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EAN : 9782070139453
208 pages
Gallimard (05/02/2015)
4.03/5   398 notes
Résumé :
1979. Paolo et Luisa prennent le même bateau, chacun de son côté, pour se rendre sur l’Île. Mais ce n’est pas un voyage d’agrément, car c’est là que se trouve la prison de haute sécurité où sont incarcérés le fils de Paolo et le mari de Luisa. Ce dernier est un homme violent qui, après un meurtre commis sous le coup de la colère, a également tué un surveillant en prison, tandis que le premier a été reconnu coupable de plusieurs homicides politiques sur fond de révol... >Voir plus
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4,03

sur 398 notes
« L'histoire se fait avec les armes. La philosophie avec les idées. »

Sur une île prison au large de l'Italie, bloqués par une tempête trois inconnus vont se confier et tisser des liens. Ainsi Paolo et Luisa qui viennent visiter des prisonniers, l'un son fils meurtrier politique récidiviste, l'autre son mari violent coupable d'avoir tué deux hommes, et leur garde sur l'île, Nitti, n'hésiteront pas à révéler leur fêlures à leurs compagnons d'une nuit.

Soucieuse de montrer la face obscure de l'histoire italienne, partant d'histoires individuelles, comme dans ses romans, Eva Dort et Tous sauf moi, qui en révèlent d'autres épisodes peu glorieux — l'annexion du Haut Adige (Tyrol du sud) et la colonisation brutale éthiopienne sous Mussolini, les années Berlusconi, la tentation de la droite extrême et la crise des migrants, pour ne citer qu'eux — dans Plus haut que la mer Francesca Melandri met en scène les années de plomb. Epoque où la violence aveugle qui a endeuillé son pays était selon son héros, Paolo, celle de révolutionnaires usant de mots creux, symptômes de la misère de leur langage et de leur engagement.

Toujours en quête de vérité, Francesca la militante livre un roman historique profondément humain. À une époque politiquement violente où les actes perpétrés étaient choquants, ses personnages malmenés par la vie nous émeuvent, tout comme la nature qu'elle suggère magnifique et indomptable.
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L'île n'était pas en pleine mer. Mais, c'était tout comme. Elle était séparée de la terre ferme par le Détroit. Sur cette île, se dressait au-dessus de la mer, dans une succession sinueuse de petites baies, la prison de haute sécurité. Une prison qui sentait le sel de mer, le figuier et l'hélichryse.
Luisa s'était levée de très bonne heure, avait trait les vaches pour épargner le travail à ses enfants et avait fait le voyage, en train puis en ferry, pour s'y rendre. En effet, son mari, un homme violent, y purgeait sa peine pour avoir tué à deux reprises.
Cela faisait la quatrième fois que Paolo se rendait sur l'île, qu'il exécrait. Membre des Brigades Rouges, son fils était impliqué dans plusieurs assassinats politiques.
Pierfrancesco Nitti, lui, est gardien dans la prison. Renfermé et taiseux, il tente de se protéger, ainsi que sa famille, de la violence qui règne à l'intérieur.

Francesca Melandri plante son décor sur cette île d'où se dresse la prison de haute sécurité. Durant les années de plomb, c'est ici que se rendent Luisa et Paolo. Elle, paysanne qui se dit inculte, élevant seule ses 5 enfants. Lui, le professeur de philosophie, rongé par le remords. Deux personnes que tout semble opposer mais qui, sur le ferry les emmenant vers l'île, vont se rapprocher. le temps d'une journée et d'une nuit, et leur vie sera à jamais bousculée. L'auteur décrit avec justesse, délicatesse et profondeur les sentiments et les ressentis de chacun mais aussi le portrait d'un pays en pleine crise. Ce roman, aussi doux que cruel, profondément humain, est servi par une écriture poétique et sensible...
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Une île-prison au large d'une autre grande île. Une tempête et un fort coup de mistral. Plus personne n'aborde, plus personne ne repart.

Non, ce n'est pas Shutter Island. Ce n'est pas Suskwann Island non plus.

C'est une île italienne sans nom, transformée, pendant les années de plomb, en quartier de haute sécurité pour y enfermer les multi-récidivsites, les gros maffieux et les terroristes noirs et rouges de ces sombres années-là.

