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(26/03/2007)
3.78/5   9 notes
Résumé :
Au fond des bois se cache une vieille cabane. Elle semble abandonnée, mais un homme atteint d’une maladie mystérieuse y vit seul, loin de la société, oublié. Mais ce soir, il a un invité très spécial. Ça fait longtemps qu’il n’a pas eu un peu de compagnie. Il n’a plus l’habitude de discuter, bavarder, tailler le bout de gras... Pourtant Dieu sait qu’il aime ça. Arrivera-t-il à tenir sa langue ?
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Tout commence avec cette couverture, bien flippante, surtout lorsqu'on la décortique ! On plonge dans l'horreur avant même d'avoir commencé à lire…

L'auteur joue la carte de l'horreur avec cette couverture, mais les premières lignes, démarrent d'une manière inattendue… Un homme, sympathique, chaleureux, partage son savoir et ses secrets avec un homme silencieux et attentif venu le rencontrer…

Malgré ce qui semble être un entretien convivial, le lecteur perçoit une certaine tension et un malaise se distille en lui, comme un goutte à goutte, l'horreur s'insinue dans ses veines… Peut-être influencé par cette couverture… Mais surtout, par le talent de l'auteur, qui tout en se basant sur une maladie génétique rare, créé un personnage, qui aurait pu être sympathique, mais qui au fil des mots devient un monstre…

Un monstre, qui manie aussi bien l'art des mots, que l'art du scalpel. Sous ses mains, la toile se dévoile pour enfin livrer ses secrets les plus glauque… Ses secrets, que le lecteur ne fait qu'effleurer pour enfin en comprendre toutes les nuances et tomber dans les filets que l'auteur a tisser.

14 pages, c'est court, mais punaise qu'elles sont bien faites et bien écrites ces 14 pages ! L'auteur a su créer, une ambiance tellement sombre, horrible, de la terreur à l'état pur.
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Peau morte, c'est l'histoire d'un drôle de type affublé d'une drôle de maladie : il perd sa peau morte par plaques entières. Ce qui le désespère, vous imaginez bien, car le regard des autres n'a rien de simple à assumer dans pareilles circonstances. Jusqu'au jour où il rencontre un prêtre prétendant pouvoir l'aider, en échange non pas d'argent sonnant et trébuchant, mais de... on ne sait pas bien quoi au juste, en réalité !
« À quel tarif estimez-vous ce service, cher ami, demanda-il, tournant toujours le dos à Shophner. Quel prix êtes-vous prêt à payer pour être enfin (il fit une courte pause) bien dans votre peau ?… »
Si je précise qu'à l'époque où il a commencé à écrire, j'avais rencontré Thomas Desmond sur un forum consacré à Stephen King, vous vous douterez bien que le pacte qu'il va passer avec ce prêtre va entraîner Shophner dans une infernale spirale. Je n'en dirais pas plus sur l'intrigue elle-même, cette nouvelle étant très courte, trop courte, à peine une douzaine de pages, ce serait trop vous en révéler. Sachez simplement que le style de Thomas est très fluide, un peu naïf parfois mais n'oublions pas qu'il s'agit d'un premier écrit, et en tous cas plaisant.

On retrouve bien l'empreinte de la littérature kingienne dans sa plume, faisant d'un personnage à la dérive une proie facile pour le Mal. Ça m'a rappelé La Poubelle dans le Fléau ! Shophner s'exprime comme monsieur tout le monde, un gars populaire auquel on s'identifie sans peine, on commence par compatir à son malheur, cette espèce de malédiction qui le frappe, jusqu'à ce qu'il fasse le mauvais choix, et nous devienne étranger. L'horreur naît alors à la découverte de ses actes, accompagnée de la noirceur, des ténèbres dont s'entoure le Mal d'une manière générale. C'est habile comme démarche.

Un texte qui demanderait sans doute à être un petit peu retravaillé et étoffé, mais qui m'a fait passé un agréable moment de frayeur. Un auteur dont j'ai bien l'intention de lire davantage de nouvelles, et dont j'espère qu'il se décidera très prochainement à reprendre sa plume, abandonnée au profit de la musique. N'hésitez pas à télécharger gratuitement cette nouvelle sur Feedbooks.
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Bienvenue chez Vincent Delair! Vincent est un enfant de la Lune. C'est-à-dire qu'il est atteint de Xeroderma Pigmentosum, un nom barbare qui signifie littéralement « derme sec et pigmenté ». Cette maladie génétique très rare touche un enfant sur un million, et concerne 91 jeunes patients en France. La peau est agressée par les ultraviolets et ne se régénère pas. Aucune parcelle de peau ne doit être exposée à la lumière du jour, il ne peut donc sortir que la nuit.

