AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782743647834
Payot et Rivages (05/06/2019)
3.66/5   67 notes
Résumé :
Dave Robicheaux découvre qu'il est peut-être l'auteur du meurtre sur lequel il enquête. Plus que jamais c'est un homme hanté par des fantômes... 
Que lire après RobicheauxVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 67 notes
5
2 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis
Ha le bonheur de retrouver Dave Robicheaux, Clete Purcel, et leurs démons vivants ou fantômes. le bonheur de retrouver l'atmosphère, les odeurs, la flore et les habitants de la Louisianne. le bonheur (oui malgré tout) de retrouver ces êtres malsains, bons, cupides ou honnêtes. Oui c'est toujours un pur bonheur car je suis une inconditionnelle amoureuse de James Lee Burke, de Robicheaux et de la Louisianne. Cet opus n'est pas différent de tous les autres de la série Robicheaux. On connait la recette. On connait ce qui s'en vient, on sait comment tout ça va finir, bref on a déjà vu. Mais on apprécie le lyrisme de Burke, sa façon de nous dire l'histoire de cet état et de ses habitants et surtout, le respect qu'il leur porte. Ces âmes qui rôdent, toujours présentes. Cette folie bien louisiannaise qui marque le quotidien et les convenances. Oui, tant que Robicheaux vivra, j'y reviendrai.
Commenter  J’apprécie          562
Bon sang , mais pourquoi n'ai je pas pu me glisser dans cette histoire ?Pour quelle raison la lecture m'est - elle devenue soporifique et ennuyeuse comme l'une de ces maudites leçons qu'il fallait apprendre par coeur pour espérer réussir une interro qui , il faut bien l'avouer , ne procurait aucun plaisir non plus . Pourtant , Robicheaux et son copain Clete occupent l'espace . Trop peut - être ? Doués , très doués, très perspicaces mais l'un et l'autre bien atteints par les malheurs de la vie . Porter la misère du monde , se vautrer dans l'alcool et autres " menus " plaisirs , la violence par exemple , qui ne résout aucun des problèmes existentiels de nos deux héros mais donne au roman une sorte de " brume " asphixiante , ankylosante dans laquelle je me suis laissé engluer . Pris au piège, baladé entre les réunions de AA , les rencontres dans des bars un peu glauques , les coups de poing , lancé aux trousses d'un étrange psychopathe , un projet de film , des riches louches , des louches pas forcément riches ,etc , bref , une sorte de " méli- mélo " hétéroclite qui m'a, à plusieurs reprises , déstabilisé au point de me laisser renoncer .A ma décharge, avouez qu'il n'est pas banal , pour un héros, de ne plus se souvenir s'il est l'auteur d'un assassinat ou non !!! Lui , non plus , n'est pas vraiment " clair " , alors , moi ....
À la fin de ma lecture , et pour mieux me situer, voire me rassurer , j'ai consulté vos avis , qui m'ont appris que , sans doute , j'avais entre les mains un livre qui n'était pas , et de loin , le meilleur de cette longue série de " Robicheaux " . Pour moi , ce roman se voulait être une découverte, j'aurais sans doute été mieux inspiré de faire connaissance avec Robicheaux ( j'adore ce nom ) et Clete dans un des opus précédents. Ceci étant, par vos avis éclairés, vous avez remis " l'église au centre du village " , chers amis et amies , cette " impression mitigée " ne viendrait pas que de moi ...Ouf ..même si je porte forcément une part de responsabilité .
James Burke est un sacré auteur , certains passages sont absolument remarquables et remarquablement écrits mais bon , voilà, je n'ai pas eu "la flamme " , une autre fois peut - être, à vous en croire ( et je n'ai aucun doute là- dessus ) , Robicheaux a séduit nombre d'entre vous . Si vous avez un titre à me conseiller , je suis preneur et je vous remercie d'avance . J'aimerais tant ne pas en rester sur cette impression négative et je compte sur vous , les " Robicheaux ' fans " pour me faire découvrir le " Robicheaux ' show ". ( Oui , c'est pas terrible mais j'ai pas trouvé mieux pour aujourd'hui ).
Commenter  J’apprécie          470
Dave Robichaux, inspecteur de New Iberia et personnage phare des romans de James Lee Burke, fait partie de ma trinité personnelle des héros de romans noirs. Il y côtoie Matthew Scudder, le détective privé new-yorkais imaginé par Lawrence Block et Harry Bosh, l'inspecteur du LAPD inventé par Michael Connelly. Robichaux partage avec Scudder et Bosh une lutte permanente contre des démons intérieurs d'une rare intensité, une forme d'intégrité ainsi qu'une propension à la violence peu commune lorsqu'il s'agit de faire face aux sociopathes qui hantent les sagas des trois protagonistes. A l'instar de Scudder, il affronte au quotidien son passé d'alcoolique repenti, et comme Bosh, il porte en lui les cicatrices invisibles d'ancien du Vietnam. Bref, Dave Robichaux surnommé « belle mèche » cumule les fêlures, qui se déchaînent lors des rêves baroques qui tourmentent ses nuits.

