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EAN : 9782267024036
112 pages
Christian Bourgois Editeur (11/10/2012)
2.09/5   37 notes
Résumé :

1980. Jane, brillante diplômée de Harvard, a connu son heure de gloire suite à une interview sur la jeunesse protestataire - dont elle fait partie – qu’elle a accordée au New York Times. Peu de temps après, Jane quitte la ferme du Vermont où elle vivait avec Ben, musicien et poète en herbe, pour s'installer à New York avec Neil, un professeur-écrivain beaucoup plus âgé qu'elle qui décide de prendre en main son éducation.

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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Bon ben, faut bien que je le reconnaisse, y a quelque chose qui m'échappe.
Vous me direz que ça arrive à tout le monde, qu'on ne peut pas toujours tout comprendre, et que donc ce n'est pas si grave.
Sauf qu'ici, ce n'est pas seulement grave, c'est carrément dramatique, puisque ce qui m'échappe, c'est la raison pour laquelle Ann Beattie a écrit ce bouquin. Et vous conviendrez que c'est tout de même un comble pour un lecteur de ne pas comprendre ce qu'un auteur a voulu lui dire à travers son roman.
D'ailleurs, parlons-en, de ce roman. Roman ou longue nouvelle, peu m'importe la controverse, constatons simplement que cette histoire tient en 100 pages. Et c'est bien assez.
Or donc, nous avons une jeune femme, Jane, récemment diplômée de Harvard (donc brillante). Nous avons également un premier homme, Ben, avec qui elle vit dans une ferme au fin fond du Vermont. Puis vient le bouleversement d'une vie, quand Jane connaît ses 5 minutes de célébrité après une interview donnée au New York Times (excusez du peu) « sur les cause de la désillusion de [sa] génération ». C'est alors que, par l'odeur alléché, surgit un deuxième homme, Neil, qui effacera sans peine le premier.
Remarquez, il ne faut pas en vouloir à Jane d'avoir succombé : comment une jeune fille naïve et innocente pourrait-elle résister au charme d'un riche professeur deux fois plus âgé qu'elle, qui promet de lui expliquer « tout ce que vous souhaitez savoir sur les hommes ». Rien que ça. Franchement, vous ne l'auriez pas trouvé craquant, vous ?
Et voilà Jane qui laisse tomber Ben pour emménager avec Neil. Et ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants (happy end) ? Non, c'est quand même un peu plus compliqué. D'abord Jane apprend que Neil est marié. Cris, larmes, rage, désespoir. Séparation. Puis retrouvailles deux semaines plus tard, divorce et remariage avec Jane. C'est donc la belle vie pour Jane, qui travaille vaguement pour Neil, puis réalise un documentaire qui recevra un Oscar (re-excusez du peu).
Et puis un jour, Ben meurt percuté par un train. Et un autre jour, Neil annonce à Jane qu'il va disparaître. Et de fait, il se volatilise à jamais.
« Et alors ? » eh bien… c'est tout.
« Mais ça ne ressemble à rien !? » eh bien… en effet.
C'est invraisemblable, pas un gramme de crédibilité.
Et si au moins il y avait du contenu…Mais non, on retient juste que Jane se laisse entretenir et manipuler plus ou moins consciemment par son vieux beau. On a du mal à croire que Jane ait réellement été un jour amoureuse de Ben ou de Neil. On dirait qu'elle est anesthésiée, et comme elle, on ne ressent rien. Sauf de l'agacement. C'est vide, et ça laisse donc de la place pour les références intellos à l'élite culturelle américaine, et pour le placement de marques : Barbour, Burberry, Orangina, Veuve Clicquot, Birkenstock, BMW, Tiffany, Corona, UPS et j'en passe.
Et si au moins les personnages étaient sympathiques…Mais non, ils apparaissent superficiels, snobinards, inaboutis, caricaturaux pour certains. Entre Jane, gourde mais brillante (elle m'a rappelé Anastasia de 50 Shades of Grey – désolée, on a les références qu'on peut…), victime consentante de l'imbuvable Neil, et Ben qui finit en gourou yoguiste illuminé, ils sont insupportables.
Et si au moins c'était bien écrit…Mais non, c'est confus, chronologiquement déconstruit, on n'identifie pas toujours qui dit quoi à qui. Et cet effet de style consistant à répéter une scène en la racontant du point de vue d'une autre personne, c'est audacieux, mais au vu du reste, c'est surtout prétentieux, comme certains dialogues à la limite de l'absurde tant ils sont abscons. C'est pédant au possible.

