AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Contes interdits tome 14 sur 35
EAN : 9782898037337
298 pages
- (30/11/-1)
3.65/5   158 notes
Résumé :
Les contes de notre enfance revisités... pour nourrir tous nos cauchemars !

Un magnat des affaires dont les horribles secrets sexuels sont plus puissants que sa fortune. Une épouse dévouée, dont la santé qui périclite fera disparaître la bonté et la lumière dans sa famille. Une adolescente asociale aux aspirations qui font confondre désirs et réalité. Une prostituée maltraitée qui en a trop dit... Mais si toute cette histoire n'était en réalité qu'un... >Voir plus
Que lire après Les Contes interdits : Peau d'âneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 158 notes
5
8 avis
4
10 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
0 avis
"Peau d'âne" est le premier "conte interdit" que je lis. Je ne m'attendais à rien de précis en me lançant dans la lecture de cette réécriture de conte ; je m'attendais encore moins à découvrir un univers aussi sombre et violent. J'ai péché par naïveté car la couverture et la 4ème auraient seules suffi à me renseigner.

J'ai rapidement renoncé à trouver le conte originel en filigrane du récit pour me concentrer uniquement sur le récit en lui-même. Une fois ce parti pris, je suis entrée dans un thriller mené tambours battants, avec des chapitres très courts, les points de vue de différents personnages et une intrigue noire et sanguinolente.

Ce qui m'a le plus surprise et déconcertée, c'est le lexique québécois qui m'est totalement inconnu et qui imprègne évidemment toute la narration, dialogues inclus. Tournures de phrase et vocabulaire ont sonné étrangement à mes oreilles sans pour autant empêcher la compréhension de l'histoire, quoique parfois...

Là où j'ai eu plus de mal, c'est avec la violence gratuite qui est au coeur du roman : maltraitance envers les femmes notamment. Un sujet assez indigeste et l'auteur va assez loin dans le gore. Les personnages ne sont pas du tout attachants, c'est sans doute voulu, et les liens entre eux m'ont semblé souvent assez mystérieux voire peu crédibles.

Je retenterai bientôt ma chance avec un autre conte de la série pour étayer mon ressenti.


Challenge MULTI-DÉFIS 2020
Commenter  J’apprécie          260
Une nouvelle lecture horrifique à souhait. Dans ce tome, on retrouve principalement des abus et violences sexuelles, des petits jeux politiques, une famille désunie, et toujours de la drogue. J'ai commencé ce livre avec de nombreuses attentes. Ayant adoré Barbe Bleue du même auteur, je m'attendais donc à un récit qui me ferait le même effet. de ce point de vue, je suis légèrement déçue. La construction ne m'a pas semblé aussi bonne, la progression n'était pas le crescendo remarquable du livre lu précédemment, l'horreur même n'était à mon sens pas aussi palpable.

Bien que j'aie adoré l'histoire et ressenti des frissons de dégoût, j'ai aussi eu l'impression qu'il y avait des temps morts. Je n'irai pas jusqu'à dire des longueurs, mais des temps morts tout de même. Certains chapitres – brefs, heureusement – apportaient moins à l'histoire, et servaient plus à faire monter le suspens et l'incompréhension… Sauf que le suspens n'était pas immense, à mon sens. Mis à part la toute fin. Même si, je pense, j'aurais pu la voir venir, mais ça n'a pas été le cas. Je me suis laissée emporter par l'histoire, l'écriture de Steve Laflamme reste remarquable. J'adore son style, le vocabulaire, la syntaxe, la structure. Les phrases s'enchaînent logiquement, c'est facile à lire et je trouve qu'on ressent bien les émotions qui veulent nous être véhiculées.

Cependant, savoir dès le début qui était le coupable m'a un peu déçue, je m'attendais à une grande révélation, à être trompée. Néanmoins, malgré cette petite déception, j'ai aimé le déroulement de « l'enquête », j'ai aimé les rebondissements et voir les indices s'accumuler. Ma partie préférée restera sans doute la toute fin, celle qui a su me surprendre, bien qu'elle conserve un arrière-goût d'évidence. À la fin du roman, je me rends compte que j'aurais voulu lire une autre histoire, celle écrite par Steve Laflamme. J'aurais voulu que cette fin soit un milieu ou un début.

Bien sûr, ça n'enlève rien à mon plaisir de lecture. J'espère d'ailleurs que cet auteur écrira d'autres contes interdits, principalement parce que j'espère retrouver le plaisir angoissant ressenti avec Barbe Bleue.
Commenter  J’apprécie          87
Dix-septième conte interdit que je lis et deuxième de cet auteur, je dois dire que je l'ai terminé complètement perdue. Ça n'a pas été une réussite, à mon plus grand regret 😞

L'auteur nous plonge dans la vie du Président, le président de la société Pyro. Il est marié à Démie, une Slovaque qui a décidé de le suivre au Québec et ont eu une fille, Anne, extrêmement renfermée et passionnée de littérature noire. Seulement, notre Président va déraper (une fois de plus) mais ne s'en sortira pas à si bon compte 😬

