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Jean Rosenthal (Traducteur)
EAN : 9782267015836
512 pages
Christian Bourgois Editeur (04/05/2001)
4.04/5   14 notes
Résumé :
Stephen Copper est professeur d’anglais à l’Université de Californie, à Long Beach. Il habite Los Angeles, sa ville natale, avec sa femme et leurs deux enfants. Il a su, dans cette biographie, faire revivre avec tout son panache et son éclat l’étonnant personnage de John Fante en racontant sa vie comme le roman qu’elle a été. John Fante est un personnage assez à part dans la littérature américaine. Né en 1909 à Boulder, dans le Colorado, il est issu d’une famille de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Quel bonheur de passer autant de temps avec le grand, l'immense, l'inégalable John Fanté. Une biographie fouillée où il me semble que rien n'a été occulté. Un régal pour les fans comme moi. Est bien retracé ce que l'on sait déjà à savoir que Fanté, pour pouvoir bouffer, ‘se prostitue' en écrivant des scénarios pour les studios d'Hollywood. On y croise des gens connus, mais surtout Bukowski dont John était le mentor. Stephen Cooper, l'auteur de cette bio a reçu une réponse de Fanté à sa lettre. Ouah ! La qualité première qui ressort est la sincérité. Des défauts, des qualités, des doutes, des faiblesses, un homme quoi ! Et comme les vrais génies, Fanté aura la consécration après sa mort.
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Voici une étude très complète de la vie de John Fante, qui s'avère un excellent complément à la biographie écrite par Dan Fante "Dommages collatéraux". Ou plutôt est-ce l'inverse, car elle est antérieure au bouquin de Dan. A titre de comparaison, alors que la biographie du fiston est plus intime, sensible et subjective, la biographie de Stephen Cooper est digne d'un travail universitaire, recensant la quasi intégralité des faits et gestes de John Fante, ce qui rendra la lecture indigeste à l'amateur non averti. On s'intéresse ainsi moins à la vie de l'homme qu'à son travail, et par là même on entend "travail rémunéré" plus qu'oeuvre littéraire. Un descriptif de ses différentes relations avec les studios d'Hollywood ainsi que ses amis scénaristes occupe la grande majorité du texte. On entrevoit la personnalité de l'écrivain à travers ses (incroyables et délirantes) réactions. Des moments touchants également, comme la fin de sa vie narrée par Cooper, et le revival initié par Bukowski. Bref, un ouvrage de référence sur John Fante, loin d'une biographie romancée, à lire cependant pour les passionnés.
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L'essentiel de l'écriture de John Fante étant, encore plus qu'inspirée de sa propre vie, autobiographique, l'intérêt d'une biographie est limité pour quelqu'un qui a lu une bonne partie de son oeuvre (et souhaite trouver le temps de lire le reste).
L'origine italienne des Fante au début, la fin de vie aveugle à la fin, voilà les 2 parties où j'ai trouvé des nouveautés qui sortaient de son enfance, son père, sa mère, ses beuveries avant et pendant hollywood, sa paternité et les termites de sa maison, etc...
Ca reste écrit de façon agréable et fluide mais je ne pense pas que ça soit indispensable au fan de John Fante (par exemple, contrairement au fan de Chester Himes qui lira la bio passionnante et révélatrice de James Sallis)
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Biographie agréable et bien documentée sur l’auteur italo-américain John Fante. Cet écrivain peu connu a publié peu de livres, car il a consacré le plus clair de son temps à écrire des scénarios pour Hollywood. Quelle aurait été la stature de cet auteur s’il n’avait pas été corrompu par ce fric lui venant de la machine à fabriquer le rêve américain ? C’est une des questions soulevées par l’auteur de la biographie. Hollywood aura sorti Fante de la pauvreté mais c’est en écrivant des livres sur sa propre vie qu’il a trouvé l’immortalité. Comme si la vie douloureuse d’un simple petit rital eut été plus intéressante que toutes ces fictions à gros budget. Une leçon fascinante et remarquablement bien contée.
Lien : https://alaincliche.wordpres..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Bukowski évoquait d’abord avec quel désespoir il avait, dans sa jeunesse, cherché à la bibliothèque municipale de Los Angeles quelque chose de plus courageux que les ‘stratagèmes confortables’ que l’on trouve si souvent dans l’écriture moderne qu’il considérait pour la plupart comme de simples ‘astuces d’écriture’. Il cherchait un livre qui rendait la passion et le ‘jeu’ de la vie qu’il connaissait et, malgré toutes ses lectures, il n’avait guère trouvé de l’un ni de l’autre, que ce fût dans le domaine de la philosophie, de la religion, des mathématiques ou de la géologie. Il décrivait alors ‘eurêka’ qu’il avait connu dans la salle Fiction de la bibliothèque, lorsqu’il avait retiré d’un rayon ‘Demande à la poussière’ :
… Puis, comme un homme qui a trouvé de l’or dans la décharge municipale…..
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Il ne faut pas publier trop jeune. La plupart des abominations qu’on trouve aujourd’hui en librairie viennent de jeunes gens qui n’ont que du talent. Cela ne suffit pas. Une certaine humanité, de l’humilité, le respect de son semblable, le respect des femmes et la première véritable compréhension de Dieu, rien de tout cela ne vient avant trente ans, sinon plus tard. Un écrivain est alors prêt à écrire.
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Dans sa correspondance sans retenue avec Carey McWilliams, Fante fulminait : « Je ne suis pas partisan de capitalisme ni du communisme, mais du clitorisme. » Si seulement il pouvait écrire tout son saoul, l’anarchie lui conviendrait très bien.
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Voilà maintenant que lui, un Rital bon teint, faisait l’amour à l’incarnation même d’une étudiante de Stanford, riche et talentueuse poète en plus de cela et dont il exaspérait la mère à grand renfort de lettres de dénonciation visant à se diaboliser lui-même.
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Si Hemingway, Faulkner, Saroyan, Steinbeick avaient réussi à décrocher leur bac, ç’aurait été une grande perte pour la littérature.
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