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EAN : 9791022612913
160 pages
Editions Métailié (18/08/2023)
3.13/5   50 notes
Résumé :
Ici, vous allez trouver un arrière-arrière-grand-père pilleur d'objets Incas au XIXe siècle, la mort d'un père aimant qui avait une double vie et leur descendante, une femme curieuse et résolue, aussi provocatrice que jalouse, qui vit une relation polyamoureuse brinquebalante. Cela commence avec un choc : la narratrice visite le Musée du quai Branly et regarde une pièce où elle croit se voir dans un miroir brisé par les siècles.
Cette pièce est un portrait hu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Gabriela Wiener est une journaliste et écrivaine péruvienne, installée en Espagne depuis plusieurs années. Selon l'histoire familiale, elle et les siens descendent de Charles Wiener, explorateur autrichien naturalisé français, connu pour « avoir failli » découvrir le Machu Picchu. Ce qu'il n'a pas manqué de faire, en revanche, c'est de piller (enfin, à l'époque on appelait ça « découvrir » et « fouiller ») les tombeaux incas pour en ramener des milliers d'objets en France et les présenter lors de l'Exposition universelle de Paris de 1878.
En visitant la salle du musée du Quai Branly qui abrite aujourd'hui la collection Wiener, Gabriela s'interroge sur cet ancêtre et sur ses motivations et, en observant les statuettes en céramique qui lui renvoient sa propre image, elle s'interroge sur l'ambivalence de sa propre identité en tant que descendante d'une lignée issue d'une part d'un explorateur blanc pilleur d'héritage culturel, et d'autre part d'une indigène dont on ignore tout mais dont il est certain qu'elle faisait partie d'une civilisation massacrée par le colonisateur espagnol puis dépossédée de son patrimoine par des étrangers à partir de l'indépendance du pays.
A ce noeud de questionnements se mêlent les interrogations, plus intimes, de l'auteure à propos de son « ménage à trois » et de sa relation polyamoureuse avec un mari et une amante, et ses réflexions concernant son père récemment décédée et la double vie qu'il menait avec maîtresse et autre enfant.
« Portrait huaco » me laisse un peu mitigée. Tout ce qui concerne les zoos humains, le pillage culturel, le paternalisme et le racisme de l'Europe post-coloniale envers l'Afrique et l'Amérique du Sud m'a énormément intéressée, d'autant plus qu'il n'est pas habituel de lire le point de vue d'un ressortissant de l'une de ces ex-colonies. Intéressant aussi de réaliser que ce racisme est encore très présent en Espagne (les Latino-américains y sont traités de « Sudacas », ce qui n'a rien de bienveillant). Ensuite, les réflexions de Gabriela Wiener sur le deuil et la famille ne m'ont pas plus captivée que ça. Et quant à sa sexualité (décrite parfois crûment), pardon, mais je m'en fiche, je n'avais pas envie ni prévu de lire ses ébats et débats sur le sujet. Même si je comprends bien que cela rejoint aussi les thèmes de l'identité, de la racisation et du rejet qui traversent tout le livre.
Malgré que tout cela soit un peu « fouillis », toutes ces réflexions peuvent faire écho à nos propres vies. Il faut aussi reconnaître que l'écriture est puissante, intelligente, bouillonnante, décomplexée, et que le livre pousse à envisager d'autres points de vue et à se questionner sur les thèmes qu'il aborde.

En partenariat avec les Editions Métailié.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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« Nous ne cessons jamais de chercher ce que nous avons été pour commencer à être ce dont nous rêvons. »

Au-delà de sa quête personnelle de filiation Gabriela Wiener, d'une écriture mordante servie par une connaissance pointue du sujet traité, exhume avec force détails l'emprise de l'Europe sur les peuples colonisés du monde en général et du Pérou en particulier dévoilant sans ambages les vols d'enfants où la mère est culpabilisée, les ignobles et réels zoos humains ainsi que les pillages des trésors archéologiques des anciennes civilisations décimées.

Son arrière-arrière-grand-père, Charles Wiener Juif autrichien, naturalisé français va se transformer du jour au lendemain en Indiana Jones sans grands égards. Il n'enverra pas moins de 4.000 objets à Paris. Lors de ses expéditions, dans la foulée, d'un coup de braguette tragique il va générer une descendance « péruvienne » dont Gabriela serait issue.
De cette recherche identitaire germe par instant un imbroglio familial digne du roman célèbre de Gabriel Garcia Marquez « Cent ans de solitude ».

