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Preacher (Urban Comics) tome 6 sur 6
EAN : 9791026811824
400 pages
Urban Comics Editions (19/01/2018)
4.44/5   36 notes
Résumé :
La croisade du révérend Jesse Custer s'achève. Il lui reste encore un peu de temps pour se racheter auprès de l'amour de sa vie, Tulip, et pour prendre sa revanche sur son ancien meilleur ami et compagnon de galère, Cassidy, mais déjà les différentes pièces de l'échiquier convergent vers Alamo pour une ultime confrontation. Jesse obtiendra-t-il les réponses aux questions existentielles qui l'animent depuis le début de son voyage ? Croisera-t-il enfin la route de cel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Preacher suite et fin de ce 6ème album regroupant les chapitres 55 à 66

Retour à l'époque quand l'équipe avec Jesse , Tulip et Amy volaient des voitures de luxe pour de l'argent, jusqu'à ce qu'un accident leur fasse perdre 1 million de dollars à leur revendeur : Langtry, et qu'il veuille se venger avec ses hommes de main. Mais un Texas ranger du nom de Tom Pickett fait appel à Custer pour l'aider à récupérer ses chevaux volés par ce même Langtry.
Après avoir vu dans le tome précédant une usine de découpe de vaches assez sanglantes, ici c'est pire. Ce business man ne se salit pas les mains dans son horrible usine de découpe de chevaux pour nourrir des Français comme Napoléon Vichy (grosse caricature française).

Par la suite on retrouve Hoover en piteux état physique et psychologique qui finit de compter les 3 millions de grains de sable que Jesse lui avait ordonné de compter via « la voix ». Une violence non méritée à cause d'un coup de chaud de Jesse. Et lorsqu'il rentre au bercail, retrouver son patron Starr et la douce et gentille Featherstone, heureusement que cette dernière se montre accueillante sinon ça aurait été la goutte d'eau qui l'aurait noyé.
Pour Starr il pète les plombs, le Graal lui met la pression en lui envoyant Eisenstein qui doit éclaircir ses agissements : Massada, Monument Valley, sa montée en Archipère... Les accidents physiques qu'il a vécus tout du long de son parcours : perdre une oreille, un oeil, une jambe, son sexe, s'être fait sodomiser... perdre son physique, sa virilité masculine... l'ont rendu fou, et c'est par la violence qu'il va régler ses problèmes..

Pour Tête-de-fion, son producteur musical (comme nombre de ses confrères) va le faire couler en gardant pour lui les recettes des ventes, ce qui va obliger Tête-de-fion à s'exiler à la campagne, et par chance y trouver la paix et l'amour.

Entre-temps Jesse essaye de retrouver Cassidy en allant dans l'un de ses anciens bars favoris et il y trouve une ex à Cassidy qui par son histoire tragique et horrible que tant de femmes et hommes hélas ont vécu, et vivront, nous bouleverse par tant d'injustice. L'histoire de s'être fait manipuler par une personne toxique dénouée d'amour, de s'être fait dépouiller de son argent pour nourrir un parasite qui vivait sur son dos. Et quand le parasite n'avait pas sa consommation de drogue devenait violent, violeur et révélait son vrai visage que son apparence en public fait de son cher et chic costume ne pouvait plus cacher.
Alors quand Cassidy apparaît derrière la porte tel Terminator avec ses lunettes de soleil, son veston en cuir, c'est le choc ! Pour lui de voir Jesse face à lui en vit, pour Tulip qui voit son violeur qui vient la récupérer, et pour Amy qui a peur de reperdre sa meilleure amie.

Sans oublier le duel avec Dieu...

