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EAN : 9782820524270
552 pages
Bragelonne (20/11/2015)
3.93/5   96 notes
Résumé :
Tout le monde peut être positif ! Le signe « + » tatoué sur le bras de Finnegan fait de lui un Positif. À tout moment, le "virus-zombie" dont il est le porteur peut s'activer et le transformer en un monstre affamé. Sa seule chance d'accéder à une vie normale est de survivre aux deux années de la période d'incubation !
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Classique, peu crédible, mais lisible.


20 ans après. Les gens vivent chichement mais correctement en centre ville fortifié. Au delà, les friches et les pillards. le gouvernement est resté en place et l'armée organise. Mais le temps d'incubation du virus zombie étant de maximum 20 ans (et sans minimum), si vous êtes exposés, vous devenez un positif, un paria et les ennuis commencent.


Un personnage principal au début extrêmement agaçant qui passe son temps à faire tout ce qu'il ne faut pas. Je comprends que c'est la façon de l'auteur de nous faire découvrir son monde, ses codes et ses dangers, mais on a clairement envie de lui donner des baffes.
Des chapitres qui se terminent quasi systématiquement par : J'aurai pas du, ça c'est pas passé comme prévu ect, c'est pénible.
Une organisation du monde que j'ai trouvé assez peu crédible avec des deus ex machina et un cul bordé de nouilles pour notre personnage principal.


Cela étant, cela reste facile à lire, sans temps morts et malgré tout assez original.
A lire donc si on n'a rien d'autre dans la licence zombie à se mettre sous la dent.
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Imaginez que vous avez peut-être le virus zombie (peut-être), et bien que ce ne soit pas une certitude, et alors que vous pouvez déclarer la maladie pendant que vous jouez tranquillement avec vos copains, vous êtes contraint d'aller vers des camps où l'on vous promet gîtes et couverts le temps de la certitude ? D'autant qu'on ne parle pas d'un rhume, mais bien d'envie de bouffer vos comparses ? Ah voilà.
C'est un virus où le temps d'incubation est long, très long. Vous avez tatoué le signe « + » sur le bras, vous êtes potentiellement atteint du virus zombie.
Alors faut dégager de la civilisation fissa. Les portes de votre prison dorée s'ouvrent vers un vaste monde anéantie pour rejoindre un des camps qui vous ait attribué.
Et les zombies dans tout cela?
Et bien voilà, le zombie c'est juste un prétexte pour aborder divers thèmes lorsqu'une société s'effondre sous la terreur du virus : des sectes, des gangs, des lois absurdes, des valeurs perdues, l'humanité dans sa dégénérescence la plus absolue…
Finnegann le héro est positif et nous allons suivre sa route de l'Enfer en espérant y voir la lumière. Parce qu'il est humain Finnegann, il est naïf mais dégourdi, il n'a pas envie d'être un zombie. En fait, il n'a pas envie d'être un monstre dans ce monde de monstres…
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Il y a plusieurs années, j'avais repéré cet ouvrage grâce aux bonnes critiques sur la toile. En manque de zombies, j'ai finalement craqué en l'achetant il y a peu… Et aussitôt acquis, aussitôt lu ! Hélas, si j'ai trouvé l'approche du genre Z originale et prometteuse, j'ai été déçue par les longueurs et plus particulièrement par la dernière partie… Je ressors donc très partagée par ma lecture voire un déçue car, avec les avis positifs que j'avais lus, je m'attendais à mieux…

