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EAN : 9782819504559
464 pages
Les Nouveaux Auteurs (01/02/2018)
3.75/5   18 notes
Résumé :
Un roman noir teinté d'humour et de bonté.
Castenois, un petit village tranquille, paisiblement couché au bord des vignes. La vie y est simple, sereine et amicale... Jusqu'à ce jour où le coup de tonnerre éclate : le fils des Bazet, le petit Romain, âgé de 12 ans seulement, est retrouvé mort. Un article de journal vient mettre le feu aux poudres : " L'enquête à propos de la mort du jeune Cyril C., douze ans, que ses parents avaient retrouvé défenestré, s'est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Que dire après toutes ces critiques dithyrambiques sans me faire lyncher ? Parce qu'avec moi la recette n'a absolument pas fonctionné, alors que le sujet m'intéressait hautement.
Deux choses m'ont plus particulièrement irritée : à commencer par le duo "d'enquêteurs" si on peut appeler comme ça deux personnes sans aucune légitimité à aller fouiner et interroger le personnel d'un collège, le curé, et, plus choquant, des familles qui viennent de perdre un enfant dans des circonstances dramatiques. Tout ça parce que la grand-mère d'un de ces pieds-nickelés connaissait l'une des jeunes victimes ! Enfin franchement, je viens bien qu'on traite un sujet très grave avec humour, mais était-il vraiment besoin de faire appel à de telle caricatures ! Un journaliste free-lance gay (mais il pourrait tout aussi bien être beur, ou albinos, ou cul-de-jatte, ça n'ajouterait rien de plus) passionné par Gaudi, censé écrire un article sur la Sagrada Familia , et dont l'alibi pour "enquêter" est qu'il connaît un flic et un éduc' spé. Et une espèce de croisement entre Jessica Rabbit et Claudine du Club des Cinq, prof de SVT (mais qui est en congé pour rédiger une improbable thèse), ce qui ne l'empêche pas de porter des jugements pour le moins abrupts sur le personnel de l'Educ'Nat'. Je ne sais pas si elle ferait long feu dans un collège de zone REP, en tout cas elle a une approche bien singulière dans ses rapports avec les gens en général.
Niveau personnages, à part ces deux énergumènes, on a aussi Mamilou, la fameuse grand-mère, fumeuse invétérée de sa propre production de beu, et bien plus sympa que sa caricature de petite-fille. Et les enfants, principaux protagonistes des drames qui se jouent dans ce village proche de Sélestat.
Ce qui m'amène à mon second motif, disons d'incompréhension : pourquoi avoir transformé (à peine d'ailleurs) les noms de certains lieux où se déroule l'intrigue, par exemple Châtenois devenu Castenois, alors que d'autres tout proches ont eu le droit de garder leur véritable identité, par exemple Ribeauvillé dont l'auteur donne même le vrai nom des établissements scolaires ? Quel est l'intérêt ? Soit on connaît la région et on situera sans peine, soit on ne connaît pas et ça ne sert à rien !
Enfin on comprendra sans mal que cette lecture m'a souvent exaspérée, notamment lors des descriptions répétées jusqu'à plus soif des fringues et du physique de Françoise Saural (la prof). L'auteur a-t-il touché des dividendes de la maison Louboutin ? du coup j'ai eu un mal de chien à me concentrer sur l'intrigue en elle-même, j'ai eu envie de balancer le livre à plusieurs reprises. Et c'est vraiment dommage, parce qu'il y aurait eu moyen de le rendre plus intéressant, le sujet est fort, l'approche pas banale, et le suspens présent. C'est pour ces éléments positifs que je ne suis pas encore plus sévère dans ma note, mais je reste sur une impression de rendez-vous gâché. Dommage !
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Il faut savoir faire preuve de patience avec Stéphane Gérard. Son précédent (et premier) roman date de 2012 (l'excellent Thalamus). Il aura fallu six ans pour enfin retrouver sa plume. Quand saignent les louves en vaut la peine, et lui permettra de toucher une nouvelle vague de lecteurs.

Les deux romans sont liés par leur personnage principal, mais les deux intrigues sont totalement déconnectées. Là où son premier thriller se coulait dans la veine scientifique, celui-ci serait plutôt à qualifier de « social ». Autre ambiance, autres moeurs.

Le fond est grave, pesant. La forme plus légère (parfois). C'est la patte de l'auteur, déjà appréciée avec son premier livre : traiter de thèmes difficiles tout en proposant des personnes hautes en couleur. Ça donne un thriller assez atypique par son ton et la truculence de ses dialogues.

