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EAN : 9782268102689
224 pages
Les Editions du Rocher (02/10/2019)
3.77/5   20 notes
Résumé :
Sur l'île d'Oléron, trois hommes, trois générations : Mickaël, Christophe et Philippe. Ils vivent au rythme de l'océan, badinent, se moquent de la fragilité des « choses de la vie ». Des femmes se sont éloignées. Le mur de l'Atlantique paraît infranchissable. Les corps parfois défaillent. Mais les trois hommes ne cèdent jamais à la gravité. Il y a des recettes de cuisine à réinventer, une maison à rénover, des romans à lire ou à jeter, telles des bouteilles à la mer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Les îles inspirent les écrivains. Christophe Carlier a campé à deux reprises son récit sur une île.
Au tour de Jean-Claude Lalumière avec ce titre alléchant : Reprise des activités de plein air.
Un titre, synonyme de liberté, qui fait rêver quand on a vécu le confinement !

C'est sur l'île d'Oléron que Jean-Claude Lalumière campe son récit, évoquant son passé ( bombardements en avril 45, pas encore de pont), l'esprit insulaire et « la rumeur : un décret irrévocable ». Il déroule en alternance la vie de trois protagonistes voisins.

Par respect d'âge, citons d'abord Philippe, instituteur retraité de 85 ans, détenteur d'un lourd secret de famille. Un mari des plus attentionnés pour son épouse qui se remet d'un accident.
Christophe, 47 ans, qui a choisi de rester dans la modeste maison de pêcheurs de « Mémé Rillettes », lors de sa rupture avec Valérie. Avec l'aide de Mickael (22ans), étudiant qui a pris une année sabbatique et qu'il héberge, il a entrepris de retaper la bâtisse simple mais encore « robuste » en vue d'y aménager des chambres d'hôtes. L'écrivain a l'art d'aiguiser la curiosité du lecteur, car une des chambres est occupée par Brigitte, qui ne sort pas encore, ayant été malade. Mais qui est donc cette Brigitte, avec qui Christophe aimerait faire une promenade sur la plage pour se changer les idées ? le lecteur devra attendre pour connaître sa réelle identité ! de même pour Robert !

Peu à peu, on découvre le passé « des vies minuscules » de ces trois protagonistes, soit par le personnage lui-même ou sous forme chorale, par un autre. On comprend pourquoi Philippe est venu s'installer au nord de l'île, à Chaucre, près de la maison d'Henriette, « Mémé Rillettes », dans ce coin de l'île encore sauvage : « un endroit fabuleux, avec vue sur le large » et une dune qui, au printemps, se couvre d'odorantes immortelles.

Christophe, qui recycle en phares miniatures le plastique collecté sur la plage, déplore comme Mickael la pollution des mers. « La plastification du monde est irréversible » selon eux.
On suit les travaux de rénovation de la maison de la grand-mère, l'entreprise titanesque de consolider, « remonter la dune », qui subit l'érosion et leur dernier projet de restaurant.
On repeint en vert pour se distinguer de l'île de Ré !

Mais où sont les femmes ?
Christophe et Mickael ont vu leur bien aimée s'éloigner.
Christophe vient d'être quitté par Valérie, qu'il a du mal à oublier.
La petite amie de Mickael, Tina, poursuit ses études à Saint-Pierre-et-Miquelon dans le cadre d'Erasmus.

Philippe, le plus âgé, est veuf. La récente disparition d'Elisabeth va resserrer les liens entre les trois solitaires qui vont s'épauler, s'entraider. Repas pris ensemble, recettes du cahier retrouvé testées, conversations autour de la littérature, et des femmes, prêts de livres. ( Flaubert, Faulkner, Gogol). Occasion pour l'auteur de souligner le rôle de la lecture, « une amitié » pour Proust, qui peut apporter une consolation et de faire la distinction avec la «  chick littérature », cette littérature sentimentale qui semblait être celle dont s'abreuvait Valérie, (l'ex de Christophe qui n'a pas de scrupules à sacrifier les livres qu'elle a laissés!). Geste un peu sacrilège pour les défenseurs du livre.

Dans cette intimité qui s'instaure entre les trois hommes, Philippe mis en confiance, va se libérer du poids du non-dit, et lâche la vérité concernant la grand-mère de Christophe. Les voilà en famille.

Et enfin le lecteur découvre ce qui justifie le titre du roman : les activités de plein air programmées, ce qui nécessite d'abord une initiation à la navigation par le loup de mer pendant une quinzaine ! Vont-ils vivre les mêmes aventures que celles des protagonistes de Jérôme K Jérôme ?
Ne dévoilons pas leur destination, mais le désir de « prendre un nouveau départ » les habite.
« L'île a eu des vertus réparatrices pour eux trois ». le suspense clôt le roman.