Dans cet ouvrage, on se retrouve au milieu d'une apocalypse zombies qui a décimé l'humanité. Si le virus peut se transmettre par une simple morsure, il a surtout la particularité de s'immiscer dans le corps des survivants et à vivre silencieusement, à moitié endormi, attendant son heure… Il peut se transmettre à d'autres par contact buccal, sanguin ou intime… Ainsi, certaines personnes sont contaminées sans le savoir et, un beau jour, deviennent d'un coup des zombies ! A la manière des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, on impose un signe distinctif à ceux qui sont porteurs de ce virus pouvant s'éveiller à tout moment : on leur tatoue un signe « + » sur la main. Ces personnes, nommées « Les positifs », sont exclues par la société et relayées au rang de sous-hommes. Ils ne valent rien et représentent un danger potentiel. Finn, le personnage principal de cet ouvrage, a découvert par hasard que sa mère était une positive et donc qu'il l'est aussi… Il va donc narrer son enfance, le jour où tout a basculé pour lui et son incroyable périple à travers un no man's land rempli de zombies, de pirates et de gens malhonnêtes. Sa traversée est riche en rencontres et en rebondissements ! Pendant le premier tiers, je me suis régalée à découvrir ce nouveau monde sans lois, hostile, violent, cruel, sanglant et effroyable. En tant que lectrice, je ne suis pas restée insensible au sort que l'on réserve aux Femmes. La plupart d'entre elles se font violer et sont considérées comme des marchandises. On peut les troquer, les avoir comme objet sexuel ou se servir soi-même… Les femmes les plus rebelles sont toutes brisées d'une façon ou d'une autre… Malgré quelques bonnes âmes, je n'ai vu aucun espoir pour la gente féminine, ce qui m'a vraiment fait froid dans le dos…

Les protagonistes qui vont croiser la route de Finn sont nombreux. Parmi eux, j'ai surtout été marquée par Adare, un pillard qui va sauver le jeune homme d'une horde… Très vite, Adare va montrer son véritable visage, notamment avec son harem de femmes dont la plus jeune est à peine une adolescente… Cela m'a fortement fait songer au film « Mad Max Fury Road » ! On a d'ailleurs une grande similitude scénaristique, puisque Finn va s'enfuir avec les filles et va tomber sous le charme de Kylie, la meneuse, avec laquelle il va d'abord avoir une relation explosive. Malgré ce sentiment de déjà vu, les premières parties du roman m'ont bien plu, car elles étaient sombres, dynamiques et pleines de retournements de situation. Hélas, les longueurs n'ont pas tardé à arriver… Les rencontres se sont multipliées et semblaient parfois inutiles. C'est par exemple le cas avec Caxton, une fliquette… La partie se déroulant de le camp est intéressante, car elle montre que l'horreur n'est pas uniquement présente dans le désert : dans une zone protégée, on doit travailler à la sueur de son front, subir le pire et obéir aux esclavagistes… Où que l'on soit, il faut survivre… J'ai eu un regain d'intérêt avec ce long passage puis, l'auteur m'a perdue avec quelques facilités et lorsque Finn a décidé de fonder une nouvelle société en espérant être juste. David Wellington va aborder la vision de Finn à celles d'autres communautés de survivants et plus particulièrement aux sectes et aux extrémistes… Honnêtement, j'ai regretté le changement de statut de Finn, car j'ai trouvé qu'à partir de là, le scénario était comme cousu de fil blanc. Entre la guerre des rabatteurs, les trahisons, le retour de Kat la Rouge (un personnage que j'ai trouvé fade et lisse…) et les quelques twists, je me suis ennuyée. L'intrigue avait comme perdu toute sa saveur ! Malgré l'action et l'utilisation de chapitres courts pour dynamiser le récit, je n'ai pas pu retrouver l'enthousiasme que j'avais ressenti au début de ma lecture.

Ce voyage initiatique et dangereux aux côtés de Finn avait très bien démarré, mais il m'a lassée au fil des pages… Dommage ! J'aurais préféré que l'on développe davantage ce qui fait la force et le titre de l'ouvrage : les positifs ! On a l'impression qu'il ne s'agit que d'un prétexte… L'auteur aurait vraiment pu jouer avec les nerfs du lecteur en proposant des personnages porteurs du virus. Ici, ce sont surtout les personnes non contaminées qui sont un loup pour l'homme… Et plus particulièrement pour la femme. On a donc de bonnes idées, mais pas exploitées comme je l'aurais souhaité… Un ouvrage aussi prenant qu'inégal…
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J'ai beaucoup aimé cette lecture qui nous immerge complètement. L'univers est vraiment exploré en profondeur, le roman est divisé en plusieurs parties qui marquent chaque fois de grands tournants dans l'histoire, et une étape de plus dans la construction du héros.

