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EAN : 9782361831776
218 pages
Les Moutons Electriques (04/09/2014)
3.7/5   10 notes
Résumé :
Ceci est l’histoire d’une reine de Judée qui était plus qu’humaine, de son fils qui devint une légende etde leur ennemi cyclopéen dont le nom devint synonyme de colossal.

Ceci est l’histoire des combats, des amours et des loyautés qui fixèrent pour toujours les fondations de la société humaine.

Des cyclopes et des sirènes, des semi-humains et des demi-dieux, des héros et de simples hommes, l’amour de David et Jonathan, la lutte contre G... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Grand auteur de la première moitié du XXe siècle, Thomas Burnett Swann était non seulement un passionné d'histoire mais aussi de mythologie puisqu'il a mis en scène à plusieurs reprises diverses créatures mythiques de « l'âge d'or » dans des oeuvres telles que « La trilogie du Minotaure » ou encore « Le cycle du Latium ». « Plus grands sont les héros » ne fait pas exception à la règle puisqu'on retrouve une fois encore la période antique et ses êtres légendaires, seulement cette fois c'est d'un épisode biblique que s'est avant tout inspiré l'auteur. L'épisode en question est tiré des premier et deuxième livres de Samuel qui relate l'histoire du célèbre roi David, héros puis souverain d'Israël. le roman ne se focalise cependant que sur les débuts du jeune David, à l'origine simple berger ayant attiré l'attention du roi Saül et de son entourage par la qualité de sa musique. Parmi les proches du roi, Jonathan, l'un de ses fils, est particulièrement sensible à la beauté et au talent de David qui n'est lui-même pas indifférent au charme du mélancolique et très populaire prince guerrier. Si la nature de la relation entretenue entre les deux jeunes garçons fait débat aujourd'hui encore, Thomas Burnett Swann, lui, a tranché : David et Jonathan s'aimaient bel et bien d'un amour non platonique. Une approche que certains contesteront sans doute mais qui permet néanmoins à l'auteur de prendre un peu de distance par rapport aux écrits religieux sur lesquels il se fonde, mais aussi et surtout d'humaniser davantage ses personnages.

Outre l'histoire de David et Jonathan, le roman se focalise également sur les guerres incessantes opposants les Israélites aux Philistins. L'occasion pour les lecteurs de revivre l'épisode le plus célèbre de l'histoire de David : son combat contre Goliath. Un affrontement connu aujourd'hui de tous car immortalisé par quantité de peintres et sculpteurs mais dont on suit malgré tout le déroulement avec plaisir tant la plume de l'auteur sait se faire à la fois captivante et poétique. Cette poésie, on la retrouve dans l'évocation des quelques créatures mythologiques qui continuent de peupler cette Judée antique mais que l'on ne sent déjà plus à leur place aux côtés de ces nouveaux dieux jaloux de leur prédominance dans le coeur des hommes, à l'image du froid et implacable Yahvé. A ce titre, le personnage le plus réussi du roman est sans doute celui d'Achinoam, épouse rejetée de Saül et mère de Jonathan issue du peuple des sirènes, créatures à la beauté envoûtante dotées d'ailes et originaires de l'île de Crète. Difficile de rester impassible à l'évocation de cette reine mélancolique se languissant de son royaume perdu mais prête à tout pour le bonheur de son fils, quand bien même celui-ci irait à l'encontre des prescriptions du dieu vénéré par le peuple de son époux. L'auteur ne se prive d'ailleurs pas lui-même de distiller ici et là quelques commentaires assez acerbes sur l'intolérance manifestée par les religions monothéistes à l'égard de l'homosexualité. Parmi les quelques bémols je ne mentionnerai que la brièveté de l'ouvrage qui empêche une véritable immersion dans l'univers de l'auteur, ainsi que le nombre relativement important de coquilles.

Avec « Plus grands sont les héros » Thomas Burnett Swann nous propose sa propre interprétation de la période ayant précédé la montée au pouvoir du roi David. Une interprétation pleine de poésie prenant place dans un monde encore fortement imprégné de magie et mettant en scène une touchante histoire d'amour. Saluons donc au passage l'initiative de la collection Hélios puisqu'il s'agit là de la première parution de ce texte en langue française.
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Plus grands sont les héros est un roman de Thomas Burnett Swann paru pour la première fois en 1974 sous le titre de How Are the Mightly Fallen. La version française, une traduction de Patrick Marcel, a été éditée pour la première fois en 2014. Ce livre explore l'amitié de David et Jonathan, évoquée en des termes plutôt ambigus dans l'Ancien Testament, et mêle au récit biblique le monde de la fantasy et de la mythologie.

