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EAN : 9782749238067
320 pages
Erès (03/04/2014)
4/5   11 notes
Résumé :
Préface de Dominique Rateau

La littérature de jeunesse est ainsi : pour les uns un bouquet de fleurs et pour les autres, inutile. Depuis toujours, elle se complait dans cette interrogation persistante, insignifiante et inféconde : écrit-on pour les enfants ? Elle résonne alors inlassablement de mille polémiques quant à sa qualité, son statut, sa fonction. Faut-il l’interdire, la remettre à l’ordre, l’ « éduquer » ?

Contre les voix qui ... >Voir plus
Que lire après Qu'apporte la littérature jeunesse aux enfants ? : Et à ceux qui ne le sont plusVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Prologue:
EXCELLENT! PASSIONNANT! DECAPANT! FOISONNANT!

1er acte:
Je suis en train de le finir.....et après je reviens finir cette critique.....

&&&&&&&&*********§§§§§§§§§§§^^^^^^^^^^^^@@@@@@@;;;;;;;;;;;;;!!!!!!!!!!!!!!!!!!...........?????

2è acte:
En vérité je vous le dis, Patrick B.S est notre frère en lecture, c'est un ogre, un Gargantua qui a fait bonne chère avec des millefeuilles à la crème littéraire depuis sa première barboteuse, un bibliophage vorace, une termite emmurée vivante dans une cathédrale de volumes, qui grignote inlassablement la production éditoriale depuis Les albums du Père Castor jusqu'à Sartre et Heidegger, en passant par Lacan et Marguerite Duraille.
La Marguerite, c'est sa chouchoute, il s'en sert pour nous faire de gros bouquets de chouettes citations, comme: "Si on savait quelque chose de ce qu'on va écrire, avant de le faire, avant d'écrire, on n'écrirait jamais. Ce ne serait pas la peine."
Duras, "abandonnée au fond de son enfance", s'y replongeant, s'y noyant, construisant des barrages pour remonter à la surface...

Notre ami Patrick, lui, est comme un poisson dans l'eau, il connait son sujet.
Non comme spécialiste de la narration vernaculaire, ou docteur ès-lettres d'abécédaires, professeur agrégé en comptines et fabulettes, ni comme éditeur du premier âge ou écrivain "pour la jeunesse".
Il nous torche plus de 300 pages pour nous confesser son amour passionné pour toutes les formes littéraires, antiques ou post-modernes, poétiques ou savantes, primitives ou nobélisées, totalement imaginaires ou rigoureusement historiques, fabuleuses, magiques, féériques, sauvages, violentes, les flots de l'écriture et du récit l'emportent comme une marée vers le large.
Alors forcément, ça tangue, ça chahute, ça se mutine dans l'entrepont, et quelques victimes passent par-dessus bord.
Le premier à se faire passer la cravate de chanvre est le malheureux François Busnel, pendu à la grand'vergue pour irrespect, cabotinage et désinformation. Il ose affirmer que cette prétendue littérature jeunesse n'est qui pipi de chat, marketing vulgaire et pauvre imitation des vraies oeuvres littéraires. Ah, le pendard, qu'on le jette aux requins!

Puis Mme Sallenave dégringole à son tour de ses positions académiciennes pour s'être montrée trop académique. Elle voudrait rendre la littérature "efficace" contre l'échec scolaire! Un truc de bouffonne, koi...

Alors que pour Patrick, flibustier des mers du Sud, la littérature, qu'elle soit conte de fées ou roman, est avant tout un vaisseau pour l'imaginaire, elle nous charme, comme les sirènes, nous terrifie avec ses monstres, nous fait rire ou trembler, nous renvoie dans le passé, nous prédit l'apocalypse et les voyages intergalactiques.
Elle est donc dangereusement subversive et hautement addictive, c'est pourquoi il est conseillé de ne rien lire en dehors des cours de la Bourse et des résultats du tiercé.

"Il me semble d'ailleurs qu'on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un bon coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire?... Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous."

Avec celui-là, pas de risque de s'endormir!
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Je ne me demande pas vraiment ce "Qu'apporte la littérature de jeunesse aux enfants ? (et à ceux qui ne le sont plus)" , car j'ai ma petite idée sur la question. Mais j'avais quand même envie de lire cet ouvrage, et j'ai bien fait ! C'était très intéressant.