Jean-Claude Lalumière aborde le thème du temps, de la précarité de l'existence, de la difficulté et la douleur de vider la maison d'un proche disparu, l'immense tristesse, désarroi de perdre une épouse. Il porte également un regard sur l'amour et le couple.
La complicité et la solidarité des 3 hommes, le silence parfois entre eux (« On reste sans rien dire pendant de longues minutes, profitant du calme. »), les femmes quasi absentes, rappellent les romans d'Hubert Mingarelli (1).

L'auteur épingle/brocarde cette amitié superficielle des réseaux sociaux et souligne la profondeur de celle qui s'est nouée entre les trois voisins. Scène touchante du trio attablé pour partager une boîte de pâté. Il se moque aussi de cette manie/addiction des touristes de prendre des selfies, et tout capter avec le smartphone. Il fustige ces estivants qui surconsomment, « l'homme moderne hyperactif à l'insatisfaction permanente ».
Alors que, lui, a choisi d'immortaliser l'île par écrit. Il insère même un article, compte rendu d'un conseil municipal envisageant de détruire les blockhaus, vestiges du mur d'Atlantique, jugés trop dangereux pour les estivants. Ce qui apporte une dimension historique (fortifications Vauban).
Une île qui connaît les tempêtes et les inondations. Une île où Christophe aime admirer « le ballet des pinasses » rentrant au port..

A travers les références artistiques, en particulier Manet, on devine l'auteur familier du Musée d'Orsay. Ici, l'Olympia, c'est le nom d'un bar.
On s'imagine l'enfant qui voyageait et s'instruisait à bord des atlas, passion déjà révélée dans le front russe. On note aussi des références cinématographiques selon les générations (37°2 le matin, Harry Potter Mon oncle de Tati) et musicales (Madonna,Tom Waits, Patricia Kaas).

On retrouve avec délectation l'humour auquel nous avait habitué l'écrivain dans ses premiers romans dont La campagne de France. Plusieurs scènes cocasses dérideront le lecteur.

La construction du livre ressemble à des miscellanées où se côtoient : avis de décès, diary (2), articles de presse, dialogues, bulletins météo, recettes, notes de bas de pages, mails. Une série de chapitres courts qui se dévorent comme les desserts de « Mémé Rillettes » : Millas, galette à l'angélique et les jonchées dont le président Mitterrand était friand au point de s'en faire livrer jusqu'à Paris, apprend-t-on !

L'auteur signe un récit atypique qui met en lumière une amitié masculine intergénérationnelle,
dans lequel une vague de tendresse et de bienveillance vient happer le lecteur.
Un roman où le vent du large apporte embruns et bouffée d'oxygène. On respire !
.


(1) Hubert Mingarelli : ( 1956 – 2020) auteur de Quatre soldats, Un repas en hiver, L'homme qui avait soif.

(2) diary : journal intime.
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« Mickaël est entré dans le café, trempé jusqu'aux os. Il avait l'allure des bestioles mâchouillées, mulots, musaraignes et passereaux, que Robert dépose en offrande sur le paillasson de la maison. Il était si maigre que j'avais d'abord cru qu'il était de profil. »

L'île d'Oléron est le vrai personnage principal de ce roman, au point de m'avoir donné fortement envie de la découvrir ! Ses paysages marins, notamment, sont mis en valeur puisque les trois hommes qui vont nous occuper dans ce roman léger habitent dans le nord de l'île, près du phare de Chassiron, un endroit apparemment moins peuplé que les sites les plus touristiques.

Philippe est un homme âgé, qui vient de perdre sa femme Elisabeth. Christophe a été quitté par sa compagne, Valérie, non sans acrimonie. Il a environ 45 ans. Enfin Mickaël, que Philippe décide d'héberger sur un coup de tête, a 22 ans. Il est lui aussi esseulé car sa chérie, Tina, est partie pour Saint Pierre et Miquelon !

Ces trois hommes sans femmes, pour reprendre le titre du recueil de nouvelles de Haruki Murakami, habitent des maisons toutes proches, un peu vétustes. Ils vont se lier d'amitié. L'océan a repris une grande partie de leurs terrains et se rapproche dangereusement des maisons.

Autant le dire d'emblée, j'ai été plutôt déçu par ce roman de Jean-Claude Lalumière. Je l'ai trouvé à bien des égards seulement ébauché, si je le compare à « Le Front Russe » par exemple. Il ne manque pourtant pas de notations amusantes ou tendrement vachardes pour ses personnages. Mais son côté foutraque, pour moi, l'a emporté.

