Percheron, tome 3 : Déesse

Troisième et dernier tome en demi-teinte...
Lazar et son équipe partent à la recherche d'Ana, prisonnière du désert tandis que la Valide se prépare à négocier un traité avec les Galinséens.

Si la fin du deuxième tome nous laissait peu de temps pour respirer, ce troisième opus démarre quelques mois plus tard dans la trame de l'histoire. de nouveaux protagonistes viennent contrecarrer les plans de nos héros. L'action démarre rapidement et tient le rythme sur presque 500 pages mais j'ai trouvé certaines situations peu crédibles. Quelques pirouettes malhabiles de la part de l'auteure pour crédibiliser un scénario qui souffre d'un manque de logique voire par moment se révèle contradictoire.
Le personnage d'Ana m'a bien agacée alors que je la trouvais plutôt intéressante jusque là. Quant à Lazar, je n'ai pas compris son comportement dans le désert avec la voyante. Est-ce un procédé de l'auteure pour marquer le fait que sa saga se veut plutôt orientée fantasy adulte et non pas young-adult ? En tant qu'adulte plus si jeune, je ne vois pourtant pas trop l'intérêt.
J'ai beaucoup apprécié le développement du personnage de Maliz dont la ruse ne connaît plus de limites. Porteur de traits purement manichéens au début de la saga, il est devenu plus nuancé et d'une certaine manière assez attachant.
Enfin, je regrette que le bestiaire de cette série ne soit révélé qu'à la fin. La mythologie aurait mérité plus de développements et de descriptions à mon sens car c'est un des aspects qui m'avait accrochée au début de ma lecture.

Pour autant, j'ai passé un bon moment avec la fin de cette saga. J'ai aimé que les personnages subissent des revers et des tragédies et que la fin ne soit pas un happy-end (sans spoiler). J'avais deviné certaines choses et je pense que c'était voulu par l'auteure. En revanche je ne m'attendais pas du tout à l'ultime révélation.

En vérité je vous le dis, j'ai été bien eue…

Pour une fois, Fiona McIntosh ne m'aura pas transportée autant qu'avec ces précédentes trilogies. Pourtant, celle-ci est aussi un coup de coeur, mais un chouilla en-dessous des autres.

Sur les trois tomes, il m'aura manqué cette sensation de grand destin dirigé par les dieux, alors que pourtant, ceux-ci sont très présents. Mais je l'ai moins ressenti, tout simplement. Je n'ai pas perçu le destin implacable comme un personnage, chose qui m'était arrivé avec ces autres livres.

Par contre, je me suis follement attachée aux personnages bien vivants de cette nouvelle trilogie, à savoir Lazar, Ana, Pez, Jumo, Boaz, Hérézah... même Tariq et Salméo! En bien ou en mal, ils ont réussi à me toucher au plus profond de mon être, que ce soit par leurs douleurs, leurs difficultés, mais aussi par leurs amours, leurs amitiés.

Couverture Percheron, tome 2 : EmissaireJ'ai lu les trois tomes quasiment dans la foulée les uns des autres, aussi il m'est difficile de séparer ma chronique en 3. Cette plongée dans un univers orientale a été vraiment enivrante, incroyablement prenante et addictive, tant l'intrigue est finement maîtrisée et savamment distillée à nous, lecteurs.
Bribe par bribe, un mystère après l'autre, Fiona McIntsoh nous révèle la puissance de son imagination et son étonnante absence de limites aux mondes et aux histoires qu'elle créé.


Couverture Percheron, tome 3 : DéesseComme dans chacun de ses livres, on a toujours des scènes très très dures psychologiquement, mais je dois dire que celles-ci ont été les pires! Pourtant, rien n'est choquant, dans le sens où cela existe réellement dans notre monde. Mais c'est perturbant pour le lecteur, tant elles sont décrites avec justesse et réalisme. On ne peut s'imaginer de frissonner, de geindre de terreur ou de fureur face à ce qui arrive à nos héros. Ils sont loin d'être épargné, peu importe leur âge ou leur condition sociale.


On voyage beaucoup avec cette trilogie, dans une cité majestueuse, dans un désert impitoyable... et pourtant rien n'est facile.
C'est la bravoure, la force, le courage, l'abnégation et la foi qui sont à l'honneur ici, avec, comme toujours, une pointe de magie et de fantastique que j'adore! Beaucoup de tragédies aussi, d'instants épiques et d'actes héroïques. L'auteur n'épargne pas ses héros, et Lazar, Ana, Pez et les autres vont souffrir bien plus qu'à leur tour. Difficile de na pas verser une larme ou d'avoir le coeur serré. Même quand arrive la fin et le dénouement.

