AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266292238
288 pages
Pocket (02/05/2019)
4.13/5   62 notes
Résumé :
Rock est un jeune homme assoiffé d'aventure, un Québécois fort en gueule et grand admirateur de Davy Crockett. À dix-huit ans, il lâche tout – ses études, son confort – et part dans le Yukon, sur les traces des pionniers et des chercheurs d'or si chers à Jack London.
Au début des années 1980, sa route croise celle de Kathryn, une Calamity Jane qui tient tête à tous les machos qui l'entourent. Elle aussi a quitté sa famille pour cette région. C'est la rencont... >Voir plus
Que lire après Rêves de trappeurVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 62 notes
5
6 avis
4
9 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Il s'appelle Rock et vient du Québec. Elle se prénomme Kathryn et a vécu en Colombie-Britannique. Moi, je suis juste le bison et viens d'une plaine silencieuse à brouter en silence mon herbe à bison trempée dans de la vodka congelée. Les températures se sont glacées, et les rêves ont réchauffés les majeurs de ces deux-là. Une envie de partir, de fuir leur environnement pollué par la vitesse, le bruit et les gens. Des rêves de trappeur. Seuls en terre inconnue, aux confins du territoire du Yukon, comme Jack London quelques années auparavant.

Du courage, de la ténacité, une part d'insouciance. Ou d'inconscience. Deux citadins amoureux du silence de la nature. Ils se rencontrent dans un décor de far-west, comme dans la grande époque de la ruée vers l'or. Dawson, la première étape avant l'appel de la forêt, et la plongée dans le silence du Grand Nord Canadien. Puis les méandres du Klondike et l'extrême.

« le silence est précieux, car, loin de nous couper l'un de l'autre, il nous permet d'être réceptifs ensemble à ce qui nous entoure. » Dans ce décor sauvage et blanc, ils expérimentent une nouvelle vie, ils fondent une nouvelle expérience, ils découvrent surtout l'amour de leurs vies. Là où « les mots en réalité deviennent superflus ». D'ailleurs, à quoi bon parler, la parole s'envole dans la violence du blizzard. Et puis, perdus là-bas entre les hurlements des loups et du vent, « il n'y a pas de vide à remplir », ils sont « présents l'un pour l'autre ». Cela suffit à leur communication. le silence de la neige, le silence de la nuit, le silence d'une lune bleue au milieu des étoiles scintillantes.

Pendant que Rock & Kathryn construisent leur première cabane en rondins, le vieux bison les observe presqu'avec envie. Il admire leur courage, il sent par moment la peur qui les submerge. Au début, le silence fait peur. Ensuite, le silence apprivoisé devient beauté. Je ne sens plus le froid, tout est gelé en moi. Trop de beauté, trop de bonheur, trop d'immensité dans ce gigantesque décor glacé sans fin. Peut-il en être « trop » ? Malgré tout, ma grosse carcasse devient « un petit point minuscule perdu dans cet immense paysage blanc ». Je me mets à leur place, essayant de leur faire part de l'indispensable et de l'essentiel dans une cabane. le poêle, par exemple, me paraît indispensable. Mais le décapsuleur lui n'est qu'essentiel. Et c'est là toute l'essence de ma vie. « Je savoure la caresse du vent sur mon visage, j'admire les sommets qui découpent le bleu du ciel entre les arbres. » Décapsuler une bouteille dans le silence de la solitude du Yukon. Magnifique, non ?!

J'imagine que des trappeurs de cette trempe, il ne doit plus y en avoir beaucoup même dans la région, le silence est devenu tellement effrayant, tout comme la solitude. Et pourtant, Rock & Kathryn vivent encore dans cet esprit qui au début semblait plus proche du courant hippie que d'une réelle communion avec la nature. Maintenant, ils ne peuvent vivre qu'aux confins de cette nature, ils ont réussi à fonder une famille par -40°C, fuck le blizzard, au milieu des loups et de leurs huskies. Un formidable témoignage, une préface de Nicolas Vanier, Rock & Kathryn Boivin, les derniers vrais trappeurs du Yukon.
Lien : https://memoiresdebison.blog..
Commenter  J’apprécie          495
Rêves de trappeur est une autobiographie du couple Boivin, les derniers véritables trappeurs vivants dans les grandes étendues sauvages du Yukon.

