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Whilce Portacio (Illustrateur)Shea Anton Pensa (Illustrateur)Erik Larsen (Illustrateur)
EAN : 9781302916411
496 pages
MARVEL - US (19/02/2019)
4/5   1 notes
Résumé :
Delivering justice from New York to Japan! Gary Saunders is on death row - but the law doesn't move quick enough for the Punisher! The kids at Malcolm Shabazz High School had better behave for their new substitute teacher - Mr. Castle! But how does that lead to Frank trying to topple the Kingpin? He's determined to take Wilson Fisk down once and for all - and it's all building to a brutal faceoff ! Then, Frank heads to Las Vegas in search of an assassin! A knockout ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Punisher Epic Collection: Circle Of Blood (minisérie de 1986, épisodes 1 à 10, Assassin Guild) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant : une connaissance très superficielle du personnage suffit. Il comprend les épisodes 11 à 25 et les numéros annuels 1 & 2, initialement parus en 1988/1989, écrits par Mike baron, sauf pour les histoires courtes des numéros annuels écrites par Roger Salick, Mark Gruenwald et Peter Sanderson. Whilce Portacio a dessiné les épisodes 11 à 18, avec un encrage de Scott Williams. Erik Larsen a dessiné les épisodes 21 à 25, avec un encrage de Scott Williams (épisodes 21 à 24) et Al Williamson (épisode 25). L'épisode 19 a été dessiné par Larry Stroman et encré par Randy Emberlin. L'épisode 20 a été dessiné par Shea Anton Pensa et encré par Gerry Talaoc.

Annuel 1 - Punisher se trouve à Bogotta sur la piste du plus grand laboratoire de cocaïne du pays. Il va devoir affronter des individus dans des armures métalliques dans le cadre des Guerres de l'Évolution. Épisodes 11 à 20 - Dans le nord du Mexique, Punisher est en embuscade sur les hauteurs d'un ravin, attendant la voiture ouvrant le chemin pour un camion acheminant des immigrés clandestins vers la frontière. Il est neutralisé et reprend conscience dans la cabane d'un indien nommé Pepe le Brujo. L'état de l'Utah ne cesse de remettre à plus tard l'exécution d'un meurtrier et violeur récidiviste : Punisher a décidé qu'il devait aider l'état à faire aboutir la décision du juge. le violeur a réussi à s'échapper et Punisher le poursuit avec l'aide d'Ortiz et de sa femme Conchita. Winston Piper (29 ans) ressemble à un adolescent et se fait passer pour un étudiant dans un lycée. Frank Castle se présente comme professeur remplaçant pour animer un cours d'études sociales. Wilson Fisk commence à être plus qu'agacé par l'élimination de ses sbires par Punisher : il engage mister Kliegg pour l'éliminer. de son côté, Frank Castle a décidé d'attaquer Wilson Fisk en personne et de l'éliminer. Il a constitué un petit groupe autour de lui : Microchip (Lowell Bartholomew Ori), Reese McDowell, Vernon Brooks, Conchita Ortiz. Frank Castle a récupéré quelques paquets de coke et les vend aux plus offrants. Chaque fois qu'un acheteur se pointe, il l'abat et empoche l'argent. La dernière transaction tourne mal et une femme meurt. Punisher va traquer le meurtrier Spider Roque dans l'outback australien. Frank Castle se trouve à Las Vegas pour tuer l'assassin Belzer avant que ce dernier ne tue un témoin clé dans une affaire.

Annuel 2 Atlantis attacks - Punisher fait équipe avec Moon Knight (Marc Spector) pour neutraliser un gang à la solde de Viper, des individus avec une peau squameuse, et une fâcheuse habitude à manger des souris vivantes. Microchip se retrouve à aider la famille asiatique qui tient le restaurant où il va manger du porc au gingembre, car ils sont victimes d'un racket. Frank Castle se trouve à Philadelphie et il arrive avec son sac de sport dans un bâtiment abritant une salle d'entraînement avec un ring de boxe. Il se présente à l'accueil et paye pour un casier et une serviette propre. le boxeur BJ Johnson est en train de s'entraîner. Son manager Les Daniels offre 300 dollars à tous ceux qui acceptent de monter sur le ring et qui tiennent 3 rounds contre BJ. Castle se déclare intéressé par l'offre et monte sur le ring. Il envoie BJ au tapis dans le premier round, après un coup peu orthodoxe. Il encaisse durement et se retrouve au tapis au deuxième round. Daniels lui donne 100 dollars et lui demande de déguerpir fissa peu content de ce coup en traître. BJ Johnson rencontre ensuite sa copine Iris Green. Comme il est bien protégé, Castle va essayer de l'atteindre en s'en prenant à elle.

Créé en 1974, par Gerry Conway, John Romita senior et Ross Andru (apparu pour la première fois dans Amazing Spider-Man 129), Punisher acquiert une autre stature avec la minisérie de 1986, écrite par Steven Grant, dessinée par Mike Zeck et encrée par John Beatty. En 1987, il a droit à sa série mensuelle, et Mike Baron parvient à trouver une ligne directrice qui permet à Frank Castle d'échapper au registre des superhéros pour devenir un redresseur de torts éliminant définitivement la racaille qui le mérite bien, avec des dessins âpres de Klaus Janson (voir tome précédent). Il y a un réel plaisir cathartique à voir ainsi un individu apporter des solutions simples (et même simplistes) dans un monde simple (en fait simpliste). le lecteur revient donc avec plaisir découvrir la suite de ces frappes chirurgicales rapides et définitives. Contre toute attente, Mike Baron s'en sort bien avec le crossover obligé de l'événement passant d'un numéro annuel à l'autre, en restant dans une opération commando, sans gugusse costumé. Mark Texeira est dans un registre suffisamment réaliste pour l'histoire, et l'encreur Scott Williams fait de son mieux pour conserver l'apparence des dessins de Portacio. le deuxième annuel est un peu moins réussi parce qu'il y a un superhéros de présent, et que les ennemis ont une fibre surnaturelle. Par contre Bill Reinhold est plus dans le ton de la série avec des dessins dans un registre réaliste. le lecteur apprécie le kitsch des 6 pages dessinées par Jim Lee dans lesquelles Castle explique ses techniques de combat par l'exemple sur des criminels, avec un scénario de Roger Salick qui donne l'impression de savoir de quoi il parle.

