J'ai lu ce livre avec plaisir, je me suis retrouvée dans certains passages parlant de la responsabilité dans sa propre vie ou de la créativité. A méditer et approfondir!
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Un livre qui m'a permis de revisiter mon parcours, de changer de regard sur quelques unes de mes expériences, d'oser avancer en confiance malgré les circonstances parfois difficiles.
Un récit personnel qui offre la joie, crée de la curiosité, stimule la créativité.
Un parcours de vie qui laisse entrevoir beaucoup des possibles dans la vie de chacun.
Un témoignage d'une rare générosité qui ouvre la voie vers l'acceptation de soi-même à chaque étape de notre vie.
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Il y a plusieurs raisons à cette perte de solidarité familiale. Comme vous le rappelez, il y a eu ce passage de ce qu’on appelait autrefois « la famille élargie », donc solidaire parce que vivant dans une implantation géographique commune de quelques centaines de mètres, à la « famille nucléaire » réduite à un homme, une femme, un ou deux enfants, isolés ; parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres du reste de la famille d’origine. Dès lors, on ne peut compter que sur soi, et de moins en moins sur ses parents. Il y a un repliement sur ses propres ressources.
Puis, à mon sens, il y a une autre raison plus complexe, moins avouable. Autrefois, les enfants étaient une richesse, un don du ciel. On faisait des enfants pour avoir des bras, et ces enfants allaient contribuer sinon à la fortune familiale, du moins à la survie familiale. Aujourd’hui, au contraire, un enfant coûte cher ! Nous sommes donc passés de l’enfant richesse, à l’enfant coûteux, et maintenant à l’enfant risque, à l’enfant panique (drogue, violence, suicide…). Actuellement, un couple qui a des enfants s’appauvrit. Peu de personnes osent se l’avouer, mais on l’énonce distraitement dans une conversation : « Ah, il me coûte cher ! ». L’enfant, s’il est à l’origine d’un certain nombre de gratifications narcissiques, est à l’origine aussi d’un certain nombre de privations matérielles et de beaucoup d’angoisses.
II y aura un jour dans le monde Une éducation à la beauté. Un enseignement pour permettre au regard de voir, À la parole de fleurir
À la peau de sentir, au toucher d'éprouver, Au goût de s'épanouir
Et à l'oreille d'entendre. Non seulement les murmures de l’imprévisible ou les balbutiements de l'inattendu Mais la gestation permanente du beau dans la créativité de la vie.
Si nous arrivons à échanger autour de ces trois points : attente, apports et zones de tolérance, peut-être sera-t-il plus facile de définir la relation que l’un et l’autre est prêt à vivre, pour laquelle il peut s’engager avec ce qu’il est.
Si nous sommes en accord sur la nature de notre relation, nous pouvons la vivre harmonieusement et l’inventer au présent.
Pour moi le bouddhisme est avant tout un art de vivre qui ne fait pas référence à une déité, qui place chaque homme devant sa propre responsabilité (...), qui ne développe ni culpabilité, ni accusation, ni menace potentielle, qui renvoie chacun à des choix de vie : je peux faire ceci, je peux faire cela.
La plupart du temps, nous sommes trop pleins, trop imbibés de nous-mêmes, ou de choses futiles qui prennent beaucoup de place en nous. Si je suis trop plein de préoccupations, trop plein de mon problème, trop plein de mon conflit, avec mon patron (ou avec qui que ce soit), souvent je ne peux pas recevoir. Je ne sais pas accueillir par exemple, ce que la femme que j'aime veut me donner, ce que cet inconnu peut m’offrir de surprenant ou d'étonnant. Pour pouvoir recevoir il faut, en premier que je lâche prise, que je vide ma bouteille. Ensuite, pour savoir recevoir il faut que j'aie une sécurité suffisamment stable, pour ne pas être menacé par ce que je vais accepter de laisser venir vers moi et entrer en moi.
Je crois que le rire est la base d’une grande production énergétique. Le rire est un carburant essentiel à l’énergie de vie.
