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Bee Formentelli (Traducteur)
EAN : 9782070577682
224 pages
Gallimard Jeunesse (31/08/2006)
4.19/5   26 notes
Résumé :
Partage le journal intime de Phyllis, et affronte avec elle les tourments d'un terrible fléau. " 10 novembre 1845. Horrible ! La maladie a réduit en pourriture presque toutes les pommes de terre. Ce matin, quand P'pa a ouvert la fosse, il n'a trouvé qu'une infâme bouillie. " D'où c'est venu ? a répété P'pa. La maladie nous aura tous ", il a ajouté d'une voix languissante, presque mourante. Quand je l'ai entendu, j'ai eu la chair de poule. Qu'est-ce qu'on va devenir ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Il n'y a pas de raison qu'un septuagénaire ne se penche pas sur un ouvrage publié par Gallimard dans sa belle collection "Jeunesse". Surtout s'il s'agit d'une oeuvre de la méritante Carol Drinkwater sur la plus grande famine naturelle que notre continent ait jamais connue. Par ailleurs, le "Journal de Phyllis McCormack, 1845-1847", le sous-titre, évoque bien sûr celui d'Anne Frank, lors de l'occupation nazie d'Amsterdam.

Si la famine en Irlande a eu des origines naturelles, l'autre grande famine, en Ukraine dans les années 1932-1933, surnommée "Holodomor" ou extermination par la faim, résulte d'une politique criminelle de Staline contre les koulaks, riches fermiers ou supposés l'être, et qui a causé la mort à entre 2,4 et 4 millions de personnes. Bien que la carence de Londres à venir sérieusement à l'aide des Irlandais, ait aussi été qualifiée par certains historiens de criminelle et même de génocide.

Si vous aimeriez vous former une idée de l'ampleur de cette catastrophe, qui a fait environ 1 million et demi de morts et a été à l'origine d'une émigration d'à peu près un autre million d'Irlandais, je peux vous recommander l'excellent ouvrage de Fabrice Bensimon "La grande famine en Irlande", paru chez PUF (Presses Universitaires de France) en 2014. Si vous préférez, au contraire, une approche plus littéraire, il y a l'oeuvre célèbre "Famine" de Liam O'Flaherty de 1937.

L'histoire commence gentiment avec un cadeau d'anniversaire : Phyllis reçoit pour ses 14 ans de son grand frère Patrick ou Pat tout court "un livre plein de pages blanches". Après un peu de réflexion, très sérieusement, la petite décide de se présenter : je suis Phyllis McCormack et "pour les gens qui m'aiment, c'est Phylly". Nous sommes le 10 mai 1845 dans le sud de l'Irlande.

Notre Phylly est la 2ème enfant dans un ménage de petits fermiers qui en compte encore 4 : Hughie, 10 ans, Grace 8, Mikey 4 ans et Eileen, 6 mois.
Elle note qu'ils sont un petit peu à l'étroit à 8 personnes dans une chaumière minuscule, mais qu'elle n'a aucune raison de se plaindre, parce que ses parents louent 16 acres de terre, là où la plupart de ses voisins doivent se contenter de 5 acres ou même moins. En plus, ils ont un cochon que son père va vendre au marché de Tipperary et ce qui permet à la famille d'acheter de la nourriture lorsque leur réserve de pommes de terre est épuisée jusqu'à la nouvelle récolte. de passer les mois de juin, juillet et août, la saison de pénurie.

Son meilleur ami est Pat (suivi du chien de rue rachitique Mutt), quoique son grand frère assiste à des réunions de "sociétés secrètes" qui complotent contre la "tyrannie britannique", ce qui l'inquiète, mais qu'elle confie néanmoins dans son journal, conscient que ses parents sont illettrés et ne peuvent lire ses confidences.

Le 10 novembre 1845 c'est la catastrophe, Phylly note : "La maladie a réduit en pourriture presque toutes les pommes de terre qu'étaient parfaitement saines lorsqu'on les a arrachées ". La petite provision intacte ne permettra pas aux McCormack de passer les mois difficiles d'été. Afin de reculer l'échéance fatale, ce qui arrive sur la table pour manger se trouve fort réduit, aussi bien que la benjamine Eileen pleure jour et nuit.

Le 3 janvier 1846, au lieu d'aller à l'école, Phylly commence à travailler comme boniche au manoir de Errill pour la bagatelle de 4 pence par jour. Mais elle est contente que la "Grande Maison" se trouve "à peine à 3 km et demi de marche à travers champs", malgré le fait qu'elle n'a jamais eu de chaussures ni de bas !

J'arrête ici mon résumé, à vous de découvrir le sort de la famille, de notre petite héroïne et de son frère rebelle Pat, ainsi que les implications de cette calamité que la maladie provoquée par un champignon, identifié ultérieurement sous le nom de mildiou, en détruisant les récoltes de pommes de terre, la base même de leur économie. Ce n'est qu'à partir de 1851 "que les Irlandais se mettent à reconstruire leurs vies brisées ".