Le récit ressemble à un roman dans sa construction.
Un chapitre sur deux est à la première personne avec Kathryn en alternance avec Rock, du temps précédent leur rencontre jusqu'à maintenant.
Le livre est préfacé par Nicolas Vanier avec lequel Kathryn et Rock sont amis.

Aussi beau qu'un Jack London, aussi vif qu'un Nicolas Vanier, une ambiance très froide au premier sens du terme mais aussi dynamique, bienveillant, dangereuse souvent, triste parfois, mais au final vraiment chaleureuse, Rock & Kathryn ont eu une vie difficile et bien remplie, par choix de vivre dans cette nature aussi rude que belle avec un souci du respect de l'environnement et d'une vie simple sans modernité et surconsommation à foison.
Plusieurs fois ils frôleront la mort mais au final y donneront la vie et trouveront l'amour, l'amitié et l'entraide, sans oublier la principale motivation de tout cela, la liberté !

Cette lecture est un hymne à la nature qu'il vous plaira de lire avec admiration et contemplation.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
Commenter  J’apprécie          170
Je remercie Babelio ainsi que la maison d'édition XO pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la dernière masse critique. Je n'avais pas lu le résumé, comme à mon habitude, lisant juste la couverture et j'avais cru qu'il s'agissait de plusieurs histoires sur les derniers trappeurs. Perdu ! Mais je n'ai pas perdu au change, bien au contraire. Ce livre est un témoignage et pourtant je ne suis pas adepte de ce type de livre ou de ce qui s'y rapproche tel que les biographies. Pourtant j'ai adoré ce livre à un point que je l'ai lu d'une traite.

La préface de Nicolas Vannier donne déjà le ton, l'envie d'en savoir plus sur ces deux personnes, Rock et Kathryn qui vivent toujours dans le bush. J'avais envie de découvrir des personnes qui sont capable de donner plus qu'ils ne le peuvent, mais c'est une mentalité d'être trappeur, une manière de vivre bien différente de celle que l'on connait.

Le prologue démarre sur l'année 2005, au moment où Kathryn attend avec impatience Rock dans leur cabane au fin fond du Yukon, dans le Grand Nord canadien. Il a du retard et impossible de le joindre. La peur de ne pas le voir revenir la prend aux tripes. Même s'il est toujours revenu de ses chasses, il y a toujours cette pointe d'anxiété qui la parcours sans qu'elle ne puisse rien faire. Il revient comme toujours, fatigué mais heureux d'être toujours vivant.

Et puis le livre revient en arrière, bien des années avant, lorsque Rock décide de partir à l'aventure, abandonnant tout derrière lui pour vivre son rêve. Fin des années 1970, il claque la porte pour devenir un trappeur. La nature l'appelle, tout comme le fait de vivre autrement. 18 ans et déjà une passion qui coule dans ses veines pour cette nature que nul n'a pu dompter et que nul ne domptera.Nous suivons les deux auteurs dans leur recherche, leur besoin de se rapprocher sans cesse de la nature, jusqu'à ce qu'ils se rencontrent. Et qu'un jour, ils aillent sur la même voie.