Portrait huaco n'est pas un récit d'aventures mais une douloureuse aventure intérieure pour Gabriela où les traumatismes d'être une « chola », ni très blanche mais pas assez noire, « celle couleur de peau qui fait de moi une indienne en Espagne et au Pérou une couleur de porte », l'humilie et la désinhibe totalement. Sa décolonisation du désir engendre un malaise malsain parfaitement traduit : « J'ai besoin d'énormément de sexe pour oublier à quel point je m'aime peu, à quel point j'ai été peu aimée. Cette nécessité d'être consolée grâce au sexe, ça n'érotise pas en fait, ça effraie, plutôt. »

Le portrait huaco n'est qu'une statuette en céramique d'un visage humain préhispanique comme son aïeul en a tant déterré mais son effet miroir dans les yeux de Gabriela à réellement crée la panique.

C'est un roman d'une force rare, à l'ambiance rude et tendre à la fois, c'est le cri d'une femme érudite qui retentit sur l'histoire de nombreux pays qui ont vécu la contrainte et la violence de plusieurs générations de colonisateurs et de pilleurs.

Je remercie Babelio de cette découverte dans le cadre d'une masse critique et les éditions Métailié de m'avoir adressé cet ouvrage à la couverture attirante.

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Gabriela Wiener , péruvienne vivant à Madrid, rentre au pays pour la mort de son père. C'est l'occasion d'une introspection globale , allant jusqu'à son arrière arrière grand père Charles Wiener qui à la fin du XIX ème fut à deux doigts de découvrir le Machu Pichu mais qui réussit parfaitement à piller le Pérou afin d'offrir à la France , son pays d'accueil, des vestiges de la civilisation Incas.

J'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce récit, qui mélange le passé à travers cet aïeul qui symbolise à lui seul la main basse faite par l'occident sur le reste du monde et le présent narrant la vie la narratrice , ses doutes , sa vie privée pas banale.

La marque de la colonisation , le racisme latent sont montrés crument mais fort efficacement et les péripéties sexuelles de Gabriella , qui n'apportent certes rien au débat sur le colonialisme, insulte un souffle puissant au récit et permettent de faire vivre "l'émancipation" d'une personne émigrée de façon intense.

On n'est pas sur un roman, plus sur une réflexion coup de poing sur le colonialisme, la liberté, les origines.
L'Europe , notamment celles des expositions universelles , en ressort fort logiquement abimée.
Une belle découverte
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Gabriela Wiener, désormais madrilène, mère de famille, polyamoureuse mariée à un journaliste péruvien venu avec elle en Espagne, et à une espagnole rencontrée par la suite, doit rentrer au pays pour la mort de son père. Elle arrivera trop tard pour assister à ses derniers instants, mais découvrira qu'il lui a laissé un livre, Pérou et Bolivie, récit de voyage, rédigé par son arrière-arrière grand-père, Charles Wiener, venu "explorer" la civilisation Inca, étant à deux doigts de découvrir, selon ses dires, le Machu Picchu, mettant enceinte une jeune péruvienne avant de s'en retourner en Europe, avec moult objets, et bien plus.

Elle le connaît bien, cet ancêtre, dont elle a justement vu certaines des oeuvres qu'il a ramenées d'Amérique du Sud au quai Branly, dans un espace qui lui est dédié. Puis la mort de son père, et la lecture de cet ouvrage dans son ensemble, vont la perturber au plus haut point, la mener à de nombreux questionnements sur elle-même : ses origines, ses amours, sa vie de "chola", au Pérou, puis plus encore en Espagne.

En un bref mais intense récit autobiographique, qui entremêle de nombreuses thématiques - racisme, féminisme, genre, culture, écriture... -, l'autrice journaliste montre brillamment toute la difficulté d'être en partie descendante des colons espagnols, toute l'ambiguïté que cela sous-entend pour pouvoir accepter une double origine problématique, entre bourreau et victime, symbolisée encore aujourd'hui par l'appropriation européenne de nombreuses oeuvres de la civilisation précolombienne.

