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EAN : 9782812610714
128 pages
Editions du Rouergue (04/05/2016)
3.3/5   48 notes
Résumé :
Depuis son entrée en seconde, Angela vit un déluge de malheurs ! Réputation foutue au lycée, divorce des parents, mort du chat, ultra-trahison de sa meilleure copine, vacances en Ariège chez son papi etc.  En une série de scènes hilarantes, Rachel Corenblit nous raconte le quotidien de cette gentille boulotte qui ne mérite vraiment pas son sort. Mais le plus grand des romans ne s'appelle-t-il pas Les Misérables ?
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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De Rachel Corenblit , j'avais beaucoup aimé "40 Tentatives pour trouver l'homme de sa vie ". Des petites nouvelles toutes plus intelligentes les unes que les autres, écrites dans un style incisif, cynique et délicieux .
Aussi lorsque j'ai vu qu'elle écrivait aussi pour les ados , j'ai dit : "Banco .Que du bonheur !
Mais pour Angela 15 ans , c'est plutôt la scoumoune , la "tepoisse", une année de merde ...Les trucs moches arrivent toujours groupés , c'est connu , et pour elle , ça s'enchaine : nez cassé, harcèlement scolaire, trahison de sa meilleure amie , divorce des parents, vacances minables , son "petit chat est mort" ...
Moi je dis stop! Il faut faire quelque chose pour Angela , lisez son livre , au moins elle aura du soutien . Angela n'a pas de bol mais Angela est vraiment une chouette fille . Elle a le sens de l'autodérision, philosophe avec impertinence et moi j'adore les filles marrantes .
C'est bien écrit , Rachel Corenblit a le don pour choisir les mots avec précision , pour surprendre par le choix des associations . Les thèmes abordés rencontreront forcément un écho .
Le livre est court, j'aurais aimé passer plus de temps avec Angela , je verrais bien une suite ... Angela c'est que du bonheur !
Par contre la couverture , hum... Faut réagir Rachel , te laisses pas faire ! La prochaine fois , n'écoute-pas tes éditeurs , adopte un illustrateur.com ...
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350 ! C'est en gros le nombre de JDM (journées de m****) qu'Angela a enchaînées depuis son arrivée au lycée.
Dès le jour de la rentrée en Seconde, elle se prend les pieds dans le sac de LA bombasse-pétasse de la classe, se casse le nez. Et c'est parti pour un tour de piste quasi-complet des pires cauchemars ados : visage abîmé, brimades de la blondasse et de ses copines, complicité muette des adultes. Et si encore Angela pouvait oublier ses problèmes en rentrant chez elle, mais non, on lui en remet une bonne louche : les parents se séparent, le vieux chat adoré rend l'âme, sa meilleure amie la trahit, ses vacances d'été s'annoncent pourries...

Rachel Corenblit reprend ici des recettes qui marchent en littérature pour jeunes ados. Sur la forme, d'abord : témoignage tragicomique ponctué de quelques photos, illustrations, commentaires manuscrits. Et sur le fond : comme dans les séries 'Nine' (Géraldine Maillet) et 'Mentine' (Jo Witek), il est question d'amitié et d'amour, de harcèlement entre ados, de divorce parental (et de la dépression maternelle qui l'accompagne parfois), de troubles du comportement alimentaire, de rapports conflictuels avec les parents, et de l'échec scolaire qui résulte de tout ce bazar...

Malgré ces sujets graves, le ton reste léger, grâce au sens de l'autodérision de la narratrice. Trop léger, peut-être, eu égard aux problèmes évoqués : le harcèlement et la boulimie peuvent s'installer durablement et faire de gros dégâts...* Ce roman s'adresse donc plutôt aux jeunes adolescent(e)s, de onze à quatorze ans.

Merci, Iris29, pour l'idée : j'ai passé un bon moment de lecture plus souriante que larmoyante. Avec sa mauvaise foi et sa lucidité impitoyable et drôle, Angela est une ado de quinze ans grincheuse comme on en croise tous les jours...

