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EAN : 9782358800891
Arola (13/10/2016)
3.33/5   6 notes
Résumé :
« La bande dessinée en l'an 2000 ? Je pense, j'espère, qu'elle aura acquis droit de cité... qu'elle sera devenue un moyen d'expression à part entière, comme la littérature ou le cinéma... » Hergé (1907-1983) ne croyait pas si bien dire, et il a lui-même contribué à faire reconnaître la bande dessinée comme un 9e art. Voici commun le créateur de Tintin a imaginé une oeuvre universelle, qui est passée des journaux pour enfants aux murs des plus grands musées, comme au... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Comme tous les numéros de la revue Dada, cet exemplaire sur Hergé est de bonne qualité. le texte est clair, simple et efficace. Les reproductions des planches sont plutôt de bonnes qualités, et viennent toujours appuyer un propos. La mise en page est claire et aérée.
Les chapitres et sujets abordés sont intéressants : les débuts d'Hergé, les principaux héros, les coulisses du studio, Tintin autour du monde, la ligne clair d'Hergé, Hergé collectionneur. le chapitre sur la ligne claire m'a paru le plus pertinent.
J'ai des regrets toutefois. J'ai trouvé que tout était trop Tintin-centré. Quicke et Flupke et Jo, Zette et Jocko sont absents. Alors oui, Tintin est l'oeuvre principale d'Hergé. Mais comme le numéro de la revue s'appelle "Hergé", je pensais qu'on parlerait plus des autres oeuvres.
Autre chose : la personnalité d'Hergé a, pour moi, été trop lissée. Oui, on dit qu'il était un témoin de son époque, qu'il collectionnait les oeuvres d'art. Mais c'est une personnalité plus nuancée non? Après, c'est un documentaire pour enfants, donc ceci explique sûrement cela.
Un dernier mot concernant les idées d'atelier à la fin. Comme d'habitude, les idées sont excellentes ! Bon celui qui les a conçu a un joli coup de crayon qu'on ne doit pas être nombreux à avoir. Mais cela n'empêche rien !
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Comme toujours, ce numéro de la Revue Dada est de bonne qualité et permet au jeune public (et au moins jeune) d'approcher l'oeuvre d'un artiste de manière ludique et guidée.
Dans ce numéro consacré à Hergé, j'ai trouvé le chapitre sur la fameuse ligne claire très intéressant, et je relève également la qualité et la pertinence des illustrations choisies.
Je suis toutefois restée un peu sur ma faim car j'aurais eu envie d'entrer un peu plus dans le détail de chaque album.
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La revue « Dada » s'efforce de mettre à la portée du jeune public l'art, contemporain en particulier, à travers ses représentants les plus fameux ; Magritte, Klee, Warhol, Dali, etc.
Le n°213 traite d'un cas particulier, Hergé en l'occurrence (Georges Rémi de son vrai nom), dont l'oeuvre est d'abord destinée à divertir le jeune public en lui inculquant certaines valeurs. En effet le jeune public connaît bien les aventures de « Tintin et Milou », qui sont toujours largement diffusées grâce aux efforts de la société Moulinsart pour empêcher que « Tintin » ne se démode (en vendant par exemple les droits d'adaptation à un producteur de cinéma américain).
Si elle n'a pas la même envergure commerciale que les studios Disney, l'entreprise de Hergé et ses mentors, amis, employés, parents, confrères, est néanmoins en beaucoup de points comparable. La rédaction de « Dada » fait pénétrer ses lecteurs dans les coulisses des studios Hergé, maison familiale où le père d'Hergé travailla comme archiviste et où cet artiste-entrepreneur fera la connaissance de sa deuxième femme, embauchée comme coloriste.
« La bande-dessinée est le dessin-animé du pauvre » : cette comparaison est parfois jugée vexante, mais elle a le mérite de rendre compte d'une réalité économique et artistique. La « ligne claire », expression utilisée pour décrire le style de dessin mis au point par Hergé est bel et bien une méthode cinématographique, qui s'avère particulièrement adaptée au public enfantin et explique son succès mondial auprès de celui-ci.
Dada cite Hergé : « Mon tout premier objectif, c'est de raconter une histoire, et de la raconter clairement. » La ligne claire est un principe de composition, un principe narratif.
Les aspérités de la biographie d'Hergé (qui fut toujours un artiste « sous influence ») ont été gommées pour faire place à un aspect méconnu : le collectionneur d'art moderne, admirateur de Miro, Poliakoff, Fontana, mécène d'une galerie d'art bruxelloise. Ce violon d'Ingres permettait à Hergé d'échapper aux contraintes de la bande-dessinée et de rêver à une carrière d'artiste plus indépendant.
Le nom d'Hergé vient s'ajouter à la longue liste des artistes modernes que le succès n'a pas suffi à contenter : mais cette histoire n'a pas été jugée digne de figurer dans une revue d'art pour enfants.
Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
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L'histoire/Le sujet : Les débuts, les inspirations, l'oeuvre de l'auteur de Tintin sont ici présentés et expliquées de façon claire et concise, et avec de nombreuses illustrations. Et une partie revue très intéressante.