Évitant l'écueil de son premier roman, "Eva dort", qui se transformait en dépliant touristique du Haut-Adige, puis de toute l'Italie vue du train, Francesca Melandri gomme, dans ce deuxième roman bien plus réussi, toute notation géographique trop précise, toute référence historique trop nette. Si on connaît un peu l'Italie, on reconnaît la grande île: la Sardaigne, et on trouve vite la petite, l' île-prison des années 70 : Asinara. Et on y sent la marque douloureuse de la mort d'Aldo Moro. Mais l'histoire ou la géographie ne sont pas le sujet.

Un cadre à la fois flou et resserré. Une période violente et traumatisante. C'est tout.

Le lieu et le moment d'une brève rencontre intense et déterminante entre un homme et une femme. Paolo et Luisa.

Non, non, pas chabada bada..pas chabada bada du tout. L'amour n'est pas non plus le sujet. C'est beaucoup plus fort et beaucoup plus profond que cela. Même si malheureusement la fin du livre, hélas, cède à la facilité habituelle de donner la trajectoire sentimentale de chaque personnage.

Une rencontre et un échange, donc.

Un homme, un veuf, un intellectuel, qui est le père d'un terroriste rouge aux mains pleines de sang, et une femme, une fermière, mère de six enfants, toute simple, femme maltraitée et brutalisée par un mari ultra-violent qui est lui aussi sous les verrous pour longtemps. Lui cherche dans l'éducation qu'il a donnée à son fils ce qui a fait de celui-ci un meurtrier sans conscience. Elle cache son soulagement d'être protégée de ce mari brutal par les barreaux d'une prison.

Tous deux sont en visite. Tous deux sont immobilisés par la tempête, 24 heures, sur l'île. Avec eux, pour les surveiller, Nitti, un jeune maton dont la femme est institutrice des enfants du personnel pénitentiaire et qui ne supporte plus ce que son travail est en train de faire de lui, insidieusement.

Je n'en dis pas plus: de magnifiques paysages marins, des personnages très réussis, peu nombreux, humains et vrais, et un questionnement tellement juste sur la violence- celle des maris brutaux, celle des idéologues enfermés dans leur système de pensée, celle de certaines professions qui à force de côtoyer la violence tous les jours dérivent dangereusement vers elle.

Sur ces maux du siècle, Francesca Melandri tente de mettre des mots, mais elle dit aussi que parfois les mots, sans la réalité qu'ils évoquent, deviennent une espèce de novlangue pire encore.

Un beau récit, philosophique et simplement humain, vibrant d'empathie, qui aurait dû s'arrêter- c'était parfait- quand repart le ferry.

Un prix Strega mérité!

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Ce jour-là de 1979, le mistral souffle fort sur le Détroit. Malgré l'avis de tempête, le ferry a quitté le port, emmenant ses passagers vers l'Île. Parmi ceux-ci, aucun touriste, uniquement des agents de la prison de haute sécurité construite sur l'Île, ainsi que Luisa et Paolo. Ils ne se connaissent pas, ou pas encore, ils viennent d'endroits et d'univers totalement différents. Lui est un intellectuel citadin, veuf, bourgeois aisé, ancien professeur de philosophie. Elle est une paysanne dans un village de montagne, habituée aux travaux des champs et du foyer depuis le plus jeune âge, et qui maintient sa ferme et élève ses cinq enfants, seule. Leur point commun est d'avoir un parent prisonnier dans l'Île. Paolo rend visite à son fils, membre des Brigades Rouges, avec des litres de sang sur les mains, répandu froidement, tandis que Luisa va voir son mari violent, criminel de droit commun, assassin de deux hommes sur des coups de sang.

Après la visite au parloir, le vent est tel qu'ils ne peuvent quitter l'Île. On met à leur disposition quelques pièces aménagées dans un bâtiment désaffecté de l'administration, où ils passent la nuit sous la surveillance de Nitti, agent carcéral. Au fil des heures se tisse alors entre eux une certaine complicité, fugace mais intense, de celles qui surgissent lorsque des âmes tourmentées se reconnaissent. Après cette nuit, ils sauront, chacun à sa façon, mettre des mots sur ce qui les oppresse, ce qu'ils ne se sont jamais avoué à eux-mêmes. Culpabilité, soulagement, libération, peur de sa propre part d'ombre violente, cette nuit de tempête a remué les âmes et les emporte vers un nouveau départ comme sur une vague de résilience.

Dans ce roman, dans l'Italie des années 70-80, la violence de la nature indomptable semble répondre à la violence des hommes "maîtrisée" en l'occurrence par une prison de haute sécurité. Dans ce contexte particulier, l'auteure dépeint une période troublée, où les attentats politiques s'ajoutent à la violence ordinaire, où la violence ne s'arrête pas à l'entrée de la prison, où elle atteint même l'intégrité de ceux chargés d'y maintenir l'ordre.