Carol Drinkwater a très habilement réussi à introduire dans ce journal de sa mère des éléments politiques relatifs aux relations plus que tendues entre l'Angleterre protestante et sa soumission de cette Irlande à majorité catholique. Ainsi Phylly s'offusque - à juste titre d'ailleurs - que de tonnes de vivres continuent d'être exportées par les riches propriétaires terriens anglais alors que la famine menace la survie des Irlandais.
L'on peut, bien entendu, remarquer que les notes de Phylly sur le Premier ministre britannique, Sir Robert Peel, et l'abrogation des "Corn Laws" ou lois sur les céréales, ne sont pas très convaincantes venant d'une gamine peu instruite, ce qui est vrai, mais ce qui ne m'a pas dérangé pour autant.

La carrière de Carol Drinkwater, née en 1948, a été bien remplie : membre du "Royal National Theatre" sous la direction de Sir Laurence Olivier, actrice dans de nombreuses pièces de théâtre, de séries télévisées et de films, tel par exemple "Orange mécanique" de Stanley Kubrick en 1971. Elle a écrit plusieurs livres pour enfants et adolescents et a acheté avec son mari, le producteur de cinéma Michel Noll, en 1986, dans le midi de la France une propriété de 10 acres, qu'elle a transformé en une oliveraie "où elle passe beaucoup de temps". Ce violon d'Ingres pour la culture de l'huile d'olive est à l'origine d'une trilogie qu'elle a publiée à ce sujet et dont "La ferme aux oliviers" de 2002 est probablement le mieux connu.

Bref, il serait peu délicat de ma part de prétendre avoir passé un moment agréable à lire un journal où le fléau de la famine occupe une place centrale... et pourtant, Carol Drinkwater et sa Phylly ont parfaitement réussi à capter toute mon attention dans ce livre pour la jeunesse.
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Inutile de préciser ici que l'histoire de l'Irlande me passionne et que j'ai déjà eu l'occasion de lire plusieurs ouvrages au sujet de la Grande Famine… mais jamais sous ce format. J'ai surtout eu l'occasion de feuilleter des essais et d'écouter des documentaires mais vivre l'événement à travers les yeux d'une adolescente, sous forme de journal intime, c'est tellement touchant que c'en est forcément encore plus percutant.

Pendant la famine en Irlande fait partie d'une collection créée par Gallimard Jeunesse autour de faits historiques marquants. La particularité de ces titres, c'est qu'ils sont écrits sous forme de journaux intimes, le héros devient alors narrateur (à la première personne du singulier) et le lecteur ne peut donc que se sentir impliqué et touché par les événements. A la base destinée à un jeune public, c'est une collection qui mérite qu'on s'y penche, quel que soit notre âge et qui, à mon avis, beaucoup à apporter, même aux lecteurs adultes aguerris.

Petit cours d'histoire en accéléré : au milieu du XIXe siècle, les irlandais – majoritairement pauvres et donc paysans – se nourrissent essentiellement (uniquement) de pommes de terre. Les autres matières produites par le pays (blé, céréales, viande…) sont destinées à l'exportation, notamment vers l'Angleterre qui, je vous le rappelle, a officialisé l'annexion de l'Irlande à son territoire en 1800. Globalement, les landlords anglais (et écossais) ont pris possession des terres, qu'ils louent aux irlandais (et le loyer n'est pas donné), qui font pousser des récoltes dessus, récoltes dont ils ne voient quasiment pas la couleur hormis les champs de pommes de terre qui servent à les nourrir (ainsi que les cochons).

En 1845, le mildiou – une maladie contagieuse, un parasite – attaque les récoltes de pommes de terre qui se transforment en bouillie noire. Une année passe mais l'espoir d'avoir une belle récolte l'année suivante est dans tous les coeurs… sauf que non, le mildiou attaque à nouveau. Affamés, les irlandais tentent de se faire embaucher sur des chantiers (créés par les anglais pour éviter la charité) pour recevoir une paye afin de s'acheter quelques denrées… mais très vite, ils ne sont plus payés ou alors on leur distribue un gros billet qu'ils doivent se partager à plusieurs travailleurs et pour faire de la monnaie, quel meilleur endroit que le pub du coin ? Pendant ce temps-là, les loyers des terrains doivent continuer à être payés (pas tous, certains landlords sont d'une grande aide pour leurs tenanciers) et les récoltes des autres produits sont envoyées à l'exportation.
Entre la faim, les maladies annexes (choléra notamment) et l'immigration, 2 millions d'irlandais meurent ou quittent l'Irlande en quelques années (soit un quart de sa population) et parmi eux, principalement des gaélicisants de l'ouest du pays. Avant la Grande Famine, 90% des irlandais parlaient gaélique, en 1860, il n'en reste plus que 20% (les orphelins recueillis par le gouvernement britannique étaient éduqués à la langue anglaise).

