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EAN : 9782370561114
432 pages
Super 8 éditions (11/10/2018)
3.79/5   169 notes
Résumé :
Caesura Texas – une minuscule bourgade clôturée, au fin fond du désert. Population ? 48 habitants. Des criminels, a priori. Ou des témoins. Comment savoir ? Tous ces gens ont changé d’identité, et leur mémoire a été effacée. Pour leur bien. Dans l’optique d’un nouveau départ.

En échange de l’amnistie, les résidents doivent accepter trois règles simples : aucun contact avec l’extérieur, aucun visiteur, et aucun retour possible en cas de départ. Une exp... >Voir plus
Que lire après Population : 48Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
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sur 169 notes
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Ce livre me faisait de l'oeil (ou du pied c'est selon) depuis plus d'un an et j'ai attendu patiemment que ma bibliothèque en fasse l'acquisition, le résumé m'avait bien fait saliver.
Un thriller au scénario original, je vous laisse découvrir le résumé du 4ème de couverture qui en dit juste ce qu'il faut pour vous donner envie.
J'ai passé un très bon moment de lecture, la mise en place est efficace et assez rapide, on se retrouve rapidement dans le bain, et très vite il va se passer pas mal de choses.
C'est un scénario idéal pour multiplier les fausses pistes tant tous les acteurs de cette histoire semblent avoir quelque chose à cacher, tous ont un passif plus ou moins lourd et quand des meurtres (par balles) sont commis dans ce village censé ne posséder aucune arme, la psychose s'installe.
Il y a beaucoup d'emprunts à des thèmes connus, un petit peu d'Agatha Christie (Dix petits nègres), une dose de mystère autour d'expériences sur le cerveau et la mémoire, et d'autres encore que vous découvrirez peut-être.
Si j'ai aimé le style c'est peut-être parce qu'il m'a semblé y retrouver l'influence de Jim Thompson, oui il y a de cela aussi.
Le rythme est bon, on est en éveil en permanence et sans temps mort, c'est tordu et assez imprévisible, mais surtout les nombreux rebondissements sont bien amenés, l'intensité dramatique est présente tout au long du récit.
Si je ne mets pas cinq étoiles c'est que la fin, bien que cohérente et en valant bien une autre ne m'a pas forcément convaincu, juste un ressenti personnel, cette réserve mise à part c'est un très bon bouquin qu'il valait le coup d'attendre.
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Confinement oblige , ce livre est " remonté "sur ma PAL au point de me finir entre les mains ( Ceci étant , le livre , pas essentiel , hummmm...no comment ) .Et cette lecture , pas une "claque " , ( Quelle expression ! Une claque ! t'es obligé de la rendre , non ? ), non , mais une belle surprise , vraiment trés belle . Bon , t'as commis des actes , des actes durs , violents , t'as fait des conneries , quoi ....On te propose un deal . Tu perds ta mémoire ( oh , punaise , Alzheimer imposé , terrible , affreux ...) et on te " place " dans une ville créée de toutes pièces aux fins fonds du Texas , à 150 kilomètres d'une "civilisation " qui t'est désormais interdite ...De " Caesarus " , on ne sort pas et si on sort , on meurt ...Tu manges , tu vois les infos ( !!! ) d'un monde auquel tu n'appartiens plus et auquel tu ne peux plus prétendre. Mais les 48 "élus " semblent se sentir à peu près bien dans cet espace clos , derrière des grillages hauts de 4 mètres. Et puis , ils sont sympas ces " locataires " qui vivent dans des bungalows et dans des quartiers bien délimités ....sans aucun souvenir de leur passé. Et tout va bien jusqu'à un suicide , puis un meurtre et ....l'arrivée d'enquêteurs (?) . Les projecteurs sont braqués...La ( une ) vérité va éclater et , attention , ça va déménager !!!!
J'ai beaucoup aimé cet ouvrage . D'abord , il est très bien écrit et la plupart des dialogues sont efficaces , certains assez ...désopilants . Prends ton temps , tu verras . Ensuite , il " démarre " lentement , peut- être, mais s'accélère au fil des pages , au point de délivrer un final haletant et une explication ...juste convaincante....Quelques dernières pages poussives dont l'atmosphère étouffante de la fin , dans le village , n'a aucune peine à se débarrasser . Il n'est pas toujours facile de " conclure " , il y a dans ce roman un final un peu ...Bon.
Je conseille cette lecture aux amateurs de " huis clos " oppressants, au milieu de " nulle part " , pas à ceux et celles qui veulent que " ça bouge " .
Une interrogation cependant . Les " pires " sont- ils dans ce " monde parallèle " ou ....dans un autre ...celui qui nous entoure , par exemple ...Bon , j'dis ça ....
Allez , prenez toujours soin de vous et ...lisez . On oublie " le présent " ( morose ) pour se plonger dans un ailleurs ( pas gai ) . Elle n'est pas belle , la vie ? Oui , bon , ca va s'arranger , il le faut .
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Caesura est une ville aussi étrange que ce roman peut l'être.
C'est une sorte de ville test dans laquelle ne vivent que des criminels ou des témoins protégés, mais qui ont tous eu la mémoire effacée, de sorte d'aucun d'eux ne se rappellent qui il est, ni ce qu'il a pu faire avant d'arriver ici.
La population totale est de 48 personnes et personne n'y entre ni n'en sort jamais.
Mais l'un d'entre eux s'est récemment suicidé et un autre vient d'être assassiné, alors qu'il n'y a normalement pas d'arme dans la ville.
La belle machinerie bien huilée est donc toute déréglée et une série de catastrophes va s'abattre sur la ville.
On est ici à mi-chemin du western, d'un roman de science-fiction et d'une plongée dans les tréfonds de l'âme humaine.
On n'arrête pas de s'interroger sur ce qui est vrai ou pas, sur ce qu'on croit savoir avec certitude et au final, on se rend compte qu'on avait faux sur toute la ligne ou presque.
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir tous les dessous de cette ville dans laquelle je n'aurais pourtant aucune envie de mettre les pieds.

