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EAN : 9782070452200
128 pages
Gallimard (30/05/2013)
2.64/5   21 notes
Résumé :
«En vacances, il faut désapprendre les allées ratissées qu’empruntent nos vies au cordeau : le temps est nu. Le cri aigre des goélands, la rumeur stridente des cigales submergent la fureur des métropoles. L’air plus vif rompt les entraves que la routine a posées sur nos âmes. Le ciel se rapproche de nous. Nous voici libres. Tapis au creux du temps comme dans une combe, nous faisons le gros dos sous la lune et reprenons peu à peu possession de nos corps qu’ébrèchent ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Le narrateur se balade dans les rues de Paris. Il pense à l'enfant qu'il était à la fin des années 70, au dernier jour d'école, à la nationale 7, aux séjours dans la Creuse... Surtout, il regarde les passantes et leur imagine un destin. Elles sont jeunes, belles, attirantes et lui il divague, se laisse emporter par son imagination...

Vu le titre, je m'attendais à une variation en finesse sur le thème des vacances, des textes à la Delerm, légers et délicieux. Pour tout dire, ça a été la grosse déception, je me suis retrouvé avec un petit exercice de style tout en futilité. Regarder les jolies filles et fantasmer leur vie, on fait tous ça non ? Là, c'est bien réalisé mais au final on n'est pas loin d'une certaine forme de masturbation littéraire. le gars sait qu'il a une belle plume mais il ne pense qu'à se chatouiller tout seul dans son coin plutôt que d'en faire profiter le lecteur. Une pratique solitaire qui n'intéresse que lui il me semble. Tout cela m'a paru tellement vain, tellement inutile. Il n'y a rien d'autre à retenir que la vacuité des réflexions, certes bien troussées mais aussi vite lues qu'oubliées. C'est vraiment bien écrit, il y a de forts beaux passages mais j'ai juste eu l'impression de partager les soliloques d'un dandy qui s'écoute parler, tout ce qui me fait horreur quoi.

Une lecture qui m'a agacé au plus haut point (mais je crois que l'avez compris...).

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Vacances ! Où partez vous ? Partir...ailleurs ? Loin ? Avec qui, sans quoi, sans qui , vers quoi, ... ?
où passent nos vacances ?
Et si nous les portions naturellement en nous ? Transport, bagage, image, regard, parfum, les vacances ne sont jamais très loin.
« rien ne sert de partir, quand on ne sait plus voir ». Alors Frédéric Martinez ouvre grand les yeux. A Belleville, à Deauville, sous un porche, sous la pluie, à une terrasse de café, dans un train, dans un souvenir d'enfance, les vacances sont des instants au libre court, de bouleversants moments intempestifs, « une échelle de corde », un élan, une lecture de signes, une disponibilité qui s'offre au possible, jouissante flânerie d'équilibriste, renouvellent des sens, un lâcher prise, une échappée, la béance des portes du temps, la non vigilance admise, la ré-appropriation de ses espaces intérieurs.
Nul part, et puis toujours un peu ailleurs.
Aventure de l'esprit dans le voyage du corps. 
« En vacances, la pluie est un événement, une péripétie dans le roman de l'été ».
Heures vagabondes. Idéale liberté. Rêve acidulé. Mais toujours promesses. Rencontres.
Nos plus beaux récits sont les enfants de nos plus grands voyages.
Ici, là, ou peut être ailleurs. Qu'importe leur durée, intense nécessité.
Peu leur importe, le jour, l'heure ou l'endroit, les vacances sont de belles passantes que l'on regrette parfois d'avoir laissé filer.
Vacances vous qui faites tant rêver ! Où donc allons nous vous loger ?...
Ca papillonne dans la lumière de l'été. A la terrasse du Martinez : Un zeste frais et léger.
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Pour une fois, je n'ai pas lu ce livre en continu. J'ai dégusté quelques chapitres de-ci de-là, au gré de ma fantaisie. Obéissant à l'auteur j'ai désappris les allées ratissées et rompu les entraves de la routine. J Les vacances sont un état d'esprit. Jouissons-en.
Le style soigné de ces pensées donnent envie de s'y plonger dès les premières lignes. Hélas, très vite, j'ai trouvé certains passages un peu creux. Joliment écrits, joliment décrits, mais vides d'une véritable réflexion. Les sujets abordés manquent de relief, d'originalité (ha les jeunes femmes en tenue estivale…) C'est pourquoi j'ai préféré picorer quand l'envie m'en prenait. J'ai pris parti de goûter à l'écriture, aux mots justement choisis, aux figures de style, à la syntaxe parfaite… Et j'ai coché de nombreux passages séduisants.