Pour le premier tiers des épisodes, le lecteur retrouve les dessins de Whilce Portacio. Ce dernier continue à dessiner à la manière de Jim Lee, avec Scott Williams réalisant un encrage vif et tranchant. le lecteur ressent que vers les deux derniers épisodes qu'il illustre, l'artiste avait du mal à tenir la cadence, et que les fonds de case commencent à s'appauvrir, que l'encreur doit compléter les dessins. Dans certaines cases des épisodes précédents, il sent bien que Scott Williams prend plaisir à étoffer les décors esquissés par Portacio. Ce tandem Portacio + Williams réalise des planches impressionnantes de clarté factuelle et de testostérone. La narration visuelle est parfaitement en phase avec la narration sèche et factuelle de Mike Baron, donnant à voir des personnages avec une petite touche d'exagération pour leur donner une apparence plus dangereuse, mais sans tomber dans les clichés visuels propres aux superhéros, avec des scènes d'action brèves et remplies de mouvement. le lecteur prend mieux conscience de cette qualité narrative en comparant ces épisodes à celui dessiné par Larry Stroman plus plat, ou celui dessiné par Shea Anton Pensa plus encombré.

Les 5 derniers épisodes sont dessinés par Erik Larsen, devenu célèbre en dessinant puis en écrivant Spider-Man, et ensuite pour sa création Savage Dragon. C'est encore Scott Williams qui encre les 4 premiers épisodes. S'il n'est pas familier de ce dessinateur, le lecteur retrouve les finitions acérées de Williams, et remarque juste que les personnages ont silhouettes à la morphologie plus exagérée (la taille de guêpe d'Iris Green, la largeur d'épaule de Frank Castle), des visages aux formes plus anguleuses, et des postures parfois moins élancées. Cela devient beaucoup plus marqué avec l'encrage d'al Williamson pour l'épisode 25. S'il est familier de l'artiste, le lecteur ne peut pas s'empêcher de remarquer les postures empruntées à Jack Kirby, régulièrement utilisées par Larsen dans ses comics de superhéros, ce qui diminue la qualité de l'immersion, apportant une saveur superhéros aux histoires, avec ces cabrioles s'éloignant de l'impression de réalisme de Portacio. du coup ces aventures semblent marquées par une impression de second degré, comme si le dessinateur ne peut pas s'empêcher de dire qu'il ne croit pas un seul instant à ces règlements de compte, avec des pluies de balles.

Mike Baron a retenu les leçons de la minisérie de Steven Grant, conservant la sécheresse factuelle de son écriture, le manque d'émotion de Frank Castle, sa remémoration chronique de la mort de sa famille (= rappel régulier de ses origins en 1 ou 2 cases maximum), le fait qu'il couche avec une femme (une fois au cours de ces 15 épisodes). Visiblement, le scénariste a dû se plier aux diktats des responsables éditoriaux lui demandant que Castle porte son costume de Punisher dans chaque épisode, alors qu'au début de la série il avait pu s'affranchir de ses gants blancs, de ses bottes blanches, de sa tunique complète, pour n'arborer qu'un crâne blanc sur le torse. Par contre, il a la liberté de le faire évoluer en dehors de New York, et de s'en prendre à toute forme de crime. le lecteur suite donc Punisher en Inde, au Mexique, en Australie. Il le voit dézinguer des passeurs malhonnêtes, des trafiquants de drogue, des faux révolutionnaires, un tueur à gages, un parrain de la pègre, des entraîneurs d'un camp de ninja de pacotille, etc. Mike Baron respecte à la lettre l'engagement implicite qui veut que Frank Castle ne laisse personne vivant. Il écrit deux histoires plus longues, chacune découpée en chapitre qui correspond à une mission intermédiaire : se préparer pour abattre Kingpin, retrouver Iris Green. Dans les 2 cas, il s'agit de se rattacher à un coin de l'univers partagé Marvel, le Kingpin, puis le groupe de ninjas des Shadowmasters (voir Punisher: Shadowmasters créé par Carl Potts), mais toujours sans croiser le chemin d'un superhéros, sans les mentionner. Baron réussit à conserver le rythme soutenu dans chaque chapitre, sans alourdir sa narration par des rappels. le lecteur prend conscience de l'imagination et de la force de conviction de Mike Baron lorsque Frank Castle assume les fonctions de professeur remplaçant et que ça marche.

Ce deuxième tome regroupant les épisodes écrits par Mike Baron se lit avec beaucoup de plaisir. Whilce Portacio et Scott Williams réalisent des planches efficaces et tranchantes. Mike Baron montre Frank Castle totalement polarisé sur sa mission, mais avec encore quelques traces d'humanité, à commencer par sa faillibilité. D'un autre côté, les planches d'Erik Larsen sont tout aussi dynamiques, mais trop influencées par Jack Kirby pour complètement rester dans le ton du récit réaliste, et la mission au Japon s'éloigne du criminel du mois pour un registre moins plausible.
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