Le héros, c'est Finn, narrateur à la première personne qui, au début, n'a rien d'héroïque. Il veut juste passer une existence tranquille en se confrontant le moins possible aux nombreux dangers qui existent en ce monde, mais le destin en décide autrement. Lorsque sa mère se révèle infectée et se transforme en zombie, Finn est déclaré "positif", car il a potentiellement pu être infecté par sa mère lorsqu'elle l'a allaité. Pour éviter d'infecter d'autres personnes s'il se transformait à son tour, Finn doit quitter la ville retranchée de Manhattan pour se rendre dans un centre de soin contrôlé par le gouvernement, en Ohio. Mais rien ne se passe comme prévu et Finn se retrouve à parcourir un pays ravagé, croisant sur son chemin des pillards, des pirates des routes, des cinglés en tout genre. Il fait aussi d'autres rencontres plus heureuses, mais il devra faire de nombreux choix au cours de son périple, et s'adapter jusqu'à devenir celui dont tout le monde avait besoin.

On suit vraiment, au plus près, l'évolution de Finn, sa transformation progressive en véritable leader, alors que quand on commence le livre et qu'on le rencontre pour la première fois, on est loin d'imaginer qu'il puisse en arriver là où il fini par arriver. Finn se construit peu à peu, il grandit, mûrit, il appréhende petit à petit le fonctionnement du monde qui l'entoure et apprend à s'adapter. Il gagne aussi en courage et démontre un sens moral à toute épreuve, une humanité qui fait défaut à la plupart de ses semblables.

L'univers en lui-même est vraiment passionnant à explorer. On rencontre un certain nombre de personnages hauts en couleur, comme Adare, la femme shérif ou Red Kate. Cette dernière est la première personne que Finn rencontre une fois sorti de chez lui, et elle va rester présente tout au long du roman, figurant le principal antagoniste du narrateur. Il faut dire que c'est l'un des seuls autres personnages à montrer une volonté d'évoluer, d'améliorer son existence. Pour Finn, c'est par envie de changer les choses, pour Red Kate, c'est par pure ambition égoïste. Mais ces deux-là semblent voués à se confronter encore et encore, l'un du côté du chaos et l'autre de l'espoir de réordonner les choses.

Comme souvent dans les histoires d'apocalypse zombie, la menace zombie n'est pas ce qui importe le plus. le plus intéressant, ce sont les comportements humains, la manière dont cet effondrement de la société les a fait évoluer et les relations qui se sont créées entre eux.

J'ai été très marquée par l'arrivée de Finn

Avant l'arrivée au camp en Ohio, l'identité de "positif" de Finn ne semble avoir aucune importance. Ensuite, ce tatouage sur sa main semble le reléguer au rang de pestiféré, rejeté par les non positifs car considéré comme une menace. Et puis, peu à peu, ce signe devient le symbole d'une nouvelle communauté, c'est ce qui lie tous ceux qui suivent Finn et, finalement,

Le roman se lit vite malgré sa grosseur : c'est très rythmé, il se passe beaucoup de choses et nous ressentons en permanence la tension de ce monde où l'on est jamais en sécurité. le livre est découpé en chapitres courts qu'on avale, j'ai souvent eu du mal à lâcher le bouquin malgré l'heure de plus en plus avancée.
J'ai plusieurs fois pensé à Mad Max (dans la première moitié du livre, en tout cas), à cause de ces "pirates de la route" qui chouchoutent leurs véhicules et du nombre important de cinglés qu'on va croiser en chemin.
On s'attache vite au groupe de personnages qui se crée petit à petit. Finn, Kylie, Luke et Ike en tête, mais aussi quelques autres, de passage ou pas.

En conclusion, je recommande ce roman à ceux qui aiment les histoires de post-apocalypse, mais pas seulement : Positif, c'est surtout un livre où la psychologie des personnages est développée avec soin, et où l'on peut suivre le parcours initiatique d'un gamin naïf, au travers d'un environnement dangereux et où l'humanité n'a plus beaucoup de sens. Un jeune homme qui va devoir s'adapter sans jamais perdre ses valeurs, jusqu'à représenter un espoir de renouveau et emporter de plus en plus de monde derrière lui.
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Je pense pouvoir dire que Positif est les meilleurs bouquin zombièsque que j'ai pu dévorer jusqu'à présent, et pourtant je suis fan du genre et j'en ai lu pas mal.