Goliath devient ainsi un Cyclope, descendant de Poséidon, et sa cible n'est pas Saül mais son épouse délaissée, Achinoam, reine de Judée, qui se révèle être une Sirène, tout comme son fils Jonathan. Tous deux possèdent d'ailleurs des vestiges d'ailes dans leur dos qu'ils dissimulent aux yeux de tous. Mis à part leur race, Achinoam et Jonathan sont séparés de Saül et son peuple par leurs croyances. Tous deux vénèrent en effet la déesse lunaire Astarté, qu'ils appellent la Déesse ou la Dame, au lieu de Yahvé, et voient donc la vie différemment des israélites. L'opposition entre les deux divinités est très marquée dans ce livre : Yahvé est celui qui interdit, qui « entrave », qui punit et qui doit être craint, alors qu'Astarté est présentée comme celle qui accepte sans juger, qui ne comprend pas la notion de péché et qui ne considère rien de plus important que l'amour.

Car, entre guerres et débats religieux, entre jalousie et exil, entre prophéties et décrets divins, c'est bien d'amour dont il est question dans ce roman.
Il y a l'amour qui existe entre David et Jonathan, le point focal de ce récit. Cet amour est certes accepté par Astarté et vu comme chose courante par Achinoam, mais il est interdit par Yahvé et la loi des israélites, ce qui n'empêchera pas ce couple de le vivre aussi pleinement que possible, malgré la guerre, les unions politiques et la désapprobation royale.
Il y a l'amour maternel et son reflet, l'amour filial, entre Achinoam et Jonathan surtout, plus discrètement entre Alecto et Mephilbocheth.
Il y a l'amour de Michal pour son époux, un amour à sens unique, la jeune femme ignorant que David lui préfère son frère.
Il y a l'amour d'Achinoam pour Saül, non passionné, délaissé et meurtri, mais toujours présent, et il y a l'amour de Saül pour Achinoam, un amour plus proche de l'adoration que l'on offre aux dieux que celui que l'on s'attendrait à voir entre deux époux, un amour né de l'attrait exercé par une créature merveilleuse sur un jeune homme, un amour qui finira par ne pas être suffisant.
Il y a l'amour de Ritspa pour Saül, né de sa loyauté et de sa soumission, et celui que lui porte Saül, peut-être pas aussi admiratif que celui qu'il éprouve pour son épouse mais certainement plus humain.

Ainsi, c'est d'amour dont il est question, et c'est aussi l'amour qui motive la plupart des personnages qui nous sont présentés. C'est son amour pour Saül qui pousse Ritspa à dénoncer David et Jonathan ; c'est leur amour pour David qui fait Jonathan et Michal aider David à fuir ; l'amour est l'une des raisons qui causent la mort de Jonathan et, finalement, c'est l'amour qui conduit David à franchir le camp des philistins pour rapporter à Achinoam les corps de son époux et de son fils.

C'est le titre de ce livre qui m'a attirée en premier, par son côté mystérieux et poétique et son impression d'inachevé ; c'est son style qui m'a retenue.
J'aime la fantasy et les romans historiques, alors le mélange des genres, comme dans la série du Paris de merveilles de Pierre PEvelme comble ; mais les adaptations bibliques me laissent souvent sceptique. Enfin, je dois le reconnaître, j'aime les histoires d'amour, surtout quand elles sont aussi belles et aussi bien écrites que Plus grands sont les héros.

Les premières lignes m'ont semblé intéressantes, le premier chapitre m'a captivée, et je n'ai finalement pas pu refermer ce livre avant d'en avoir atteint la fin. Je l'ai lu en français, mais je serais presque tentée de le relire en anglais. le traducteur, Patrick Marcel, a fait un travail exemplaire. Ce livre est comme un chant, du début à la fin, et le style ne fait que renforcer cette impression : les mots résonnent entre eux, se répondent, et le tout forme un ensemble captivant. le titre est le début d'un vers, dont on ne connaîtra la fin que dans les dernières pages du roman, et le récit lui-même est entrecoupé de poèmes et de chants, inspirés de passages bibliques ou composés directement par l'auteur. Les personnages ne sont pas non plus épargnés par cette ambiance poétique : quand ils évoquent leurs sentiments, le font avec des mots choisis avec soin, tant pour leur sens que pour leur rythme.

