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EAN : 9782365383882
142 pages
Rebelle Editions (15/10/2016)
4.32/5   80 notes
Résumé :
Vincent a tué son père, son bourreau. Ce meurtre aurait dû le délivrer, mais les fantômes du passé ne meurent jamais. Incarcéré, il doit affronter les souvenirs d'une vie détruite par le monstre qui l'a engendré.
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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Bouleversant ! le roman est fort et addictif, le genre qui vous attrape pour vous retourner le coeur et les sens, qui vous rend accroc dès les premières lignes atroces et difficilement soutenables et pourtant, ne vous donne qu'une envie, en savoir plus et comprendre l'acte abominable d'un fils envers son père.

L'auteure a choisi, en un peu plus d'une centaine de page, de traiter de thèmes forts, violents, agressifs pour le lecteur : la maltraitance, la prostitution, l'homophobie, la xénophobie et j'en passe. Ah oui, on ne peut pas dire que l'auteure ménage son lectorat, elle a voulu jouer sur la crudité des situations, sur les mots lourds de sens, sur des actes qui s'accumulent pour toujours plus nous horrifier, nous dégoûter et certainement nous faire prendre conscience d'une réalité qui existe.

Vincent a dix-neuf ans, il se sent libre, il vient de tuer celui qui abusait de sa force et de son pouvoir depuis toujours, Franck, son père. Vincent est arrêté et plaide coupable, il est emprisonné. Dans sa cellule qu'il partage avec Yassir, un algérien, et avec l'aide d'une future psychologue très intéressée par son cas, il revit les réminiscences du passé, un passé horriblement douloureux qui cache pire encore. Peut-être est - ce là le comble de la situation, être enfermé, être libre du joug d'un père abusif, un avant goût d'une résilience possible.

Vincent est personnage qui n'est pas gâté par la vie, malade, maigre, chétif, effacé, pâle. Une mère absente, qui se prostitue sous le toit familial et en fait profiter son fils, qu'elle achève de traumatiser en ne lui témoignant jamais d'affection, pas la moindre tendresse, aucun acte d'amour maternel, l'indifférence la plus totale. Un père, Franck, routier qui s'absente régulièrement, en sachant parfaitement les activités de sa femme, et revenant chaque fois plus haineux, plus violents, distribuant les coups sur le pauvre corps de l'enfant, de l'adolescent, l'humiliant dès que possible, le brisant dans son humanité, pour Franck, Vincent est un moins que rien, une pédale bonne à s'habiller en robe, et certainement pas un homme. Traumatisé, transformé, Vincent essaiera d'acquérir l'amour des siens, du moins des attentions minimes, puis tout simplement une paix, un apaisement des travers de ses parents, pour cela, il intègre le club de son père, un groupe de nazis, homophobe, xénophobe qui s'amuse à tabasser les étrangers et les homosexuels, un groupe qui se paye des prostitués sur la banquette arrière de leur bagnole ou sur des bancs publics pendant que leur pote s'évertue à fracasser de la "pédale ou du bougnoule". Vincent est donc modelé, assujetti aux idées extrêmes qu'on lui rabâche sans cesse depuis son enfance. Les bourreaux ont crée un être dénué de toute sociabilité, perdu dans des idées qu'on lui a inculqué à coups de poings.

Et pourtant, une passion, un homme, Pedro, va apporter une lueur d'espoir qui va malheureusement vite s'éteindre, un espoir tout de même qui va marquer Vincent, une fissure, une brèche dans son modelage... de cette passion, on pourra peut-être reprocher qu'elle apparaît trop évidente pour Vincent, sans base, sans jamais avoir pratiquer, il devient très vite talentueux... Vincent cherche surtout de l'attention, de la tendresse, de l'affection et surtout de l'amour, des choses qu'il n'a jamais connu.

"Je ne suis pas différent. Tout le monde s'aime de la même façon, et puis quand il s'agit de sexe, c'est toujours la même chose, il s'agit d'un mélange des corps, d'une union. Alors je ne vois pas en quoi cela ferait de moi une personne différente."