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Bienvenu à Caesura !

Enfin, quand je dis "bienvenu"... tout est relatif, parce que Caesura est une drôle de ville, entourée d'un haut grillage, perdue au milieu du désert Texan, sans contact avec le monde extérieur, sans connexion internet... et elle n'apparaît sur aucune carte... Oui, je sais, c'est assez peu accueillant !

48 personnes vivent là, certaines depuis le commencement de cette aventure, c'est à dire depuis 8 ans, d'autres arrivent tout juste.
Si vous êtes conduit à Caesura c'est que vous avez témoigné dans un procès et qu'il vaut mieux à présent que vous viviez caché, ou alors c'est que vous êtes un criminel.
Dans un cas comme dans l'autre une partie de votre mémoire a été effacée, et personne ne sait finalement s'il est un bon ou un méchant....
Tout fonctionne ainsi, bon an, mal an, dans cette petite communauté créée de toutes pièces, jusqu'à ce qu'un des résidents se suicide, avec un revolver qui n'est pas sensé se trouver dans la ville... c'est le grain de sable dans la mécanique...

Pour être tout à fait honnête, Adam Sternbergh m'a un peu agacée au tout début de son roman. Comme il passait d'un personnage à l'autre et qu'il avait peur que nous, petits lecteurs, peinions à le suivre, il avait tendance à répéter des informations qu'il avait déjà données... mais heureusement ce vilain défaut lui est vite passé, et il en a profité pour nous manipuler ! J'avoue qu'il m'a bien promenée, et que je ne l'ai pas du tout vu venir... et j'avoue aussi qu'en matière de bouquin, c'est un truc que j'aime bien !