Et là, je me demande bien quand aura-t-on le droit à d'autres livres de cette auteur absolument hors du commun?
Lien : http://altheasbooks.blogspot..

Le tome 3 démarre très vite. Ana enceinte est détenue captive en plein désert, l'Eperon plonge à nouveau dans les souffrances causées par le poison. le sorcier s'insinue de plus en plus prêt du Zar. La Valide se métamorphose pour le plus grand bien de Percheron et le maître du Harem continue à intriguer et à semer la mort, rendant inévitable la guerre entre Percheron et la Galinsée.

C'est le tome où tout va être révélé. L'intrigue sera maintenue jusqu'aux dernières pages.

L'histoire est parfois bien complexe par une abondance de personnages qui viennent, disparaissent et ressurgissent à nouveau. Les évènements sont multiples et l'auteur semble prendre plaisir à ajouter une série de faits mineurs qui embrouillent encore plus la lecture, rendant le récit un peu confus. Volontaire ou non, le résultat est clair. Grâce à ce récit, on passe un moment bien agréable de détente. Difficile de lâcher le livre tant que l'on n'a pas enfin compris qui est donc Lyana!

Lyana avait bien fait de prévenir, rien ne se fera comme avant!

Je vous parle enfin du dernier tome de cette saga, qui m'a fait découvrir l'autrice Fiona McIntosh et son univers incroyable.
Encore une fois, je suis un peu déçue de ne pas pouvoir spoil (zut alors) car il y a tellement de points précis sur lesquels je voudrais apporter mon avis.
Bon, vous lavez compris : j'ai adoré cette saga. Il y a énormément de gens qui le dise que le dernier Souffle (de la même autrice) est vachement mieux, mais j'attends de voir, parce que la j'ai épuisé mon quota de larme et de béatitude.
Mais je parle je parle, de tout sauf du tome 3 !
Ce tome, c'est un peu l'apothéose, le regroupement de plein de fils narratifs en une grosse explosion a la fin. À ma grande joie, on a des réponses à toutes nos questions, même si certaines sont un peu étranges.
L'évolution des personnages était frappante, en particulier celle de la Valide Herezah. Dans les deux premiers tomes, je n'aimais pas ce personnage, mais j'admirais sa persévérance, sa prestance et son ambition. Dans ce tome, elle est bien plus, et c'est dans un moment où elle pourrait le plus profiter de son statut qu'elle se révèle la plus humaine.
Le destin de chaque personnage nous est révélé, le plan de la déesse arrive à son terme. Et la, ouaw encore une fois. C'est une avalanche de drame, de révélations, de larmes. Beaucoup se sont plaint des sad-end des personnages, que ça n'avait aucun sens. Je ne suis pas d'accord, au contraire, ça rend le tout encore plus touchant, et crédible.
Le climax, toute cette bataille, avec des éléments inattendus, des retournements de situation de fou, c'était magnifique. J'ai été emporté par la profondeur et les enjeux de cet événement, j'avais peur, j'étais triste...
J'avoue que j'étais un peu septique sur la fin. Je voyais le nombre de pages qui me restait à lire diminuer à toute allure sans avoir la conclusion du pourquoi du comment de Lynana, et la réponse est arrivé dans le dernier chapitre, un peu comme un élément rajouté la pour répondre de manière un peu étrange à la dernière question.
Enfin bref. LISEZ CETTE SAGA. S'il vous plaît. C'est génial, et j'espère que je pourrais vous convertir !
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Salut les Babelionautes
Ce tome trois de Percheron m'a laissé dubitatif, d'abord par la multitude de faits qui se déroulent au même moment, ce qui oblige a une gymnastique cérébrale pour pouvoir appréhendée ou veut nous conduire Fiona McIntosh.
Deuxièmement le sort qu'elle fait subir a ses personnages est Dantesque, surtout Lazar qu'elle dépouille de tout ceux qui lui ont apportés du bonheur.
La conclusion, qui pour moi n'en ai pas une, laisse trop de non dit et j'espérais qu'il y avait une suite pour conclure le récit.
Merci a Constance de Mascureau pour sa traduction qui m'a permis de le Lire.