Il nous faut combattre le malheur, c'est-à-dire ce qui nous fait du mal, comme un adversaire. (p. 22)
Geneviève Jurgensen
Ce qui est surtout troublant, c'est d'accepter le plaisir. On a aussi peur d'aimer à nouveau la vie que de souffrir pour l'éternité. Les premiers moments, très fugitifs, très pénibles à identifier, où on aime à nouveau quelque chose, où on y est positivement sensible, font peur. C'est plus de la peur que de la culpabilité. (p.41)
Il importe en effet de considérer le malheur comme un adversaire et non comme quelque chose de sacré qu'il faudrait garder, honorer et conforter. ( Introduction-p.19)
Comment devient-on soi-même ? C'est la question que pose Geneviève Jurgensen dans "Avant l'avenir" où elle se regarde évoluer petite fille puis adolescente dans ce moment de suspens avant de vivre vraiment.
Photo : © Francesca Mantovani