AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Yacine Youhat (Traducteur)
EAN : 9782369748281
224 pages
Akata (19/03/2020)
3.98/5   42 notes
Résumé :
"Rendez-vous au Crépuscule" marque le début de carrière d'un jeune romancier à suivre de près ! Avec 600 000 exemplaires vendus en moins de 2 ans (soit 27 réimpressions), ce roman met en scène la rencontre entre un lycéen en deuil et une adolescente atteinte d'une maladie rare. Une oeuvre qui questionne et bouleverse, en nous invitant à profiter de la vie.
Connaissez-vous la maladie de la " luminite " ? Cette maladie rare affecte peu d'individus sur Terre. Le... >Voir plus
Que lire après Rendez-vous au crépusculeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 42 notes
5
6 avis
4
4 avis
3
3 avis
2
3 avis
1
0 avis
Pour commencer je remercie Babelio et Akata pour l'envoi de ce roman. Je trouve que la maison d'édition a fait un remarquable travail sur la forme de ce beau roman avec une magnifique couverture, l'objet est vraiment très joli et la découverte continue en ouvrant ce dernier avec les 4 premières pages du roman magnifiquement illustré. Si j'aime vraiment beaucoup l'objet je reste néanmoins un peu plus réservé sur le contenu bien que j'ai dans l'ensemble bien apprécié cette lecture.



Nous faisons la connaissance de Takuya, jeune lycéen qui un peu malgré lui va faire la connaissance à l'hôpital de Mamizu Watarase, camarade atteinte d'une maladie inventé nommé par l'auteur luminite, maladie rare qui cloue au lit la jeune adolescente dont les jours sont comptés. La romance se met en place lentement mais surement mais j'avoue avoir pris pas mal de temps avant de m'attacher au personnage sans doute traité trop en surface en laissant place à de trop nombreux dialogues pas toujours très utile. Cependant au fur et à mesure que les pages se tournent il m'est devenu difficiles de rester insensible à la lecture de cette touchante histoire bien que sans grande surprise.
La fin m'a cependant je dois bien le dire vraiment touché, je l'ai trouvé vraiment très belle et si je n'ai pas pleuré, les larmes n'étaient cependant pas très loin ce qui était pourtant loin d'être gagné vu mon scepticisme après ma lecture d'un bon quart du roman.


Ce court roman qui raconte la romance de deux adolescents malades, l'une d'une maladie rare, l'autre d'une dépression encore endeuillé par le suicide de sa grande soeur en quête de sens à donner à sa vie, fut donc malgré les petits défauts de ce derniers une plutôt agréable lecture dans l'ensemble et je suis sortie satisfait de ma lecture. La postface de l'auteur par ailleurs permet de comprendre le pourquoi de ce roman, démarche admirable qui je n'en doute pas remplira son objectif chez de nombreuses personnes.
Commenter  J’apprécie          400
Je dois dire que la couverture style oeuvre japonaise m'avait immédiatement attirée. Je l'ai emprunté un peu sans réfléchir, mais je me suis dit que ce livre avait des chances de me plaire.

Mais en commençant la lecture, je vous avoue que je n'ai pas du tout accroché au récit.
Si cela avait été en anime, je pense que j'aurais accroché direct. Enfin du moins, j'aurais eu davantage de chance d'aimer.
Mais là... je ne sais pas. le style d'écriture ne m'a pas plu du tout. Je ne ressentais pas d'émotions en lisant. Je trouvais le récit plat, creux. Pas que je détestais, mais je ne ressentais rien. (alors que l'histoire prête quand même à faire ressentir des émotions !!)

Finalement, Mamizu m'a énervée très vite pendant une bonne partie du livre. J'avais juste l'impression qu'on ne savait rien d'elle, et que tout ce que je voyais c'était qu'elle se montrait autoritaire en donnant des ordres à un garçon qu'elle ne connaît même pas vraiment. Tout ça pour qu'il réalise des trucs qu'il n'a souvent pas envie de faire.
Et même quand elle laissait transparaître sa joie pour n'importe quelle raison, elle m'agaçait aussi.
Bref, j'ai vraiment eu du mal avec son personnage.

