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EAN : 9782877067799
252 pages
Editions de Fallois (22/02/2012)
2.78/5   41 notes
Résumé :
Sohana Bashah est de retour à Bombay après avoir abandonné des études de décoration d'intérieur à Londres à la suite d'une déception amoureuse. Un article paru dans la presse indienne va l'amener à s'intéresser de près à la firme familiale fondée par son grand-père, Darshan Badshah, self-made-man octogénaire et tyrannique.
Ce dernier met le feu aux poudres en décidant de passer par-dessus la tête de ses fils et de léguer son entreprise à celui de ses cinq pet... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Une lecture très décevante..
Sohanna rentre chez elle à Bombay après avoir été quittée par son petit ami à Londres. Là, elle découvre que l empire familial est responsable de sa rupture.
Le grand père décide de ne pas céder l empire familial à ses fils mais à celui de ses petits fils qui aura un projet audacieux.
Une ambiance gossip girl indienne qui m a vite lassée. l'heroine passe son temps en mondanités ou en shopping de luxe et manucure. Elle est superficielle et ne brille pas par son intelligence .
La fin est abrupte. J ai cru qu il manquait des pages.
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Je viens de finir ce livre, je l'ai lu très vite (la langue n'étant pas très recherchée et les chapitres courts, ca aide aussi à le lire super vite)
mais ... impression mitigée

pour moi qui adore la plupart des romans indiens, des romans avec des histoires de famille, ces sujets sont bien présents, l'Inde, Bombay, une famille et son évolution, mais ... même si certains moments peuvent nous rendre l'héroïne attachante, elle reste ... très jet-set et un peu superficielle !
heureusement qu'elle évolue au cours du roman

alors : du suspense, de l'amitié, de l'amour, des histoires de famille, des réunions de famille, mais aussi des moments jet-set un peu ennuyeux !
à Bombay ou ailleurs, la jet-set se ressemble finalement (boites de nuit, chauffeurs et belles voitures, restaurants hors de prix, repas sushis, etc, on n'échappe pas trop aux clichés hélas)

la plupart des personnes de la famille se comportent très souvent en enfants gâtés ! enfants gâtés qu'ils sont, faisant partie d'une famille riche, après la réussite financière du grand-père, "Baba" qui va faire des révélations sur l'avenir de la société, toute la famille attend ses décisions de patriarche et de fondateur

le contraste est frappant avec son frère qui vit très simplement, et que Sohana va voir régulièrement
on mesure l'ampleur des différences entre générations aussi : entre Baba, les fils, les petits-fils ... l'héroïne Sohana étant bien sûr, comme dans beaucoup de "bonnes" familles indiennes, l'une des RARES filles

ce livre n'a pas été un coup de coeur pour moi, et je ne pense pas le relire
j'ai moins aimé que d'autres romans indiens, alors que j'avais beaucoup aimé par exemple "la fille secrète", "une bonne épouse indienne" ...
mais il reste intéressant pour la peinture d'une Inde moderne féroce, jet-set; où des fortunes se construisent ou se détruisent en quelques heures, au gré des cours de la Bourse, des articles de tabloïds sur les "grandes familles"

