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EAN : 9781503940192
438 pages
AmazonCrossing (21/02/2017)
3.77/5   48 notes
Résumé :
« Mon amour, avant tout, je dois te dire que je t'aime (?), je n'ai pas choisi de vous quitter. »Alors qu'il rentre chez lui après avoir enterré Natalie, la femme de sa vie et la mère de ses trois enfants, Luke Richardson trouve sur le sol de l'entrée une enveloppe bleue sur laquelle son nom est inscrit, d'une écriture qu'il connaît bien : celle de son épouse disparue. Bouleversé, il découvre une lettre de Natalie, rédigée le jour de sa première séance de chimiothér... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Un grand merci aux éditions amazon pour l'envoi de ce roman.

J'ai eu assez peur en ouvrant ce roman de ce qui allait m'attendre. Les premières pages se tournent sans difficultés mais nous rappellent étrangement un best-seller planétaire : P.S. : I love you de Cecilia Ahern. C'est assez dérangeant comme première impression mais plus l'on avance dans le roman et plus celui-ci prend une direction différente.
Ce roman est vraiment riche en émotions : qu'ils soient positifs ou négatifs, on passe réellement par tous les sentiments possibles et inimaginables. de la tristesse au moment de joie, de la jalousie aux retrouvailles...
J'ai vraiment aimé ce schmilblick familial où l'on ne sait plus trop bien ce qui est vrai de ce qui est faux. On entre alors dans une sorte de huis-clos où tout est lié sans que l'on le sache vraiment. de ce côté-là, l'histoire va vraiment très loin et tant mieux ! Honnêtement, en ouvrant ce roman, je ne m'attendais pas du tout à lire ça et la surprise a été vraiment bonne.
J'ai également beaucoup apprécié la diversité des thèmes abordés : l'adoption et les naissances sous X, la maltraitance familiale et envers les enfants... Ce sont des thèmes difficiles à aborder et, ici, c'est fait avec justesse. En effet, certains événements ou situations pourraient paraître tirées par les cheveux mais elles sont racontées d'une façon si crédible qu'on ne peut douter de leur véracité.
La conclusion a quelque chose de terrible mais elle est aussi très belle. J'espère sincèrement que Luke pourra passer au-dessus de tous ces non-dits pour profiter de sa jolie famille et des possibilités qui s'ouvrent à lui.

Luke est un personnage assez attachant bien que certaines de ses actions nous donnent clairement envie de le détester. Mais, en se mettant à sa place, on comprend aisément pourquoi il agit de la sorte... J'ai aimé son sens de la justice et son envie de connaître la vérité même si ça doit faire mal : ça m'a permis de me retrouver en lui.
J'ai eu un vrai coup de coeur pour Annie. Sa sensibilité à fleur de peau bien cachée sous son masque m'a beaucoup touchée... J'ai aimé la force qu'elle donne à la famille de Luke après le départ de Natalie et son soutien sans faille.
Les enfants de Luke et Natalie ainsi que Jessie sont vraiment extra' et mignons. Ils sont dans une période difficile de leur vie et, pourtant, ils ne baissent pas les bras.

C'était la première fois que je découvrais l'univers d'Emilie Bleeker et j'ai réellement été conquise par Quand je serai partie. Les sentiments qui y sont décrits sont vraiment forts et crédibles alors, forcément, je n'ai pas pu m'empêcher de verser une petite larme par moment...
Une belle histoire a découvrir.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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J'ai mis quelques jours à lire ce roman, premièrement parce qu'il contient plus de 400 pages, et ensuite parce qu'il se lit doucement et avec émotion. Avec un air de PS : I love you au premier abord, ce roman glisse ensuite dans une sorte d'enquête policière. Les thèmes du deuil, de la maladie, de la famille, des violences conjugales et de l'amour y sont abordés, tout autant que la résilience, l'entraide et l'amitié. Même si je l'aurai préféré un peu plus court, il n'en reste pas moins un beau roman humain qui sait nous surprendre par son dénouement.

L'écriture d'Emily Bleeker sait nous faire passer les émotions sans en faire trop. Les personnages sont crédibles même si l'histoire elle, peut paraître un peu tortueuse par moments. Cela ne m'a pas gênée lors de ma lecture car c'est fluide, langoureux et surtout, j'ai fini par vraiment vouloir découvrir quel était donc ce secret si durement caché par Natalie, la défunte épouse.