Je ne renonce pas pour autant à cet auteur que j'aime bien, malgré ce faux-pas. C'est si difficile d'amuser ses contemporains, surtout dans une période aussi difficile que celle que nous vivons depuis plus d'un an... Ce n'est qu'un au revoir, donc.
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Si tu ne vas à Oléron, Oléron ira à toi.
Voilà qui tombe à pic pour moi qui n'ai jamais mis les pieds dans le golfe de Gascogne : grâce aux éditions du Rocher (merci !) et à la dernière opération masse critique de Babelio, c'est un peu du golfe de Gascogne qui est venu à moi !
Encore un petit miracle de la littérature, et un délicieux coup du sort puisque j'ai sélectionné ce roman complètement au hasard (parfois il m'en faut peu !), juste charmé par le titre, instinctivement séduit par la couverture et le nom de l'auteur. Jean-Claude Lalumière, ça ne s'invente pas.

Et de lumière, ce petit bouquin n'en manque pas. de fraîcheur, d'humour et de poésie non plus, d'ailleurs. Et tout ça entre le phare de Chassiron et la pointe de Gasteau, dans un décor qui s'y prête parfaitement, celui de l'île d'Oléron, petit bout de terre hors du temps.
C'est là que Christophe, 47 ans, vient d'hériter d'une petite maison où il se remet péniblement d'une séparation.
C'est là aussi que son voisin Philippe, 85 ans, veille sur sa chère épouse dont la santé vacille...
C'est là enfin que Mickaël, 22 ans, a choisi de prendre une année sabatique qu'il consacre à la rédaction d'une thèse sur le parcours des jeunes giscardiens après 1981 (celle-là aussi, fallait y penser hein ?) en attendant de pouvoir, un jour peut-être, déclarer sa flamme à l'élue de son coeur.

Trois hommes un peu en marge, loin des tumultes du continent, trois générations, trois regards tournés vers l'océan et trois histoires d'amour singulières, à des stades divers de leurs développements.
Entre eux, une belle amitié et une rafraichissante complicité. Quelques bourrasques aussi bien sûr, des coups de mou passagers, mais à l'image des vieilles maisons d'ici dont il "se dit que les charpentes sont construites avec les restes de navires échoués", on rebatit sur les échecs et on repart de plus belle. Entre hommes, on refait le monde parfois, autour d'une bonne table, ensemble on tire des plans sur la comète.
Dans ces quelques pages en revanche, pas d'intrigue au cordeau, mais des épisodes brefs, discontinus, pour esquisser doucement une atmosphère, dire en peu de mots l'histoire d'une vivifiante camaraderie.

"Reprise des activités de plein air" est donc une chouette trouvaille qui se lit (un peu trop) vite et bien, et qui s'apparente dans la forme à un curieux assemblage de récits à la première personne, d'échanges de mails, de dialogues façon "pièce de théâtre" et même de recettes de cuisine, de bulletins météo ou de coupures de presse.
Un petit livre léger, au propre comme au figuré, original et vivant, drôle et tendre à la fois, qui sent bon les embruns et qui m'aura permis de faire la connaissance d'un écrivain sympathique, amoureux de sa région et notamment des spécialités culinaires locales.

S'il est vrai, comme je l'ai lu en page 206, que "l'insularité aiguise l'imagination", il me tarde de visiter un jour "pour de vrai" cette belle île d'Oléron.
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Trois hommes (Christophe, Mickaël, Philippe), trois générations… et une île, Oléron. Chacun d'entre eux a fait face au départ d'une femme. Des absences douloureuses. La solitude les réunit, des projets sont mis en route pour tenter de comble en partie le vide…

Voici un roman à l'atmosphère singulière, iodée, mélancolique… et cela m'a séduit. Bien sûr, le rythme est très lent, presque contemplatif. La construction est elle-même un peu étonnante, constitué d'une alternance de récit à la première personne, de dialogues, et… de mail. Mais je me suis attaché à ces personnages, à leur fragilité, à leur pudeur, à leur volonté d'avancer aussi malgré les écueils. de douces tranches de vies, agrémentées de quelques touches d'humour. Une histoire portée par une écriture pleine de sensibilité, tout en retenue, d'un auteur que je connaissais déjà au travers de quelques-uns de ces (très bons) romans précédents (« le front russe », « La campagne de France »).