Cette catastrophe nous est contée à travers les yeux de Phyllis, une jeune adolescente de 13 ou 14 ans à l'arrivée du mildiou. Fille aînée, elle aide sa mère à s'occuper de ses plus jeunes frères et soeurs et donne un coup de main dans les champs chaque été. Son frère aîné traîne de plus en plus souvent avec des jeunes rebelles et, plus intellectuel que manuel, il passe son temps à parler de politique et d'économie. Cette année-là, la chaleur est exceptionnelle et la pluie se fait rare, la récolte s'annonce extraordinaire. Mais des rumeurs commencent à arriver, une maladie aurait fait son apparition, certains voisins ont déjà tout perdu…
L'adolescente est alors embauchée comme fille à tout faire chez les propriétaires des fermages, son salaire quotidien permet de s'en sortir. Là-bas, elle fait la connaissance du fils unique, anglais de naissance mais irlandais de coeur. C'est à ses côtés mais aussi grâce aux anciennes conversations qu'elle a pu avoir avec son frère, qu'elle ouvre les yeux sur la réalité de la situation économique et politique de son pays. Elle comprend l'aberration du fonctionnement et s'insurge contre sa stupidité. Mais qui est-elle, jeune adolescente irlandaise, pour faire changer les choses ? La faim est de plus en plus présente, sa plus jeune soeur, qui n'est qu'un bébé, ne cesse de hurler sa colère face à son ventre vide, les forces s'épuisent… et son frère aîné disparaît, recherché par les forces de l'ordre pour rébellion. Et si le futur était ailleurs ? A Dublin ? En Amérique ?

A travers des entrées de journal plus ou moins courtes (parfois un seul paragraphe, parfois 5 pages), Phyllis nous raconte son quotidien, ses pensées, ses réflexions et ses prises de conscience. C'est dur, cruel et choquant mais c'est un témoignage – bien que fictif – nécessaire.
Le seul petit bémol à mon avis, le style qui me paraît un peu trop propret et maîtrisé pour une jeune adolescente pauvre de la campagne irlandaise du milieu du XIXe siècle. Elle nous explique au début pourquoi elle sait lire et écrire (chose très rare dans son milieu à cette époque) et même si c'est probable, le vocabulaire et les tournures de phrases restent, à mon avis, un peu trop beaux pour coller.

Cet épisode tristement célèbre de l'histoire irlandaise a relancé le mouvement nationaliste dans le pays et est encore aujourd'hui, bien présent dans les esprits de nombreux irlandais. Si le sujet vous intéresse, de nombreux essais et documentaires existent et je vous invite pour commencer à écouter cette interview assez éclairante : https://youtu.be/X3nNkId9gSc
Lien : http://bazardelalitterature...
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Au départ j'ai lu ce livre en "éclaireur" pour mon fils et en fait très vite on oublie que c'est une édition jeunesse et on entre dans l'histoire de ce formidable pays. On s'imagine bien les souffrances de cette gamine de 14ans, c'était il y a 170 ans et en même temps la misère reste la même. J'ai adoré l'épilogue, le format, l'objet est joli et parfaitement conçu pour les "jeunes"
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Un roman historique très émouvant sur la grande famine en Irlande en 1845 racontée par une jeune irlandaise de 14 ans. Histoire racontée sous la forme d'un journal intime, jour après jour, la grande Histoire modifie la vie de quotidienne de façon inexorable de ses pauvres irlandais. Émue aux larmes, un récit très intense.
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Comme tous les ouvrages de cette collection, celui-ci est censé être le journal intime d'un enfant, confronté à une situation le plus souvent dramatique.

Ici, le sujet traité est celui de « La Grande Famine », qui à partir de l'année 1845, a saigné à blanc l'Irlande et illustré une fois de plus, la cruauté du pouvoir Britannique quand il s'agissait de mater, ses "colonies".

Phyllis a 14 ans et elle vit avec sa famille, entre Galway et Limerick. Leur existence est profondément liée aux récoltes de pommes de terre (pratiques à cultiver sur de faibles espaces et tubercule nourrissant).
Mais cette année-là, les pommes de terre récoltées pourrissent très vite, partout dans le pays. C'est le début d'une effroyable famine qui ne va pas épargner aucun paysan. (le mildiou a ravagé les récoltes plusieurs années de suite).
Phyllis quitte l'école pour se mettre au service d'un grand propriétaire de la région, tandis que son frère Patrick rejoint les rangs des nationalistes irlandais.

Avec une écriture simple mais soignée, sous prétexte d'un journal intime d'adolescente, l'auteur parvient à intéresser les jeunes lecteurs à ce drame encore assez mal connu, en exposant clairement les grandes problématiques.