* n° vert si vous êtes victime ou témoin de harcèlement : 30 20
et ce site : http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/
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C'est l'année la plus pourrie de sa vie que nous raconte Angela. Une tragi-comédie en cinq actes débutée le jour de la rentrée. Premiers pas au lycée et première cata : « Moi, Angela Milhat, presque quinze ans, les cheveux presque bruns, les yeux presque verts, les dents presque droites, je trébuche sur le sac de Lorna et je tombe en avant, comme une masse, sans avoir le réflexe d'avancer les mains. Un patate qui chute. le syndrome du caillou qui ne réfléchit pas et subit les lois de la pesanteur ». Résultat, un nez cassé, du sang partout, une évacuation par les pompiers et une réputation foutue. Acte deux, ses parents divorcent. Acte trois, son chat meurt. Acte quatre, sa meilleure amie sort avec le garçon dont elle est secrètement amoureuse. Acte cinq, les vacances cauchemardesques chez papi dans l'Ariège enchaînées avec un séjour à Palavas les flots où elle participe au concours de Miss camping... Que du bonheur !

Journal intime hilarant dont le titre annonce la couleur, ce roman percutant vaut par sa drôlerie et le regard décalée portée sur son quotidien par cette ado poissarde qui n'a rien pour elle et en est bien consciente. Ses lamentations pleines d'autodérision et d'une lucidité à toute épreuve font pleurer, mais de rire. Car Angela se plaint sur un ton qui n'appartient qu'à elle. Une prose ravageuse, une ironie mordante et des jugements portés sur les autres qui ne sombrent jamais dans l'aigreur et la méchanceté gratuite. Tout le monde en prend certes pour son grade, mais le discours garde en permanence une forme de bienveillance écartant toute forme d'acidité.

Parce que quoi qu'elle dise, Angela est une gentille. Elle se moque, elle manie l'humour noir et le sarcasme, mais avec une certaine élégance. Son annus horribilis est un modèle du genre, racontée avec une maestria qui vous arrache des sourires à chaque page. Parsemé de photo-montages dont les légendes valent le détour, ce journal intime atypique est un parfait remède à la morosité ambiante. Un texte court et totalement jubilatoire, qu'on se le dise !
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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C'est un petit roman dont j'avais beaucoup entendu parler, de nombreuses critiques positives. Je ne peux que confirmer ! Un très bon roman très court, qui se lit très facilement.
Depuis son entrée en seconde, Angela vit un déluge de malheurs ! Réputation foutue au lycée, divorce des parents, mort du chat, ultra-trahison de sa meilleure copine, vacances en Ariège chez son papi etc.
On ne peut que s'attacher à Angela pour qui l'année scolaire ne se passe décidément pas bien et les vacances n'iront rien arranger. Les catastrophes s'enchaînent, le tout raconté avec beaucoup de second degré et de recul...
La collection Doado du Rouergue nous montre une fois de plus qu'elle est vraiment de qualité.
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Un titre ironique vis à vis de son contenu, c'est toujours intéressant. Et puis qui n'a jamais connu un enchaînement de malheur? Et cette impression de mauvais sort?

L'histoire:

Angela Milhat, presque 15 ans, avec des cheveux presque bruns et des yeux presque verts, des dents presque droites, va raconter au travers de son presque journal intime, son année de malheur qu'elle agrémente de petites photos en tout genre.
Son année de malheur? Les événements les plus pourris que peux rencontrer une adolescente, du nez cassé, au divorce de ses parents, en passant par la trahison de sa meilleure amie, la mort de son chat et même... Les vacances en Ariège !!!

Mon avis:

Comme je l'avais dit, un peu auparavant avec "Les carnets de Théo", et " le grand journal de ma petite vie" les romans style journal intime, je ne suis pas très fan.
Mais cette fois ci, celui ci avait l'air intriguant. Il me semblait différent des autres, de part son contenu et sa forme. Et en effet, il l'était.

Dans des livres comme celui là, le but principal de l'auteur est de nous mettre dans la peau de son personnage principal. Et ici, c'est plutôt bien réussi, on s'identifie vraiment au personnage d'Angela, que ce soit au niveau de son caractère. Mais aussi à cause de ces "petits" malheurs. En effet, qui n'a jamais connu comme elle, ressenti cette impression de malédiction ou bien n'a vécu un de ces malheurs dont elle parle qui sont sommes toutes assez communs: divorce, mort, la trahison d'une pote, les vacances loupés...

