Bof. J'ai trouvé le début intéressant, comme une introduction sur le sens qu'a pris le mot gentil au fur et à mesure des siècles: de noble naissance, puis esclave, puis non chrétien... un peu tout et n'importe quoi. Ensuite l'auteur fournit des réflexions, un peu décousues, je n'ai pas bien vu où il voulait en venir, s'il voulait en venir quelque part.
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A mon avis, que je crains de ne partager qu'avec un tout petit nombre, ce livre est intéressant pour ce qui n'est pas écrit. Il décrit bien le cynisme face à la gentillesse, mais présuppose qu'une société marchande est mauvaise. L'auteur ne comprend pas qu'on peut fonder autrement un raisonnement et ne pas vouloir changer la nature de l'homme, comme tente de le faire toute société totalitaire, elle y échoue régulièrement, mais cette utopie est si forte qu'elle renaîtra nécessairement. Ainsi, au lieu de tenter de changer la nature de l'homme, on peut s'y adapter et c'est le but et la grandeur du libéralisme qui se fonde sur les droits naturels et la responsabilité individuelle.
Le mérite de cet ouvrage est pour moi de mener à cette réflexion et aussi l'histoire du mot gentil qui a pris plusieurs significations très variées au cours des âges.
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Un tout petit livre qui réhabilite enfin – et comme il se doit – les gentils et la gentillesse !
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Sur un thème passionnant et usuellement délaissé par les philosophes, un ouvrage qui peine parfois à être à la hauteur.
Lire la critique sur le site : NonFiction
À contre-courant de son temps, Emmanuel Jaffelin, ancien diplomate, remet [la gentillesse] au goût du jour dans un plaidoyer brillant et parfois provocateur, louant cette «vertu chaude et caressante» , illustré d'exemples puisés dans la vie quotidienne, la littérature (Chrétien de Troyes, Shakespeare, La Fontaine et l'inattendu Céline), le cinéma (Amélie Poulain)…
Lire la critique sur le site : LeFigaro
La gentillesse est à la morale ce que la kinésithérapie est à la médecine : un massage de l'âme et donc une manière de faire le bien par la douceur.
La conceptualisation de la gentillesse doit permettre de comprendre qu'elle n'exprime plus une noblesse de sang et de rang, mais qu'elle manifeste une noblesse d'élan ouvrant la voie d'un nouvel humanisme.
oter comme les autres calquent leur comportement sur le nôtre. Si nous sommes agressifs, ils le sont. Si nous sommes calmes, souriants et ouverts, ils se détendent. Et tout le monde s’en porte mieux.
Les propos ont moins de valeur que les actes. A quoi bon discourir sur la générosité si l’on n’est pas capable de soutenir un ami dans l’embarras ? Nos actes sont plus éloquents que nos discours.
La gentillesse est une vertu chaude car elle réchauffe doublement: celui qui la reçoit et celui qui la prodigue.
Le roman initiatique sur le sens de la vie !
Pourquoi êtes-vous ici ?
Avez-vous peur de la mort ?
Êtes-vous pleinement épanoui ?
« Un livre sur l'ivresse de la liberté. » Emmanuel Jaffelin, philosophe
« Une lecture bouleversante incitant au réveil de notre âme. » Caroline Frisou, journaliste à Open Mind
« Émouvant, encourageant, édifiant, pertinent? ce livre dévoile les réponses aux questions essentielles de la vie. » Lifestyle Magazine
Plus d?infos sur le livre : https://www.editionsleduc.com/produit/1557/9791028510794/
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