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Une idée de départ tordue, une écriture virile -et au final, un livre diaboliquement plaisant !
Caesura, au Texas, n'est pas un trou perdu comme les autres : il est peuplé d'âmes damnées qui ignorent ce qui les a amenées là. Une partie de leur mémoire a été effacée, et elles mènent un semblant de vie dans un semblant de ville, dans le cadre d'un programme expérimental qui offre une nouvelle existence paisible à des criminels recherchés ou des témoins gênants. Jusqu'à ce que des vraies morts surviennent (suicide, puis meurtre).
J'ai été très impressionnée par cette lecture. J'ai beaucoup aimé cette idée d'effacement de la mémoire (qui rappelle "Eternal sunshine of the spotless mind" de Michel Gondry), qui fait que l'on ne sait plus si l'on a été coupable ou innocent dans une vie antérieure, et qui permet de continuer à vivre avec ou malgré cela. J'ai bien aimé aussi le côté western, avec cette ville en carton-pâte, son shérif en toc, et la poussière et la chaleur partout. Enfin, j'ai beaucoup apprécié l'évolution continue de l'intrigue : d'abord un Cluedo, puis un X-Files, puis un ..., et un ... (désolée, je préfère ne pas trop raconter et vous laisser découvrir par vous-mêmes). Adam Sternbergh dissémine ses rebondissements comme autant de grenades qui nous prennent au dépourvu, et c'est plutôt bonnard !
Même si je regrette quelques petites lourdeurs de style, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire peu banale, qui apporte une brise de fraîcheur bienvenue dans l'univers des polars.
Merci pour la balade, Eric ! :)
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critiques presse (1)
LeMonde
16 novembre 2018
Addictif : en plus d’offrir un regard acide sur son époque, ce roman rusé, bâti sur un high concept (postulat) qui rendrait jaloux n’importe quel scénariste, ne laisse pas le lecteur en paix. Comme les personnages, on avance dans l’inconnu en quête de secrets inavouables.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
“Je ne veux pas un nom négroïde”, dit La Tige-Tatouée d’une voix calme en regardant Robinson dans les yeux.
Il n’y a plus qu’eux deux dans la pièce. Robinson ne se souvient que trop bien de ce genre de défi, du temps où il était flic à Baltimore. Il plante son regard dans celui de La Tige pour lui faire comprendre qu’il a relevé sa provocation de petit branleur mais qu’il ne la commentera pas et ne se laissera pas troubler par celle-ci.
“Jefferson, Johnson, Thompson. Je ne veux pas d’un nom négroïde, répète La Tige.
C’était vos noms avant d’être les nôtres”, remarque Robinson.
La Tige cède le premier. Il jette un coup d’oeil à la liste et revient à Robinson. “Tous les bons noms sont pris. Je ne peux pas avoir Wayne ?
Non.
Et Dean ?
Déjà pris.
Bah merde.
Quarante-quatre personnes sont arrivées ici avant toi, il y a moins de choix. Mais tu n’es pas obligé de prendre un nom d’homme, tu sais. Tu peux choisir chez les femmes.”
La Tige regarde cette liste et s’arrête sur Marlène Dietrich
“Et Dietrich ?
Il est disponible. Mais il te faut aussi un prénom. De la liste des vice-présidents.”
La Tige regarde la deuxième liste. “C’est bizarre, non ? D’arriver aussi haut au cours de ta vie et d’être ensuite complètement oublié ? C’est vrai, qui se souvient de Schuyler Colfax ? Ou de John C. Breckinridge ?
Les livres d’histoire.
Croyez-en mon expérience, les bouquins d’histoire sont le dernier endroit où il faut aller chercher la vérité.” La Tige consulte de nouveau la liste. Pendant qu’il lit, Robinson observe les tatouages qui recouvrent ses bras et son cou, jusqu’à son menton comme un col de uré. Des visages entourés de halos ou de roses, des hommages visiblement. Des femmes, des hommes et même quelques jeunes enfants. Tous arborent un sourire béat.
“Tu connais tous ces gens ? demande Robinson.
Oui. Enfin je les ai connus.
Et ils sont tous morts?
Oui monsieur.
Ça en fait de la douleur sur les bras”, remarque Robinson, qui commence à reconsidérer son absence de compassion pour l’homme assis en face de lui.
La Tige tend les bras et remonte les amples manches de sa chemise en lin pour observer ses tatouages comme un homme inspectant un costume coûteux. “oui , monsieur, c’est la pure vérité.” puis il pose le doigt sur un nom en bas de la liste des vice-présidents. “Et dick ?
Dick. Il est à toi.
Dick Dietrich, sourit La Tige. Ça sonne bien, vous trouvez pas ?
En tous cas ce n’est pas un nom négroïde, fait remarquer Robinson en l’inscrivant dans le registre.
Dick Dietrich.” La Tige hoche la tête, satisfait de son choix. “Voilà, ça c’est un nom que l’Histoire va retenir.”
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Elle est suffisamment âgée, à trente-six ans, pour avoir des flashs d’autres lieux, d’autres vies, mais son fils n’a que huit ans, ce qui signifie qu’il est né ici, à Blind Town. Elle était enceinte de quatre mois le jour de son arrivée, son secret commençait tout juste à se deviner. Si l’officier en charge des admissions l’avait remarqué, il n’a en tout cas rien dit quand, dans le mobile home dédié à ces formalités, il l’a fait asseoir à une table pliante pour lui expliquer les règles de son nouveau lieu de vie. Aucune visite. Aucun contact. Aucun retour. Il lui apprit ensuite à prononcer correctement le nom officiel de la ville – Caesura, ça rime avec tempura – avant de lui dire de ne pas trop s’en inquiéter puisque de toute façon tout le monde appelait le bourg Blind Town.

