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EAN : 9782714417770
269 pages
Belfond (18/03/1998)
3.56/5   16 notes
Résumé :
Le professeur Léon Schwartzenberg affronte quotidiennement l'une des maladies qui posent le plus de questions - physiques, affectives, morales, philosophiques -, le cancer, c'est-à-dire la mort installée dans le corps. Le cancer représente l'incarnation du mal. Ainsi, nous parlons du cancer de la guerre, du cancer de la misère, du chômage, du racisme. Et la crainte que ce seul mot inspire engage encore médecins et familles à taire la réalité.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans un style courant et sans prétentions la question de la vérité de la maladie face à l'attente du malade, est débattue.

Si le début de l'ouvrage offre certaines portes de réflexions, très rapidement, le dialogue ne se que monologue et le lecteur simple spectateur.

Une succession de cas sont cités, perdant, par leur énumération l'intérêt premier du sujet que le livre se proposait de traiter avec plus de profondeur.

Style superficiel et dénué d'intérêts sur un sujet des plus graves dans la maladie rencontrée, quel qu'elle soit.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Peut-être existe-t-il deux espèces d'écrivains ? Ceux qui écrivent pour s'amuser, pour épater la galerie, pour plaire aux jolies femmes et être invités dans les diners mondains, pour construire le voilier de leurs rêves et réparer leur toiture. Les plus nombreux. Ceux qui en vivent. Et les quelques autres qui écrivent en tremblant et risquent d'en mourir : Villon, Molière, Nerval, Baudelaire, Rimbaud, Nietzsche, Byron, Pouchkine, Lowry, Desnos, Bernanos.

667 - [p. 32]
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La cinquantaine, la démarche trainante et un peu ondulante, la voix assourdie plutôt qu'élevée et qu'on dit habituellement posée, un sourire toujours agréablement surprenant lorsqu'il éclaire un visage dont le regard est situé derrière des verres de lunette à monture très fine, il n'avait aucun mérite à faire partie de l'élite de sa profession : sa présence y semblait naturelle.
Il part en vacances en aout comme chaque année au bord de la mer. Il en revient après un mois, un peu trop tôt cependant à son gré - on ne devrait jamais revenir si tôt de vacances - car il est encore fatigué, presque aussi fatigué qu'avant son départ. D'autant plus qu'un petite chute sur son bateau a entrainé des douleurs dans le dos qui persistent. Depuis cet accident, sa démarche un peu boiteuse, presque chaloupée, s'est accentuée.
Il reprend son travail de la même manière, précise, respectueuse. Les pluies automnales, l'atmosphère parisienne augmentent parfois les douleurs du dos et l'amènent à consulter un rhumatologue qui, rassuré par des examens radiographiques ne décèlent aucune lésion osseuse, finit par prescrire un repos allongé, seul capable d'améliorer cet état. De temps à autre, il téléphone à son copain médecin. Celui-ci vient le voir et le trouve un peu fatigué. Alors, ennuyé par les douleurs persistantes de son ami, et surtout pour calmer sa propre angoisse - à force de côtoyer des malades porteurs d'affections difficilement guérissables, il finit par avoir avec ses malades des rapports passionnels -, il cherche à éliminer l'ennemie principal dont il redoute la présence. Un examen radiographique du squelette entier à l'aide d'isotopes - scintigraphie osseuse -, plus précis que le simple examen radiographique de routine, va permettre de mieux détecter les lésions osseuses si elles existent. Cet examen semble s'imposer d'autant plus que les douleurs s'accentuent et que le repos au lit n'arrange rien.
La scintigraphie osseuse est effectuée un lundi d'octobre et, quelque heures plus tard, le verdict tombe : altérations osseuses multiples au niveau des cotes et du bassin dues aux métastases d'un cancer dont il faut maintenant rechercher le point de départ. Lui, qui deux mois plus tôt partait en vacances tranquille et en était revenu prêt à, prendre une place de premier plan dans la direction de son entreprise, non seulement il a un cancer déjà avancé.
Des métastases osseuses : à quoi peut-on penser ? A quoi faut-il penser d'abord ?
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La cinquantaine, la demarche trainante et un peu ondulante, la voix assourdie plutot quélevee et qu'on dit habituellement posée, un sourire toujours agréablement surprenant lorqsqu'il eclaire un visage dont le regard est dsitué derrure des verres de lunettes à monture tres fine, il n'avait aucun merite à faire partier de l'elite de sa profession : sa presence y semblauit naturelle.
Il partr en vacance en aout comme chaque abnnee au bord de la mer. Il en revient apres un mois, un peu trop tot cependant à son gré- on ne devrait jamais rebvenir si tot de vacances - car il est encore fatigué, presque aussi fatigué qu'avant son depert. D'autant plus qu'une petite chute sur son bateau a entrainé des douleurs dans le dos qui persistent. Depuis cet accident, sa démarche un peu boiteuse, presque chaloupoée s'est accentuee.