Une petite part de sa personnalité m'a faite penser à Kaori, mais sincèrement je préfère tellement Kaori et Your Lie in April de manière générale ! (un de mes anime préférés)
N'empêche que certains moment m'ont fait penser à Your Lie in April, tels que les noms des parties, la référence aux saisons, et puis le fait qu'il la rencontre au printemps, évidemment.
(regardez Your Lie in April. c'est incroyable.)
(bref, je m'égare.)

Autre aspect (futile) avec lequel j'ai eu un peu de mal, c'est que les protagonistes (Takuya et Mamizu)... ont quinze ans. Et arghh, je n'aime pas lire des oeuvres où les personnages sont plus jeunes (ça me perturbe, c'est plus fort que moi... et j'ai plus de mal à m'identifier à eux).

Les deux personnages se rapprochent et développent un lien mais j'avais l'impression qu'il ne se basait pas sur grand chose. Mamizu ne lui parlait jamais de sa vie, de choses personnelles. Et réciproquement.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à eux, à leur relation, à croire en leur complicité...
À la fin de la partie 2, nos deux héros partagent un moment qui se veut beau et touchant, mais il ne m'a rien provoquée de spécial. :/

Pourtant, ce roman aborde typiquement le genre de thèmes qui pourraient m'intéresser. Drame, romance, maladie... (euhh pas que j'aime les livres sur la maladie hein, mais j'aime quand il y a de l'émotion ^^') (je parle en tant que fan de Nos Étoiles Contraires, I Want To Eat Your Pancreas ou encore Your Lie In April...)

La seconde moitié du livre fut un peu plus facile à lire pour moi. J'étais un peu plus dans le récit, sans adorer mais bon.

J'ai terminé ma lecture sans trop savoir quoi en penser. Comme je le disais, j'ai davantage apprécié la seconde partie. Mais pour être franche, ce n'est pas un livre qui me marquera, loin de là. C'est dommage parce que je pense qu'il y aurait vraiment eu moyen que j'aime.
C'est peut-être le fait que ce soit en roman. le style d'écriture ne m'a décidément pas du tout plu.
Commenter  J’apprécie          150
Ce livre c'est beaucoup d'émotions : des pleurs, du rire, la jeunesse, la vie.
Il y a également beaucoup de surprises quand on apprend à mieux les connaître, découvrir.
Et la plume est belle, même très belle quand elle aborde des réflexions sur la vie, mais également sur la maladie de Mamizu qui introduit l'unique dimension fantastique du récit.

A travers Mamizu, nous apprenons à connaître cette étrange maladie : la luminite, qui a également une sorte de beauté morbide, elle devient de plus en plus comme une luciole. Elle brille. Elle se sait condamner, mais personne ne sait exactement combien de temps il lui reste à vivre. Au stade où nous la rencontrons, elle passe sa vie à l'hôpital.

Nous sommes surtout concentré sur trois jeunes gens, même si nous voyons un peu d'autres jeunes gravitaient autour d'eux, y compris certains parents. Mais c'est bien eux qui sont confrontés à la vie, à cette société parfois absurde et profondément injuste où certains feraient même un choix contraire à la vie.

Les trois jeunes lycéens sont liés d'une manière que je vous laisse découvrir. Ce que je peux vous dire c'est qu'il y a des surprises.
Mamizu va confier sa liste de choses à faire avant de mourir à Takuya.

Takuya n'est ni timide, ni introverti, ni autiste, mais solitaire, il vit un peu en-dehors du monde et sur le fil quand on fait sa connaissance. Il est marqué par la perte qu'il a subit, et a bien du mal à s'en relever, à comprendre, à continuer à avancer.

Akira nous apparaît comme un jeune homme désinvolte et plein d'énergie. Il semble lié d'une manière étrange à Takuya, sans qu'ils soient amis. Ce que je vous laisse découvrir par vous-même. Néanmoins, Takuya se sent son obligé et quand il l'envoie à sa place pour représenter la classe voir Mamizu, il y va même si c'est à reculons.

Mamizu et Takuya passent du temps ensemble. Finalement, ils passent même de plus en plus de temps ensemble, et les deux passent l'air de rien de bons moments. Mamizu a confié à Takuya une liste de choses à faire à sa place. Il lui fera un compte rendu de ses expériences. L'air de rien, ils se font du bien, et quelque part Takuya revit. Cela peut être de tout, par exemple il a dû aller dans un parc d'attractions seul et faire des montagnes russes.

