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EAN : 9782807000995
80 pages
M.E.O Editions (01/09/2016)
2.25/5   4 notes
Résumé :
Léa, l'infirmière, la femme sensible qui fait face. John, son mari, immigré suisse et militant communiste converti au national-socialisme après le Pacte germano-soviétique. René, l'avocat qui défend son ami emprisonné pour collaboration. Stef, le fils de Léa et John. Et Anke, la fille de Dorly que John a connue durant ses voyages en Allemagne, Anke recueillie après la mort de sa mère. Y a-t-il meilleur décor pour panser les plaies, gommer les erreurs, que « Petite P... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ooooh ! Dommage, c'est raté !

Je me faisais une joie de découvrir un auteur belge par le biais de Masse Critique et les éditions MEO que je remercie pour leur envoi.

John est un montagnard suisse émigré en Belgique vers la fin des années 1930. Il est polyglotte, vend des machines à coudre Singer et traduit des modes d'emploi de diverses marques. Il est aussi militant communiste très attiré par le national-socialisme allemand dans lequel il retrouve la discipline huguenote. Il est marié à Léa, infirmière. Ils ont un enfant, Steff. Cet homme compétent, travailleur, sociable, pédagogue, excellent vendeur et boute-en-train à qui tout réussit, a aussi une maîtresse allemande dont le mari est parti sur le front de l'Est et qui élève sa fille Anke. La guerre rend cette petite fille orpheline.

A la Libération et pour des raisons assez nébuleuses, John est arrêté et envoyé au Fort de Huy, les machines à coudre mises sous séquestre et Léa se sent bien seule. Snif !

John fait appel à son ami René, avocat, pour qu'il retrouve la petite Anke en Allemagne, pour qu'il réconforte Léa et Steff et pour qu'il trouve les arguments qui le feront sortir de prison. René le bienveillant s'acquitte de ses différentes tâches avec succès. Bravo !

En 1952, on retrouve le club des Cinq – je veux dire la famille agrandie - dans un chalet baptisé Petite Plaisance, sur les hauteurs du lac Léman. Chic !

En 1978, tout va bien. Ouf !

Très court roman à quatre voix. Très bonnes idées malheureusement pas développées. On dirait le plan d'un livre qui pourrait être passionnant. Trop de trop peu nuit.
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Les romans courts ne me plaisent guère, car j'ai besoin de temps pour accompagner les personnages, pour me les approprier. J'ai besoin d'émotion.
Et pourtant, il existe des récits très minces qui parviennent à m'élever au-dessus de la mêlée, qui me transportent grâce à leur écriture dense et souvent poétique.

« Petite Plaisance » compte exactement 78 pages, mais comme je le craignais, n'a pas réussi à provoquer en moi un quelconque sentiment. C'est bien écrit, mais cela ne suffit pas.
Ce bref roman tourne autour de John, un Suisse qui s'est installé en Belgique peu avant la guerre 40-45, qui a travaillé pour l'entreprise de machines à coudre Singer, une entreprise allemande. Car c'est l'Allemagne et son national-socialisme qui l'a attiré, lui, le communiste! Sa rigueur toute suisse a trouvé en cette doctrine une parfaite adéquation. Marié à Léa, une infirmière belge dévouée à l'humain quel qu'il soit, il tombe amoureux d'une Allemande lors de ses multiples voyages. L'amitié et la paternité ne le sauveront pas d'une mise au rebut lors de l'épuration, pour de multiples raisons. Mais nous le retrouvons à « Petite Plaisance », un domaine suisse, quelques années plus tard.

Que de choses auraient pu être dites sur la relation à trois, que de bouleversements, que d'émotions...mais pour tout vous dire, j'ai survolé très rapidement ces paragraphes. La narration compte 3 narrateurs différents et elle s'étend sur quelques petites dizaines d'années.
J'ai été frustrée de ne pouvoir m'émouvoir.

J'espère que ce roman rencontrera des adeptes, et je ne refuserai pas de lire d'autres livres de Daniel Soil, à l'avenir. Peut-être alors y trouverai-je l'étincelle qui permettra à l'histoire de se déployer.

Merci aux éditions M.E.O et à Babelio dans le cadre de l'opération Masse Critique.
2,5/5
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Petite plaisance se déroule à la fin de la seconde guerre mondiale. Ce roman relate l'histoire de trois personnages ayant fait des choix qui vont avoir des répercussions importantes sur leur vie à la fin de la guerre : Léa l'épouse aimante et délaissée par John son mari infidèle, et René l'ami dévoué du couple. Viennent graviter autour de ce trio, l'enfant de Léa et de John, le petit Steff et Anke la fille de l'amante décédée de John. Ce dernier est un immigré suisse militant communiste qui se convertit pendant la guerre au national-socialisme par amour pour Dorly rencontrée en Allemagne. Emprisonné à la fin de la guerre, il sera libéré par l'aide de son ami René. Ils décident alors de partir s'installer en Suisse pour faire le point et démarrer une nouvelle vie.
Mon avis :
Je remercie tout d'abord l'opération masse critique et Gérard Adam des éditions meo pour l'envoi de ce roman. C'est un roman choral assez court qui comprend trois chapitres et un épilogue. Chaque chapitre est l'occasion pour chaque adulte de revenir sur leur histoire commune passée et sur leurs choix. J'apprécie cette structure littéraire car je trouve qu'elle donne plus de profondeur aux personnages et qu'ils sont ainsi plus ancrés dans la réalité. J'ai trouvé intéressant de donner le mot de la fin au petit garçon de Léa et de John qui victime passive de l'histoire de ces parents met fin à ce roman. J'aime bien quand les écrivains nous font ressentir des sentiments ambivalents à l'égard de leurs personnages. Et c'est exactement le cas de John, d'un côté, le lecteur a envie de le détester à cause de son attitude égoïste et d'un autre, on en arrive à éprouver de la peine pour lui.
Daniel Soil nous transporte totalement par ses descriptions. Petite Plaisance qui donne sur le lac Léman va permettre aux personnages de panser leurs plaies, une véritable quiétude y règne. J'ai apprécié ce moment de retour sur soi.
Mon sentiment sur ce roman est assez mitigé car j'ai été conquise par l'écriture de Daniel Soil. L'histoire de Léa, John et René m'a plu et m'a ému mais j'ai trouvé le roman trop court. Je suis "restée sur ma faim", j'aurai aimé que l'histoire soit plus poussée. Daniel Soil a planté un très beau décor et les bases d'une belle histoire mais j'aurai aimé qu'il développe plus...
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Voici un récit relativement touchant quand à la vie durant la guerre de 45.

La déchéance, l'espoir, l'amour, l'amitié, l'implication, les choix, ce sont quelques unes des choses que nous pouvons retrouver dans Petites plaisance.

La dure réalité de la guerre et de tout ce que cela implique dans nos vies, dans les choix que nous faisons sur le moment. Parfois des choix que l'on regrette en y repensant, mais sur le coup, cela semblait être la meilleure solution.

Un récit dur par moments, léger par d'autres, mais qui sonne juste. En le terminant nous ne pouvons qu'être ému.

Une belle histoire à lire sans hésiter.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Tu l'as vue, n'est-ce pas, courant comme une diaconesse, visitant les malades, tous les malades, les incurables, les paralysés, ceux qui n'ont plus de parole, les doubles hernies, les éventrés. Tu connais son dévouement au Secours d'Hiver, cet organisme qui venait en aide aux démunis de toutes sortes.

p. 39
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