On comprend ainsi l'incidence de la structuration particulière de la société imposée par la politique britannique : division à l'infini des parcelles cultivables pour les familles catholiques et pauvres, détenues par des Landlords anglais protestants éloignés ayant confié leurs intérêts à des collecteurs qui ne vont pas hésiter à jeter à la rue, des familles devenues incapables de s'acquitter des loyers (ou pire, des familles encore solvables, mais sur les terres d'un propriétaire qui veut les récupérer pour y pratiquer l'élevage -l'incident de Ballinglass est évoqué ici).

On découvre l'ahurissante cruauté de ce même pouvoir britannique, niant dans un premier temps l'importance de la Famine et continuant à exporter les autres denrées produites dans le pays pendant que les gens meurent, mettant en place des travaux publics pénibles, mal ou peu payés (détail incroyable de cette population devenue esclave, payée uniquement en billets car pas assez de pièces, obligée d'aller faire la monnaie dans les bars et traitée de masse d'ivrognes) avant d'autoriser finalement la vente en Irlande des produits locaux, mais avec une majoration de 5 % pour ne pas encourager la mendicité (!).

Bilan : sans doute un million de morts, un exode massif de plusieurs millions de personnes, la quasi-disparition du gaélique, le renforcement des partis nationalistes irlandais : carton plein !

Pour enfants à partir de 12 ans
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
6 janvier 1846

À la Grande Maison, il y a une sorte de râtelier à l'intérieur de la porte principale. Je le regardais d'un air intrigué quand j'ai entendu derrière moi une voix au timbre très doux expliquer :
- C'est là qu'on laisse ses chaussures quand on vient de l'extérieur.
Je me suis retournée - et qu'est-ce que j'ai vu debout devant moi ? Un jeune gentleman en tenue de cavalier ! Il devait avoir à peu près l'âge de Pat - peut-être un brin plus âgé. J'ai baissé les yeux vite fait et je me suis concentrée sur mes pieds, parce que je ne pouvais pas le regarder. Il était si beau, avec des yeux brun foncé, presque noirs, mais pleins de bienveillance et . . . Oh, je commence à comprendre pourquoi Pat m'a donné ces pages en me disant de noter mes secrets dedans.
Je me demande si le jeune gentleman a remarqué que j'avais pas de chaussures. De ma vie, j'ai jamais eu de chaussures ni de bas !
D'un hochement de tête, je l'ai remercié pour son explication et je me suis ensauvée à l'étage avec mon seau qui cliquetait contre les marches. Les couloirs sont longs, très longs. J'aurais pu me perdre pour toujours. Quand j'ai eu ouvert quelques-unes des portes qui donnent sur le palier, j'ai vu qu'il n'y avait là que des chambres - six, sept, peut-être huit - et que même, il y avait un lit, et par-dessus le marché, un lit avec des draps de lin et pleins d'oreillers ! Pouvez-vous imaginer ça ! J'ai jamais vu, même dans mes rêves, pareille élégance. Et chaque chambre possède son âtre.
Après avoir pris la fuite, j'avais le ceur qui battait si fort que je me suis cachée dans une des chambres et que je suis restée là à respirer sa propreté - odeurs de blanchisserie, de pétales séchés dans des bols de porcelaine ( pot-pouri, ça s'appelle ) et de cire à bois. Tout ça était si doux, si tranquille, je me suis avancée sur la pointe des pieds jusqu' à la la fenêtre, j'ai jeté un coup d'oeil à travers la vitre et j'ai contemplé les champs qui ondulaient à l'infini de continuer jusqu' au bout du monde !
Au-dessous, dans les jardins que je regardais , y avait des fleurs et des feuilles de toutes les formes et de toutes les tailles! Et même qu'on était en hiver, y avait aussi plein de couleurs. J'aurais jamais imaginé qu'il puisse exister quelque part tant de bon goût, tant de luxe, tant de beauté.Et au milieu de tout ça, il y a le jeune homme aux yeux noirs.
C'est pareil que de se réveiler en pleine nuit pour se retrouver dans un royaume féerique où le ciel brille de tout son éclat et où les oiseaux chantent doucement. J'ai beau me pincer, la Grande Maison existe pour de vrai, et j'ai le droit d'être là et j'ai, en plus, un bol de soupe chaude chaque jour à midi !
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Seigneur, si c'est pas magnifique ! Un livre plein de pages blanches, et toutes ces pages pour moi ! Aujourd'hui, c'est mon anniversaire - quatorze ans ! - alors mon grand frère Patrick m'a donné ce livre pour écrire dedans.
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Vidéo de Carol Drinkwater
Carole Drinkwater, assise dans sa propriété provençale, parle (en anglais) de la culture des olives
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