Caesura.

Un vilain nom, avait-elle pensé, et elle le pense toujours, avec trop de voyelles aux mauvais endroits. Un vilain nom pour un vilain lieu, mais bon, est-ce qu’elle avait vraiment le choix ?

Il est 2 heures du matin, elle est assise sur les marches en bois de son perron, et sort un paquet de cigarettes neuf. La nuit est si calme que la Cellophane craque comme un feu de camp quand elle la déchire. Elle regarde les maisons aux alentours en ouvrant son paquet, les rangées de bungalows en béton identiques, tous dotés d’un petit porche en bois et d’un modeste carré d’herbe rabougrie. Certains habitants qui font encore semblant d’en avoir quelque chose à foutre la tondent, plantent des fleurs et balayent leur perron tandis que d’autres laissent l’herbe pousser et attendent la suite, quoi qu’elle puisse être. Elle jette un œil vers le bout de la rue et compte les lumières encore allumées à cette heure-ci : deux maisons, peut-être trois. Tous les autres doivent dormir. Elle devrait en faire autant. Et ce qui est sûr, c’est qu’elle ne devrait pas fumer.

Mais bon, tout va bien, elle ne fume pas, se dit-elle en sortant une cigarette du paquet.

Après que l’officier lui eut expliqué le fonctionnement de Blind Town – les règles, les interdits, les conditions de vie, les privations –, il lui demanda de choisir son nouveau nom. Il ne savait pas comment elle s’appelait et, à ce moment-là, elle n’en savait rien non plus. Il lui présenta deux feuilles de papier : une liste d’acteurs et d’actrices célèbres et une liste d’anciens vice-présidents. « Choisissez un nom dans chaque liste », lui expliqua-t-il. Elle les parcourut. Elle ne se rappelait pas grand-chose de qui elle était autrefois, mais au fond d’elle, elle avait le sentiment qu’elle n’était pas une Ava. Ni une Ingrid. Pas plus qu’une Judy, même si elle adorait Judy Garland. Ça, elle s’en souvenait.

« Vous avez dû le faire, vous aussi ? demanda-t-elle, principalement pour gagner du temps.

— Oui, madame. C’est la règle.

— Et vous avez choisi quoi ?

— Cooper.