"Aussi loin que je me souvienne, il y a le ciel et les tilleuls. Enormes et rassurants, ils ombrageaient la place de l'église, abritaient mes jeux de petit citadin en vacances. Dans leur ombre tutélaire, je lus Jules Verne, Balzac, Maurice Leblanc et le Journal de Mickey. Je me souviens des livres de poche aux pages colorées que mon oncle avait rangés dans le grenier de sa demeure…"

Et voilà bien ce qui m'a plu le plus : les passages où Frédéric Martinez plonge dans ses souvenirs de jeune lecteur. Emporté par son imagination, il vogue sur les mers australes, voyage de la terre à la lune, contemple les rives de l'Amazone… et nous fait rêver avec lui. le ton est juste, l'écriture précise, les métaphores filées… on savoure…

Un livre bien trop inégal pour être un coup de coeur, mais plaisant à lire en ces soirées d'été.
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C'est l'été à Paris, l'occasion pour le narrateur de regarder passer « les longues jambes, les longues filles nonchalamment » (On est passé à l'heure d'été, Marc Lavoine) et de rêvasser doucement d'une rue à l'autre : il imagine au gré de leur apparence leur destination de vacances, leur vie ou leur caractère. Il croise de cette façon une jolie sauvageonne avec qui vivre frugalement sur l'île de Cythère, une marquise de B*** tout droit sortie de son boudoir du XVIIIe siècle, un couple de jeunes amoureux sous la pluie normande et encore d'autres charmantes passantes. de temps à autre, se glisse entre ces rêveries une petite réflexion sur les vacances, leur temps vacant si particulier, la façon de l'investir et de s'y mouvoir, que ce soit pendant quelques jours par an ou à temps plein, en sachant adopter cet état d'esprit. J'aurais apprécié trouver davantage de petites pensées comme celles-là et me serais bien passé de quelques passantes, mais ai globalement apprécié la flânerie, si délicieusement estivale.
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Je ne connaissais pas Frédéric Martinez mais j'ai envie de découvrir ses autres textes car j'ai apprécié sa plume. Anecdotes, souvenirs, sensations liées aux vacances et à l'été sont groupées dans toutes ces histoires. J'ai particulièrement aimé toute la série sur les passantes qui pourraient donner un fabuleux recueil à elles seules, ainsi que le texte intitulé -20 sur une rencontre et un séjour suédois déroutant. Paris en été, les souvenirs de l'enfance, de la nationale 7, des étés chez les grands-parents. La joie des beaux jours, l'insouciance qui les accompagne, le sourire sur les lèvres, les jambes des femmes, et tant d'autres choses qui nous renvoient à nos propres souvenirs de vacances.
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critiques presse (1)
LeFigaro
24 juin 2013
Dans cette éblouissante promenade en prose estivale, Frédéric Martinez met en pratique une théorie sur l'heureux ennui qui met en état de goûter «à la douceur des choses», comme disait le poète Paul-Jean Toulet auquel il a consacré une biographie.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Au lieu de nouer des draps pour descendre le long du mur de notre prison sans nous rompre les os, nous prenons des vacances qui nous procurent leur échelle de corde, nous permettent de passer entre les barreaux du quotidien et les gouttes de pluie pour quelques jours ou quelques semaines de beau fixe, loin des geôles bondées du métro, loin du périphérique, des petits chefs et des maîtresses d'école ...
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J'aimerais pouvoir chaque jour me réjouir que le soleil se lève, scruter la nuit cousue d'étoiles et, pétri de gratitude, prendre place parmi les vivants ; passer ma vie comme en vacances.
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Ma compagne venait de larguer les amarres après un septennat au bilan contrasté.
L'état de grâce avait grisé nos cœurs ; le temps de l'action désavoua nos promesses.
Je t'aime, tu m'aimais : le problème des couples, c'est la conjugaison.
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Accepter les caprices du temps, accepter l'imprévu ; le silence et les temps morts. Savoir s'ennuyer. Ces petits renoncements trament l'étoffe des vacances.
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Les arcs boutants retiennent à grand-peine le chevet de Notre-Dame. Long navire de pierre échoué dans le cœur de Paris, elle rêve dérives et dérades. La Seine miraille, invite au voyage.
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Videos de Frédéric Martinez (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Martinez
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