Ce roman aborde donc de nombreux thèmes auxquels sont confrontés les lycéens, par exemple le harcèlement avec cette histoire où elle tombe sur le sac de cette p*** de Lorna.
S'ensuit une longue période moqueries. Mais ici, ce n'est pas le sujet principal.
On a parfois l'impression que les sujets évoqués sont un peu survolés, et ce roman aurait gagné à être plus long...
Pour ce qui est des petites inscriptions au début des chapitres, qui sont comme des clins d'oeil adressé au lecteur, elles sont franchement très amusantes et originales.

Pour ce qui est de la fin, j'ai beaucoup aimé, ce changement d'attitude d'Angela, une petite note positive !

Quant aux photos, c'est un petit plus agréable mais pas indispensable..
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critiques presse (1)
Ricochet
17 juin 2016
Raconté avec un humour ravageur, ce cumul d'événements malheureux fait rire souvent, pleurer jamais.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Vive la chanson française qui embellit des vies et rend belles nos histoires malheureuses. Elle* affirme, tout en minaudant, avec une moue de princesse assise sur un petit pois que, lorsqu'elle s'ennuie, elle peut retrouver son chanteur. Pendant "Deux minutes trente-cinq".
Deux minutes trente-cinq de bonheur dans sa vie.
C'est tout ce qu'il lui faut pour être heureuse. Pour avoir un peu de joie dans son coeur.
Elle sait se satisfaire des miettes que le temps lui accorde.
Mais peut-être qu'elle a raison.
La voix de son chanteur lui procure de la joie. Du bonheur. Un petit peu. Juste un petit peu. Un petit peu de bonheur, quand on ne connaît que le ciel gris des humeurs maussades, c'est énorme. Les petits riens rendent heureux.
Il suffit de les accumuler. Plusieurs petits bonheurs font un bonheur immense.
On n'a pas affaire à une sainte non plus. Elle susurre qu'elle peut imaginer faire ce qu'elle veut avec son idole. Sans donner de détails. Nous, on imagine. On a des idées. On n'est pas nés de la dernière pluie.
(p. 111)

* Sylvie Vartan & Carlos - 2'35" de bonheur (1967)
https://www.youtube.com/watch?v=egOELY-9j3M
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Lorsque je suis chez maman, dans la semaine B, je ne pose pas de questions non plus. Sa vie ne ressemble plus à rien. Son travail à l'hôpital lui pompe une énergie folle. Elle doit faire des heures sup pour pouvoir tout assumer, le nouvelle appart', l'assurance de la voiture. Je la laisse s'affaler devant la télé. Elle regarde des émissions comme moi j'engloutis la nourriture. Elle ne se limite pas à Canal Plus. Les débiles qui s'agitent en se criant dessus, elle regarde. Les concours de chansons et de danse à deux balles, elle regarde. Le télé-achat, elle regarde. Les clips en boucle, 'Les feux de l'amour'. Tout. Je suis obligée, parfois, de me lever et d'éteindre l'appareil, de faire preuve d'une maturité que je n'ai pas.
(p. 45)
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Elle me soulage, Alice , parce qu'elle voit toujours les choses du coté blanc de la vie . Ce qu'elle en dit :" Faut pas la voir en rose , la vie . Le rose , c'est cucul, c'est gnangnan, c'est pour les chochottes , les cruchasses ". Nous , on voit le coté blanc , celui qui éclaire , celui qui éblouit , celui qui illumine . Celui qui s'oppose au noir , à la grisaille , à la tristesse .
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Je ne balance pas , je demeure silencieuse , les yeux baissés . Une vraie attitude de victime , j'en ai conscience . Les saintes ne sont pas récompensées, au lycée . Elles ne finissent pas au paradis . Elles traversent un long purgatoire d'humiliations . Elles sont éclaboussées d'un mépris sale et tenace .
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Mon père n'est pas trop causant. Ma mère affirme qu'il est comme une huître fermée le jour du réveillon. Le genre de mollusque résistant sur lequel on use son couteau et qu'on finit par abandonner sur le bord du plateau si on ne veut pas se blesser.
(p. 36)
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Vidéo de Rachel Corenblit
A l'occasion de la parution de 'Comme une famille' (Nathan), l'autrice Rachel Corenblit nous présente en quelques mots son livre, à travers la critique d'une lectrice Babelio.
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