Je me souviens de
Marion Bartoli, cette joueuse sur laquelle certains commentateurs mettaient l'accent sur le rôle prépondérant du père, atypique dans le monde du tennis, et cela peut-être plus que sur ses résultats cependant élogieux.
Peu mise en lumière comme certaines de ses partenaires de l'époque. Ce sport vu de l'intérieur apparaît au fil de cette lecture moins idyllique que l'image donnée.
Dans cette adversité, son parcours loin des standards, révèle une volonté hors du commun, et des sacrifices énormes consentis par toute sa famille. Elle n'est certainement pas la seule à donner beaucoup, certains pour peu de résultats, et combien perdent leurs illusions en chemin.
Cette victoire à Wimbledon en 2013, aura été son graal tant espéré et sitôt acquise, elle marque aussi le début d'une lente descente vers des lendemains moins enchantés. le physique ne suit plus, le mental non plus, le vide, la maladie et le désir de maigrir pour plaire à celui qui, dont la domination perverse l'ont conduite à des excès dévastateurs et menée vers des moments douloureux.
Sa passion dévorante pour le tennis dès l'âge de 6 ans ne lui a guère laissée le temps d'apprendre la vie, si tant est que l'on puisse l'apprendre vraiment, et les pièges de la vie facile guettaient.
Je viens de voir qu'aujourd'hui elle semble avoir retrouvé la sérénité et le chemin du bonheur avec son mari .
Je leur souhaite d'accueillir dans la joie leur bébé en décembre prochain.
Les témoignages de vie ne me laissent jamais indifférente, ils sont émouvants et cassent l'image superficielle qui nous est donnée.