Un superbe scénario de fin, de magnifiques dessins et planche de couverture dont m'ont régalé Garth Ennis, Steve DIllon et Glenn Fabry.
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Finir n'est pas facile…Je ne parle pas là de nos vies trop brèves, mais des histoires auxquelles nous nous laissons (avec délectation) prendre , aux personnages auxquels nous nous attachons . Si ça finit mal nous sommes tristes pour eux , en cas de happy end nous sommes un peu déçus , sado-maso que nous sommes . C'est ce que nous offre ce dernier volume de la série , après un des habituels retours dans le passé de Jesse et Tulip,puis de Cassidy.Voilà donc les différents personnages essentiels (le trio majeur mais aussi Starr , le saint des Tueurs , Tête de fion,et quelques autres) au bout de leur trajectoire . Sans oublier la lutte finale Jesse VS Dieu . Découvrez-en les arcanes , personnellement , je suis mitigé (voir plus haut) mais en voyant qui , au final , est sur le Trône du Paradis je comprends mieux l'état actuel du monde.
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critiques presse (1)
ActuaBD
26 février 2018
Dernier acte d'une incontournable saga: "Preacher" tire sa révérence dans l'édition en six volumes proposée par Urban Comics. L'occasion de redire tout le bien que l'on pense d'un titre emblématique du label Vertigo.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
p.222.
- J’ai eu des ennuis, Hoover, alors ma mémoire n’est plus ce qu’elle était. Mais je me souviens de ce que je t’ai fait, et de pourquoi je l’ai fait. Toi et les gars du Graal, vous avez voulu kidnapper Tulip. Que voici, un genre de plan de Starr pour me faire chier. Ça m’a énervé. Mais si je suis honnête, j’étais surtout énervé contre moi-même, pour n’avoir pas été là quand elle avait besoin de moi. Et je me suis défoulé sur toi, sans doute. Tu n’es pas méchant, Hoover. N’importe qui peut voir ça. Tu as peut-être accroché ta mule à la mauvaise caravane, mais tu ne méritais pas la chose horrible que je t’ai faite, alors... Je te demande pardon.
- Vous ne... Vous ne comprenez pas ce que c’était... Des heures, des jours sans fin, et les vagues qui s’écrasaient et le vent qui disperse le sable, et on SAIT que ce qu’on fait n’a pas de sens, mais on est incapable de S’ARRÊTER... ! Ça m’a détruit, vous ne voyez pas ? ça m’a mutilé l’esprit, je ne peux pas me sentir heureux une seule seconde sans que le souvenir me revienne toutes griffes dehors ! Je suis une loque... Pas même la moitié d’un homme...
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p.290-1.
- ... Et maintenant ?
- Eh bien, j’y ai beaucoup réfléchi. Et je crois que ce que je fais faire, c’est te traîner dans la rue et de défoncer la gueule. Après ça, je ne veux plus jamais entendre parler de toi.
- Quoi ?
- Tu m’as entendu. Je veux que tu saches ce que c’est que d’être battu et impuissant. De se faire démolir et de ne pas pouvoir y faire quoi que ce soit. D’être la victime, pour la première fois de ta putain de vie.
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p.207.
J’ai cru autrefois que je menais une guerre. Contre le chaos. Pour l’humanité. Pour créer un monde d’ordre. Avec le messie sous mon contrôle, je voulais simplement recycler vos plans pour gouverner la planète. J’allais bâtir le monde dont JE voulais, plutôt que celui voulu par le Graal. Mais la guerre réclame des sacrifices. Et l’humanité n’en vaut pas la peine. Elle ne vaut pas la peine de se prendre une balle dans l’oreille, par exemple, ou de se faire dévorer la jambe par des cannibales ! ou de se faire sodomiser par un anglais gigantesque ! NON ! OU, POUR VOUS DONNER UN AUTRE EXEMPLE, DE MUTILER LE CRÂNE POUR QU’IL RESSEMBLE À UN GROS GLAND TOUT LUISANT !
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p.288.
- Ce que je voulais, sans doute... en fait... C’est qu’elle s’attache à moi, de plus en plus, et finisse par... Ben... me choisir. Mais que ça ne soit pas grave pour toi. Pour qu’on reste tous amis.
- Eh ben. Ça doit être ce que j’ai entendu de plus con et de pathétique de toute ma vie.
- Je SAIS...
- Presque cent ans que tu es sur cette terre, et ça ne t’as pas rendu un poil plus intelligent. Tu as seulement progressé dans l’art d’être un connard...
- Écoute. Des filles comme Tulip, il y en a pas cent, ok ? Tu n’as pas besoin de moi pour te dire ça. Mais... Les filles comme Tulip ne viennent JAMAIS VERS MOI...
- Alors que faire d’autre, sinon poignarder un copain dans le dos, hein ?
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p.241.
Je t’aime. Voilà, je l’ai dit. Mince, je pensais me sentir bête, mais... je suis soulagé, en fait... C’était juste devant mes yeux, tu sais ? Je suis amoureux de toi depuis des années, mais ça ne m’a frappé que quand je suis revenu de ma terrible expérience.. Et que tu as été si gentille avec moi. J’étais au bord du gouffre, Featherstone. Je tutoyais la folie. Il n’aurait fallu qu’un mot méchant, une remarque cruelle comme celles de Monsieur Starr, et j’aurais basculé. Mais toi, tu as été gentille. Je sais que le monde peut être un endroit affreux, tapissé de rochers pointus sur lesquels on s’écorche. Les petits actes de bonté sont la seule chose qui nous permette de naviguer ces mers si sombres. En faisant ça, tu m’as sauvé. Tu m’as déposé sur le chemin de la guérison, et maintenant je... je ne me souviens même plus de ce qui a pu être si terrible. Mais peu importe tout ça. Tout est clair pour moi à présent. Aussi clair que le jour où je t’ai vue m’aider, me consoler... et que j’ai su. Je t’aime.
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