Pourtant, que la thématique est difficile ! Cette histoire de louveteaux touche au coeur et Stéphane Gérard a su trouver les mots pour émouvoir sans en faire trop, ni dans le pathos ni dans le voyeurisme malsain. Un équilibre précaire mais qui tient tout au long des 450 pages.

Avec de l'humour, on peut faire retomber (ponctuellement) la pression. L'écrivain joue avec ses personnages, s'amuse avec eux. A l'image de Françoise, sorte de bimbo qui pourrait paraître totalement superficielle, alors qu'elle sait faire preuve d'une sacrée répartie, d'une belle intelligence et d'une réelle empathie. Il ne faut pas s'arrêter aux apparences, lorsqu'elles sont trop excessives. Excessif, c'est bien un mot qui sied à cette représentante de l'éducation nationale, en train d'écrire une thèse dont elle seule comprend le titre. Elle se transforme en enquêtrice empêtrée dans une succession de faits divers. Ils vont la tirer vers des pénombres qu'elle va tenter de sonder.

L'auteur a travaillé son sujet, et a fait des recherches sur cette thématique assez peu traitée (il nous explique d'ailleurs parfaitement pourquoi on en parle peu). La facétie des échanges n'est qu'un paravent qu'il entrouvre peu à peu sur l'horreur.

C'est un vrai thriller, nombre de codes sont là, avec une manière de pousser le lecteur à soupçonner tout le monde. J'ai eu peur que cet exercice ne joue des tours à l'écrivain. Mais il s'en sort plutôt bien, même si j'ai trouvé que le dernier tiers tirait un peu en longueur.

Quand saignent les louves est un thriller qui a de quoi toucher le grand public, malgré son sujet difficile. Stéphane Gérard a l'art de jongler avec l'humour pour contrebalancer la noirceur de l'intrigue. Ses personnages ont des traits de caractère parfois exagérés, mais c'est pour mieux nous toucher lorsque l'on gratte la surface. Un roman écrit avec le coeur, assurément.

PS : je fais part de ma totale incompréhension face au choix de la couverture, totalement hors de propos. On dirait que l'éditeur et moi n'avons pas lu le même livre…
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Un thriller socio-psychologique parfaitement documenté dans lequel l'auteur met sous la lumière un sujet sensible, rarement (voir jamais) abordé dans ce type de littérature. Il s'agit d'un problème encore grandement tabou, surtout en France. J'avoue, peut-être parce que je suis une femme « ordinaire », avoir eu du mal à me mettre à la place des personnes concernées.
Stéphane Gérard amène le sujet en douceur (d'où probablement un manque de suspense dans la première moitié du livre)... mais surtout sans tomber, à aucun moment, dans le sordide où le voyeurisme, et aussi, sans juger !
L'histoire et les faits que l'enquête va dévoiler sont d'une grande noirceur. Sordidité contrebalancée par l'humour du couple d'enquêteurs plutôt inhabituel, liés par une très solide amitié.
Elle, prof' en congé sabbatique, c'est l'énergique et l'exubérante Francoise que l'auteur lui-même a défini (dans un interview) comme « attachiante », avec un faible pour les Louboutins.
Lui, journaliste free-lance passionné par Gaudi, c'est Sylvain, homosexuel discret et plus placide.
Ces deux-là se connaissent extrêmement bien et leurs bisbilles et réparties pleines d'humour agissent comme des soupapes permettant au lecteur de respirer et de « digérer » ainsi cette face cachée de certains êtres humains.
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Après l'excellent "Thalamus" qui me semble être sorti il y a des années lumière, retour de Stéphane Gérard avec ce nouveau roman.
Je lui avais adressé un petit message sur BlaBlaBook l'informant du commencement de ma nouvelle lecture et lui indiquant que je me marrais beaucoup car il a un don certain pour des associations d'idées amenant des expressions franchement hilarantes.
Le début (je ne parle pas ici du chapitre 1 mais du premier 1/4 du livre) est vraiment très drôle et je dois dire que cela fait du bien !
Entre le look totalement excentrique de Françoise, la mami qui fume du shit qu'elle cultive dans son jardin et ses formules sorties de nulle part, je dois dire que j'ai beaucoup ri.

Ok, je n'ai pas ri longtemps.
Je vais devoir vous refaire le coup de le chronique qui ne dit rien parce que le thème de ce bouquin est tenu secret. Si vous le révélais, je devrai vous couper la langue après. On va donc éviter d'en arriver à de telles extrémités.
La 4ème de couverture ne révèle rien,
La presse, pour les quelques articles lus ne révèle rien.
Je ne vais pas faire ma gourde !

