Pas très intéressant. Comment peut-on être aussi loin de la réalité de terrain?
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L'usager-sujet est une personne, non simplement une pathologie, un lit ou un prix de journée, dont on s'attachera à saisir la singularité, l'originalité. C'est un sujet unique à partir duquel et pour lequel s'initie un projet social personnalisé ou un projet de soin individualisé.
L'usager-sujet n'appartient pas à l'institution, c'est un usager en soi, à partir duquel l'institution se réinvente.
Toute institution court le risque d'être un lieu de balkanisation des compétences et des pouvoirs. Une nouvelle version de la malédiction de la tour de Babel est alors en marche, chaque professionnel mettant en avant son propre savoir disciplinaire, sa culture identitaire et au bout du compte sa propre langue. Chacun est souverain dans sa discipline et s'interdit d'empiéter sur celle des autres. Or toute reconnaissance partielle d'un individu est mutilante.
La famille est le cadre éducatif naturel de l'enfant, quand bien même, de l'avis de certains, elle n'aurait pas toutes les compétences attendues.
Certes l'errance, peut, en elle-même et à titre personnel, se parer de quelques vertus pédagogiques : l'homme libre, chemin faisant, construit sa route et forge son destin, mais une association, un établissement ou un service d'action sanitaire et sociale sont des structures finalisées au service de la santé et du bien-être social de tous. L'errance en la matière serait irresponsable.