Dans l'avant dernier opus de la série, Dave replonge le temps d'une soirée dans un vortex alcoolisé. Il en émerge les mains meurtries, sans le moindre souvenir des événements de la veille et apprend que l'homme qui a tué son épouse Molly lors d'un accident de la route a été sauvagement assassiné. Son fidèle acolyte, le gargantuesque Clete Purcel, se trouve lui aussi en fâcheuse posture, en raison de dettes de jeu contractées auprès de la mafia de la Nouvelle Orléans. Tourmenté par sa possible implication dans un meurtre, Dave va tenter de dénouer une mystérieuse affaire de viol qui implique la femme de Levon Broussard, un écrivain nostalgique de la Louisiane d'antan et Jimmy Nightingale, personnage aussi séduisant qu'inquiétant qui brigue un poste de sénateur. Tandis que l'enquête patine, et qu'un étrange tueur à gages est en route pour la Louisiane, l'ombre menaçante d'un complot de plus grande envergure plane sur la destinée des protagonistes du roman.

« Robicheaux » n'est pas le meilleur volet de la longue série des aventures du héros éponyme et égare parfois son lecteur dans les méandres d'une intrigue par trop alambiquée. Il est néanmoins impossible de bouder son plaisir de retrouver « belle mèche » et l'inénarrable Clete Purcel au coeur d'une Louisiane magnifiée par l'écriture lyrique de James Lee Burke souvent comparé à William Faulkner.

Le roman est avant tout l'occasion de plonger au coeur de la psyché tourmentée de son héros, celui que Clete appelle son « noble ami ». Robichaux a vieilli mais reste un homme hanté par ses souvenirs de la guerre du Vietnam et par les blessures jamais refermées de la guerre de sécession. Il lui arrive d'apercevoir dans la brume de jeunes soldats confédérés qui déambulent tels des spectres en uniforme dépenaillé tandis que de terribles cauchemars le propulsent au coeur des combats de la jungle vietnamienne. Ecoeuré par la corruption qui gangrène la Louisiane, Dave continue de nouer des liens parfois ambigus avec la mafia locale, comme avec des hommes à l'ambivalence troublante et à l'âme rongée par le remords tel que Jimmy Nightingale.

Le héros de James Lee Burke est au fond un chevalier des temps modernes, défenseur de la veuve et de l'orphelin, doté d'une perception aiguë de l'existence du Mal, surtout lorsque celui-ci s'abat sur les plus faibles. Dave Robichaux ne rate presque jamais une réunion d'Alcooliques Anonymes, ni une messe d'ailleurs et a conscience qu'il n'est de pire ennemi que soi même. Mais quand le voile rouge de la colère obscurcit son esprit, c'est un ouragan d'une violence indicible qui menace de s'abattre sur les êtres nuisibles qui ont le malheur de croiser sa route.
Commenter  J’apprécie          270
On parle souvent de retrouvailles avec un vieil ami lorsque l'on évoque la parution d'un nouveau roman de James Lee Burke mettant en scène le shérif Dave Robicheaux, plus communément surnommé Belle Mèche et dont les aventures nous ont accompagnés durant plusieurs décennies en suivant les investigations de ce légendaire flic de New Ibéria qui devient ainsi la paroisse la plus célèbre de la Louisiane. Une série comptant pas moins de vingt-et-un romans dont certains figurent parmi les monuments de la littérature noire et transcendent les genres comme Prisonniers du Ciel (Rivages/Thriller 1992) ou Dans La Brume Electrique Avec Les Morts Confédérés (Rivages/Thriller 1994), Purple Can Road (Rivages/Thriller 2007), La Nuit La Plus Longue (Rivages/Thriller 2011) ou Swan Peak (Rivages/Thriller 2012). Mais comme dans toutes longues relations amicales, on a pu éprouver quelques déceptions à la lecture de certains ouvrages de cette série emblématique en décelant quelques facilités notamment au niveau de l'intrigue à l'exemple de L'Arc-En-Ciel de Verre (Rivages/Thriller 2013) et Créole Belle (Rivages/Thriller 2014) qui m'ont incité à faire l'impasse sur Lumière du Monde (Rivages/Thriller 2016). Mais après trois ans sans nouvelle, la curiosité l'emporte sur toutes les réserves pour découvrir Robicheaux, nouveau roman de la série dont la sécheresse du titre résonne comme un point final.