J'ai trouvé les premières pages plutôt intéressantes et ai été embarquée sans même m'en rendre compte. La plume est fluide, addictive, d'une qualité que j'ai vraiment appréciée. le Québécois ici, n'est pas aussi présent que dans un autre conte interdit et c'était agréable de lire les dialogues.
J'étais assez intriguée pour enchaîner les pages, je voulais savoir ce qui allait se passer, de quel côté Anne serait et si elle est autant tarée qu'on le laisse entendre 😏
Et puis, mon attention s'est relâchée. J'ai trouvé la suite molle, il ne se passait pas grand-chose. L'action qu'on peut y lire n'a pour moi ni queue ni tête, c'est absolument incompréhensible. On n'a pas vraiment d'explications, j'ai eu la désagréable impression que le lecteur devait comprendre par lui-même avec les éléments qu'il avait. Autant dire : un beau bazar 😅
Et alors la fin... 🙄 un gros cheveu sur la soupe. Comme si c'était la fin d'un autre livre. Je ne sais pas si c'est moi ou si c'était justement l'effet recherché mais je suis passée complètement à côté. Je n'ai rien compris : ni les intentions des personnages, ni le but de toute la manoeuvre.
Et en parlant des personnages, le seul que j'ai un tant soit peu apprécié, c'est Anne. Car je me suis identifiée à elle. Solitaire, pas d'amis, lectrice compulsive et écrivaine... C'est moi en plus jeune 😂 Quant aux autres, rien à faire, ils ne m'ont rien inspiré d'autre que du dégoût ou de la colère 😒
En bref, un conte interdit qui ne m'a pas convaincue du tout et c'est bien dommage 😕
Commenter  J’apprécie          40
Je connaissais la plume de l'auteur et le langage familier québécois que j'avais découvert dans son très bon premier livre « le chercheur d'âme ». C'est avec un réel plaisir que je le retrouve dans cette série des contes interdits avec « Peau d'âne ». C'est pour moi le meilleur des contes que j'ai eu l'occasion de lire à ce jour. L'auteur en a fait un thriller noir et d'action, il y a quelques scènes de violences, de sexe mais ni trop gore ni trop glauque.
L'écriture de l'auteur est puissante, percutante et acide à la fois. Au fil des chapitres, l'auteur nous donne toutes les pièces du puzzle pour essayer de déjouer l'intrigue. L'histoire est bien construite, il y a des rebondissements, du suspense mais pas de temps mort. On tourne les pages avec voracité, impossible de lâcher prise, on veut savoir comment ça va se terminer même si j'avais quelques doutes. Et paf chapitre 11 mes présomptions s'écroulent pour une fin ahurissante et déroutante.
Merci Steve pour cet excellent moment de lecture, j'ai adoré. A bientôt.
Résumé :
Un magnat des affaires dont les horribles secrets sexuels sont plus puissants que sa fortune. Une épouse dévouée, dont la santé qui périclite fera disparaître la bonté et la lumière dans sa famille. Une adolescente asociale aux aspirations qui font confondre désirs et réalité. Une prostituée maltraitée qui en a trop dit… Mais si toute cette histoire n'était en réalité qu'un leurre? Lorsque sa nourrice lui racontait l'histoire de Peau d'âne, le jeune Louis XIV était incapable de trouver le sommeil. Imaginez si on lui avait lu cette version revisitée, dans laquelle la jeune fille n'a rien de passif et d'ingénu comme celle du conte de Perreault… Oserez-vous ouvrir ce livre comme une porte sur l'inconnu, même s'il vous montre qu'il y a bien pire que de prendre la peau d'un animal?
Commenter  J’apprécie          50
Ce conte interdit, ou plutôt son auteur Steve Laflamme, aura su me réconcilier avec la série.

Je ne connaissais pas le conte original (Merci Wikipédia d'y avoir remédié) et après deux premières lectures de contes interdits, j'étais certaine de ne pas être le public cible. Pourquoi en lire un 3e alors? Ahhhh pour plusieurs raisons dont les principales sont : encourager un auteur québécois dont j'aime le style d'écriture et avoir un livre dédicacé. En bonus, une rencontre d'une minute et quart avec l'auteur, masqué, lunetté avec le soleil dans face, dans un stationnement de librairie. Bref, je lui ai vu les cheveux :) Mais bon, c'était sympathique! Pour vrai là!

Revenons à nos moutons, ou plutôt à notre âne. Une histoire pas mal tordue avec une fin déconcertante. Je l'ai pas vue venir du tout! La plume de cet auteur me plait vraiment beaucoup. C'est vivant! Et surtout, je n'ai pas eu l'impression que l'auteur avait essayé de garocher le plus de trucs dégueulasses possibles dans un même livre. le tout est bien noir, mais bien dosé.
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le tutoiement : prérogative des proches — ceux qui ont le loisir d'étreindre ou de poignarder.
Commenter  J’apprécie          100
Delorme ne se retourna pas. Le Président resta debout derrière lui, mais le syndicaliste n’avait jamais craint ceux qui arrivaient par derrière. Leurs intentions étaient plus prévisibles que celles des adversaires qui se présentent de front pour laisser croire qu’ils vont discuter.
Commenter  J’apprécie          120
La nuit qui avait suivi l'immolation, elle était apparue dans la chambre de papa et maman comme un spectre.
Commenter  J’apprécie          100
Des mots surannés par un usage trop fréquent, vidés de leur signification. Des mots pour ne pas avoir à supporter le silence.
Commenter  J’apprécie          00
- Vous êtes en train de m'acheter ?
- Chaque soir, vous êtes à vendre, de toute façon.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Steve Laflamme (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Steve Laflamme
Entrevue avec l'auteur Steve Laflamme 10 févr. 2020
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (728) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..