Et donc en ce qui me concerne, ces « promenades », je les envoie balader.
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New York, 1980. Jane, 22 ans, a quitté le Vermont et son ami Ben pour s'installer avec Neil, un journaliste deux fois plus âgé qu'elle. Fascinée par cet homme séduisant, la jeune diplômée de Harvard va pourtant vite déchanter. Non seulement Neil est un manipulateur et un coureur mais en plus il est déjà marié. Sa femme va demander le divorce, Jane l'épousera, ils passeront leur temps à se disputer et à se rabibocher avant qu'il ne disparaisse sans donner d'explications. A part ça ? Et bien pas grand-chose en fait.

A peine 110 pages et je me suis fait ch... comme c'est pas permis. A croire que Wharton a fait des petits. Jane raconte son histoire et on s'en tamponne royalement. Une jeune femme rêveuse qui se retrouve prise dans les filets d'un vieux beau et qui va finir par le regretter, ce n'est pas super rigolo mais il y avait matière à plus de légèreté. Si au moins elle avait résumé les choses avec détachement et humour. Là, où bien elle se jette des fleurs (je réalise un documentaire, il remporte un oscar, j'écris un livre, il devient un best seller…) ou bien elle plombe son récit avec des détails sans aucun intérêt. Exemple, son contrat de mariage qu'elle nous impose dans les moindres détails : « Chaque année où il ne me tromperait pas, et inversement, et où je n'aurais aucune raison de demander le divorce pour ce motif, je recevrais 40 000 dollars le 30 décembre, en plus du règlement de toutes nos dépenses courantes. Si je divorçais pour incompatibilité, ce qu'il acceptait de ne pas contester (clause imposée par mon avocat), que je l'aie trompé ou pas, je n'aurais droit à aucune pension, mais je conserverais tout mes biens, y compris les voitures, bijoux et autres cadeaux et, je toucherais une somme unique de 50 000 dollars. S'il me trompait j'aurais les mêmes voitures, bijoux et autres cadeaux et, en seul versement, 50% de sa valeur nette, dont il paierait les impôts (clause imposée par mon avocat) ». Franchement, qu'est-ce qu'on en a à cirer ? Même l'ambiance des années 80 à New York n'est que survolée. Beaucoup de drogue, une communauté gay omniprésente, un maximum de superficialité… Certes, et après ? Rien à sauver donc, ni l'écriture, ni l'histoire, et encore moins les personnages, tous plus barbants les uns que les autres.

Un livre boulet, de ceux que l'on se traîne pendant des jours, voire des semaines, avant d'en voir le bout. La lecture pénible par excellence !
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Un bon ami m'a recommandé, depuis le Chili, le premier roman d'Anne Beattie de 1976 Chilly scenes of winter, mais je ne l'ai pas trouvé en bibliothèque. A la place j'ai trouvé celui-ci Promenades avec les hommes (Walks with Men, 2010), et je me suis dite que ce serait l'occasion de faire connaissance avec l'écriture de cette américaine. de plus le format poche et les 100 pages étaient alléchants…et vogue la galère !

C'est un drôle de roman, sans queue ni tête. C'est l'histoire d'une nana de 22 ans, fraîchement émoulue d'Harvard (ceci classe déjà la nana au rang des nanas brillantes). Cette dernière va oser « cracher dans la soupe » et publier un livre sur les causes de la désillusion de sa génération (l'Amérique en crise, même avec les diplômés d'Harvard ? aïe,aïe, aïe). Cette incongruité lui vaudra une entrevue au New York Times, où elle fera la connaissance de Neil, un écrivain de 44 ans, séducteur patenté qui va lui proposer un marché.

Il s'occupera d'elle mais elle doit faire en sorte que personne puisse remonter jusqu'à lui.

Ici on tombe d'un coup dans une bluette monumentale: une fille brillante qui se fait proposer un marché stupide par un pseudo-Pygmalion de pacotille en mal d'amours…De plus il ment comme un arracheur de dents. Et notre nana brillante? Elle marche…

Franchement c'est navrant. C'est plein de clichés : codes vestimentaires, mots à prononcer, mais surtout à ne pas prononcer [Mademoiselle, ne demandez pas un verre de vin, mais « un verre » car il n'est pas convenable d'annoncer ce que l'on va boire…]. Il y a aussi cette description de New York avec un nombre tellement élevé de frappadingues au mètre carré, que cela devient préoccupant, moi qui pensais que Paris battait des records…

Et cette nunuche qui se laisse faire…Est-ce que Harvard aurait abaissé le QI des étudiants ?

Et » last but not least », le roman finit en queue de poisson laissant la lectrice ébaubie avec la question cruciale in petto: mais il racontait quoi ce roman, hein ?
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Ce livre je l'ai choisi pour deux choses : 1. le fait qu'il soit court car je n'avais pas beaucoup de temps pour lire ces derniers temps et 2. parce qu'il a été élu prix du meilleur roman 2014 des lecteurs de Points (Non mais c'est qui ces gens ? Est ce qu'ils existent vraiment ? Est ce qu'ils savent lire au moins ?). Résultat : j'ai été sanctionnée !!!! 109 pages ça se lit en une petite après-midi (et je vois large) mais là…..pffffff ça m'a pris 15 jours !! Comme quoi, il vaut mieux se lancer dans un roman plus gros mais plus intéressant (sacrée révélation que je vous fais là !).