« La lettre de son épouse n'avait pas guéri le trou béant qui lui brûlait la poitrine comme si un organe vital lui avait été retiré, mais elle avait réussi un autre tour de force : pour la première fois depuis des mois, il n'avait pas peur du lendemain, parce qu'elle avait promis qu'il y en aurait d'autres. Elle avait bien dit qu'elle comptait continuer à lui écrire ? »

Je dois dire que c'est la deuxième moitié du roman qui m'a le plus passionnée. La première aurait mérité d'être un peu plus courte et j'ai eu peur de ressentir trop de longueurs au final, ce qui n'a pas été le cas heureusement. de même que le fait que le sujet soit difficile n'a pas rendu ma lecture insoutenable et pleurnicharde. Et je remercie l'auteure pour cela, car les émotions sont bel et bien nichées au creux des pages, elles ont fait battre mon coeur, mais les larmes n'ont pas sauté dans ce ravin du bord de mes yeux encore et encore. Et pourtant je suis sensible…

« Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour que mon propre corps se retourne contre moi ? Ce cancer ne se rend-il pas compte que j'ai des enfants ? Qu'en me tuant, il va marquer leurs vies plus que n'importe quelle cicatrice qu'il laissera sur ma peau ? »

Mais je pars du principe que les sujets difficiles de la vie doivent être abordés, parce qu'ils constituent le quotidien de nombreuses personnes et que de notre côté, nous pouvons bien en lire l'histoire, même si ce n'est pas toujours évident. Prendre conscience de la dureté de l'existence est important pour moi, afin de ne pas m'enfermer dans mon carcan, afin de m'ouvrir toujours plus. Pour comprendre tout simplement. Et quand tout cela est raconté de façon sincère, juste et sans pathos dans un livre, alors je trouve qu'il mérite d'être lu. Quand je serai partie en est un exemple. Et c'est certainement parce que son auteure a dû lutter contre cette terrible maladie qu'elle a su, avec le tout le recul nécessaire, transmettre de façon si juste tous les questionnements et toutes les vérités qui en incombent.

« Peut-être s'était-il trompé quand il avait dit à Natalie qu'il n'aimerait plus jamais personne. Peut-être aurait-il dû dire qu'il n'aimerait jamais personne de la façon dont il l'avait aimée, elle. »

Ceci dit, chacun le ressentira probablement différemment, selon son vécu, son passé, son présent. C'est le propre des romans qui traite de sujets réellement profonds et douloureux. Mais l'auteure ne sombre pas dans l'apitoiement, elle délivre une leçon de vie tout en passant par le genre Roman policier, ce qui apporte un vrai plus à l'histoire et un petit côté addictif.

En bref, j'ai beaucoup apprécié ce roman « contemporain dramatico policier » qui livre, à travers les nombreuses lettres turquoises d'une épouse et mère décédée du cancer, un véritable message de vie. Les sujets abordés sont forts et émouvants mais l'auteure a su doser ce cocktail de sentiments afin d'en sortir une histoire équilibrée qui est agréable à lire et à ressentir. Un épilogue ne m'aurait pas déplu car j'ai subi une petite frustration dans les dernières lignes, mais je suppose qu'aller au-delà de la morale qui avait déjà été délivrée aurait été un trop-plein, alors disons qu'il faut parfois savoir s'arrêter ;)
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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Un roman platonique 3*

Le titre "quand je serai partie" est évocateur. Il sous-entend qu'une fois l'héroïne partie, ce ne sera pas terminé. Il se passera quelque chose. Elle laissera un souvenir, des traces ou plus ? Ce titre s'annonce comme une promesse.

> ce que j'ai aimé :

C'est un sacré défi de baser l'histoire de son roman sur une femme décédée d'un cancer qui envoie des lettres post-mortem à son mari. Et c'est ce qui m'a intriguée en lisant la présentation de l'Editeur. La première question qui vient à l'esprit c'est "qui poste les lettres ? " et dans quel but ?