Et puis, il y a ce meurtre, dix-neuf ans, Vincent n'en peut plus, il profite d'une faiblesse paternelle pour le tuer, un meurtre violent, horrible à l'image de la victime. Une vive sensation de liberté, de puissance qui très vite s'estompe, une fois l'effet du meurtre passé... Vincent se pense être un monstre, se pense monstrueux, pourtant il accepte sans scier les conséquences de son acte ; la prison.

"Des monstres comme moi, vous pouvez le dire, je sais que j'en suis un."

Une nouvelle rencontre, un nouvel homme, Yassir, le co-détenu, a commis lui aussi un acte irréparable, et dans ses yeux sombres et ténébreux, intelligence et déduction viennent rapidement comprendre qui est Vincent, ce qu'il est, ce qu'il cache, ce qui va profondément perturber le jeune homme qui a bien du mal à accepter d'être mieux compris par autrui que par lui - même. Une jeune femme, future psychologue va également s'intéresser à son cas, l'écouter, lui apporter un certain apaisement. Ces deux personnages vont peut-être lui apporter ce qu'il recherchait depuis tout ce temps ; un peu d'attention, un peu de tendresse, une reconstruction est peut-être alors possible ?

Pour le savoir, il vous faudra lire ce roman. C'est court, c'est intense, l'auteure accumule les scènes passés dérangeantes mais nous réserve le clou de l'horreur dans son dénouement, un dénouement discutable, précipité qui achèvera certainement de vous broyer le coeur après avoir eu quelques uppercut bien sentis en lisant certains chapitres évoquant le passé de Vincent. Pourtant étonnamment, on s'habitue aussi à ces horreurs, peut-être à cause de leur multitudes, de leur intensité égale ? L'auteure nous maltraite, les bleus psychologiques s'accumulent jusqu'à la déchirure où les hématomes deviennent des blessures sanglantes, l'auteure joue avec nos nerfs, avec nos émotions, nos sens, pour nous tirer quelques larmes quand nous fermons l'ouvrage, un vrai carnage émotionnel. le pire dans tous ça, c'est qu'elle nous rend addict, on en redemande, on ne lâche pas notre livre, on reste accrocher à cet espoir que peut-être tout peut changer...

Ce qui met le plus en colère, c'est l'indifférence des autres face au cas de Vincent, il est faible, il est malade, il est transparent, personne ne le voit, personne ne bouge pour le tirer de cette vie merdique qu'aucun enfant ne mérite ça, personne ne voit les bleus, le choc psychologique, quand la fiction rejoint la réalité, ça fait peur, très peur. Sans cautionné l'acte, on comprend toutefois pourquoi.

En bref, que cache ce nounours au ruban couleurs arc en ciel ? La vie traumatisée et détruite d'un enfant. Que cache ce parquet qui s'assombrit ? Des actes violents, des humiliations, des choses malheureusement qui ne ce cantonnent pas à être seulement fictives. Une lecture à ne pas mettre entre toutes les mains, ou peut-être que si finalement, sachez que cela existe et c'est là le plus révoltant !
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Un livre qu'on reçoit en plein bide comme un coup de poing qui écoeure et fait courber l'échine. Un livre qu'on reçoit aussi en plein coeur comme autant de preuves d'amour qu'on voudrait donner. On rêve de pouvoir tendre la main à Vincent, le serrer contre soi et lui dire que tout ira mieux.
Un livre qui touche, non pas comme un effleurement mais comme une pression maintenue fortement et qui laisse une trace, au moins pour quelques temps.
Une réussite pour finir cette année.
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Je suis un mouton. Oui. J'ai tellement entendu parler de ce livre que je n'avais qu'une envie : celle de me jeter dessus. Une petite commande (bah oui, impossible de mettre la main sur le livre en librairie ou grande surface culturelle) et quelques jours plus tard, le livre était mien. Si vous l'achetez, vous soutenez une association de lutte contre l'homophobie, le Refuge. Ce livre, c'est environ 150 pages d'émotion pure ...