Selon moi, ce livre mérite d'être connu, quelles que soient les croyances et les convictions personnelles de chacun. Cela ne se fera peut-être pas en un jour – il lui a fallu quarante ans pour bénéficier d'une traduction officielle en français – mais, pour moi, il fait partie de ses quelques livres posés sur mon étagère que je peux lire et relire avec plaisir à n'importe quel moment.
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Pour peu qu'on connaisse la Bible, on sait que l'histoire finira mal, et nous ressentons cette fatalité qui pèse sur les personnages dès le début. Mais en attendant, il est beaucoup question d'amour dans ce livre : David et Jonathan bien sûr mais aussi l'amour maternel, l'amour entre époux (même si celui-ci est malmené).
Swann exprime cela d'une façon que je dirais panthéiste, il y a une sorte d'unité du monde végétal, animal et humain qui permet correspondances et symboles. Lorsque David évoque Jonathan dans ses poèmes, il le fait à travers le règne animal et végétal et c'est aussi ce que fait Swann de manière générale pour décrire son monde.
Ces différentes expressions de l'amour renvoient à la rivalité divine qui existe entre Astarté, déesse de l'amour adorée dans plusieurs pays et Yahweh, dieu de la guerre et d'une seule tribu qu'il gère sans pitié, rejetant loin de lui ceux qui n'ont plus sa faveur comme Saül.
J'appréhendais un peu le mélange des mythologies mais les sirènes crétoises s'acclimatent bien en Palestine et le cyclope Goliath tient son rôle. Comme souvent dans les romans de Swann, on assiste ici à la fin d'une ère, celle du règne de Saül, celle des créatures mythologiques qui vivent encore dans le monde des humains mais pour combien de temps ?
La toute dernière phrase est à cet égard cruelle quand David, en bon Israélite adorateur d'un dieu guerrier, se tourne vers l'avenir pour "trouver un trône et joindre la montagne à la mer" - comme si tout ce qui précédait n'était qu'une parenthèse dans la guerre que mène Yahweh.

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La Trilogie du Latium de Thomas Burnett Swann m'avait conquise par sa réécriture de l'Énéide et de la mythologie antique avec un phrasé sensuel, magnifique. Aussi, lorsque j'ai appris la sortie de Plus grands sont les héros, encore inédit en français, dans la collection poche du collectif Les Indés de l'imaginaire, je n'ai pas hésité une seule seconde ! Et c'est avec bonheur que j'ai retrouvé l'enchantement du Phénix vert et de la Dame des abeilles… :)

Cette fois, l'auteur revisite un passage très célèbre de la Bible, plus exactement de l'Ancien Testament : le combat entre le géant Goliath et David. David, qui, plus tard, deviendra roi. David, qui entretint une relation laissée ambiguë dans les textes avec Jonathan. Mais résumer l'ouvrage à ce simple passage du combat entre David et Goliath serait un crime : on découvre ici un âge, une époque très ancienne, le tout saupoudré de mythologie. Ainsi, Achinoam, épouse du roi Saül et mère de Jonathan, est une sirène, Goliath, un cyclope. Et ne voyez pas en la reine – personnage ici superbe de dignité dans son rôle de monarque comme de mère aimante – une sirène à queue de poisson, l'auteur la dépeint telle que l'étaient les sirènes de l'Antiquité : ailées. Il leur adjoint cependant des membres palmés, pour les lier à la mer. La passion de l'auteur pour les abeilles – que l'on avait pu voir dans la Trilogie du Latium – transparaît également dans sa description de l'ancien royaume d'Achinoam et de ses moeurs, avant qu'elle et son fils n'échouent en Judée.

Quant à la relation entre David et Jonathan, Thomas Burnett Swann choisit de la rendre sans équivoque. Si les spécialistes qui étudient l'Ancien Testament se déchirent encore quant à la nature de cette relation, pour l'auteur, il s'agit ni plus ni moins d'amour. Un amour fort, tendre quoique passionné, entre deux hommes. Un amour dépeint avec pudeur, sans aucune crudité ni vulgarité, mais au contraire avec une plume tellement belle que l'on ne peut qu'être touché par ce lien qui unit David et Jonathan. Comme toujours avec l'auteur, les métaphores fleurissent et appellent tous nos sens, nous plongeant ainsi avec délice dans le récit et offrant là une peinture très émouvante de cette relation interdite. Interdite, car pour Yahvé, dieu des Israéliens, deux hommes ne peuvent s'aimer, tandis que la déesse Astarté (déjà évoquée dans La Dame des abeilles) approuve toute forme d'amour. Or, David et Jonathan servent Saül, Israélien, tandis que la déesse Astarté, si elle est révérée en secret par Achinoam et son fils, est celle du peuple contre lequel les Israéliens combattent : les Philistins.