A l'heure des réseaux sociaux, il nous est possible de laisser des vidéos, des messages à nos proches une fois que nous serons partis, un concept moderne intéressant, une façon pour nous de rester encore un peu avec nos proches, de prolonger notre vie. L'épouse du roman utilise les services postaux et un complice pour envoyer les lettres à son mari. L'atmosphère est mystérieuse.

Les développements de l'histoire autour de ces courriers sont intéressants.

Secrets, mensonges, trahisons, non-dits... le mari va de surprise en surprise et se livrer à une véritable enquête pour démêler cette histoire, taire ses doutes, et révéler la vérité. Autant dire que sa phase de deuil ne sera pas de tout repos.

Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler ce roman qui est pour moi assez platonique : il se passe autour de l'absente (l'épouse Nathalie) qui est finalement très présente dans ce roman. le mari devient un personnage secondaire.

Si cette relation n'est plus charnelle mais basée sur le souvenir que le mari a de Nathalie, progressivement le souvenir de cet amour se transformera en interrogation : a-t-il vraiment connu sa femme ?

> J'ai moins aimé :

Trop de longueurs à mon goût (438 pages quand même) qui ont nui au rythme de ce roman. Certains paragraphes de la vie quotidienne sont sans intérêt même s'ils cherchent à mettre en avant comment vit la famille ou le mari en l'absence de Nathalie.

L'absence de passion. J'aurais aimé plus de réactions émotives dans les sentiments face au deuil, face aux mensonges, à la souffrance du mari, les événements auraient eu plus de peps et un côté dramatique non négligeable... Seul l'aspect médical (la chimiothérapie) relève l'ensemble pour lui donner une note tragique.

En conclusion : Je suis restée spectatrice de cette histoire trop platonique, certes intéressante, je n'ai pas été charmée par le style de l'auteur, je fus trop détachée pour être émue. J'attribue la note moyenne de 3*.

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Je viens de terminer ce roman et je me sens à la fois frustré et heureuse d'avoir découvert ce roman. le synopsis est loin d'être à la hauteur face à la qualité de l'histoire. Je suis loin d'être déçue.

J'ai été étonné de découvrir qu'Amazon avait sa propre maison d'édition avec toute une bibliothèque disponible. Malgré le fait que j'ai une Kindle je ne suis pas souvent sur le store d'Amazon c'est pour cela.

On retrouve donc Luke quelque temps après qu'il ait perdu sa femme, emportée par un cancer. Il doit apprendre à vivre sans elle, et continuer à élever ses enfants, seul. Il est très soutenue par Annie la meilleure amie de sa femme mais il découvre que sa femme avait quelques secrets. Et là toute sa vie risque de basculer lorsqu'il va découvrir ce que renferment ces secrets.

Au départ moi je pensais que cette histoire allait être un roman dramatique simple, sa femme meurt et il réapprend à vivre sans elle. Mais pas du tout, tout une intrigue va se mettre en place au fil de la lecture. Je ne m'y attendais pas du tout et ça m'a agréablement surprise. J'ai dévoré la seconde partie du roman d'une traite.

Au début, la lecture est plus difficile mais lorsque l'intrigue commence à se mettre en place, nous lecteur somme absorbé très rapidement par l'histoire.

Le personnage de Luke est un personnage très attachant, il renferme un passé tellement noir mais lui est quelqu'un de tellement gentil, honnête, prêt à aider son prochain. Je l'ai vraiment beaucoup apprécié.

Le dernier chapitre m'a totalement frustré car j'en voulais plus, je voulais savoir ce qui se passe après cette révélation et non l'auteur nous laisse comme ça avec notre imagination.