Le livre est écrit à deux voix, celle de Rock et celle de Kathryn. Être dans la tête de l'un et de l'autre est prenant. Entre la peur de ne pas arriver à s'en sortir, la peur pour celui qui est parti chercher des secours, la joie de se retrouver... C'est une belle histoire d'amour entre l'Homme et la Nature (tout avec des majuscules) qui va se combiner à celle de deux êtres qui veulent la même chose : vivre au grand air, loin de tout, en parfaite harmonie, tout du moins autant qu'ils le peuvent. Car le Grand Nord canadien n'est pas de tout repos. Il fait moins quarante dans les meilleurs temps. Il faut connaître le terrain, savoir détecter la moindre faille pour éviter de plonger dans l'un de ses lacs gelés mais pas trop.

Les suivre c'est entrer dans leur monde et voir les difficultés qu'ils ont pu avoir, mais aussi leur joie. Il y a des hauts et des bas, des trahisons qu'on n'aurait pas cru, des gens prêts à tout pour obtenir ce qu'ils désirent quitte à ce que cela mette des personnes en prison. C'est ce qui arrivera à Rock qui fait beaucoup trop confiance dans les gens. le fait qu'il soit jeune n'a rien à voir avec tout cela. Il a la force, la ténacité et surtout le mental pour survivre. Kathryn est une femme hors du commun ne manquant pas de remettre à sa place les hommes qui l'approchent de trop près. Pourtant avec Rock il va y avoir un déclic, pas au début non, une claque aurait été vraiment la meilleure solution. Mais il y a cette étincelle entre eux qui les emmène sur un chemin glacé.

Entre les bêtes sauvages et les contrées immenses, ce couple apprend de leurs erreurs. Les différents voyages qu'ils vont nous faire vivre sont passionnants. Je ne m'attendais pas à en vouloir toujours plus dans cette lecture. Entre leurs diverses épreuves qu'ils vont devoir traverser et rencontrer des gens formidables qui vont les aider, ils restent eux-mêmes. Avec leur doute, leur espoir, leur avenir, c'est un témoignage qui ne manque pas de courage, ni de peur ni d'amitié vraie.

L'écriture est juste incroyable. Pas besoin de lire le titre de chacun des chapitres pour savoir qui parle. Tout est bien différencié avec ce qui les caractérise. Nous avons quelques détails de leur passé, de ce qu'ils imaginent plus tard. Les descriptions des paysages m'ont fait rêver. Sans oublier les détails des chiens de traineau que j'avais envie de caresser. Il y a beaucoup d'anecdotes qui donnent envie d'en apprendre plus et lorsque l'on arrive à la fin, je me suis dit que cela ne pouvait pas s'arrêter ainsi.

Petit plus : des photos de nos trappeurs avec leurs enfants qui montrent le décor dans lequel ils vivent. Et puis l'épilogue qui nous raconte ce que les enfants deviennent.

En conclusion, c'est un magnifique livre que j'ai pris plaisir à lire. Découvrir de nouvelles contrées, voir comment construire une cabane en bois dans le Grand Nord canadien. Et puis qui sait, peut-être que nous aurons une suite, ou d'autres aventures, car un journal tenu par Kathryn serait vraiment génial à découvrir !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/reves-de-trappeur-rock-et-kathryn-boivin-a144588300
Lien : http://chroniqueslivresques...
Commenter  J’apprécie          30
Bonjour la compagnie,

Je suis toujours autant friande de ces témoignages dans les grands espaces, là où l'humain doit se surpasser dans des conditions extrêmes, sans cesse à repousser ses limites. Je donnerais cher pour vivre des expériences pareilles, adepte des situations qui nous font nous sentir vivants !

Et je n'ai pas eu tors en souhaitant lire « Rêves de trappeurs » de Rock et Kathryne Boivin, j'ai eu froid, j'ai appris et j'ai flippé.

Ce récit est écrit par les deux auteurs-trappeurs. Alternance de chapitre au nom des deux personnages : on reconnait bien la verve de chacun. Kathryn toujours bienveillante et positive, courageuse et amoureuse de son trappeur ! Et Rock, courageux bien sûr mais surtout un peu fou-fou et manque cruellement de confiance en lui. Manque de confiance souvent apaisé par Kathryn, si proche de son chéri. Mais lorsque les deux sont réunis, on sent tout cet attachement mutuel, leur soutient moral infaillible, ainsi que cet amour pour la nature qui les entoure, pour leur chiens.