Plus vulnérable que jamais, Dave Robicheaux peine à se remettre de la disparition de Molly, son épouse qui a trouvé la mort lors d'un accident de la route. Pour ne rien arranger, Clete Purcel, son ami de toujours, semble être en délicatesse avec un nervis de la mafia, Fat Tony Nemo et un riche propriétaire de casino, Jimmy Nightingale, en lice pour une candidature au sénat et qui pourrait être impliqué dans la disparition de huit jeunes femmes sur l'espace d'une vingtaine d'années et que l'on a retrouvées mortes du côté de la paroisse de Jeff Davis. Entre colère, solitude et désarroi, Dave Robicheaux flirte dangereusement avec ses vieux démons qu'il tente de mettre de côté au détour d'une biture carabinée dont il n'a plus guère de souvenirs. Jointures des mains éraflées, contusions sur le crâne et articulations douloureuses, il semblerait que la nuit n'ait pas été de tout repos pour cet homme qui était parvenu à rester sobre depuis tant d'années. Et l'incident pourrait être anodin, si l'on n'avait pas retrouvé, au petit matin, le corps du chauffard impliqué dans l'accident de Molly. L'homme a été battu à mort. Se pourrait-il que Dave Robicheaux ait franchi la limite à ne pas dépasser ? Lui-même semble prêt à le croire.

Au terme de la lecture de Robicheaux, on ne peut s'empêcher d'éprouver un sentiment de déjà-vu avec un schéma narratif éprouvé où l'intrigue gravite autour d'un riche propriétaire terrien ambivalent plus ou moins inquiétant, un membre de la pègre atypique se révélant plus dangereux qu'il n'y paraît et un tueur psychopathe dont les exactions vont impacter les membres de la petite communauté de New Ibéria. Si l'on y ajoute l'éternel désarroi de Dave Robicheaux, les peines de coeur de Clete Purcel et même l'apparition de quelques fantômes de soldats confédérés surgissant de la brume de marécages, on comprendra que ce dernier opus répondra aux attentes des aficionados souhaitant retrouver tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série. Alors bien sûr il y a le charme de ces opulentes descriptions d'une Louisiane envoûtante et l'enchantement de quelques dialogues percutants qui constituent la marque de fabrique d'un auteur qui ne parvient plus à se renouveler. le compte n'y est donc pas, même si l'on note ici et là quelques évolutions dans le parcours des personnages qui hantent la série. Tout d'abord la disparition de Molly qui réalimente la détresse de Dave Robicheaux replongeant dans les affres de la boisson avec une mise en abîme qui tourne court puisque l'enjeu, avec un tel personnage légendaire, demeure couru d'avance. On retrouve donc un individu en bout de course, toujours en proie à ses cauchemars, qui tente de lutter du mieux qu'il peut contre les forces du mal. Parce qu'il émerge du texte une dimension spirituelle qui prend de plus en plus d'importance dans l'oeuvre de James Lee Burke, l'intrigue prend parfois une tournure étrange au gré des introspections d'un héro tourmenté qui trouverait une certaine forme de réconfort dans les préceptes de la Bible. Bien rôdée, la dynamique entre les différents acteurs récurrents de la série fonctionne toujours afin de pimenter l'intrigue au gré des frasques de Clete Purcel et des commentaires tranchants d'Helen Soileau qui sont toujours au rendez-vous en formant avec ce bon vieux Belle Mèche un trio bancal ne manquant pas de charme, malgré un sentiment d'essoufflement qui imprègne d'ailleurs l'ensemble de l'intrigue tournant autour de Jimmy Nightingale, ce richissime candidat au Sénat et Smiley, cet étrange et inquiétant tueur psychopathe que l'on retrouvera semble-t-il dans le prochaine roman de la série. C'est probablement avec ces deux protagonistes, dont les portraits sont fort bien dressés, que l'on retrouvera un regain d'intérêt pour un récit dont les entournures se révéleront à la fois denses et complexes, mais sans surprises.