Je sais qu'un peu partout dans le monde
tout le monde s'entre-tue, c'est pas gai, mais d'autres s'entrevivent ,
j'irai les retrouver" - Jacques Prévert
S'entrevivre, quel verbe cadeau !
Jacques Salomé et Valéria Salomé interviewés notamment pour le livre "Un chemin de vie" aux éditions Albin Michel , au Salon du livre de Genève à Palexpo avec le Club du Livre https://club-livre.ch/
A PROPOS DU LIVRE
Nous découvrons parfois douloureusement que les mots ne sont pas toujours suffisants pour construire des relations vivantes et durables. Dans cet enregistrement, Jacques Salomé donne des éléments fondamentaux pour utiliser un des médiateurs le plus puissant "la symbolisation", véritable outil de communication avec soi-même et avec les autres. Comme à son habitude, il illustre par des exemples concrets la part de symbolisation nécessaire dans le contexte d'une vie d'adulte.
BIOGRAPHIE
Il présente cinq situations de base qui relèvent du possible d'une mise en symboles et commente à partir d'exemples les prolongements et les limites de cette pratique. Il montre enfin que symboliser ne relève pas de la recette, du truc, car il s'agit d'un véritable outil à intégrer dans notre chemin de vie pour obtenir une communication plus authentique avec soi.
Diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales, Jacques Salomé commence sa carrière dans l'éducation spécialisée. Il s'intéresse à la communication des familles avec l'école dans son livre Minuscules aperçus sur la difficulté d'enseigner et a développé l'idée d'une charte relationnelle à l'école et la communication au sein du couple et de la famille. Il a tenu durant 15 ans une chronique dans Psychologies magazine.
Depuis 20 ans, il se consacre également à l'écriture de romans et de poésies. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.
REMERCIEMENTS:
Jacques Salomé et Valéria Salomé
Albin Michel
SALON DU LIVRE DE GENEVE @salondulivregeneve Laurence Brenner, Maud Couturier
CLUB DU LIVRE @clublivreswiss https://club-livre.ch/
Manuela Nathan @Manuela.nathan , Aurelie Garcia @aurelieautheatre , Williams Mouriere, Yves Jaques, Michael Bouvard @Michael_Bouvard
Interview de l'Auteur : Manuela Nathan
Prod/Post-prod Interview de l'Auteur : Aurélie Garcia, Reportage Suisse Romande
Partenaire : Valeur Suisse Institut
BIBLIOGRAPHIE (partielle)
ROMANS ET NOUVELLES
- Je m'appelle toi, Albin Michel, 1990 ; rééd. 1992.
- Je croyais qu'il suffisait de t'aimer, Albin Michel, 2003.
- N'oublie pas l'éternité, Albin Michel, 2005.
- (Collectif), Mémoire D enfances.
- Apprivoiser la tendresse, Éd. Jouvence, 1988.
- Bonjour tendresse, Albin Michel, 1992.
- Au fil de la tendresse, avec Julos Beaucarne, Éd. Ancrage, 2000.
- Inventons la paix, Librio, 2000.
- Je t'appelle tendresse, Albin Michel, 2002.
- Un océan de tendresse, Éd.Dervy, 2002.
- Vivre avec les autres, Éditions de l'Homme, 2002.
- (Collectif) le Grand Livre de la tendresse, Albin Michel, 2002.
- Paroles de rêves, Albin Michel, 2005.
- Inventer la tendresse, Éd. Bachari, 2005.
- Pensées tendres à respirer au quotidien, calligraphies de Lasaad Metoui, Albin Michel, 2006.
RELATIONS PROFESSIONNELLES
- Formation et supervision de l'éducateur spécialisé, Éd. Privat, 1972.
- Pour ne plus vivre sur la planète Taire, Albin Michel, 1997.
- Oser travailler heureux, Albin Michel, 1999.
- Formation à l'entretien et relation d'aide, Éditions Septentrion (Lille III), 2000.
- Manuel de survie dans le monde du travail, Éd. du Relié, 2010.
RELATIONS A SOI-MEME
- Contes à guérir, contes à grandir, illustrations de Dominique de Mestral, Albin Michel, 1993.
- le Tarot relationnel, Albin Michel, 19
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