Ceci dit, Patrick Ben Soussan me perdait parfois, à force de rebondir d'une citation à l'autre et de faire mille et une digressions (ah la la, le passage sur sa mère et la littérature sentimentale...). Enfin, ce n'est pas très grave, car ça m'a fourni tout un tas d'autres titres sur le même sujet qui me semblent, eux aussi , très intéressants. Et j'ai vraiment l'impression qu'on est sur la même longueur d'onde. Apparemment, les propos de François Busnel sur la littérature jeunesse l'ont autant énervé que moi ! Dans les albums cités par l'auteur, il y en a quelques-uns que j'apprécie également ("Moi j'attends" de Davide Cali, "Yakouba" de Thierry Dedieu,...). Mais je n'ai pas lu ce livre pour y retrouver l'écho de mes propres pensées, je voulais avant tout apprendre de nouvelles choses sur les liens entre enfants et bouquins. Patrick Ben Soussan ne m'a pas déçue, j'ai particulièrement apprécié quand il témoignait de situations vécues par ses petits patients.

Les bienfaits de la littérature jeunesse sont décidément innombrables.
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Patrick Ben Soussan nous emmène faire l'école buissonnière dans l'univers de la littérature de jeunesse. L'école buissonnière ? Oui, parce qu'il prend les chemins de traverse, pour nous dire tout ce qu'apporte la littérature jeunesse aux petits et aux grands. Et moi je l'ai suivi. Parfois il m'a perdue dans ses digressions psychanalytiques mais ce n'est pas grave parce qu'on arrive toujours à se retrouver. Et Patrick Ben Soussan n'est jamais sentencieux, même quand il égratigne quelques pontes bien pensants, même quand il cite tous les grands noms de la psychanalyse. On sourit souvent - mention spéciale à son chapitre sur la littérature sentimentale. Alors qu'apporte la littérature jeunesse ? La même chose que la littérature "adulte" - du plaisir, du rêve, du savoir, des émotions - une porte ouverte sur le monde extérieur mais aussi bien plus que la grande littérature parce que la littérature jeunesse est une porte ouverte sur notre enfance, notre intime, un révélateur de ce qu'on a enfoui.
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Un angle d'approche intéressant pour cet essai puisqu'on observe la littérature pour enfants d'un point de vue psychanalytique et non littéraire (même si l'auteur fait quelques parallèles avec d'autres "para-littératures"). Seul bémol: des redites de paragraphes entiers (une mauvaise gestion du copier-coller ?).
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Prologue:

EXCELLENT! PASSIONNANT! DECAPANT! FOISONNANT!

1er acte:

Je suis en train de le terminer.....et après je reviens finir cette critique.....
&&&&&&&&*********§§§§§§§§§§§^^^^^^^^^^^^@@@@@@@;;;;;;;;;;;;;!!!!!!!!!!!!!!!!!!...........?????

2è acte:

En vérité je vous le dis, Patrick B.S est notre frère en lecture, c'est un ogre, un Gargantua qui a fait bonne chère avec des millefeuilles à la crème littéraire depuis sa première barboteuse, un bibliophage vorace, une termite emmurée vivante dans une cathédrale de volumes, qui grignote inlassablement la production éditoriale depuis Les albums du Père Castor jusqu'à Sartre et Heidegger, en passant par Lacan et Marguerite Duraille.

La Marguerite, c'est sa chouchoute, il s'en sert pour nous faire de gros bouquets de chouettes citations, comme: "Si on savait quelque chose de ce qu'on va écrire, avant de le faire, avant d'écrire, on n'écrirait jamais. Ce ne serait pas la peine."
Duras, "abandonnée au fond de son enfance", s'y replongeant, s'y noyant, construisant des barrages pour remonter à la surface...

Notre ami Patrick, lui, est comme un poisson dans l'eau, il connait son sujet.
Non comme spécialiste de la narration vernaculaire, ou docteur ès-lettres d'abécédaires, professeur agrégé en comptines et fabulettes, ni comme éditeur du premier âge ou écrivain "pour la jeunesse".
Il nous torche plus de 300 pages pour nous confesser son amour passionné pour toutes les formes littéraires, antiques ou post-modernes, poétiques ou savantes, primitives ou nobélisées, totalement imaginaires ou rigoureusement historiques, fabuleuses, magiques, féériques, sauvages, violentes, les flots de l'écriture et du récit l'emportent comme une marée vers le large.