Vincent vit dans une cabane, cachée dans les bois, où l'on exilé ses parents. Son père, alcoolique et violent, lui a mené la vie dure. Jusqu'à ce que sa mère l'égorge. Autant dire que Vincent a très rarement la possibilité de rencontrer du monde… Mais aujourd'hui, Vincent a de la visite. Cette nouvelle est d'ailleurs la conversation que Vincent tient à son invité.

Si au départ, l'ambiance semble très conviviale, presque fraternelle, on se rend vite compte que quelque chose cloche. Thomas Desmond installe l'angoisse, le stress puis la terreur au goutte à goutte: au fur et à mesure de son monologue, puisque son interlocuteur semble muet, Vincent donne des indices sur sa vie très particulière. On devine vite qu'il a depuis longtemps sombré dans la folie… L'inspecteur André Lemaître n'aura pas dû venir inspecter cette partie de la forêt. Une initiative qu'il va vivement regretter.

Un récit efficace donc, parfaitement mené, anxiogène à souhait. J'aime beaucoup.

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A ne pas confier aux âmes sensibles.

Une histoire d'horreur, bien ficelée, bien amenée et assez inattendue dans la découverte de celui qui recueille la confession.
Une bonne terreur comme on les aime. Pour les amateurs, bien sûr.

Pour les autres, ne l'ouvrez pas, vous ferez des cauchemars.
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Une nouvelle courte mais qui rentre immédiatement dans le vif du sujet. On découvre l'horreur petit à petit et ce personnage qui parle avec naïveté au début, est un vrai psychopathe.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je vous le fais corsé ? C’est comme ça que ça se boit, disait ma mère. « Serré à réveiller un mort » ! Elle aimait faire des blagues, un peu. Pourtant elle avait pas eu une vie facile, oh que non ! Avec sa jambe coupée, son diabète, ses cheveux qui tombaient par poignées, tout ça, elle était pas belle à voir, et puis une vilaine peau ! Pas une peau foutue comme la mienne, mais une peau à problèmes quand même. C’est de famille, le pharmacien il disait. Mon grand-père, son père à elle, déjà jeune il en avait une mauvaise, de peau.
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Mais bon, j’aime pas les produits chimiques, les anesthésiants, ça c’est bien pour les bêtes, pour pas qu’elles pensent qu’on leur veut du mal, les pauvres. Entre humains, au moins, les choses sont claires, vous savez pourquoi vous êtes là. Et puis, c’est vous qu’êtes venus, tout seul. Moi je laisse venir les gens à moi. Ça doit être un bon Dieu qui doit me les envoyer, qui sait ? Comme des papillons avec la lumière, ça vous attire.
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J’ai acheté une perruque, une assez chère faut le dire, ça aide à la reconnaître ! C’est pas mal aussi pour accoster des automobilistes, ils s’arrêtent plus pour les femmes ! J’ai gardé les vêtements à ma mère. Des fois je vais faire du stop, j’ai du succès ! Les gens sont très crédules, vous devez savoir ça dans votre métier, si vous parlez avec assurance, si vous croyez à ce que vous dites, ils marchent à fond.
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Ma mère elle m’emmenait là quand elle en pouvait plus de ma maladie. Elle me laissait là tout seul, longtemps des fois, des jours entiers, avec des planches aux fenêtres, pour pas que le soleil y rentre. Ça devait être dur pour elle, vous savez. Personne peut s’occuper d’un gamin qu’a cette maladie, je vous l’ai dit. Y a pas de mode d’emploi, rien à faire ! Une vie de vampire, y a pas d’autre mot.
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Le toubib a dit un jour que c’était pas bon pour moi, du coup, fini le sucre. Tous les enfants adorent ça, le sucre, mais moi j’y avais pas droit, comme tout le reste. C’est pas juste hein, pour un enfant. C’est innocent, un enfant, même si c’est l’enfer tous les jours pour ses parents, à cause de lui. Il a pas demandé à naître, eh ! Il a rien demandé.
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