Le style : Une revue tout à fait abordable, quelque soit son niveau.

Et la couverture alors ? Un auto portrait de Hergé, justement ...

En conclusion ? Comme beaucoup de monde, j'ai découvert Tintin toute petite. Ces aventures m'ont fascinée, puis lassée. J'y suis revenue, récemment, et les ai redécouvertes avec mon oeil adulte. Cette revue est un parfait complément pour vraiment re découvrir les planches de Hergé.
En effet, on y découvre de fort nombreux détails bien souvent ignorés. Ainsi, la genèse de Tintin, au travers de la jeunesse de Hergé est tout d'abord évoquée, avant de s'intéresser à l'évolution de cette BD, de simples strips dans un journal aux albums édités à travers le monde. Il est très intéressant de se pencher sur les inspirations, et la vision qu'il pouvait avoir de son monde dans les années 30 ou 40 (aussi bien de la Russie, de la montée des dictatures, mais aussi l'Afrique coloniale, qu'il retranscrit comme elle lui semble à cette époque). On découvre l'importance et la minutie de la documentation, qui lui a permis d'être visionnaire dans "On a marché sur la Lune". Les explications concernant la célèbre "ligne claire" m'ont permis de comprendre avec précision de quoi il s'agit, et j'ai découvert l'aspect "passionné d'arts" de Hergé.
Le reste de la revue est à son habitude : très complète et très intéressante. Avec un atelier en lien avec le thème, qui permet d'aller plus loin, des présentations d'expositions qui donnent vraiment envie, de livres ou d'ateliers.

Bref, la revue Dada est une valeur sure pour découvrir un artiste ou un courant, et ce numéro ne déroge pas à la règle. J'ai vraiment beaucoup apprécié d'en apprendre plus sur Hergé, et cela me donne envie de relire encore une fois certains albums, avec ce regard nouveau. Je n'ai pas eu la chance de voir l'exposition du Grand Palais, mais j'imagine qu'elle devait être vraiment très interessante. Un vrai plaisir de découvrir l'art dans ces pages, à mettre entre toutes les mains !



Pourquoi ce livre ? Parce qu'il était proposé lors d'une récente opération Masse Critique. Merci donc à Babelio et son équipe, et bien sur à l'éditeur de la revue, qui me l'a fait parvenir accompagnée d'une bien jolie carte postale.
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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Grâce à Dada et comme à son habitude, on apprend beaucoup en quelques pages. Les plus : la qualité du papier, des illustrations, des activités proposées en fin d'ouvrage.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Faire simple ? Comme c'est compliqué ! Au fil du temps, Hergé a beau avoir appris à maîtriser sa ligne claire, celle-ci ne jaillit jamais d'un trait.
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