"Plus haut que la mer" est un roman touchant et délicat, qui décrit avec une grande justesse le ressenti des personnages, tout en laissant les non-dits exprimer beaucoup de poésie et de profonde humanité. Malgré un épilogue superflu, ce roman est à la fois doux et amer, déchirant et apaisé.
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« Plus haut que la mer » est un roman plein d'humanité, de tendresse , d'amour qui m'a complètement séduite. Et pourtant il s'agit d'un roman qui se passe dans les années 70 en Italie, période de très grandes violences. Un roman sur les effets de l'institution pénitentiaire pour ceux qui vivent mais aussi pour ceux qui sont à l'extérieur.
Francesca Melandri nous raconte avec une grande sensibilité, une nuit bouleversante pour Luisa, Paolo et Nitti. Quel lien entre ces trois personnages ? Nitti est le surveillant de la prison haute sécurité située sur une île en face de la Sicile où sont incarcérés le mari de Luisa et le fils de Paolo.
Tous trois vont se retrouver ensemble pour une nuit , bloqués sur cette île en attendant que la tempête cesse et que Luisa et Paolo puissent rentrer chez eux.
Nous sommes embarqués dans ce huis-clos avec beaucoup d'émotions. On apprend que le fils de Paolo faisait partie des Brigades rouges , que le mari de Luisa est incarcéré suite à des violences ayant entraîné la mort. Nitti, quant à lui est « maton » et progressivement, la violence régnant dans les cellules déteint sur lui et devient lui-même acteur de cette violence.
Le temps d'une nuit, ils vont parler et se soulager d'un poids qui les empêche de vivre, ils vont ainsi trouver une issue. Paolo va pouvoir parler de sa souffrance de sa culpabilité qui le ronge, il se sent responsable d'avoir peut-être entraîner son fils vers cette violence. Luisa va réapprendre à vivre autrement que sous les coups, la peur, le travail, la soumission, et Nitti va s'interroger sur ce qu'il est devenu , sur ses dérives.
Ils vont tous les trois se redécouvrir et se reconnecter à la vie.
Francesca Melandri nous fait partager cette nuit troublante, émouvante, touchante avec beaucoup de sensibilité. Son écriture est sensitive et enveloppante.
Merci à toi visages de m'avoir mis ce livre entre les mains, il m'avait échappé !
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Citations et extraits (103) Voir plus Ajouter une citation
Luisa oublia d'expirer. Ses épaules restèrent levées et,
un long moment, elle fut en apnée.

Quand elle respira à nouveau, ses yeux étaient remplis de larmes.
Elle leva un bras. Elle tendit la main.
Elle l'approcha du visage de Paolo et l'effleura. Tout doucement,
du bout de ses doigts.

Paolo ferma les yeux. Il pencha légèrement la tête
comme pour mieux l'appuyer sur ces doigts. Il resta
immobile, les paupières baissées, la joue enveloppée dans
la main de Luisa. Puis il la saisit et la pressa sur sa pommette.

Il resta longtemps ainsi, serrant cette paume pour
consoler son visage, sans ouvrir les yeux qui gardaient au
secret sa douleur comme une boîte fermée.
Enfin, toujours brusquement, toujours les yeux fermés, il l'entoura
de ses bras et l'attira contre lui.

Luisa ne lui opposa aucune résistance. Elle se laissa
aller à cette étreinte, posa la tête sur son épaule et éclata
en sanglots. Tout son corps en fut secoué... P161
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La peur de mourir était bien là, et pourtant en entrant dans le ventre de l’hélicoptère ils avaient tous levé les yeux vers le ciel. Il était noir de nouvelle lune. On avait veillé à ça aussi en montant l’opération : qu’une mer claire ne révèle pas d’en haut les contours de la côte. Mais les agents secrets de l’impérialisme et du capitalisme n’avaient pas réussi à éteindre les étoiles qui étaient donc là, palpitantes et précises. Certains d’entre eux ne les avaient pas vues depuis des mois, d’autres depuis des années. Qui sait s’ils les reverraient un jour.
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Paolo se tourna vers la femme qui était assise à côté de lui.
Un fils. C’est moche.
C’est ce qu’elle lui avait dit. Et Paolo avait senti un souffle chaud se répandre entre ses côtes. Il n’aurait su expliquer pourquoi, ou peut-être que si. Au fil des ans, les gens lui avaient offert consolation, pitié, certains conseils – car il se trouve des gens pour donner des conseils même à un homme dont la femme s’est laissée mourir parce que son fils était un assassin. Mais personne jusqu’alors ne lui avait donné l’impression d’être compris, avec autant de simplicité.
« Oui, dit-il, c’est moche. »
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le gardien chargé de la réception des visiteurs était obligé de refuser
certains cadeaux .