Voilà ce que je peux vous dire sans me faire couper en rondelles.
A Castenois, petite commune calme où il ne se passe jamais rien, des garçons des 12 ans vont se suicider ou disparaître.
La scène d'ouverture vous glace littéralement le sang : Romain Bazet, 12 ans est retrouvé mort dans sa chambre, juste avant le diner.
Cyril, lui, semble avoir été victime d'un terrible accident.
Anthony est porté disparu puis revient chez lui dans la même journée mais complètement bouleversé.
Le calme de la petite ville semble en prendre un coup et les gamins de 12 ans ont l'air de devenir des victimes potentielles.
Mamilou, une petite grand-mère à la sagesse des anciens, plutôt moderne dans son goût pour les pétards, connaissait bien Romain. Elle l'avait trouvé changé. Elle est persuadée qu'il se passait quelque chose de très grave dans sa vie. Elle demande à Françoise, sa petite-fille et Sylvain, l'ami de celle-ci de mener l'enquête.
Savourez le portrait de la grand-mère !!! Exceptionnelle la mami !
"Le vie est une tartine de merde, et on est obligé d'en manger chaque jour." Si ce n'est pas de la philosophie ça !
Les deux là, c'est le couple improbable même s'ils ne forment pas réellement un couple.
Lui est journaliste, elle prof. Prof bimbo, je ne sais pas si ça existe d'ailleurs.
Prof qui fait une thèse au titre totalement improbable : rôle des phospholipides anioniques dans la régularisation de la signalisation des brassinostéroïdes. Vous avez compris un truc ?
Stéphane Gérard est lui-même prof, vous le saviez ?
Sa description de l'univers carcéral de l'éducation nationale m'a fait beaucoup rire.

Ne vous y trompez pas, même si le lecteur sourit ou rit même parfois, nous sommes bien dans un polar. L'auteur a pris la décision d'atténuer par des sourires, le thème très lourd, sujet de son livre.
Je n'avais jamais vraiment réfléchi à cette problématique qu'il soulève ici, je ne m'étais même jamais posé la question. La 4ème de couverture parle de "coup de dynamite qui va remuer les consciences et faire exploser les certitudes". Oui, ça va exploser dans les chaumières !
J'avais souligné plein de passages intéressants du livre, des articles du code pénal, ou des questionnements vraiment intéressantes soulevés par l'auteur, mais je ne peux pas les joindre à cette chronique pour les raisons que vous connaissez.

Je préfère dire que parfois un bouquin, et parfois même un polar, peut réveiller les consciences, ou oser parler d'un sujet totalement tabou.
C'est la cas ici.
C'est fait intelligemment, sans verser dans le pathos.
C'est fait sans scènes où se déverseraient des hectolitres de sang.
C'est fait avec une dose d'humour pour contrebalancer l'horreur du sujet.
C'est fait avec des réflexions pertinentes sur notre époque (par exemple, le rôle des médias dans la pensée collective ou les incohérences de la justice).
C'est très bien fait. Dans un mélange des genres parfaitement dosé.

J'imagine qu'il va falloir 6 ans (encore!!!) pour lire le prochain livre de Stéphane Gérard.
Et bien on va attendre, que voulez-vous que je vous dise !!! C'est pas comme si on avait le choix...
Si c'est pour avoir des bouquins de cette qualité, on va pas non plus s'en prendre physiquement à lui...