je vous le recommande surtout si vous aimez à la fois les romans indiens et la "chick-lit" (que personnellement je n'apprécie pas trop)
ne pas lire si vous aimez lire des romans indiens traditionnels, ou féministes, ou très dépaysants ... ou à lire mais sans en attendre trop non plus
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beaucoup moins inspiré que le précédent. Celui-ci n'est ni bien écrit , ni drôle et comme long très long pour ne pas dire grand chose. Cela se passe toujours dans une riche famille indienne qui fréquente les riches et les hotels de luxe, on a vite compris et ça devient lassant. Quant à l'intrigue, il n'y en a (quasiment) pas pas. Lisez la quatrième de couverture, ça suffit amplement.
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Roman intéressant qui nous fait découvrir une Inde de riches à des années lumières de nous en terme de traditions mais on ne peut plus actuelle quand il s'agit du monde des affaires.
Le contraste entre ces 2 univers est tout à fait intéressant.
Le personnage principal, Sohana, est sympathique et son évolution tout au long de ce roman est bien retranscrite. Nous la voyons quitter son univers de « petite fille riche » pour entrevoir son entrée dans un monde moderne.
Drôle aussi l'image des hommes dans ce roman qui n'est pas très glorieuse.
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Pas un grand livre sans doute mais j'avoue avoir pris plaisir à la lecture de ce roman et sans nul doute je lirai "Mariage à l'indienne". Sohana, L'heroine , tangue dans cette famille riche indienne et tente à elle seule d'aider le plus grand monde tout en gérant au mieux ses problèmes personnels....On sent bien que la fin ne peut être que la concilation des 2....je vous laisse le découvrir par vous mêmes!
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
J'ai essayé de récapituler tout ce que j'avais fait aujourd'hui, toutes les choses qui, additionnées, auraient dû m'épuiser. Je m'étais levée tôt pour aller à la gym, ensuite j'avais rencontré une vieille amie pour un café glacé. J'avais fait les courses avec ma mère l'après-midi puis, de retour à la maison, j'avais pris une douche, je m'étais changée, j'avais dîné chez Baba. C'était une journée typique, remplie d'activités futiles, mais le seul genre de journée que je connaissais. Je déjeunais, je "shoppais", je voyais des gens. Maintenant que j'y réfléchissais, je me rendais compte que j'étais une des seules de ma clique de filles riches à ne pas "faire quelque chose" : elles étaient bijoutières, stylistes, écrivaines et restauratrices. Même ma meilleure amie Nitya avait un genre de carrière : elle était copropriétaire d'une petite chaîne de centres de yoga. Ces filles avaient des relations familiales qui leur ouvraient toutes les portes, leur donnaient accès à des capitaux illimités pour s'assurer leur place en ce monde.
La seule chose que j'avais entreprise qui ressemblait vaguement à une activité professionnelle, et c'était seulement depuis mon retour de Londres, avait été d'aider les amies de ma mère pour des petits travaux de rénovation ...
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Ca ressemblait aux inepties des tabloïds. Si la haute société de Bombay était une coterie tapageuse et privilégiée, nous étions encore des outsiders situés à un échelon beaucoup plus bas, en tout cas pour ce que j'en savais. Même parmi les riches il y a des distinctions. Nous volions en classe affaires, pas en première et n'aurions même jamais envisagé d'avoir un jet privé comme tant de nos connaissances. Nous achetions du prêt-à-porter, pas de la haute couture. La voiture familiale était une Mercedes, pas une Rolls, et elle avait cinq ans. Baba vivait dans la même maison depuis des décennies, elle était confortable et spacieuse, mais ce n'était pas ce qu'on pourrait appeler un palais. Cet article était une révélation pour moi. Etre riche était une chose - mais notre famille possédait l'entreprise privée la plus riche de toute l'Inde ? Il s'en fallait de beaucoup.
Néanmoins, en parcourant les colonnes et les encadrés bourrés de faits et de chiffres, j'ai appris des choses dont j'ignorais tout. Ces deux ou trois dernières années, ma famille avait acquis des aciéries dans l'Orissa, remis sur pied une chaine hôtelière européenne en difficulté, s'était diversifiée dans l'alcool et le tabac, avait acheté de vastes étendues de terres arables à Pondichéry et des immeubles d'appartements entiers à Manhattan.
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J'ai voulu remettre la photo à sa place au fond de la vitrine. Ce faisant, mon regard est tombé sur un rouleau de papier noué d'une ficelle grossière et mesurant la moitié de la longueur de l'étagère. ç'aurait pu être une affiche souvenir de film, un diplôme, un vieux dessin oublié. ç'aurait pu être n'importe quoi et je n'aurais pas dû m'en soucier. Mais comme si elle agissait de son propre gré, ma main a saisi le rouleau et l'a enlevé de sa tablette poussiéreuse en prenant garde à ne pas renverser les petites figurines de porcelaine qui le dissimulaient auparavant. C'était indiscret, mais c'était plus fort que moi. J'ai tiré sur la ficelle, déroulé le rouleau qui a fait un bruit de peau parcheminée. Tout en bas, écrite à l'encre bleue qui avait bavé, figurait une date : 1945. Le reste était incompréhensible pour moi ...
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Baba avait un frère aîné qu'on appelait simplement Matunga Dada car il vivait dans ce quartier de Bombay.
Si Baba était sévère et distant, son frère était charismatique et chaleureux. Il portait des lunettes à grosses montures, se teignait les cheveux en noir et son corps émacié était toujours emmitouflé dans un châle vert vif crocheté par sa femme défunte et offert lors de leur lune de miel. Il était tout mité, grattait au toucher, mais ne le quittait jamais.
Matunga Dada était, selon Baba, "un perdant". Il avait pris sa retraite de directeur d'une petite société exportant des colifichets en argent. Veuf depuis des années, sans enfant, il vivait seul dans un immeuble branlant sans ascenseur, en face d'un barbier ...
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Mes moments préférés en famille se situaient à la fin d'une longue soirée, après une sortie, quand tout le monde était fatigué mais avait encore assez d'énergie pour prendre un thé et papoter. Nous étions tous en pyjama, réunis dans notre salon silencieux avec du thé frais et un petit quelque chose de sucré à grignoter sur la table. Mon père mettait Anup Jalota dans le lecteur de CD et je m'asseyais les jambes en tailleur sur le canapé, une tasse de thé fumant à la main, ravie et reconnaissante d'être là avec mes parents, de les voir au moment où ils étaient le moins tatillons, le plus détendus.
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Deuxième partie de notre rencontre avec Kavita Daswani pour son livre "Bombay Girl" aux Éditions De Fallois.
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