Au drame de l'amour interdit s'ajoute donc celui de la guerre, comme celui du poids du pouvoir. [Lire la suite de la critique sur le blog]
Lien : http://lullastories.wordpres..
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Auteur encore inconnu dans mes lectures, Thomas Burnett Swann m'avait donné envie de le découvrir par La Trilogie du Minotaure. C'est finalement par Plus grands sont les héros que j'aborde les écrits de cet auteur américain. Ce passionné d'histoire s'est surtout inspirer des êtres qui peuplent la mythologie grecque pour écrire, comme l'atteste la première série précitées et son Cycle de Latium.

Cette lecture, dans la veine des autres récits, prend appui sur le mythe biblique de David, jeune homme qui combattit Goliath le géant à l'aide d'une unique fronde et sans armure. Mais si l'histoire semblait être toute tracée (les deux lignes précédentes l'attestent), elle n'est que prétexte à se pencher plus avant sur la relation qui unie David au prince Jonathan, fils de Saül, roi d'Israël. Si la nature de cette relation n'est qu'esquissée (ou plutôt sous entendue) dans le livre de Samuel, l'auteur ici décide de montrer au grand jour ce qui pour lui est la vérité : un amour inconditionnel entre deux hommes.

Et c'est beau.

Ça fonctionne à merveille pour captiver le lecteur et l'entraîner dans ce tourbillon d'amour, de poèmes lyriques et de combats contre les Philistins. le tout agrémenté de quelques créatures mythiques aux pouvoirs quasi sans bornes, dans un roman pas bien épais qui se lit d'une traite.

En Bref :
Une histoire connue – qui pourrait paraître éculée – mais qui fonctionne tout de même très bien, donnant à voir une relation passionnée et passionnante entre deux hommes. A découvrir !
Lien : http://amarueltribulation.we..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
14 octobre 2014
Plus grands sont les héros explose le cadre traditionnel des récits fantasy et continue de livrer cette vision tout à fait singulière de Thomas Burnett Swann au sujet des mythes antiques et, cette fois, bibliques. Porté par un style sublime, bourré de poésie et pétri d’intelligence, le roman offre en plus des personnages somptueux.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J'étais reine, dans mon propre pays, et mes amants étaient aussi nombreux que les loges dans un rayon de miel. Mon peuple, les Sirènes, était venu en Crète durant l'Age d'Or ; venu de ses origines nordiques pour vivre en cette terre méridionale avec les habitants du bois d'Errance, satyres et dryades, léogryphes et télesphores. Des ailes pour voler, des jambes pour se déplacer, des doigts palmés pour nager : ne sommes-nous pas la race idéale ? 
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- [...] pourquoi parles-tu comme si nous ne devions plus nous revoir ? Tu vas venir avec moi dans le désert, sûrement ? Sans toi, j'ai peur.
- Allons, tu n'as jamais eu peur de rien, David ! Au début, peut-être. Mais pas dans l'affrontement. Pas même Goliath, une fois que tu as eu chargé ta fronde. Je t'ai assez regardé au combat. Je devrais le savoir.
- Je crains la solitude. Tu en es responsable.
- Où que tu ailles, tu trouveras de nouveaux amis.
- L'amitié est l'amour sans ailes. Je t'ai demandé de me rejoindre. Tu ne m'as pas répondu. Je te supplie de venir me rejoindre.
- Je ne peux pas, David.
- Tu serais venu avant, quand Akish nous l'a demandé.
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— Ils pensent tous que je suis un moustique qui attaque un éléphant. Avez-vous jamais entendu pareil silence ?
— Regarde autour de toi. C'est le silence de l'attention.
Ils auraient pu avoir été changés en statues de sel, ces Israélites, comme la malheureuse épouse de Lot. Aucun d'eux ne tisonnait de feu, personne ne mangeait, nul ne lustrait sa lame ou n'enfonçait un piquet de tente ; le médecin de l'armée avait laissé choir sa besace d'herbes ; Caspir le manchot était agenouillé près de sa couverture et il regardait Achinoam avec une commisération muette pleine d'adoration ; et dans le silence de cette attente, David pouvait lire l'espoir éternel de l'homme que, si les royaumes peuvent se dresser et s'écrouler, le chaos se condenser en dieux et en mondes, puis les rappeler à lui, les miracles demeurent, la magie persiste et parfois les petits triomphent, les grands sont dévorés par la poussière et les vers.
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- Je ne regrette rien, sinon que nous ne nous soyons pas rencontrés enfants. J'ai choisi un dieu par-dessus une mortelle, et les mortelles doivent pleurer. La vie est ainsi faite. [...]
- Les dieux sont-ils exemptés de larmes ?
- Les larmes divines sont silencieuses et sèches. Les plus cruelles de toutes les larmes.
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Être un héros est un état très solitaire, surtout quand on a vingt ans. Il a besoin de quelqu'un qui *parle* avec lui plutôt que de lui dire son adoration.
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