Ils devaient vérifier la liste .
Luisa et Paolo savaient désormais que le choix exact des
noms était essentiel.

Le poisson était interdit, peu importe s'il était cuit ou
cru, mais si un risotto à la marinara était décrit comme
étant « à 1'ail et au persil ››, alors il passait.
Les gâteaux étaient interdits, mais baptisés « galettes» ils étaient
acceptés.
Pourtant, un jour, Paolo se vit refuser un gâteau
à la pâte d'amande parce qu'il dégageait une odeur semblable
à celle du cyanure. Être suspecté de vouloir empoisonner son fils le blessa profondément, mais il n'y eut rien à faire : le gâteau finit à la poubelle.

Aujourd'hui, Paolo avait apporté un peignoir à son fils,
même s'il savait que c'était interdit. Mais sur la liste, il
avait écrit astucieusement: « numéro 1 serviette-éponge
avec manches ››. Le gardien le laissa passer.
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"C'est moi qui la porte maintenant" lui dit-elle.
C'est bien ça qu'elle dit. Non pas je le garde. Non pas je conserve. Je porte. Comme on dirait à un compagnon de route en prenant sa charge pour un bout de chemin.
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Vidéo de Francesca Melandri
Qu'est-ce qui se joue lorsque l'on décide d'écrire sur sa famille ? Et comment rejoint-on ce terrain d'écriture en particulier ?
Voici quelques-unes des questions que nous explorons avec Anne Berest dans ce nouvel épisode de notre podcast. Son roman, "La Carte postale" , une enquête palpitante et glaçante sur sa propre histoire familiale, a été sélectionné pour le prix Goncourt des lycéens. Alice Bourhis, lycéenne à Brest, nous en dira quelques mots.
Et pour terminer, nous découvrirons les coups de coeur de notre libraire Romain : cinq histoires familiales que nous ne pouvons que vous recommander.
Pour retrouver les livres d'Anne Berest, c'est ici : https://www.librairiedialogues.fr/personne/personne/anne-berest/1960930/
Et pour nous suivre, c'est là : INSTA : https://www.instagram.com/librairie.dialogues/ FACEBOOK : https://www.facebook.com/librairie.dialogues TWITTER : https://twitter.com/Dialogues
Bibliographie :
- La Carte postale, d'Anne Berest ( éd. Grasset) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19134288-la-carte-postale-anne-berest-grasset
- Gabriële, d'Anne et Claire Berest (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/14416364-gabriele-anne-berest-claire-berest-le-livre-de-poche
- Soleil amer, de Lilia Hassaine (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955847-soleil-amer-lilia-hassaine-gallimard
- Les Impatientes, de Djaili Amadou Amal (éd. J'ai lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19924245-les-impatientes-djaili-amadou-amal-j-ai-lu
- Tous, sauf moi, de Francesca Melandri (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17044694-tous-sauf-moi-francesca-melandri-folio
- Les Survivants, d'Alex Schulman (éd. Albin Michel) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20116962-les-survivants-roman-alex-schulman-albin-michel
- Nature humaine, de Serge Joncour (éd. J'ai lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19924222-nature-humaine-serge-joncour-j-ai-lu
- Lettre au père, de Franz Kafka (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/712442-lettre-au-pere-franz-kafka-folio
- Miniaturiste, de Jessie Burton (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10951710-miniaturiste-jessie-burton-gallimard
Et voici les romans dans lesquels vous pourrez retrouver les familles citées dans l'introduction de l'épisode :
- Les Rougon-Macquart : Les Rougon-Marcquart, d'Émile Zola (éd. Pléiade Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/247912-les-rougon-macquart-1-le-ventre-de-paris-his--emile-zola-gallimard
- Les Rostov : La Guerre et la Paix , de Léon Tolstoi (éd. Pléiade Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/205936-la-guerre-et-la-paix-leon-tolstoi-gallimard
- Les McCullough : le Fils , de Philipp Meyer (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre
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