Pour ses dix-neuf ans, Vincent s'est offert un parricide. Il a tué son bourreau. Mais peut-on vraiment se libérer de l'emprise du Mal ? Peut-on se reconstruire après avoir subi le pire ? Incarcéré, Vincent doit affronter ses démons, apprendre à se connaître et s'accepter … pour atteindre la délivrance, sa résilience.

J'avoue que, même si j'avais une envie folle de découvrir ce bouquin, j'avais quand même un peu la trouille car j'ai eu une mauvaise expérience avec la plume de l'auteure il y a de nombreux mois. Je n'avais pas aimé le premier tome de sa série "Angela" alors je craignais un peu de me retrouver dans la même situation. Fort heureusement, ça n'a pas été le cas!

Parce que ce livre aura été une bonne petite baffe dans ma tête. Alors, je n'ai pas eu l'énorme coup de coeur que certaines personnes ont eu en sortant de leur lecture. Non, pas de coup de coeur pour moi mais une lecture qui restera parmi les meilleures de cette année écoulée. le livre est assez fin, environ 150 pages il me semble, mais rien n'est épargné au lecteur.

On fait la connaissance de Vincent qui est un jeune homme que la vie n'a pas épargné. Dès les premières pages, on le retrouve alors qu'il a tué son père mais on n'en sait pas beaucoup plus sur lui et sa vie passée. J'ai eu un peu de mal à éprouver de l'empathie pour lui au début et puis ensuite, au fil des pages, je me suis surprise à ressentir un attachement dingue à ce personnage. Je sentais bien que tout ça ne finirait pas avec une super happy end et je tremblais presque à chaque page tournée.

Mais celui qui aura eu le plus d'impact sur mon petit coeur, c'est Yassir. Lui, c'est le codétenu de Vincent. C'est un personnage tout en nuance, en fragilité mais tellement fort à la fois. Je l'ai adoré et j'ai trouvé que grâce à lui, le roman sort de temps en temps du coté tellement sombre dans lequel il embarque son lecteur. Grâce à Yassir, notre héros semble s'apaiser un peu. Il lui apprend à ressentir de la compassion et de l'amour pour son prochain. C'est d'ailleurs en compagnie de Yassir que l'auteure nous "offre" un des passages les plus poignants et déchirants du livre. Je me suis alors demandé jusqu'où on allait aller ...

Car oui, ce livre est extrêmement noir. On se demande jusqu'où Julia va nous emmener dans la déchéance humaine. Elle nous propose de mieux comprendre le mécanisme de la victime qui devient bourreau et de la spirale infernale de la maltraitance. J'ai eu les poils hérissés à certains passages, je ne comprends pas comment l'homme peut descendre aussi bas. Bien entendu, nous sommes ici en présence d'une fiction mais je me dis que la réalité de certains ne doit pas être bien plus rose parfois.

J'ai été chamboulée par ma lecture, ce livre m'a fait réfléchir et je dois dire que Vincent et Yassir m'ont pas mal hanté après ma lecture. Ce livre doit être lu, c'est un petit bijou et je ne peux que vous conseiller de vous l'offrir. Mais attendez d'être dans de bonnes conditions pour vous lancer car on n'en ressort pas intact ...

Merci Julia pour ce beau moment de littérature ...
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Une claque...

J'ai sélectionné ce livre, car mon booktuber préfèré l'avait adoré. Au vu du sujet traité: le parricide, je sentais bien que ce livre allait me plaire. Mais je ne pensais pas que je serais chamboulée à ce point la.

Concernant la forme, je dois dire que la couverture est sombre et je la trouve des plus adaptée. le titre lui aussi, est choisis avec soin. L'écriture est fluide, à la troisième personne, mais je crois que ce récit aurait été trop difficile à écrire pour l'auteur à la première personne. Enfin c'est un roman court 140 pages, mais la encore cela m'est apparut comme adapté. Je ne suis pas sûre que j'aurais pu lire plus de pages sur l'enfer de Vincent.