Merci à l'auteur pour ce moment de lecture et je conseille ce roman à 100%.
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Je me suis rendue compte ce week-end que ce titre avait été honteusement oublié dans ma liseuse. Pendant plusieurs mois. Allez savoir pourquoi, je devais être débordée à ce moment-là, les éditeurs ayant tendance à confirmer des envois tous en même temps. Il fallait donc que j'y remédie parce que je n'aime pas laisser traîner les SP.
Dès les premières lignes, j'ai été embarquée. Parce qu'honnêtement, je n'étais pas sûre d'apprécier, rapport que mon expérience avec les bouquins publiés par Amazon est plutôt en dents de scie. Mais des dents de scie qui auraient beaucoup tendance à être en bas, quoi.
Bah là, non. On rencontre Luke, tout juste veuf et père de trois enfants. Luke, qui est paumé, malheureux, qui se sent incapable de prendre soin de sa famille, Luke qui est accablé de chagrin et n'imagine pas une seconde que le vie puisse continuer.
Mais, le lendemain de l'enterrement de sa femme, il reçoit une lettre, dans une enveloppe turquoise. Un lettre de Natalie. Natalie qui est morte, donc. Mais qui n'a pas envie que son décès enlève la joie de vivre de sa famille, et qui va donc commencer par aider son mari à aller mieux.
De petits mots, en conseils pas toujours avisés, d'aide demandée à des tiers, Natalie va essayer d'aider son mari à faire son deuil. C'est parfois maladroit, mais heureusement, Annie, sa meilleure amie va vite s'immiscer dans la vie de la famille pour aider Luke à gérer les enfants, tout comme Jessie, la baby-sitter recrutée au préalable. Finalement, malgré le malheur, la douleur, le chagrin, les Richardson sont bien entourés.
Ils en auront besoin car Luke va vite découvrir que sa femme lui cachait quelques secrets de son vivant qu'elle va lui révéler peu à peu post-mortem.
J'ai un peu moins adhéré à la surenchère des secrets, au récit qui passe presque en mode enquête, mais la sensibilité de la plume de l'autrice m'a évité de lever les yeux au ciel et m'a permis de rester immergée dans le récit. Je n'ai clairement pas vu passer les 400 et quelques pages.
Comme je l'ai dit, la plume d'Emily Bleeker y est pour beaucoup. Mais les thèmes qu'elle aborde et sa façon de le faire sont clairement le point fort de ce roman. de la maladie au travail de deuil, de la maltraitance aux secrets que chacun peut cacher, de la force d'une famille soudée au soutien d'une amitié solide, chaque fois, ça marche. On est ému, on a envie d'en savoir plus, on a aussi parfois envie de poser un peu le livre pour souffler. Parce qu'il y a beaucoup d'émotions dedans. Je n'ai pas pleuré parce que ça m'arrive très rarement, mais toutes les bonnes intentions de Natalie et l'injustice de la situation, sans parler de la détresse de ceux qu'elle laisse derrière elle, cela risque fort de vous émouvoir. Voire de vous faire pleurer comme des madeleines si vous avez un peu moins un coeur de pierre que moi.
On peut parfois déplorer quelques longueurs, mais vraiment rien de catastrophique ni qui nuise à la lecture.
Au final, je regrette vraiment de ne pas m'être penchée sur son cas plus tôt dans l'année, parce qu'il ne méritait pas d'attendre si longtemps dans ma PàL !
Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
La lettre de son épouse n’avait pas guéri le trou béant qui lui brûlait la poitrine comme si un organe vital lui avait été retiré, mais elle avait réussi un autre tour de force : pour la première fois depuis des mois, il n’avait pas peur du lendemain, parce qu’elle avait promis qu’il y en aurait d’autres. Elle avait bien dit qu’elle comptait continuer à lui écrire ?
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Au moins, quand vous pleurez, personne ne se permet de remarquer que vous prenez les choses plutôt bien ni que vous devez être soulagé de ne plus la voir souffrir. Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que l’on peut très bien se donner l’air de tenir le coup sans véritablement reprendre le dessus pour autant.
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C’est logique : après tout, la chimio n’est jamais qu’un poison. Le Dr Saunders me répète sans arrêt que c’est un « bon » poison… Voilà bien le meilleur oxymore que j’aie jamais entendu !
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Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour que mon propre corps se retourne contre moi ? Ce cancer ne se rend-il pas compte que j’ai des enfants ? Qu’en me tuant, il va marquer leurs vies plus que n’importe quelle cicatrice qu’il laissera sur ma peau ?
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Quatorze ans, c’était un âge bien assez difficile comme cela sans avoir en prime à faire le deuil de sa mère, et il n’était pas encore à court de larmes… Peut-être les ados avaient-ils plus de larmes que les autres à cause des hormones ?
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