A n'en pas douter, Robicheaux comblera donc les fans de la série sans pour autant avoir d'ambition en matière d'intrigue qui tourne désespérément en rond. Cependant, on ne peut s'empêcher d'apprécier la richesse d'une écriture solide et cette extraordinaire atmosphère que l'auteur distille avec un talent indéniable au gré de ses romans qui charmeront tout de même les lecteurs les plus lassés dont je fais partie.

James Lee Burke : Robicheaux (Robicheaux). Rivages/Thriller 2019. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Christophe Mercier.

A lire en écoutant : I'am Coming Home (live) de Clifton Chenier. Album : Live ! Clifton Chenier & The Red Hot Louisanian Band. 1993 Arhoolie Production Inc.
Lien : http://monromannoiretbienser..
Commenter  J’apprécie          101
Quelle déception que ce dernier volume de la série Robicheaux ! Loin d'avoir lu toute la série, j'en avais pourtant énormément apprécié certains comme "Dans la brume électrique avec les morts confédérés" mais celui-là semble n'être qu'une resucée de la série.
Bien sûr, James Lee Burke n'a oublié ni sa magnifique plume ni aucun des ingrédients habituels qui confèrent à chacun de ses livres cette inimitable atmosphère louisianaise mâtinée d'alcools forts et d'ordures en tout genre : la touffeur moite du bayou, les ciels pastels couleur lilas et flamant rose, les brumes mouvantes qui s'enroulent autour des cyprès et des chênes verts, les visions fantomatiques de Dave Robicheaux qui voit des confédérés traverser le marais et des ratons-laveurs qui n'existent plus, l'amour fraternel qui lie Dave et son ami Clete Purcel...

Mais la construction laisse vraiment à désirer : tous les éléments de l'intrigue sont amenés sans aucun lien ni explication (il est vrai que notre héros se casse lui-même la tête pendant tout le bouquin pour essayer d'y comprendre quelque chose), les dialogues sont décousus, les prises de bec continuelles et improbables, les réactions outrancières et tous les personnages du livre, qu'ils soient du bon ou du mauvais côté, sont plus ou moins psychopathes ! Ajouté à cela, nos deux héros Dave et Clete ressassent à longueur de pages leur passé de vieux combattants au Vietnam et au Salvador comme deux petits vieux gâteux et nostalgiques et franchissent allègrement la ligne jaune à de nombreuses reprises pour un mot un peu plus haut que l'autre sans autre conséquence qu'un soupir las de la supérieure de Dave. Cerise sur le cocktail : il est fait allusion tout au long du roman à l'affaire des Huit de Jeff Davis (l'histoire véridique des meurtres non élucidés de huit jeunes femmes entre 2005 et 2009) qui aurait déjà été évoquée dans un tome précédent mais l'auteur ne prend jamais la peine de nous réexpliquer, ne serait-ce qu'en quelques lignes, le contexte de cette affaire.

L'intrigue ? Oui, il y en a quand même une : Dave se trouve accusé du meurtre de l'homme qui a tué sa femme dans un accident de voiture. Mais même lui ne sait pas s'il l'a fait puisqu'il a été victime d'une sorte de blackout suite à quelques whiskies de trop... Quand je vous dis que même le héros n'y comprend rien...
Et si j'ajoute que la fin du roman ressemble à tout sauf à une fin et que forcément vous n'en saurez pas plus sur les Huit de Jeff Davis, vous comprendrez que le roman m'a un peu énervée et que je ne recommande guère ce dernier opus de la série. Bon, vais-je réagir comme le feraient Dave et Clete en sortant mon .38 à canon court ? Non, je vais prendre sur moi...