Tout est là pour ravir ceux qui aime le genre, action non stop, anti-hero, survie, ici tout est concentré non pas sur les zombies eux même mais sur les porteurs du virus non transformés, l'auteur à pris le parti de centrer sont histoire sur le côté psychologique des personnages ou tout du moins le côté humain, la compassion, l'entraide, l'envie de reconstruire et le rejet d'un monde manger par la haine et la rage, rempli d'injustice, de camps de concentration, de zombies et de cinglés.
Les personnages sont super intéressants et on s'attache très vite à Finn et Kylie.

Comme il est écrit sur la couverture du livre on trouve un mélange de World war Z et de Mad Max, je serais tenté de dire qu'au final on est vraiment plus proche de Mad Max.

Une vrai découverte pour ma part, j'ai beaucoup aimé.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Les panneaux de tôle ondulée de six mètres de haut avaient été peints en blanc pour éviter la rouille. Au sommet, des gardes armés de fusils à lunette occupaient une passerelle métallique. Devant l’entrée, des os de toutes sortes remplissaient un grand espace vide : des squelettes humains, par centaines, non, par milliers. Ils formaient des piles où se mélangeaient crânes, bassins, fémurs et phalanges, jaunis par le soleil. Des oiseaux noirs les examinaient, même s’il ne restait apparemment plus grand-chose pour eux. Seul un étroit ruban d’asphalte dégagé permettait la circulation des véhicules – à part ça, ce vaste charnier n’était composé que d’os.
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Les gens se déchirent entre eux quand ils se sentent en sécurité. Ils se chamaillent, se disputent et se bagarrent. Mais devant un ennemi commun, une menace extérieure, ils se serrent les coudes, et rien ne peut les séparer.
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Juste avant la catastrophe, l’obésité était un véritable fléau dans ce pays. Tout le monde s’inquiétait de devenir trop gros, de trop manger au point de se ruiner la santé. (…)
Alors comme ça, l’apocalypse zombie n’aura été qu’un régime minceur ?
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Mais j'avais assez d'élan pour que mon coup porte malgré tout. Mon couteau s'est profondément enfoncé dans son abdomen, juste sous le sternum. J'en ai senti le fil racler l'os. J'ai dû lâcher; elle avait complètement tranché un des muscles de mon bras, et certains de mes doigts ne répondaient plus. Reculant d'un pas, je l'ai vue qui laisser tomber son arme. Elle a baissé les yeux, comme si elle ne parvenait pas à croire ce qui venait de se passer. Puis elle a empoigné le manche de mon couteau et l'a extrait de son corps. Du sang a jailli de la blessure, giclant sur le sol et éclaboussant ma chemise. Il coulait au rythme de don pouls. Elle a essayé d'avaler bruyamment, puis elle a toussé et des bulles rouges sont apparues sur ses lèvres.
- Tu m'as touchée au poumon, a-t-elle dit d'une voix rauque. Merde Stones. Je voulais juste... ( Les mots se sont transformés en toux haletante qui a répandu du sang sur son menton. ) Je voulais juste...
Je n'ai jamais su ce qu'elle voulait. [...] J'avais peine à croire. Après tout ce temps, Kate le Rouge n'était plus. J'ai ressenti exactement la même chose qu'à la mort d'Adare. Je m'attendais à ce qu'elle se relève d'une seconde à l'autre, qu'elle revienne nous terroriser. Comme pour Adare, j'avais du mal à imaginer les friches sans elle. Une figure du monde d'après la catastrophe, censée vivre éternellement. Sauf que le monde changeait. Et qu'elle n'aurait pas sa place dans celui qui s'annonçait. La catastrophe n'avait pas été la fin de tout; le monde n'était pas mort - les asticots n'étaient plus les bienvenus. [...] Heart était sauvée.
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Plus tard, on m’a libéré. Avec un luxe de précautions, comme s’ils craignaient que le virus ait pris le dessus pendant qu’ils avaient le dos tourné. Ou peut-être pensaient-ils que j’allais les mordre par pure rancune, pour les infecter, eux aussi.
Ma main continuait à m’élancer. On m’avait fait un bandage en tissu maintenu par de l’adhésif blanc. Je l’ai arraché. Un tatouage – un grand signe « plus » noir – couvrait ma main d’un côté à l’autre ; il remontait jusqu’à mon poignet, de sorte que tout le monde puisse bien le voir, même de loin. Un signe « plus ».
Positif. Voilà ce qu’il signifiait.
J’étais positif.
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