Point(s) de vue

Point(s) de vue est un livre captivant et vraiment très addictif. J'engloutissais très rapidement les chapitres, incapable de détacher mon regard des pages noircies par le récit. Je ne sais pas encore ce qui m'a le plus captivée entre l'intrigue et le personnage de Paul Sartre, aussi appelé "Presk". Un presk Jean-Paul Sartre, un homme qui à l'aube de ses quarante ans se pose beaucoup de questions.

de nombreux autres personnages gravitent autour de lui, sorte d'aimant ayant la capacité d'attirer comme de repousser. L'auteur exploite plusieurs aspects de la vie de Paul, nous apprenons à le connaître au sein de sa famille, de son couple ou encore avec ses amis. Un très large portrait est donc dressé, nous sommes presk en mesure de dompter la bête.

Imaginez qu'un jour la possibilité de concrétiser vos projets vous soit offerte sur un plateau ? Que feriez-vous ? Iriez-vous au bout de vos idées, même si cela signifie tirer un trait sur votre vie d'avant ? Ou au contraire améliorerez-vous votre petit confort ainsi que celui de vos proches ? Paul va être confronté à ce dilemme, un choix des plus cornéliens pour un homme qui menait une vie somme toute banale.

le lecteur assiste donc à la mise en place d'un projet, je ne vous dirai pas s'il est personnel ou d'envergure plus grande, je pense que tout est une question de point de vue. Nous suivons toutes les étapes de ce projet, de l'idée à la réalisation et ce en incluant les phases de doutes ainsi que les réflexions. de ce fait, certains chapitres se focalisent sur l'action, là où d'autres sont davantage centrés sur la réflexion, le dosage est bon, ce qui rend la lecture très fluide.

Chaque chapitre a un nom, indice quant à la suite des événements. Une petite citation – souvent très bien choisie - accompagne aussi les différents chapitres, sorte d'introduction, de mise en bouche afin de nous immerger un peu plus dans l'histoire. Afin de donner un souffle nouveau au récit, l'auteur n'hésite pas insérer des chapitres plutôt courts et généralement antérieurs ou futurs à l'action en cours.

Paul presk Sartre est un personnage attachant que l'on a envie d'aider et de voir briller. Que l'on adhère ou pas à ses idées, le lecteur ne peut s'empêcher de ressentir les profondes convictions qui animent de dernier. On se sent presk gagné par son enthousiasme. Je me suis laissé embarquer par la plume de l'auteur, ne sachant pas quelle surprise celui-ci nous réservait. J'ai découvert une sorte de monde "caché", un monde qui ressemble en tout point au nôtre, un réel qui pourrait d'ailleurs être le nôtre, mais un monde que nous ne connaissons pas ou très peu.

A travers les idées ( folles ? ) de Paul, ce livre aborde les dérapages possibles ainsi que les conséquences, qu'elles soient positives ou négatives, de certains choix. Paul, de même que le lecteur, est confronté à une réalité qui le frappe de plein fouet. Chassez le naturel, il revient au galop. Ces péripéties nous poussent à lire encore et encore afin de connaître le déroulement des événements, qu'il soit bon ou pas. La publicité et le pouvoir d'influencer les gens occupent une place prépondérante dans ce livre, de même que celle de limite à franchir ou non.

Un petit bémol toutefois, une expression récurrente m'a un peu gênée dans la lecture, elle n'enlève toutefois rien à la qualité globale du livre, soyez rassurés! Sachez en tout cas, que plus que jamais, tout ce que vous voyez, entendez ou lisez est une question de point de vue. Ce qui semble bien pour certains ne l'est sans doute pas pour d'autres et inversement...

J'ai donc dévoré ce livre qui est presk un coup de coeur, il a manqué un petit quelque chose pour qu'il le soit. Les messages véhiculés par l'auteur sont superbes et sa plume est très fluide. Découvrir et suivre les idées et aventures de Paul fut un plaisir. J'ai passé un très bon moment avec cette histoire, ce qui me donne envie de découvrir d'autres livres de l'auteur.
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Nous découvrons Paul Sartre, surnommé « Presk » par son entourage. Parce que il s'appelle « presque » comme le philosophe, il a « presque » réussit certaines choses... Paul vit à Paris, avec sa femme, et atteint les 40 ans. Et c'est là que frappe la crise de la quarantaine : qu'a-t-il vraiment accompli dans la vie ? Qu'a-t-il vraiment envie de faire ? Que veut-il réellement ? Grâce à un cadeau de ses amis, il va acquérir une grosse somme d'argent. Pour Paul, c'est le déclencheur, l'occasion de changer radicalement et de concrétiser son envie de changement.
Paul va donc lancer un mouvement composé d'activistes et de hackers, met en avant ses idéaux et tente de faire bouger la société : car après tout, seulement 1 % de la population décide, les 99 % restant suivent... Pour cela, Paul voit certaines personnes de son entourage s'éloigner de lui, par peur de l'extrémisme, tandis que lui doit renoncer à sa vie d'avant, faire des sacrifices et vivre dans le secret. Les gros bonnets n'aiment pas trop que l'on dérange leurs magouilles !
Je ne connaissais pas du tout Julien Morit avant de me plonger dans Point(s) de vue, et je suis très contente d'avoir pu remédier à cette lacune.
(Voir mon avis complet sur mon blog.)
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Un livre à lire pour découvrir un monde souterrain, nous éclairer sur les travers de la société qui nous dirige, nous protège, nous finance, nous nourrit …. Un roman dont la lecture n'est pas pesante avec des personnages attachants, passionnés ou déroutés pour certains.

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