Chacun avec ses mots, ils nous racontent leur passé et ce qui les a poussé à quitter leurs familles respectives. Ils se rencontrent aux abords du bush, dans un bar. le temps de s'apprivoiser et de mettre quelques sous de côté, de se faire ses propres expériences sentimentales ou premières frayeurs neigeuses, ils décèlent très vite chez eux, ce besoin vital d'être en connexion avec cette nature hostile mais si riche. Ils lâchent tout pour aller s'isoler dans les terres boisées et glacées.

« C'est donc ça, la vie dans le bush, la beauté et l'horreur, ce drôle de mélange qu'on ne pourra jamais vraiment calculer »

Ce qu'ils aiment, c'est ce contact avec la nature, la vraie, celle qui ne pardonne aucun faux pas. Ici tout doit être calculé, réfléchi, préparé au mieux car la nature reste maitre des lieux. C'est aussi elle qui guide la chasse, la pêche, les périodes de reproductions et très vite, Rock et Kathryn vont apprendre à leurs dépends.

Malgré cela, on sent très rapidement que ces deux jeunes gens sont faits pour cette vie : avec la nature et en accord avec elle, une vie rude, sans superflu, allant à l'essentiel. Se nourrir, se vêtir, dormir, s'aimer. Une connexion avec l'humain aussi car les Indiens du Grand Nord sont d'une grande générosité : la solidarité est inscrite dans leurs gènes.

Le récit, réel parcours initiatique et véritable leçon de vie, est bourré d'anecdotes, de conseils et ils réussissent avec des mots simples, à nous emporter avec eux dans leur cabane dans les bois. Les photos annexées au centre sont de réelles plongées dans le bush, véritables portraits de famille en toutes situations, accompagnés de leur meute de serviteurs gardiens à 4 pattes.

Si je râle maintenant, c'est parce que je reste sur ma faim : je suis une éternelle et insatiable curieuse.. je veux tout savoir jusqu'au dernier flocon de neige qu'ils ont bravé. le récit s'arrête à la naissance de leur deuxième enfant et suite à une nouvelle tragédie qui les oblige à revoir leur mode de vie, à le recommencer.. J'aimerai, encore et encore lire la suite pour en arriver jusqu'à leur vie d'aujourd'hui et pourquoi pas aussi, connaitre un peu la version de Kyla et d'Ely, l'éducation, et la scolarité.

« Rêves de trappeur » reste tout de même un superbe témoignage, de force et de courage par – 40°.
Lien : https://felicielitaussi.word..
Commenter  J’apprécie          70
Attention, page turner !
Si vous commencez ce bouquin, vous ne pourrez plus vous arrêter.

Rock et Kathryn ont tout lâché pour partir s'isoler dans les terres gelées du Grand Nord Canadien et suivre la trace des trappeurs du Yukon, au milieu d'une nature sauvage et indomptée.

Un chapitre sur deux, Rock et Kathryn prennent la parole, racontant leurs débuts, leurs déboires, leur rencontre, bref leur aventure.

Soif des grands espaces, enthousiasme, inconscience...
Du rire aux larmes, cette famille a vécu bien des choses dans sa quête de liberté.
Une épopée haute en couleurs et riche en émotions.
Commenter  J’apprécie          100

