que ces paramètres placent Pas de vie sans fric dans une catégorie à part de la littérature policière.
On suit une histoire vraie racontée par un homme, lui aussi peu ordinaire (Al Barney), une histoire qui n'a pourtant rien de palpitant, mais qui vous interpelle grandement par le talent de James Hadley Chase, qui fait ici preuve d'une inspiration et une imagination extraordinaires. Effectivement, l'auteur anglais va tout simplement supprimer volontairement ce qui caractérise un polar : absence de policiers, absence d'enquête de police (de surcroît), absence d'échanges de coup de feu, absence de crime (pas de meurtre, ni de viol, ni de kidnapping, etc...). James Hadley Chase supprime délibérément les codes du polar classique pour accoucher pourtant d'un roman policier !
Impressionnant !
Et le résultat qui en sort est un chef-d'oeuvre, encore...
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Un scénario d'arnaque à plusieurs escrocs qui se doublent, pour arriver à une fin bien gentille pour la morale.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Vous voulez que je vous raconte ? »
Je lui répondis que les timbres ne m'intéressaient pas.
« je vous propose un marché. Qu'est-ce que vous en dites ? »
Je répondis qu'étant en vacances et sans rien d'autre à faire, j'étais prêt à écouter.
« Vous serez pas déçu, mon vieux. Vous avez faim ? »
Je répondis que non.
Il secoua la tête, l'air désapprobateur.
« Quand on a l'occasion de manger, mon vieux il faut manger. On sait jamais quand on aura la possibilité de remettre les pieds sous la table. »
Je répondis qu'il y avait là, en effet, matière à réflexion.
« Chaque chose en son temps, mon vieux, je reviendrai à lui plus tard. Je veux que cette histoire vous apparaisse dans son déroulement exact. (Barney jeta un regard anxieux à Sam qui était en train de servir une autre bière.) Pas à pas… une chose à la fois. Pour que vous compreniez le topo, il faut que je vous raconte tout ça à ma manière. »
Je lui déclarai que je n'y voyais aucun inconvénient et lui demandai s'il voulait bien commencer son récit.
« Je débuterai donc par Joey Luck et sa fille, Cindy, diminutif de Lucinda, parce qu'ils jouent un rôle important dans le vol des timbres Larrimore. (Il me gratifia d'un regard rusé.) Vous ne saviez même pas que ces timbres, qui valent un million, avaient été volés, je parie ? »
Je lui répondis que si je l'avais su, ça m'aurait laissé de glace
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Au retour de Cindy, Joey comprit rapidement qu'il s'était passé quelque chose. Elle avait ce regard lointain qu'ont les filles quand elles en pincent pour un gars. (Barney se tut un instant et poussa un profond soupir.) Si je vous disais le nombre de fois, quand j'étais jeune, où j'ai vu cette expression dans les yeux d'une fille, vous en seriez épaté. Tout comme moi, Joey reconnaissait les symptômes, et il s'est brusquement senti glacé, mais il a été assez malin pour ne pas poser de questions.
A la nervosité que manifestait Cindy en rentrant, Joey comprit qu'elle allait enfin parler. le père avait eu six jours pour s'habituer à l'idée que, finalement, Cindy était tombée amoureuse. Il n'avait cessé de se répéter que c'était inévitable et il savait à présent que s'il ne voulait pas perdre Cindy il lui faudrait jouer serré. Il pouvait s'agir d'une simple amourette, une passade, mais en fait, il en doutait. Il décida qu'il n'y avait qu'une chose à faire : se montrer compréhensif, feindre d'être très heureux à l'annonce de cette nouvelle et espérer que le gars serait à la hauteur et ne laisserait pas tomber Cindy. L'idée de passer le reste de ses jours seul le déprimait, mais il savait qu'il devait accepter cette perspective. Il essaierait de persuader Cindy de ne pas faire un mariage précipité, mais en usant de douceur.
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"Raconter une histoire, c'est comme de peindre un tableau... Quand on a enfin fini, on se recule pour l'examiner et on s'aperçoit qu'il manque encore quelques petites touches par ci et par là... pour le rendre parfait"
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L’ennui de nos jours, c’est qu’il est trop facile, pour tous ces petits voyous, de gagner de l’argent. Dès qu’ils en ont, ils font des conneries.
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Le téléphone peut être un instrument d’une miraculeuse commodité. Une idée vous traverse la tête et le téléphone transforme cette idée en réalité… à condition d’avoir l’argent nécessaire, bien entendu.
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