Elle dessine de fait, tout aussi brillamment, en dressant son propre portrait au fil du récit, un portrait huaco, figurine inca représentant de manière assez réaliste quelqu'un, notamment son visage, dont elle se sent, au bout du compte, de plus en plus proche, pas seulement physiquement ; et c'est aussi, plus généralement, le portrait de nombre de descendants dans la situation de Gabriela Wiener, qui tentent de se réapproprier leurs origines en les questionnant.
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" Un arrière - arrière grand-père est à peine un vestige dans la vie de quelqu'un, mais pas lorsque cet ancêtre a importé en Europe rien moins que quatre mille pièce précolombiennes " Gabriela, journaliste, écrivaine est a Paris en voyage professionnel et à cette occasion,elle découvre la collection de Charles Wiener au musée du quai Branly.

Ce dernier, cet ancêtre était un huaquero de renommée internationale du dix neuvième siècle.

" J'appelle huaqueros, sans euphémisme aucun, les pilleurs de sites archéologiques qui déterrent des biens culturels et artistiques et s'en servent pour faire du trafic, encore aujourd'hui. Il peut s'agir de grands intellectuels ou de mercenaires, ils peuvent emporter des trésors millénaires dans des musées d'Europe ou les installer dans les salons de leurs maisons coloniales à Lima. le mot huaquero vient du quechua huaca ou wak'a, c'est ainsi qu'on désigne dans les Andes les lieux sacrés qui aujourd'hui, pour la plupart, sont devenus des sites archéologiques ou de simples ruines."

A la mort de son père, Gabriela lit le livre qu'il lui a laissé, écrit par Charles Wiener. ET donc 150ans plus tard, elle se demande qui était cet homme à l'origine professeur d'allemand discret qui c'est pris pour Indiana Jones ? Celui qui s'est d'abord nommé Karl Wiener, juif autrichien ?

Tout au long de ce roman, sous une plume brut et crue nous découvrons autant cet huaquero que cette femme, Gabriela qui s'aime peu et se noie dans le sexe car c'est pour elle, sa "manière de résister, son pouvoir", ce qui d'une certaine façon remplace le manque.
#Portraithuaco #NetGalleyFrance
Lien : https://www.instagram.com/un..
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critiques presse (4)
LaLibreBelgique
09 janvier 2024
“Portrait huaco” est le premier roman de Gabriela Wiener (Lima, 1975). La journaliste et écrivaine y aborde des sujets sensibles comme la colonisation ou la restitution des œuvres d'art.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
OuestFrance
08 septembre 2023
Gabriella Wiener est retournée au Pérou, sur les traces d’un aïeul à l’histoire trouble. De ce passé familial se confrontant à sa vie « moderne », elle tire une réflexion brillante et sans détour qu’elle développe dans « Portrait huaco ».
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Marianne_
04 septembre 2023
Gabriela Wiener [...] se livre à une introspection mémorielle et à une déconstruction familiale liée au pillage de l’identité précolombienne par les colons espagnols.
Lire la critique sur le site : Marianne_
LesInrocks
01 septembre 2023
[L'autrice] questionne au passage avec une grande intelligence l’hérédité, l’amour, sa relation à son père et son identité de jeune Péruvienne vivant en Espagne.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
À Madrid m'attend tout ce dont j'ai rêvé depuis toujours : le trio, le polyamour, l'amour d'une femme, celui d'un homme, ma fille, une vie d'écrivaine. Une construction serrée, sans fissures.Mais plus je me sens dissidente, plus je suis installée dans l'establishment. Plus je prêche la sincérité amoureuse avec les deux autres, plus je leur mens.Plus je suis près de revenir, plus je veux m'échapper. Qu'est-ce cela signifie ? (...)
Ou est-ce la constante tentation de l'échec, le faux pas que je m'inflige car je suis seule, triste et apeurée ?
Ce n'est ni un coup de foudre, ni un amour inopportun, ni une arme de jet, mais la capacité de perpétrer de petits et innombrables attentats contre mon propre poste- frontière.

( p.67)
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Même si la mission scientifique qui porte son nom est celle du classique explorateur du XIXe siècle, j'ai l'habitude de plaisanter dans les dîners entre amis en disant que mon arrière- arrière-grand-père était un " huaqueros" de renommée internationale.J'appelle
" huaqueros", sans euphémisme aucun, les pilleurs de sites archéologiques qui déterrent des biens culturels et artistiques et s'en servent pour faire du trafic, encore aujourd'hui. Il peut s'agir de grands intellectuels ou de mercenaires, ils peuvent emporter des trésors millénaires dans des musées d'Europe ou les installer dans leurs maisons coloniales à Lima.