— Comme Gary Cooper ? »

Il acquiesça, ça la fit rire.

« Pas étonnant. » Elle mit le doigt sur un nom situé tout en bas de la liste des stars de cinéma. « Et pourquoi pas Frances Farmer ? Je prends Frances. Vous pourrez m’appeler Fran. »

L’officier inscrivit le prénom sur le formulaire d’admission. « Il vous faut aussi un nom de famille », dit-il en désignant la liste des vice-présidents. Elle y jeta un œil et choisit le premier nom qu’elle vit, tout en haut de la colonne.

« Adams. Fran Adams. »

L’officier compléta le formulaire.

« Vous avez un prénom, Cooper ?

— Calvin. Vous pourrez m’appeler Cal. Enfin, on verra si ça me reste. » L’officier signa le document et s’interrompit alors qu’il était sur le point de le tamponner. « Vous êtes sûre que vous ne préférez pas Marilyn ? Ou Audrey ? Quelque chose de plus glamour ? Tous les prénoms sont encore disponibles.

— J’aime bien Frances. C’était le vrai nom de Judy Garland : Frances Gumm. Ça me plaît. »

L’officier hocha la tête, tamponna son document et le glissa dans un dossier.

« Bienvenue au pays d’Oz, Frances. »

Assise sur son perron, huit ans plus tard, sous un ciel saturé d’étoiles, Fran Adams glisse la cigarette entre ses lèvres. Elle aime ce moment qui s’étire – la délicieuse attente qui, de bien des manières, est bien meilleure que la cigarette elle-même. Elle se penche en avant, sort un briquet de sa poche et repose ses avant-bras nus sur ses genoux. Elle porte toujours le jean qu’elle avait aujourd’hui et la même vieille chemise à carreaux ouverte sur un débardeur. Elle considère sa tenue assemblée à la va-vite : elle laisse deviner un jour de forte chaleur et de grand ménage, ce qui résume assez bien la journée qu’elle a passée. Ça résume assez bien les huit dernières années à vrai dire. S’il n’y avait pas Isaac, elle serait déjà partie. Ou du moins c’est ce qu’elle aime se dire.

Aucune visite. Aucun contact. Aucun retour.

Les manches remontées contre la nuit qui s’entête à demeurer aussi brûlante que le jour, elle regarde, d’un air absent, la série de chiffres tatoués comme un délicat bracelet sur son poignet gauche.

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Quarante-cinq ans, ce n'est pas bien loin de cinquante. Et cinquante ans, il le sait bien, c'est le moment où vous arrêtez de regarder devant vous en vous demandant quel genre de personne vous allez devenir pour commencer à regarder en arrière en vous demandant comment vous avez bien pu devenir la personne que vous êtes. ( p 91 )
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« Il n'y a toutefois pas d'accès à Internet. Impossible de passer ou recevoir des appels personnels, pas de courrier non plus. Vous n'entrerez pas en contact avec qui que ce soit en lien avec votre passé, quelles que soient les circonstances. Car, pour le dire simplement, si nous avons accès au monde extérieur, ça veut dire que le monde extérieur peut accéder à nous, ce qui est précisément ce que nous cherchons à éviter. »
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« Nous sommes une communauté fondée sur le respect de la vie privée et une confiance mutuelle. On ne se pose pas de questions pièges et on n'essaie pas de spéculer sur le passé d'autrui. On ne tente pas de reconnaître un accent régional et on n'interroge pas les autres sur leur équipe préférée ou sur l'origine et la signification de leur tatouage. » Il accompagne ces paroles d'un signe de tête en direction de la tige au crâne rasé. « Qui que vous ayez pu être autrefois, vous êtes désormais des citoyens de Caesura, ville du comté de Kettle et du vénérable État du Texas, sise sur la vaste terre des États-Unis d'Amérique. Tout ce qui vous est arrivé avant a été oublié ou gagnerait à l'être. Votre nouvelle vie débute aujourd'hui. Des questions ? »
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