C'est une ode à la vie, à l'espoir, malgré tout ce que la vie peut nous infliger, mettre sur notre route, malgré certains moments, malgré les doutes, malgré les peurs. Les trois sont liés d'une manière particulière que le lecteur découvre progressivement. Nous passons de la joie à la tristesse, par moment nous en oublions qu'elle va mourir, qu'il a subi une telle perte, mais la vie dans sa cruauté n'oublie pas de se rappeler à eux.
Cela montre bien également la société, les travers de celle-ci et la profonde injustice dont tout le monde peut être victime, tout comme l'impuissance que l'on peut ressentir face à certaines choses.
Du début à la fin, c'est fort, beau, touchant, émouvant, sans pathos. le lecteur est porté. Il a grand plaisir de les retrouver, et en même temps il a peur d'avancer, et encore en même temps, il ne veut pas les quitter.

Pour moi, c'est un coup de coeur.

PS : La postface est également un moment très touchant.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
Commenter  J’apprécie          40
   Moshi moshi !

   Je referme à l'instant le young novel,  Rendez-vous au crépuscule, le premier roman de Tetsuya Sano, et comme convenu, j'ai chialé ma race.
J'avais déjà lu l'adaptation faite en manga et j'ai enfin trouvé le courage de lire le roman.

   Que dire ? L'écriture est assez simple mais la justesse des messages est tellement percutante, que mon coeur à fait "baboum" plus d'une fois.

   Les personnages sont assez singuliers et alors que je pensais lire une histoire sombre, j'ai finalement trouvé une forme de dérision provenant du narrateur, ce qui peut paraître inquiétant, je l'accorde, lorsque l'on connait mon humour. Emmanuel Venet arrive tout de même à me faire sacrément rigoler (tu sais pas qui c'est, ben t'iras chercher 🤭). Il est également d'une honnêteté presque émouvante et c'est en cela que Takuya Okada m'a séduite.

   Je me suis donc bien déchirée le palpitant et comme je suis une véritable masochiste, j'ai pris beaucoup trop de plaisir à ressentir cela.

   J'ai vraiment fait une belle découverte avec cet auteur, car on a l'impression qu'il nous livre ses sentiments sans fioritures. C'est brut mais en même temps assez poétique. J'aime bien ce mélange atypique et non conventionnel.

   Si comme moi tu aimes bien te faire du mal et te torturer l'esprit, je t'invite à découvrir ce très joli roman qui se lit d'une traite. Si tu es team manga, je t'invite aussi à lire la duologie. Les dessins signés Daichi Matsuse sont incroyables. Si ton âme est en perdition, comme la mienne, tu peux lire les deux formats, bien entendu 😜.

Belle lecture,
�udrey L.🌸
Commenter  J’apprécie          30
C'est un roman très touchant qui, après sa lecture, nous bouleverse du plus profond de notre âme et nous fait réfléchir sur l'importance de la vie ainsi que sa cruauté envers les êtres humains.


Nous suivons Takuya Okada, un jeune lycéen en première année, qui doit se rendre à l'hôpital, à contrecoeur puisque son camarade s'est désisté à la dernière minute, pour donner tout le nécessaire scolaire à Mamizu Watarase, qui, à cause de sa maladie appelée la luminite, ne peut quitter l'établissement de santé. Etrangement, après cet entrevu avec la jeune fille, Okada se rend à l'hôpital sans aucune raison apparente pour lui rendre visite. C'est ainsi qu'il va apprendre que Mamizu écrit une liste des choses qu'elle veut faire avant de mourir. Ne pouvant pas sortir de l'hôpital, c'est Okada qui y va à sa place et lui raconte son expérience à son retour.


Comme toute personne lisant ce roman, la fin est connue d'avance mais ce n'est pas la finalité du light novel qui nous intéresse, c'est son contenue.


La maladie de la luminite est une maladie incurable et Mamizu le sait mais elle ne s'apitoie pas sur son sort. Non, elle attend la mort. En effet, Mamizu sent qu'elle est un poids pour les autres et ce sentiment est amplifié quand elle apprend la véritable raison du divorce de ses parents : elle se sent prisonnière de ce monde en rendant malheureux son entourage. de plus, voyant que Okada s'attache à elle, et vice versa, elle a peur de lui faire du mal en disparaissant et lui demande à plusieurs reprises de ne plus venir la voir.