Je remercie en tout cas beaucoup Babelio et Les éditions du Rocher pour cette jolie découverte dans le cadre d'une récente opération Masse Critique.
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Je me suis régalé. J'ai commencé ce bouquin dans la matinée, j'ai été forcé de m'interrompre à cause de quelques obligations, je l'ai terminé le soir dans mon lit, dévoré presque d'une traite. J'ai déjà lu plusieurs livres de Jean-Claude Lalumière. C'était bien écrit, amusant, toutefois je trouvais le contenu un peu répétitif. J'ai raté quelques romans, sans faire exprès (je ne peux pas TOUT lire, hélas), et puis, le mois dernier, nous nous sommes rencontrés à la Foire du livre de Brive, et j'ai acheté le présent bouquin.
Surprise ! le style, déjà bon il y a quelques années, a mûri et est devenu excellent. La plume est légère, elle dépose le récit par petites touches délicates. Il y a toujours de l'humour, mais en plus, de la sensibilité, de l'émotion, de l'humain.
Parlons de ce roman… Nous sommes sur la charmante île d'Oléron (Charente-Maritime). On y découvre trois hommes, trois générations, et trois femmes absentes. Philippe a quatre-vingt-cinq ans, il est veuf d'Élisabeth. Christophe a quarante-sept ans, sa femme Valérie l'a quitté après plusieurs années de vie commune. Mickaël a vingt-deux ans, il est amoureux de Tina, partie faire des prélèvements scientifiques à Saint-Pierre et Miquelon avant qu'il n'ait osé lui avouer ses sentiments.
Christophe a hérité de la maison délabrée de son enfance, tout près de celle de Philippe. Il héberge Mickaël venu à Oléron pour penser à autre chose qu'à Tina. Entre ces trois hommes qui n'ont en apparence pas grand-chose en commun, une amitié solide prend forme.
Trois générations, ça signifie aussi trois temps. Philippe reste tourné vers son passé, seule la présence des deux autres l'empêche d'y sombrer. À l'opposé, Mickaël ne se retourne guère vers son vécu, trop restreint, préférant le large avenir qui s'offre à lui. Entre eux, Christophe tente de se reconstruire des blessures reçues hier et de se relancer vers le futur. Ces trois-là sont complémentaires et le savent, s'appuyant les uns sur les autres. Finalement, ce qui semblait les séparer n'était que peu de chose…
La forme varie d'un chapitre au suivant. Parfois échange de mails, parfois article de journal, de temps en temps narration classique, par moments dialogue de théâtre, souvent à la première personne, mais pas toujours. Ce qui est commun à tout l'ouvrage, c'est la délicatesse avec laquelle les sentiments sont décrits. Ceux qui pensent encore que les hommes n'ont pas d'émotions et ne pleurent jamais devraient en prendre de la graine. L'humour, aussi, est omniprésent, même s'il est à l'occasion un peu grinçant, dans de telles circonstances.
Il m'a demandé si je vivais seul.
— Célibataire, j'ai dit. Par choix.
Je me suis abstenu de préciser que ce n'était pas le mien.
Bien sûr, c'est une histoire sans fin. Il y aura toujours des absentes, des amoureux, des solitudes. le temps passera, pansera les blessures en mûrissant, puis vieillissant les hommes. Est-ce une raison pour ne pas persévérer, pour ne pas encore et encore recommencer l'éternel roman de la vie ?
Lien : http://attardd.fr
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le problème, aujourd'hui, c'est qu'il n'y a plus de limite. Et si vous voulez mon avis, c'est à cause de ces putains de réseaux sociaux. Les gens ne pensent qu'à partager, comme ils disent. Je partage, je partage... Mais c'est pas ça, le partage. Ouvrir une boîte de pâté, tous les trois autour d'une table, ça c'est du partage. Mais la photo d'un tournedos Rossini postée par un type à l'autre bout du pays, qu'est-ce que j'en ai à foutre ? C'est pas du partage ça, c'est de l'obscénité. Les gens ne savent plus se tenir.
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Vider la maison d'un mort est une drôle d'épreuve. Entrer dans son intimité, ouvrir ses tiroirs, lire les lettres qui lui ont été adressées, découvrir ses secrets. Personne ne devrait mourir avant d'avoir rangé ses affaires.
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Vider la maison d'un mort est une drôle d'épreuve. Entrer dans son intimité, ouvrir ses tiroirs, lire les lettres qui lui ont été adressées, découvrir ses secrets. Personne ne devrait mourir avant d'avoir rangé ses affaires. Heureusement ( c'est du moins ce que j'avais pensé au début), je n'étais pas seul dans cette épreuve pénible. Valérie était là pour m'aider. Valérie et son obsession du classement. Elle avait exigé de passer avant tout au supermarché pour acheter des gommettes.
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Il m'a demandé si je vivais seul.
- Célibataire, j'ai dit. Par choix.
Je me suis abstenu de préciser que ce n'était pas le mien.
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Valérie m'avait fait livrer tous mes vêtements la semaine après son coup de fil, après la rupture. Sa manie du rangement. Chaque chose à sa place. La mienne n'était plus avec elle.
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Jean-Claude Lalumière vous présente son ouvrage "L'invention de l'histoire" aux éditions du Rocher. Rentrée littéraire janvier 2023.
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