Vous l'avez compris, ce n'est pas moi qui vais vous vendre ce livre. Et ce titre franchement… pas terrible, on se croirait dans un vieux roman à l'eau de rose. Mais dans le cas où mes avis iraient à l'encontre des vôtres, quelques mots sur l'histoire si tant est qu'il y en ai une…


L'héroine s'appelle Jane, elle est américaine et semble au départ plutôt brillante. Elle va pourtant s'enticher d'un homme assez mystérieux, Neil. Il est riche, beaucoup plus âgé qu'elle, légérement manipulateur et carrément moralisateur. Bref un homme chiant dans toute sa splendeur. L'histoire tourne autour de leur relation assez spéciale et de leur vision du monde et de la vie. Bonjour l'ennui ! La narration est lourde, ce n'est pas fluide pour un sou, c'est long et chiatique. C'était un concours aux phrases alambiquées et compliquées ou quoi ?! Ou c'était pour faire genre “je suis une vraie écrivain parce que mes phrases sont illisibles” ? Mais le pire dans tout ça c'est qu'au moment où il y a un rebondissement (genre à la page 90..) et où on se dit “ah enfin un truc intéressant” et ben non ! Double sanction ! Vous n'en saurez pas plus !


Conclusion : une grave erreur de casting ! Encore une fois, ce n'est pas la taille qui compte ! Passez votre chemin !
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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1980. Jane, brillante diplômée de Harvard, s'ennuie dans la ferme du Vermont où elle vit avec son petit ami Ben. Elle rencontre un brillant écrivain, Neil, qui décide de prendre en main son éducation.

Le résumé de Promenades avec les hommes donne l'impression d'avoir affaire à un roman américain classique. Un roman d'apprentissage comme il en existe tant, où l'étudiante couche systématiquement avec son professeur. Un roman qui met en scène des personnages stéréotypés. Mais Ann Beattie sublime cette intrigue avec un style travaillé, qui fait mouche. Et, surtout, elle casse les clichés en n'hésitant pas à manipuler lecteurs et personnages, à injecter une pointe de mystère dans son histoire en apparence si banale, si bien que tout ce qu'on croyait savoir vole en éclats.

Au final, un roman court mais efficace, qui donne envie de découvrir davantage le travail d'Ann Beattie.
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critiques presse (1)
Actualitte
20 novembre 2012
Promenade avec les hommes reste une aventure sentimentale caustique, mais tendre, où la place de la femme est toujours à prendre, voire à affirmer, ou conquérir.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
C'étaient les autres aspects de sa personnalité qui m'attiraient: sa grande intelligence, sa spontanéité. J'ajouterais son sens de l'humour, mais chaque femme s'imagine que son compagnon a un sens supérieur de l'humour. C'est une façon pour les femmes d'approuver leur propre choix.
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Maintenant je souhaite le meilleur aux gens, et s'ils se contentent d'exprimer leur nature, peu importe. Tu n'as pas demandé de mes nouvelles dans ton mot. J'étais contente que tu me parles de toi, de tes livres (je ne les ai pas lus, je dois l'avouer), de la maison que tu as achetée récemment. Si tu m'avais posé une question sur moi, j'aurais pu répondre en toute honnêteté que je viens de survivre à la pire année de ma vie. En tout cas : haut les coeurs.
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J'ai fait du bon boulot, dit-il.

- Oui, mais tu as fait de moi un être à part, et à présent je suis isolée, sauf avec toi. Il n'y a personne à qui je puisse parler de ces choses et de ce qu'elles signifient.
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Ce que tous les hommes pensent, au contraire des femmes, c'est qu'ils vont atteindre les étoiles.
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Bon, mieux valait un homme mystérieux qu'un mystère résolu, car on risquait de se retrouver avec une réponse peu souhaitable.
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Video de Ann Beattie (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ann Beattie
Ann Beattie - L'état où nous sommes .À l'occasion de la 8ème édition du festival America, le festival de littératures et cultures d'Amérique du Nord, Ann Beattie vous présente son ouvrage "L'état où nous sommes" aux éditions Christian Bourgois et traduit en français par Anne Rabinovitch. Rentrée Littéraire 2016. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/170879/ann-beattie-l-etat-ou-nous-sommes-nouvelles-du-maine Notes de Musique : "TENNESEE HAYRIDE" by Jason Shaw - Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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