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
En fait, le silence est précieux, car, loin de nous couper l'un de l'autre, il nous permet d'être réceptifs ensemble à ce qui nous entoure. Rock et moi nous sommes en permanence sollicités par les messages que nous envoie la nature, à travers le chant des animaux, leurs traces laissées dans la neige, le bruit de la glace, la lumière dans les arbres ou sur la montagne... Nos sens sont aiguisés d'une manière différente, plus ouverte sur les phénomènes du vivant. Cela ne nous empêche pas de rester attentifs l'un à l'autre. Au contraire, nous avons développé une sorte de communication invisible et instinctive par le silence : comme nous expérimentons les mêmes choses, les mots en réalité deviennent superflus, car nos gestes et nos comportements parlent à notre place. Il n'y a pas de vide à remplir, nous sommes présents l'un pour l'autre.
Commenter  J’apprécie          281
Dans l'après-midi, nous passons devant une carcasse d'élan, les résidus de sa boîte crânienne, son squelette à peu près entier, sa fourrure en lambeaux. Je reste plantée devant ce spectacle morbide, comme hypnotisée. Tout autour je remarque dans la neige de nombreuses traces animales et des crottes pleines de poils. L'attaque d'une meute de loups, je suppose. Avant de mourir, l'élan a dû vendre cher sa peau dans la bagarre. Leur gueuleton terminé, les loups ont poursuivi leur chemin, cédant leur place aux martres, aux corbeaux et aux mésangeais. Cette image de mort évoque cruellement notre propre condition au milieu de ce paysage radical. Nous ne valons pas plus que cette carcasse. Nos cadavres découverts par l'une de ces bêtes seraient aussitôt dévorées. La nature se moque de nos états d'âme, à nous les humains, de notre rapport aux temps, de nos calculs, de nos projections. Nous faisons désormais partie intégrante du monde sauvage. Et cela me rend humble, m'oblige à relativiser la dureté de notre existence, à prendre de la distance.
Commenter  J’apprécie          211
Ce que j'apprends sur les pièges à collet me chagrine. Ils retiennent l'animal par la patte. Alors les proies mettent parfois plusieurs jours avant de mourir si le trappeur est empêché par la neige de relever les pièges. Bon Dieu, à quoi ça sert de les faire souffrir ? Je dis à Gary que je refuse d'utiliser ces instruments de torture. Il m'explique qu'il existe des dispositifs à assommoir ou à ressort, plus modernes, qui tuent les animaux sur le coup. Ça, d'accord, je veux bien chasser de cette façon. Ce n'est pas plus méchant que les crocs d'un loup qui tranchent la gorge d'un bébé caribou. Heureusement, les pièges à collet, à la fin des années quatre-vingt, seront interdits au Canada. Seuls les pièges modernes sont autorisés aujourd'hui. La police ne plaisante pas avec ça...
Commenter  J’apprécie          242
Ce premier hiver, je fais la connaissance de mes voisins qui habitent les cabanes le long de la route. Je découvre une communauté étrange, toutes sortes de gens aux destins compliqués. Certains sont en fuite pour échapper à une citation à comparaître, au paiement d'une pension alimentaire ou d'un redressement fiscal. Un autre est poursuivi par la police après une attaque à main armée. La plupart ont quitté les villes pour vivre ici, dans le Yukon, de façon traditionnelle : trappeurs en hiver, pêcheurs en été et ouvriers dans le bâtiment ou dans les mines entre deux saisons.
Commenter  J’apprécie          270
Me voici seul, avec le vent et les loups pour seuls compagnons. Je reste immobile, comme un piquet perdu au milieu de la banquise. Plus rien n'a d'importance. Seul compte cet instant, de douce excitation et de contemplation. Et c'est là où je commence à comprendre un des pièges qui m'attendent dans le bush... Trop de beauté pourrait me faire oublier l'essentiel : rester longtemps dans la même position sans me protéger du froid par exemple, ou mal juger la résistance de la glace sous mes pieds à force d'être absorbé par le paysage alentour. Et vlan, c'est l'accident ! Allez, mon gars, tu as intérêt à te secouer les puces, les bêtes doivent te renifler pas loin.
Commenter  J’apprécie          234

autres livres classés : yukonVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Lecteurs (148) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1695 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..