Suite au décès d'un de ses proches, Okada est comme "vidé" de ses émotions car n'ayant pas de réponses à ses questions, il s'interroge sans cesse sur les causes et les raisons de sa mort. Il se laisse vivre au jour le jour sans aucune envie d'être là : la vie est devenue fade pour lui.


Grâce à Mamizu, il reprend goût à la vie en l'aidant dans la quête de la jeune fille et semble heureux en sa compagnie.

Durant leur moment de complicité, on pourrait même croire que Mamizu n'est pas malade, qu'elle ne mourra pas, et que Okada n'est pas en deuil et emprisonné dans ses questionnements. Malheureusement, la réalité nous rattrape rapidement et nous rappelle ses contraintes avec la dégradation de la maladie de la jeune fille et les quelques indices sur la mort du proche de Okada.


Au fil des pages, nous ressentons beaucoup d'émotions telles que la joie, la peur, la tristesse, du rire aussi mais surtout la vie.

Je me souviens avoir beaucoup dit "Ohh, trop mignonnn" au cours de ma lecture. En même temps, la relation Mamizu/Okada est très touchante et je trouve super mignon le fait que le jeune homme se démène pour elle, pour la rendre heureuse avant sa mort. Cela lui permet de sortir progressivement de sa dépression intentionnellement.


En bref, c'est un roman qui m'a touché en plein coeur, je suis bouleversée par cette lecture que j'ai juste adoré. Elle nous fait ressentir tellement d'émotions que je ne m'en suis toujours pas totalement remise. J'avais l'impression de visionner un film dans ma tête grâce à la plume de l'auteur qui est fluide et très agréable mais aussi par l'histoire en général ainsi que les personnages qui sont très intéressants et qui donnent envie d'être suivis. de plus, le roman nous fait passer de beaux messages que je vous laisserais le plaisir de découvrir ;).
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (1)
MangaNews
27 novembre 2020
Une jolie réussite, dont on prolongera avec plaisir l'expérience via le manga puis le roman spin-off Fragments de Crépuscule.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Dans la postface de l'auteur :

Ce monde est plein d’absurdité, de peine, d’horreur.
Je comprends sans mal ceux qui souhaitent le quitter.
J’ai voulu écrire ce roman qui donne envie de vivre malgré tout.
Si cette œuvre n’accomplit ne serait-ce qu’un peu cet objectif, j’en serais extrêmement heureux.
Commenter  J’apprécie          210
Par le passé, j'avais lu dans un livre de la bibliothèque où je tuais le temps quelque chose de similaire. L'univers aura une fin. Tout comme la vie des êtres humains
- Si c'est le cas, quel peut bien être le sens de l'existence de ce monde ?
- Il n'y a aucun sens. Donner du sens aux choses est une méprise toute humaine.
Il n'y a pas de sens à la vie.
Rien, pas une seule chose n'en a. L'entropie s'accroît, et l'univers se dirige vers sa mort thermique. Et puis, lorsque toute vie aura cessé, il ne restera plus que le silence. Rien ne survivra. L'histoire, les mots, tout disparaîtra.
Voir l'ensemble de cette entreprise stérile en perdition, cette conscience flottant dans le cerveau d'animaux capricieux qui cherchent du sens dans le processus de refroidissement progressif d'un univers né d'une explosion inattendue, tout cela me faisait sincèrement souffrir.
Commenter  J’apprécie          10
Il paraît que le corps de chaque être humain émet une faible lueur. Cet infime éclat est imperceptible à l'oeil nu et, d'ordinaire, tout le monde mène sa vie sans en avoir conscience. Les êtres humains ne sont pas les seuls car chaque être vivant produirait de la lumière. La puissance de ces particules lumineuses, aussi appelées biophotons, serait équivalente à environ un millionième de celle d'une étoile. Les chercheurs se demandent si la luminite ne se produirait pas lorsque cet équilibre est complètement rompu et que ce processus devient instable.
Commenter  J’apprécie          20
Le besoin de parler ne se faisait pas sentir. Dans la vie, il est des moments où il est mieux de ne rien dire.
Commenter  J’apprécie          60
Parfois j’ai envie de partir loin, d’être n’importe où sauf ici.
Commenter  J’apprécie          100

Les plus populaires : Manga Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (104) Voir plus




{* *}