Il reprend de la même manière, précise, respectueuse. Les pluies automnales, l'atmosphère parisienne augment parfois les douleurs du dos et l'amènent à consulter un rhumatologue qui, rassuré par des examens radiographiques ne décèlent aucune lésion osseuse, finit par prescrire un repos allongé, seul capable d'améliorer cet état. De temps à autre, il téléphone à son copain médecin. Celui-ci vient le voir et le trouve un peu fatigué. Alors, ennuyé par les douleurs persistantes de de son ami, et surtout pour calmer sa propre angoisse -à force de côtoyer des malades porteurs d'affections difficilement guérissables, il finit par avoir avec ces maladies des rapports passionnels), il cherche à éliminer l'ennemi principal dont il redoute la présence. Un examen radiographique du squelette entier à l'aide d'isotopes radioactifs ("scintigraphie osseuse"), plus précis que le simple examen radiographique de routine, va permettre de mieux détecter les lésions osseuses si elles existent. Cet examen semble s'imposer d'autant plus que les douleurs s'accentuent et que le repos au lit n'arrange rien.

La scintigraphie osseuse est effectuée un lundi d'octobre et, quelques heures plus tard, le verdict tombe : altérations osseuses multiples au niveau des côtes et du bassin dues aux métastases d'un cancer dont il faut maintenant rechercher le point de départ. Lui, qui deux mois plus tôt partait en vacances tranquille et en était revenu prêt à prendre une place de premier plan dans la direction de son entreprise, non seulement il a un cancer mais un cancer déjà avancé.
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Peut-être existe-t-il deux espèces d'écrivains ?
Ceux qui écrivent pour s'amuser, pour épater la galerie, pour plaire aux jolies femmes et être invités dans des diners mondains, pour construire le voilier de leurs rêves et réparer leur toiture. Les plus nombreux. Ceux qui en vivent. Et les quelques autres qui écrivent en tremblant et risquent d'en mourir : Villon, Molière, Nerval, Baudelaire, Rimbaud, Nietzsche, Byron, Rilke, Pouchkine, Lowry, Desnos, Bernanos. Pourtant non !
Un livre n'est pas un signe comme un autre. C'est trace qu'on laisse. Indélébile. De ce qu'on a pensé. Sérieusement. Parce qu'on l'a écrit. Relu. Ce moment de ma pensée, de mes pensées, s'est arrêté dans ces feuilles noircies, moment d'éternité, lieu de jonction de l'espace et du temps, trace ineffaçable. Empreinte du rêve ou de la réalité, de toute manière inscrite pour toujours.
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A quoi ça sert d'écrire ?
Un homme passe sa vie à dire certaines choses auxquelles il croit, à les écrire, à les proclamer même, pour les lecteurs, pour les autres. Lorsqu'il se trouve confronté à la réalité, tout change. Ce n'est pas cela qu'il voulait dire, en tout cas pas exactement.
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Vidéo de Léon Schwartzenberg
Vidéo de 1988....ça fait quand même ...35 ans !
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