Lien : https://audebouquine.blogspo..
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Dérangeant…Brûlant... Bluffant… Passionnant… Génial !!!
Sujet tabou par excellence, épineux, casse-gueule au possible, et pourtant… C'EST UNE PURE REUSSITE !!!!!!!!!!
BRAVO ! BRAVO ! BRAVOOOO !!!!!!!!!!
Thème inédit, sombre, super bien travaillé ; instructif... Intrigue bien menée... Suspense d'enfer, jusqu'au bout ! Mélange bien dosé d'émotions, de noirceur et d'humour...
Je me suis retrouvée comme une coquille de noix dans la tourmente… bringuebalée du rire à la stupéfaction, de la curiosité au malaise, de la compassion au dégoût, et vice versa, brutalement et sans temps-mort. En même temps, tout est à sa place, ni trop, ni pas assez et j'ai été happée par cette histoire, à lire des mots qui, plus que dérangeants, témoignent surtout d'une insoutenable réalité… et on lit l'auteur comme on écouterait, quasi religieusement et abasourdi, un spécialiste dans une salle d'audience... Suffisamment "choc" pour dénoncer l'atrocité de la chose, sans pour autant sombrer dans le pathos pour le pathos à trop grand renfort de détails glauques, insupportables et sutout, complètement inutiles ! Vraiment habilement et finement mené !!!
C'est cohérent, abordable, précis, fin et… fascinant !!!
C'est consternant, cru, éprouvant, mais… fascinant !!!
En deux mots, on adore... à dévorer sans modération !!!
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Forums de discussion, réseaux sociaux, blogs personnels, le Web était devenu une mine où on exhibait sa vie personnelle dans la plus grande impudeur, où chacun offrait ses instants privés, des plus précieux aux plus anecdotiques. Et tout cela aux yeux de tous les voyeurs qui faisaient de même de leur côté. Photos d’enfants, récits de vacances, aveux, ragots, témoignages en tous genres, on pouvait entrer dans l’intimité des gens encore plus efficacement qu’une coloscopie !
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Son métier de journaliste était pour lui plus qu’une activité professionnelle : c’était sa première passion.
Ou pour être plus juste, la seconde.
Au sortir du lycée, bac scientifique en poche, il avait été tenté par le concours de police : c’est un univers qui l’attirait et qu’il pensait se marier à merveille avec sa fascination pour le monde judiciaire. Mais il s’était vite convaincu qu’il en avait une vision très stéréotypée. Et Au sortir du lycée, bac scientifique en poche, il avait été tenté par le concours de police : c’est un univers qui l’attirait et qu’il pensait se marier à merveille avec sa fascination pour le monde judiciaire. Mais il s’était vite convaincu qu’il en avait une vision très stéréotypée. Et puis, son homosexualité une fois assumée, il s’était imaginé en uniforme au milieu d’hétérosexuels testostéronés pure souche qui lui auraient claqué une tape bien virile sur l’épaule en lui racontant la dernière blague salace à la mode ! Mais là encore, c’était sûrement un cliché. Toujours était-il qu’il avait abandonné cette piste pour s’orienter vers le journalisme free-lance : autonomie, liberté, indépendance, autant de valeurs qui, dans sa vie aussi bien professionnelle que privée, étaient des priorités.
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Marion Bazet avait une priorité dans la vie : être la mère parfaite.
Le problème était qu’elle avait une vision toute personnelle de la perfection : chez elle, perfection rimait avec obsession. Et les premières victimes involontaires de cette quête acharnée étaient, bien entendu, ses enfants.
Elle exigeait d’eux qu’ils soient irréprochables, tant physiquement qu’intellectuellement, et, même si elle s’en défendait, elle mettait un point d’honneur à ce que sa progéniture fût citée en exemple autour d’elle. Elle ne l’aurait jamais avoué, mais ça la remplissait alors d’un sentiment de fierté et d’orgueil dont elle s’enveloppait avec une délectation cachée. Ainsi, les mots oisiveté, paresse, et surpoids étaient bannis de son vocabulaire, tandis que culture, savoir, et apprentissage devenaient des maîtres mots de toute heure.
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Il prend une dernière gorgée de vodka.
Il referme la bouteille, la range dans le carton, et remet les deux rondins de bois par-dessus la cachette.
Il n’aime pas particulièrement l’effet que ça lui fait. Il se sent à chaque fois nauséeux, son regard perd de son acuité, les formes deviennent floues. Surtout aujourd’hui où il a bu plus que les autres fois.
Bien plus.
Il doit s’asseoir et réprime un haut-le-cœur.
Non, il n’aime pas cet état.
Et pourtant c’est dans ces moments-là qu’il parvient plus ou moins à ne plus penser à tout cela. Il reste alors là, souvent pendant une heure, seul, l’esprit embrumé par les molécules d’alcool, la bouche pâteuse, les paupières lourdes.
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Bien sûr, il se rend compte que son comportement a changé, qu’il n’est plus le même, mais qu’y peut-il ? C’est plus fort que lui et il essaye de gérer, comme il peut. Même ses résultats scolaires commencent à être en chute libre, lui qui a toujours été premier de la classe.
Tout part en live.
Les larmes de tristesse font place à des larmes de rage.
Il cogne de toutes ses forces dans le mur, le seul moyen qu’il a trouvé pour évacuer la frustration et la colère dont il est la prise depuis que tout cela a commencé. Il occulte la douleur en serrant les dents, et pousse un grand cri de désespoir.
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Video de Stéphane Gérard (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stéphane Gérard

Stéphane Gérard - Thalamus
www.passion-bouquins.com Blog littéraire alternatif 23e salon du livre de Colmar 2012 Entretien avec Stéphane Gérard qui publie son premier roman Thalamus, aux Editions Les nouveaux auteurs
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