Passons au récit, le prologue pose le décor. Dès la première page j'ai plongée dans l'horreur et la mal, ce prologue m'a fait l'effet d'un panneau d'avertissement: "attention une fois commencé aucun retour en arrière ne sera possible".

J'ai aimé le découpage de l'histoire de Vincent, et le fait de jongler entre son incarcération et son enfance chaotique.

Vincent est un personnage attachant, doux et meurtris. Yassir est lui aussi très touchant et son histoire m'a tout autant émue. Quant à Melissa elle est la touche féminine de ce livre, la mère douceur et tendresse.

L'histoire de Vincent est dure, elle m'a fait se serrer mes entrailles. Et lorsque je pensais que nous avions déjà vécu le pire, le dénouement me bascule dans l'horreur indissible. La vérité m'a arraché le coeur et je me suis trouvé comme meurtrie à mon tour. Car même si ce roman est une fiction, je sais hélas que des enfants vivent ce genre de situation.

Ce livre nous amène à comprendre les raisons de ce patricide, à faire une plongée dans les entrailles du mal et de la haine. La fin est un creve coeur et une fois le puzzle assemblée j'ai compris l'imcomprehensible.

Vincent va rester graver dans mon coeur et son histoire va laisser une cicatrice dans mon âme. Ce livre n'est pas à prendre à la légère, car il peut heurter les personnes les plus sensibles. C'est pourquoi je ne le recommanderais pas à tous. Même si je suis persuadée que bon nombre devrait le lire.

En conclusion ce roman est un de mes coups de coeur et il va trouver sa place au milieu de mes favoris pour que je puisse le relire et même le partager.

Bonne lecture à tous.
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Je ne sais absolument pas comment commencer cette chronique, tant elle m'a bouleversée, secouée et attristée. L'auteure est parvenue en à peine quelques pages à me faire pleurer et à me toucher plus que je ne le pensais. C'est une bien belle découverte, mais une découverte qui touche en plein coeur.

Vincent n'a pas la vie dont il rêverait : un père qui le maltraite quand il est présent et une mère droguée et qui couche à droite et à gauche, sans se préoccuper de son fils qui n'est pas né comme elle l'aurait voulu. Vincent est replié sur lui-même, essaye de se faire tout petit pour ne pas avoir de retombées. Oui mais voilà, pour ses dix-neuf ans, il a décidé de s'offrir le meilleur cadeau, d'après son point de vue : il a tué son père, celui qui le battait constamment, le mettait plus bas que terre, son détracteur, en somme. Arrêté par la police, il ne nie pas les faits, bien au contraire : il est donc envoyé en prison, là où il pourra réfléchir à ses actes. Il pouvoir apprendre à se connaître, et peut-être trouver sa délivrance.

C'est un roman choc que nous propose l'auteure. J'ai su dès les premiers mots qu'il me mettrait mal à l'aise, mais qu'en parallèle, il me serait difficile de le lâcher. Et c'est bien ce qu'il s'est passé. J'ai eu du mal à reposer le livre, je tournais frénétiquement les pages, parce que je voulais voir comment Vincent allait s'en sortir et s'il allait trouver sa délivrance. Mais en même temps, je savais aussi que ce n'était pas un livre bisounours, où « tout est bien qui finit bien », néanmoins, j'avais cette petite lueur d'espoir.

Le point fort de ce court roman, c'est que l'auteure a décidé d'alterner ses chapitres entre le passé et le présent. Moi qui ne m'attendais qu'au présent, j'ai été agréablement surprise, et cela m'a fait encore plus aimer ce livre si hors du commun. Grâce à ces sauts dans le temps, nous apprenons à connaître Vincent. Nous savons par quoi il est passé, nous voyons à quel point ses parents étaient violents avec lui (autant verbalement que physiquement), à quel point il était devenu une tare pour eux. Mais au-delà de ce côté négatif, nous avons pu voir aussi que certains étaient là pour le soutenir, pour lui redonner confiance en lui, pour l'élever encore plus haut. Pour lui montrer qu'il était quelqu'un de bien, que toute « l'éducation » apportée par ses parents était mauvaise et néfaste pour lui.