(...) C'est pourquoi agir comme un
" huaquero" revient à exercer une
forme de violence : ces procédés transforment les fragments d'histoire en propriété privée destinée à enjoliver ou parer un ego.
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Mon visage ressemble beaucoup à celui d'un portrait "huaco". Chaque fois qu'on me le dit, j'imagine Charles en train d'agiter son pinceau sur mes paupières pour en ôter la poussière et estimer la date à laquelle j'ai été modelée. On appelle "huaco" toute pièce de céramique préhispanique modelée à la main, de formes et de styles différents, peinte avec délicatesse. Cela peut être un objet de décoration, ça peut faire partie d'un rituel ou tenir lieu d'offrande dans un sépulcre. On les appelle "huacos" car ils ont été trouvés dans les temples sacrés appelés "huacas", enterrés à côté des gens importants. Ils peuvent représenter des animaux, des armes ou des aliments. Mais parmi tous les "huacos", le portrait "huaco" est le plus intéressant. Un portrait "huaco" est comme la photo d'identité préhispanique. L'image d'un visage indigène tellement réaliste que nous pencher pour en observer un revient, pour beaucoup d'entre nous, à nous regarder dans un miroir brisé par les siècles.
Mes céramiques préférées sont les mochicas, ce sont les plus sophistiquées, capables de développer avec des sculptures un récit telle une BD en trois dimensions. Ce sont les séries télé de l'Antiquité. Les Mochicas sculptaient tout particulièrement des dieux égorgeurs et les "huacos" érotiques c'était leur cinéma porno, le kamasutra andin. Baiser et couper des têtes, il n'y a pas grand chose d'autre dans la vie. Mon grand-père Félix, le père de ma mère, est né dans la région dont les Mochicas sont originaires, au nord de la côte péruvienne. La première fois que j'ai montré à ma petite amie espagnole la série des "huacos" érotiques, elle a cru me reconnaître dans toutes les femmes en terre cuite qui avalent des pénis plus grands que leurs corps, jouissent à quatre pattes et mettent au monde des enfants.
Dans mes veines coule un mélange pervers de pilleur "huaquero" et de "huaco", voilà ce qui me scinde en deux.
(p.58)
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A propos de l'Indien autochtone (Pérou), il dit "il n'a pas su mourir, c'est pour cela que l'Indien ne sait pas vivre". Et il fait une description cruelle du cycle de sa vie : "Enfant, il ne connait pas la joie, adolescent, il ignore l'enthousiasme, adulte, l'honneur, vieillard, la dignité."
Un visionnaire, me dit Jaime, et nous rions comme des nazis, car nous refusons de nous vexer.
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On appelle " huaco" toute pièce de céramique préhispanique réalisée à la main, de formes et de styles différents, peinte avec délicatesse. Cela peut être un objet de décoration, ça peut faire partie d'un rituel ou tenir lieu d'offrande dans un sépulcre.On les appelle
" huacos" car ils ont été trouvés dans les temples sacrés appelés
" huacas", enterrés à côté de gens importants .(..)
Mais parmi tous les " huacos , le portrait" huaco" est le plus intéressant. Un portrait
" huaco" est comme la photo d'identité préhispanique. L'image d'un visage indigène tellement réaliste que nous pencher pour en observer un revient, pour beaucoup d'entre nous, à nous regarder dans un miroir brisé par les siècles ( p.58)
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Vidéo de Gabriela Wiener
Portrait huaco est le récit en creux d'une histoire familiale aux origines incertaines. À la mort de son père, la narratrice de cette autofiction revient à Lima où elle est née et retrouve l'ouvrage de son supposé arrière-arrière grand-père, Charles Wiener, pilleur d'objets de sites amérindiens, exposés en France pour l'Exposition universelle de 1878, aujourd'hui conservés au musée du quai Branly. Commence alors une enquête pour retracer l'histoire de cette filiation. Dans Portrait huaco, Gabriela Wiener mêle avec beaucoup d'autodérision enquête familiale sur la descendance péruvienne de son ancêtre et réflexion politique sur l'héritage du colonialisme dans sa vie. Femme racisée d'origine péruvienne en Espagne, elle vit un mariage polyamoureux et s'interroge sur l'origine de son désir. L'autrice décortique les représentations teintées de paternalisme du colonisateur et interroge les exactions commises au nom de la civilisation.
Gabriela Wiener est une écrivaine, poétesse et journaliste péruvienne. Elle vit en Espagne. Portrait huaco est son premier roman.
Rencontre animée par Sarah Polacci et traduite de l'espagnol par Pascale Fougère.
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