Alors forcément, ça tangue, ça chahute, ça se mutine dans l'entrepont, et quelques victimes passent par-dessus bord.
Le premier à se faire passer la cravate de chanvre est le malheureux François Busnel, pendu à la grand'vergue pour irrespect, cabotinage et désinformation. Il ose affirmer que cette prétendue littérature jeunesse n'est qui pipi de chat, marketing vulgaire et pauvre imitation des vraies oeuvres littéraires. Ah, le pendard, qu'on le jette aux requins!
Puis Mme Sallenave dégringole à son tour de ses positions académiciennes pour s'être montrée trop académique. Elle voudrait rendre la littérature "efficace" contre l'échec scolaire! Un truc de bouffonne, koi...

Alors que pour Patrick, flibustier des mers du Sud, la littérature, qu'elle soit conte de fées ou roman, est avant tout un vaisseau pour l'imaginaire, elle nous charme, comme les sirènes, nous terrifie avec ses monstres, nous fait rire ou trembler, nous renvoie dans le passé, nous prédit l'apocalypse et les voyages intergalactiques.
Elle est donc dangereusement subversive et hautement addictive, c'est pourquoi il est conseillé de ne rien lire en dehors des cours de la Bourse et des résultats du tiercé.

"Il me semble d'ailleurs qu'on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un bon coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire?... Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous."

Avec celui-là, pas de risque de s'endormir!
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Les livres sonnent-ils comme des réveils dans nos mémoires endormies, et nos corps anesthésiés de trop avoir arriveront-ils à être, enfin?
Si "lire empêche d'être heureux", que penser de tous ces livres qui nous ressassent la mélodie du bonheur, du développement et de l'épanouissement personnel: "Je peux changer", "Le courage d'être soi", "Ecoute ton corps", "Guérir",....et autant de témoignage infatués de ce qui serait le seul étai de notre Recherche singulière en notre société de malaise: Soi?
Le bonheur de soi, le plaisir de soi, la réalisation de soi....
Et les autres?
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« Le premier homme de la préhistoire qui composa un bouquet de fleurs fut le premier à quitter l'état animal ; il comprit l'utilité de l'inutile. » Le livre du Thé, Okakura Kakuzô, 1906
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"Il n'y a pas d'art pour l'enfant, il y a de l'Art. Il n'y a pas de graphisme pour enfant, il y a le graphisme. Il n'y a pas de couleurs pour enfants, il y a les couleurs. Il n'y a pas de littérature pour enfants, il y a la littérature."

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Voilà ce que je dois à la littérature, en préliminaire- (...)

Je lui dois d'avoir pensé qu'avec la Folcoche de -Vipère au poing- ou la Mère Lepic de -Poil de Carotte-, ou la Thénardier de Hugo, j'avais quand même un peu de chance d'avoir la mère juive trop aimante, trop protectrice, trop tout en fait, dont j'avais hérité en naissant. (p.15)
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Avec la participation de Patrick BEN SOUSSAN, Bernard DUPLAN, Denis MELLIER, Jodi PAWLUSKI Voir plus [+]
Cet ouvrage réunit les connaissances interdisciplinaires récentes sur la douleur chez le bébé. Deux axes majeurs sont travaillés : celui de l'impact, durant toute la vie, des expériences précoces ; et la découverte (aux applications débutantes mais prometteuses) d'un continuum entre douleurs physiques et souffrances psychiques.
Les douleurs sont à l'articulation du soma et de la psyché mais elles sont aussi intersubjectives. On souffre à plusieurs et la présence vivante d'un autrui secourable est un puissant analgésique. La période périnatale est un moment de choix pour montrer la genèse de la douleur et les axes à développer pour la prévenir. Les auteurs apportent des connaissances « à la pointe » sur le développement émotionnel du bébé, sensible très tôt à la qualité de la présence parentale et à la mise en oeuvre des conduites coopératives. Ils documentent des aspects novateurs dans plusieurs champs disciplinaires, avec des données sur le corpus psychanalytique, sur les composantes biologiques et éthiques, sur l'anthropologie, qui éclairent la construction de l'investissement parental et la naissance à la vie psychique.
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