Dans le présent, dans sa cellule, il fait la rencontre de Yassir, qui lui aussi à commis un acte impardonnable. Bien qu'ils soient de religions différentes, ils vont apprendre à se connaître et se rendre compte qu'ils ont des points communs. Cette relation ne va pas être simple, bien au contraire. Vincent va apprendre sur lui, va être en colère de voir que Yassir semble en savoir bien plus que lui-même, et surtout, il va comprendre qui il est vraiment : un homme qui aime les hommes. Un être humain, qui certes n'est pas amoureux des femmes comme le lui a appris son géniteur, mais qu'il n'est pas une chose, un montre, qu'il est humain.

C'est une vraie leçon de vie que nous offre Julia M. Tean. Elle nous prouve une nouvelle fois que la vie mérite d'être vécue, que nous sommes ce que l'on est et que personne n'est apte à juger nos préférences sexuelles ou ethniques. Chacun est libre de vivre sa vie comme il l'entend et n'a pas à sentir sur lui le regard des autres, ni à être juger. Tout le monde est humain, tout le monde à ses préférences. C'est cela, vivre dans un monde libre. Malheureusement, encore beaucoup de personnes ne voient pas de la même façon, et ce sont eux qu'il faut plaindre.

Quant à la fin, que dire à part que j'étais déchirée, le coeur en mille morceaux, mais qu'en même temps, c'était la fin logique, le fil conducteur du récit. J'aurais préféré une autre fin, cela va de soi, mais cette fin est la plus réaliste possible.

En résumé, c'est un roman coup de poing que nous offre l'auteure. Elle aborde divers sujets, mais surtout comment est encore perçue l'homosexualité dans notre vie. Certains ne l'acceptent pas, et font vivre un enfer à ceux qui sont malgré tout comme nous : ils aiment juste différemment et parfois, cet amour est encore plus sincère et beau. Il ne faut plus Vincent. Il faut réussir à faire évoluer les moeurs, vivre avec son temps et les évolutions de la vie.

* Je remercie l'auteure et Rebelle pour leur confiance ! *

Justine P.
Lien : http://lireunepassion.blogsp..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
– Tu n’as aucune idée de qui tu as affaire, rétorque Vincent lui envoyant son poing dans la figure.

Yassir l’esquive aussitôt avant de le frapper à l’estomac. Le souffle court, Vincent s’étale sur le sol en haletant. Yassir enjambe Vincent et s’accroupit sur lui. Il attrape ses longs cheveux blonds qui cachent des yeux gris et délavés. Un regard sans vie.

Vincent gémit, l’Arabe tire de toutes ses forces sur son cuir chevelu.

– Putain ! Lâche-moi !

– Je ne reçois d’ordres de personne, et encore moins d’un petit connard qui veut s’imposer dès son premier jour.

– Tu ne sais pas de quoi je suis capable …
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Ce n'est pas ta sexualité qui détermine si tu es un homme ou pas, c'est ta capacité à aimer les autres...
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L'odeur de brûlé lui donne envie de gerber" ... "Devant lui, la fosse où le corps se consume a des allures de four" ... "C'est un redoutable barbecue salvateur, mettant à l'honneur la couenne de son père
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Pourtant, Vincent sent que son coeur ne bat pas normalement. Il le fait souffrir d'autant plus parce qu'il manque d'amour.
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"Les gays, les homos, les pédales, c’était de leur faute si Franck le battait. Avec ses manières efféminées, son corps malingre et frêle, son teint pâle et ses muscles inexistants, Vincent se rapprochait davantage d’une figure féminine que masculine"
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