Challenge multi-défis 2020
Commenter  J’apprécie          122


critiques presse (3)
LeDevoir
20 août 2019
Un portrait à la fois sombre et sublime d’une Amérique qui se délite à vue d’oeil.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LePoint
20 août 2019
On savoure de renouer avec le vieux Robicheaux de Louisiane, sombre comme bayou qui l'a vu naître [...]. Et, ce faisant, de suivre les méandres et la langueur de la plume évocatrice d'un des derniers (très) grands du polar américain, James Lee Burke.
Lire la critique sur le site : LePoint
LaPresse
29 juillet 2019
L'écriture de James Lee Burke est comme un braqueur de banque en furie. Elle surgit, littéralement, dans notre esprit et bang ! bang ! bang ! Elle tire de partout, causant maints dommages et laissant à peine le temps de respirer.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Parfois, dans son sommeil, il revenait dans le Vieux Carré d'autrefois, quand Sam Butera et Louis Prima faisaient trembler les murs du Sharkey Bonano's Dream Room, sur Bourbon Street, alors que les balcons dégoulinaient de fleurs et semblaient sur le point de s'effondrer, que les orchestres de rue jouaient pour quelques pièces de monnaie et que les artistes de trottoir dressaient leurs chevalets sur Jackson Square, que les petits Noirs dansaient avec des claquettes aussi grosses que des sabots de chevaux fixées à leurs chaussures, dans l'odeur de beignets et de café au lait émanant du Café du Monde, les palmiers et les bananiers cliquetant dans les cours fermées de portails, aux allées humides et dégageant une odeur de fraîcheur, aux dalles tachées de lichen et creusées de flaques qui, dans l'ombre, évoquaient du bourgogne répandu.
Commenter  J’apprécie          200
J’adore la pluie, qu’il s’agisse d’une pluie tropicale ou de celle qui tombe au coeur de l’hiver. Pour moi, la pluie est l’absolution de la nature, comme l’histoire du déluge, la promesse de nouveaux commencements, l’idée de charger sur l’Arche des couples d’animaux. J’adore la brume qui reste suspendue aux arbres, suggérant des spectres qui ne laissent pas de lourdes pierres les enfermer dans leurs tombes, les gouttes cliquetant sur les nénuphars, les poissons qui montent à la surface, comme pour une célébration.
Commenter  J’apprécie          140
C'était une conversation typique de Fat Tony. Essayer d'entrer dans sa tête, c'était comme plonger la main dans les toilettes avant de tirer la chasse.
Commenter  J’apprécie          364
J'avais connu Katrina, et ses conséquences. Bizarrement, j'aurais voulu revenir à cette époque. Dans une catastrophe, il y a une sorte de pureté. On voit , à l'état nu, à la fois la nature du courage humain et de la faiblesse humaine, le pouvoir arbitraire et destructeur des éléments, la rupture des convenances sociales et de nos inventions techniques, et la libération du sauvage caché dans l'inconscient collectif....C'est dans de telles circonstances que nous découvrons qui nous sommes, pour le meilleur et pour le pire. Et quand tout est terminé, on n'en reparle jamais, de peur de laisser échapper la sagesse qu'on en a tirée.
Commenter  J’apprécie          50
La prostitution et le trafic de drogue ne peuvent exister dans une communauté sans être sanctionnés. Le vice est symbiotique et, comme une sangsue, s'attache à un hôte coopératif.
Commenter  J’apprécie          200

Videos de James Lee Burke (27) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Lee Burke
?Robicheaux de James Lee Burke aux éditions Rivages/Noir ??https://www.lagriffenoire.com/1011046-nouveautes-polar-robicheaux.html ? ?Dans la brume électrique de James Lee Burke aux éditions Rivages Noirs ?? https://www.lagriffenoire.com/28333-poche-dans-la-brume-electrique.html ? ? ? Chinez & découvrez nos livres coups d?coeur dans notre librairie en ligne ? ?? lagriffenoire.com ? ? Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv ? ? Notre Newsletter ?? https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter ? Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel ? ? ? #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #sudradio #conseillecture #rentréelittéraire2019 #éditionsseuil #éditionsxo #éditionsbuchetchastel #éditionspocket #éditionsflammarion #éditionsfleuve #éditionsactessud #éditionsgallimard
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (161) Voir plus



Quiz Voir plus

James Lee Burke

James Lee Burke est né le 5 décembre 1936, mais où ?

Atlanta, Géorgie
Houston, Texas
Bâton-Rouge, Louisiane
Tallahassee, Floride

10 questions
59 lecteurs ont répondu
Thème : James Lee BurkeCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..